Cet article concerne la commune des Deux-Sèvres. Pour le botaniste dont l’abréviation botanique standard est Thouars, voirLouis-Marie Aubert du Petit-Thouars.
Pour l’article ayant un titre homophone, voirThoires.
Thouars est située à 50 minutes par la route de grandesagglomérations de l'Ouest :Niort,Poitiers,Angers. L'accès à Niort (passant parParthenay) est réalisévia une route à trois voies.
Lagare de Thouars desservant entre autres Tours, Angers, Saumur et Bressuire. L'opération du train des plages permet de se rendre aux Sables-d'Olonne à moindre coût chaque été.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie desclimats de la France qui compte alors huit grands types de climats enmétropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie parMétéo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour lesprécipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j
Avec lechangement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par laDirection générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Lastation météorologique deMétéo-France installée sur la commune et mise en service en 1975 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Statistiques 1981-2010 et records THOUARS-STNA (79) -alt : 81 m46° 59′ 18″ N, 0° 12′ 24″ O Records établis sur la période du 01-01-1975 au 04-01-2022
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment leThouet, le Pressoir, le ruisseau de l'étang de Juigny et l'Argenton. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1995 et 2010[16],[14]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais duplan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « Vallée du Thouet », approuvé le, dont le périmètre regroupe 22 communes[17].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Thouars.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de terrains, notamment des tassements différentiels[18]. Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie[19]. 56,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[20]. Depuis le, en application de laloi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[21].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1993, 2003, 2004, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999, 2010 et 2013[14].
La commune est en outre située en aval dubarrage du Puy Terrier, un ouvrage de classe A[Note 8] mis en service en 1982 sur le territoire des communes de Saint-Loup-Lamairé, Louin et Gourgé, sur le cours d’eau leCébron,affluent duThouet. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à larupture de cet ouvrage[23].
Dans plusieurs parties du territoire national, leradon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population auxrayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Thouars est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[24].
L'élément*tobar ou*toar qui entre en composition dans certains noms de rivières (Cf.le Thoré affluent de l'Agout àCastres) de sens inconnu est sans doute préceltique[26].
La commune s'est autrefois appeléeThouars-sur-le-Thouet[réf. nécessaire].
Les premières communautés vinrent s'installer à Thouars il y a plus de 5 000 ans, leurs lieux d'habitation se situaient au bord duThouet entre lechâteau actuel et la vieille ville.
Les traces d'unevoie romaine découvertes dans la vieille ville semblent confirmer l'hypothèse d'une présence dans l'Antiquité. Mais c'est surtout grâce à la découverte d'unepiècemérovingienne sur laquelle figure la mentionToareca que l'on a confirmation de l'existence de la ville dans l'Antiquité et de son nom[réf. nécessaire].
Située au sud de l'Anjou et à l'entrée de l'Aquitaine, lavicomté de Thouars est un fief stratégique et très riche qui s'étend du Haut-Poitou jusqu'à la mer.
On construit également les premiers édifices religieux : Saint-Pierre du Châtelet (aujourd'hui disparu) et Saint-Laon (abbaye fondée pour abriter les reliques desaint Lô). Pour faire face à l'arrivée de nombreux pèlerins, on construit le pont Saint-André au sud (aujourd'hui disparu) et le pont Saint-Jacques à l'ouest (détruit en 1944). Enfin devant l'augmentation de la population, on érige une nouvelle église en dehors des remparts : Saint-Médard-des-Champs.
La ville de Thouars est assiégée en et c'est seulement cinq mois plus tard et après de lourdes pertes que le vicomte consort de ThouarsAmaury IV de Craon capitule. Il ouvre la Porte au Prévost et remet les clés de la ville aux armées de du Guesclin.
La ville de Thouars fut ainsi définitivement rattachée à la France parBertrand du Guesclin le.
Annexée à la couronne de France, la vicomté perd peu à peu de son autorité et de son autonomie. Puis en 1397, sa puissance va à nouveau décliner avec la mort de sa vicomtessePéronnelle de Thouars, dernière descendante de la famille. La branche ainée des Thouars s'éteint donc après six siècles d'existence.
En 1424, Christophe d'Harcourt devient capitaine de Thouars durant un an avant de prendre le commandement de la garde du dauphinCharles VII en 1425.
