Pour les articles homonymes, voirMontbrial.
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Formation | Université Paris Panthéon-Assas |
Activités | Professions libérales et assimilés(),parachutiste militaire,professeur d'université,avocat ![]() |
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Thibault de Montbrial, né le àParis, est unavocatfrançais, président du CRSI.
Thibault de Montbrial est le fils deThierry etMarie-Christine de Montbrial.
Il est titulaire d'unelicence de droit et d'une maîtrise de droit international et européen de l'université Paris II - Assas ainsi que d'unDESS en droit européen des affaires de l'université Paris V - René Descartes[1].
Thibault de Montbrial devientavocat le[1]. Il est dans un premier temps un collaborateur pénaliste deJean-Pierre Mignard et deFrancis Teitgen, avant de créer son proprecabinet en[1],[2].
Il enseigne lalégitime défense en droit français dans les écoles de police ainsi qu'au DU Sécurité intérieure de l'université de Lorraine. Il a aussi enseigné dans lemaster 2 de droit pénal à l'université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines[2].
Thibault de Montbrial a servi au6e RPiMa et a été parachutiste de réserve[3],[4].
En 2019, il devientlieutenant-colonel de laréserve opérationnelle de la Gendarmerie nationale[1],[5].
À l'été 2023, il rejoint le« comité stratégique » du média d'extrême droiteLivre noir.
Le, Thibault de Montbrial fonde le Centre de réflexion sur la sécurité intérieure (CRSI)[6] sous la forme d'une association loi 1901. L'ancien juge antiterroristeMarc Trévidic est membre de son comité d'honneur[3]. Le CRSI se présente comme unthink thank ayant pour objectif de « permettre aux différents professionnels concernés ainsi plus généralement qu’à toutes les personnes intéressées, de se rencontrer et d’échanger ». Il souhaite aussi « permettre de contribuer au débat public et politique sur les questions de sécurité intérieure en proposant des analyses et en apportant des propositions opérationnelles concrètes »[source secondaire nécessaire]. Plusieurs propositions du CRSI sont reprise dans leLivre blanc de la sécurité publié en, notamment au sujet de la modification de la formation des policiers[3].
Le CRSI bénéficie en 2024 d'un financement duprojet Périclès du milliardairePierre-Édouard Stérin[7].
Il est intervenu dans ledossier des faux électeurs du5e arrondissement[2].
Selon un article publié sur le siteOWNI le, uneinformation judiciaire est ouverte au sujet demenaces de mort reçues par Thibault de Montbrial, en[8]. L'article précise que labrigade criminelle a arrêté l'auteur présumé de ces menaces. Elle le soupçonne d'avoir agi pour le compte du clanBen Ali car l'avocat défend plusieurs victimes de persécutions par l'ancien pouvoir tunisien.
Le,Le Figaro annonce sa nomination, par l’avocat new-yorkais, Kenneth Thompson, pour représenter enFrance les intérêts de sa cliente Nafissatou Diallo, victime présumée deDominique Strauss-Kahn[9],[10]. Dans ce cadre, il s'interroge sur la question centrale et nouvelle de« l'avocat-enquêteur ». Le, après qu'il a rencontré le bâtonnier à cet effet, le barreau de Paris juge conforme à la déontologie la mission de l'avocat chargé de trouver en France d'éventuelles victimes de Dominique Strauss-Kahn[11],[12],[13],[14],[15].
En, il est devenu l'avocat — dans le cadre de l'affaire Renault — de Matthieu Tenenbaum, responsable du programme « voiture électrique » du constructeur[16],[17],[18]. Il a également travaillé sur les dossiers de l'affaire des frégates de Taïwan, l'affaire Elf, ouMatra/Thompson.
Il a été l'avocat deJean-Louis Gergorin, vice-président d'EADS impliqué dans l'affaire Clearstream 2[2],[19],[20].
En, il défendBruno Deffains, professeur d’économie à l'université Paris II - Assas.Free Mobile ayant déposé une plainte au civil pourdénigrement à l’encontre de cet universitaire et obtenu de pouvoir faire inspecter son ordinateur afin d’y trouver des preuves d’une éventuelle connivence avec ses concurrents, à la suite d'un article publié dansLes Échos. Bruno Deffains estimait que :« l’arrivée dufournisseur d'accès à internet sur le marché de latéléphonie mobile et sa politique de prix bas mèneraient,in fine, à la destruction de 55 000 emplois en deux ans ». Montbrial a dénoncé un« terrorisme intellectuel » utilisé par l’opérateur et déclaré que« cette façon d’attaquer les chercheurs ou les journalistes, dans le seul but d’empêcher tout débat autour de sujets leur déplaisant, constitue un viol de la liberté d’expression[21]. »
En, il défendSophie Coignard contreHenri Proglio, ancien président deVeolia et d’EDF, après la plainte déposée contre le livreL'Oligarchie des incapables.Jean-Pierre Mignard, l'avocat d'Henri Proglio, décide de se désister avant l'audience[22]. Il attaque le Studio Canal, producteur du film deStephen Frears,The Program, qui traite du dopage deLance Armstrong et de l'enquête journalistique l'ayant révélé. Selon Montbrial,« leséditions La Martinière, auxquelles les auteurs avaient cédé leurs droits de reproduction audiovisuelle, se retrouvent totalement dépossédées d’une enquête qu’elles ont financée », le travail dePierre Ballester étant, lui, occulté[23].