La lignée des Thouars disparue, la ville va passer à lafamille d'Amboise mais pour très peu de temps, puisque après une série d'intrigues, le vicomteLouis d'Amboise va être dépossédé de ses terres parLouis XI.
En 1469, avec la complicité de Louis Tyndo, seigneur de la Brosse, filleul du vicomte, il détruit quelques titres de propriété et annexe la Vicomté au royaume de France. En remerciement, Louis Tyndo est nommé conseiller du roi et premier président duparlement de Bordeaux. Il se fait également construire un bel hôtel particulier où il reçoit à plusieurs reprises Louis XI. SelonHugues Imbert, l'hôtel Tyndo, serait construit sur les fondations d’un ancien palais duXIIe siècle, appelé « Résidence des Rois d’Angleterre ».
Directement administrée par le roi Louis XI dès 1476[29], la ville entame une période de renouveau et de prospérité. De plus, le, le roi ordonne l'établissement d'un siège royal à Thouars[30]. Les enceintes du château médiéval sont restaurées et l'église Saint-Laon se dote d'une imposante flèche de style gothique.
Mais c'est surtout grâce à la reineMarguerite d'Écosse que l'abbaye Saint-Laon va acquérir un prestige particulier ; elle va y fonder une chapelle qui quelques années plus tard abritera son tombeau.
En ville, les grandes voies de communications s'améliorent. Le Pont-Neuf (l'actuelpont des Chouans), est fortifié et protège efficacement l'accès sud-est de la ville.
Louis de La Trémoille est un homme de caractère qui met souvent son épée au service de la couronne. Pendant qu'il guerroie au côté deFrançois Ier, sa femme, Gabrielle de Bourbon entreprend de grands travaux dans la ville. Elle fait démolir près du château médiéval l'église Notre-Dame pour la rebâtir dans un style plus conforme au goût de l'époque. La collégiale Sainte-Chapelle Notre-Dame est unique en France.
Le, laflèche gothique de l'église Saint-Laon s'effondre à l'heure de la Grand Messe. Le bâtiment restera ainsi pendant plus d'un siècle.
À cette époque,les ducs de la Trémoille se désintéressent de la ville, les fastes de laCour les retiennent àVersailles. Ils ne reviendront que très rarement à Thouars, ne se préoccupant du sort des Thouarsais qu'au moment de la récolte des impôts.
En ville, la rancœur est grande et la colère gronde. Les idées révolutionnaires de 1789 vont ainsi trouver un écho favorable dans toute la région. Au lendemain de laprise de la Bastille, les Thouarsais plantent unarbre de la liberté devant l'église Saint-Médard. Le consensus est grand parmi la population, et une partie duclergé va même embrasser les idéaux républicains. En 1791 le couvent des Jacobins — devenu bien national — est vendu, transformé enpoudrière, pour être finalement en partie démoli. L'église Saint-Laon est interdite au culte catholique, et un hôtel de la patrie y est dressé dans le chœur. Le bâtiment sert également de salle de bals et de mariages.
Au pied du château, le Pont-Neuf est rebaptisé "Pont des Chouans" car c'est par lui que lesarmées royalistes de Vendée entrent triomphalement dans Thouars — lors de labataille de Thouars — le. Ils quitteront la ville en, et les idées républicaines finirent par triompher.
LaRestauration desBourbons avecLouis XVIII en 1814 suscite un immense mécontentement. Des sociétés secrètes vont chercher à rétablir la République. L'une d'elles va choisir Thouars pour lancer son offensive : le, les "Chevaliers de la Liberté" commandés par le généralJean Baptiste Breton — dit « Berton » — surprennent les gendarmes dans leur sommeil et prennent la ville, puis essaient sans succès de convaincre les Thouarsais de les rallier... L’insurrection échoue : arrêté le, le Général Breton est jugé et guillotiné àPoitiers le. Ses complices Jaglin et Saugé furent guillotinés le sur la place Saint-Médard de Thouars.
À partir de 1957, la ville commence l'aménagement du quartier des Capucins, à proximité du lotissement de la Poitevinière. Huit immeubles sont d'abord livrés boulevard des Capucins entre 1960 et 1966, puis onze autres plus petits sur les rues Racine et Jules Renard entre 1967 et 1975[31]. C'est aujourd'hui unquartier prioritaire comptant 1 123 habitants en 2020[32].
De nos jours, la cité souffre d'un vieillissement et d'une baisse de sa population depuis le milieu desannées 1970. Ceci conduit les divers responsables locaux à déployer leur énergie dans la recherche et l'accueil de nouvelles entreprises à l'échelon intercommunal et plus largement sur le Pays thouarsais, et par là même, d'une nouvelle population qui permettrait le maintien des écoles de la ville et un renouveau économique espéré.
Thouars possède une unité de production d'énergie parméthanisation implantée dans la zone du grand Rosé àLouzy avec la reconversion du site militaire de l'Etamat (dépollué de 2010 à 2015[42]). Cette installation s'inscrit dans la ligne du projet « TIPER » (technique innovante pour la production d’énergies renouvelables), initié en par la Région Poitou-Charentes, la Communauté de communes du Thouarsais et le Conseil général des Deux-Sèvres et qui inclut trois autres projets : parc éolien, parc solaire photovoltaïque et biocarburants[43],[44].
Inaugurée le[45], cette partie du projet TIPER est basée sur un partenariat entre les parties prenantes locales (dont les agriculteurs) et des entreprises spécialisées dans le montage de projets de méthanisation territoriale. L’association ABBT a été ainsi créée, regroupant les producteurs de biomasse et la société TIPER Méthanisation, maître d’ouvrage de l’unité[43]. Les fournisseurs de biomasse bénéficient du « digestat »[n 1],[47], qui est épandu dans les champs comme fertilisant[45]. L'exploitant du site est Méthanéo, filiale d’Albioma[47] passée sous contrôle de Séchilienne Sidec en. Sur les 22 projets lancés par Méthanéo, celui de Louzy est à cette époque le plus avancé[48].
En 2017 l'unité de méthanisation de Louzy fait toujours figure d'avant-garde en France pour la taille de son installation.Méthalae, un programme de recherche national qui étudie les impacts de la méthanisation, a tenu à Thouars son premier séminaire : « L'idée est de présenter les enjeux de la méthanisation, pas uniquement d'un point de vue des économies d'énergie, mais aussi comment elle modifie la production agricole, ses enjeux sociaux et économiques, par exemple »[49].
Des débuts difficiles
La première année de fonctionnement, 2013, est prometteuse[45] ; mais dès la mise en service, les riverains se plaignent des odeurs ; rapidement, une pétition circule, et c'est seulement en que Méthanéo annonce enfin le lancement d’une étude sur le fonctionnement de la ventilation et du traitement de l’air de l'usine[47]. Car l'entreprise rencontre de grosses difficultés par ailleurs : l'année 2014 s'avère économiquement catastrophique, avec un chiffre d'affaires négatif et de nombreux problèmes techniques[45],[46],[n 2] et de sécurité ; Jean-Paul Costes, le nouveau directeur de Méthanéo, mentionne aussi la nécessité de restructurer l'entreprise[45]. En un arrêté préfectoral de mise en demeure est émis à l'égard de Tiper Méthanisation, lui donnant jusqu’au pour se mettre en conformité avec les règlements et avec l’administration en regard de modifications apportées aux capacités de stockage et au plan de masse lors de la construction du site, de la mise à jour du plan d’épandage, et de la présentation d'un dossier de conformité concernant les émissions industrielles[50]. L'usine de Tiper Méthanisation emploie à cette date 18 personnes à temps plein[45].
Plus de 80 % des volumes traités sont constitués de fumiers, pailles et lisiers ; le reste de la biomasse fournie est constitué de sous-produits issus des industries agroalimentaires présentes sur le territoire[43]. Le « digestat »[n 1] est utilisé comme fertilisant agricole[46]. Ce fertilisant, à forte valeur agronomique et (en principe) désodorisé, remplace l'épandage de 220 000 kg d'azote pur soit 660 000 kg d'engrais chimique par an[43].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[52],[Note 9].
En 2022, la commune comptait 13 949 habitants[Note 10], en évolution de −0,75 % par rapport à 2016 (Deux-Sèvres : +0,18 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Le Thouarsais possède un taux dechômage inférieur à la moyenne nationale. Le nombre d’intérimaires et de saisonniers est néanmoins particulièrement élevé.
Le Thouarsais est réputé pour sa forte tradition associative, et le sport y est particulièrement présent. Avec plus d’une centaine de clubs, on recense plus de 10 000 pratiquants sportifs, dont 6 000 licenciés. Ainsi lacommunauté de communes du Thouarsais est sans doute l’un des territoires les plus sportifs dePoitou-Charentes. Régulièrement, les sportifs thouarsais se distinguent, tant dans les sports individuels que collectifs.
De nombreux autres sports sont également pratiqués aujourd’hui à Thouars, avec le soutien des collectivités et entreprises thouarsaises. Lebasket-ball, très pratiqué dans cette commune, est représentée en Nationale 1 féminine depuis 2010.
Des sociétés de production demelon : les deux plus importants producteurs, le Rouge Gorge et Soldive, représentent à eux seuls plus de 20 % de la production nationale. Néanmoins, leur activité prend fin respectivement en 2019 et 2021[57].
La viticulture est également très présente. Avec près d’une trentaine de domaines répartis sur plus de 750 hectares de vignes, le Thouarsais possède les seules AOCAnjou etSaumur desDeux-Sèvres.
Le tissu économique est dense et diversifié et les entreprises sont présentes dans de nombreux domaines d’activités. L’industrie est composée dePME dont les centres décisionnels sont en majeure partie locaux. Le développement économique y est principalement de tradition endogène. Thouars possède quelques entreprises notables, commeAsselin, Leul Menuiseries, Compagnie européenne des emballages R. Schisler, Loeul et Piriot, Anett, Rivadis (produits d'hygiène, distribution en collectivités et hôpitaux), Agenc'mag (vente en ligne de mobilier urbain et gondoles de magasin), Poly-Concept (agencement de magasin)…
Récemment, la compétence du développement économique a été dévolue à lacommunauté de communes du Thouarsais. Elle gère près d’une dizaine de parcs d’activités dont Talencia et met en œuvre, depuis peu, une politique offensive sur le plan de la prospection économique.
Thouars possède uncamping situé au bord duThouet et de l'ancienne piscine d'été, en attente de réhabilitation désaffectée depuis 2006. La ville possède également une piscine couverte type IRIS, fermée depuis le, remplacée par un pôle aquatique ouvert depuis.
C'est « l'office de tourisme de pôle » (structure associative) qui assure les missions de syndicat d'initiative sur le Thouarsais.
Le Centre régional Résistance et Liberté, centre d'interprétation à vocation pédagogique et culturelle qui traite des évènements de la Seconde Guerre mondiale et des actes et des acteurs de la Résistance régionale.
La commune dispose :
d'un théâtre, géré par l'association « S'il vous plaît » ;
d'une médiathèque intercommunale[62] et d'une bibliothèque du comité d'établissement SNCF ;
d'une antenne départementale de la bibliothèque centrale de prêt de livres ;
d'un conservatoire à rayonnement intercommunal de musique et de danse.
Les remparts sont aussi visibles au parc Imbert, ainsi que le long duThouet.
La porte Maillot (classée), constituée par la poterne et le pont des Chouans, reliant Thouars etSaint-Jean-de-Thouars, fait partie de cet ensemble de remparts.
Les premiers numéros pairs comme impairs de la rue Porte-Maillot sont également classés (maisons détruites en).
Saint Louis rendant la justice, vitrail de l'église Saint-Médard.
Nef de l'église Saint-Médard.
La double chapelle duchâteau des ducs de La Trémoille, fondée parGabrielle de Bourbon (vers 1447-1516),princesse du sang, épouse deLouis II de la Trémoille (1460-1525) est conçue pour abriter dans la chapelle basse la paroisse Notre-Dame dont l'église est en ruine. Construite à partir de 1503, elle devient « chapelle de la Vraie-Croix » ou, par un abus de langage, « sainte chapelle » lorsqu'elle accueille le don fait par le cardinalcardinal de La Trémoille, frère du duc, d'un fragment de laVraie Croix qu'il avait apportée de Rome en 1506[76] (volée en 1793 pendant laguerre de Vendée). La chapelle est érigée en collégiale sous le vocable Notre-Dame par le papeLéon X, en 1515[77]. Mêlant à la foisle gothique flamboyant dans la partie basse de l'édifice aux influences de la Renaissance italienne dans sa partie haute, elle est unique en France. La loggia au-dessus du porche d'entrée témoigne de ce nouveau style architectural qui finira par s'imposer dans tout le royaume. La chapelle haute de la collégiale abritait les sépultures de la famille de la Trémoille, mais les gisants n'ont pas survécu à laRévolution française. L'édifice a été classé au titre desmonuments historiques en 1840[78]. Il est doté de vitraux deMax Ingrand de 1957.
Jean Baptiste Breton (1769-1822) dit Berton, général d'Empire, établit en 1822 un gouvernement provisoire à Thouars ;
Jean Dumont (1930-2021), homme politique, sénateur-maire né à Thouars ;
Myriam El Khomri (née en 1978), ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social dugouvernement Valls 2, a vécu à Thouars ;
Élise Girard (née en 1976), réalisatrice née à Thouars ;
Étienne Giroire, (né en 1954), navigateur franco-américain né à Thouars ;
Charles Gomis (1941-2021), ancien ministre ivoirien et ambassadeur de Côte d'Ivoire en France, a étudié à Thouars ;
Nicolas Goussé (né en 1976), ancien footballeur professionnel né à Thouars ;
Dans son palmarès 2024, leConseil national de villes et villages fleuris de France a attribué quatre fleurs à la commune[89]. Thouars possède en effet 65hectares d'espaces verts et une équipe de 34 jardiniers, ainsi que deux associations qui œuvrent pour la valorisation de la ville : Terra Botanica et les jardins familiaux.
Label « Marchés de France ». Marchés le mardi matin et, plus important, le vendredi matin.
Label « théâtrescène conventionnée » octroyé par leministère de la Culture et de la Communication, le théâtre de Thouars, géré par l'association s'il vous plaît, est le seul desDeux-Sèvres à bénéficier de cette reconnaissance nationale. Avec une programmation de grande qualité, il accueille chaque saison plus de 20 000 spectateurs.
D'azur semé de fleurs de lys d'or, au franc-quartier de gueules.
Commentaires : Lorsque la ville de Thouars adopta le blason, les couleurs furent inversées« d'azur au franc quartier degueules, semé de fleurs de lys d'or », on ne sait pas exactement pourquoi.
Anciennes armoiries de la Ville
Le blason porte les armes de la ville de Thouars avec un petit écusson d'azur semé de fleurs de lys d'or au franc quartier de gueule (angle supérieur gauche en rouge).
Les armes de la ville sont portées par deux griffons d'or cabrés prenant appui sur un élément végétal. Ces animaux mythiques symbolisent la suprématie spirituelle (l'aigle) et la suprématie temporelle (le lion). L'élément végétal représente la suprématie matérielle.
Léon Palustre, « Thouars », dansPaysages et monuments du Poitou, Imprimerie typographique de la Société des Librairies-Imprimeries réunies, Paris, 1894, tome VIII,Deux-Sèvres,p. 1-24(lire en ligne)
↑ab etcLe « digestat » est la boue résultant de la fermentation et qui est composée de la matière qui n’a pas été dégradée[46]
↑Noter l'importance d'adapter le malaxeur et le système de broyage à l'unité de méthanisation utilisée, quelle que soit la taille de l'unité en question. Le même problème se retrouve aussi dans les petites unités, comme le démontrent les problèmes rencontrés avec une unité installée dans la même région et traitant 3 000 tonnes de matière organique[46].
Notes sur la démographie
↑Les normales servent à représenter leclimat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
↑L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
↑Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Thouars comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[22].
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑a etbÉdouardMillaud, LouisPayen et Joséde Bérys,Le journal d'un parlementaire,Tome III : Janvier 1890-juillet 1895, G. Oudin ; Nouvelle Revue ; R. Chiberre, 1914-1925, p.173-174, note n°1(BNF30947304).
↑Société de statistique, sciences, lettres et arts du département des Deux-Sèvres,Mémoires de la Société de statistique du département des Deux-Sèvres,t. XVI,Niort, L. Clouzot,, 361 p.(lire en ligne),p. XLVI et 280
↑Pierre-Victor-Jean Berthre de Bourniseaux,Histoire de la ville de Thouars, depuis l'an 759 jusqu'en 1815, Lib. A.-P. Morisset, Niort,p. 46 (en ligne) sur le site de laBNFgallica.bnf.fr.