En, il représente EDF lors du procès contreGreenpeace àThionville à la suite de l'intrusion de militants à lacentrale nucléaire de Cattenom. Il s'agit de la première condamnation de l'association écologiste comme personne morale pour l'intrusion sur un site nucléaire[24].
Thibault de Montbrial est l'un des principaux avocats des forces de sécurité intérieure[25].
En, il représente lesyndicat d'officiers de policeSynergie-Officiers contre le siteCopwatch[26],[27].
Il prend la défense des familles des deux policiers de laBAC tués le par un chauffard sur le périphérique parisien[28].
Le, il assiste le policier de la BAC frappé par le défenseur duPSGSerge Aurier. Devant la30e chambre correctionnelle, Thibault de Montbrial déclare :« Monsieur Aurier est quelqu'un de très suivi sur lesréseaux sociaux, surTwitter, surPeriscope »,« quand il vient dire - j'ai été victime de violences policières -, ça a un impact sur la population. On ne peut pas faire et raconter n'importe quoi quand on est une personnalité publique. »[29]
Depuis 2019, il défend la famille du colonelArnaud Beltrame, décédé lors d’unattentat terroriste qui s’est déroulé à Trèbes en 2018[30].
En 2020, il défend les deux policiers inculpés dans l'affaire Cédric Chouviat[31].
En 2021, il est l’avocat de la famille du policier Xavier Jugelé, assassiné le lors de l'attentat contre un fourgon de police sur les Champs-Élysées[32].
Il représente aussi la famille de Jessica Schneider[33], policière assassinée en même temps que son compagnon policier Jean-Baptiste Salvaing lors de l'attaque de Magnanville. Le, il estmenacé de mort lors du procès par Charaf-Din Aberouz, témoin de la défense et frère de l'unique accusé. Le, Charaf-Din Aberouz est arrêté par laBRI àLimay, puis placé engarde à vue par des enquêteurs de la1re DPJ[34]. Thibault de Montbrial annonce son intention de porter plainte contre ce dernier[35].
Il est l'avocat deBruno Roussel, directeur sportif de l'équipe cycliste Festina, pendant l'affaire Festina, d'un mercenaire deBob Denard (procès des Comores en 2006)[36] et de familles des pompiers de Neuilly décédés en 2002[37]. Il est intervenu dans le procès de l'évasion de la figure du grand banditismeAntonio Ferrara[2].
Depuis 2011, il représenteSylvie Uderzo, la fille d'Albert Uderzo, pourabus de faiblesse envers le dessinateur par des personnes de son entourage. À l'automne 2010, Sylvie Uderzo aurait appris par son père qu'elle serait déshéritée et que les bénéficiaires des assurances-vie avaient été changés[38].
Il défend également l'entraîneur de l'équipe de gymnastique dessapeurs-pompiers dont l'un des membres a accusé, en, ses collègues deviol lors d'unbizutage[39]. Le, il révèle auJournal du dimanche l'annulation d'uneperquisition prévue contreLance Armstrong sur leTour de France 2005[40],[41]. En, il défend des douaniers de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle accusés de vol de bagages[42]. En, il défend la victime d'El Hadji Diouf, homme politique sénégalais, accusé de viol[43].
En 2014, il fait condamner le magazineMarianne, qui avait publié des extraits d’un rapport duCNRS fin 2010, selon lequel les thèses de doctorat desfrères Bogdanov n’avaient« pas de valeur scientifique » et se félicite de la« sévérité exemplaire » du jugement, qui« remet les pendules à l’heure, y compris par ricochet contre le CNRS »[44]. Au mois d', il défendNathalie Koah, l'ancienne compagne deSamuel Eto'o[45].
En, il défendFrédérique Dumas, l'ancienne patronne de la filiale cinémaOrange Studio et ex-Studio 37, pour licenciement abusif, contre plusieurs dirigeants dontChristine Albanel,Elie Girard etStéphane Richard (en tant que complice)[46].
En 2017, il devient l'avocat deValérie Pécresse, après les révélations du livreBienvenue Place Beauvau[47].
Aux côtés du jugeMarc Trévidic et du spécialiste du terrorismeJean-Charles Brisard, il prône un durcissement de lalégislation sur le terrorisme contre lesdjihadistes français[48],[49],[50],[51],[52],[53].
Il participe à la fondation du Centre d'analyse du terrorisme et, enfin, de l'Institut Mirabeau,think tank de chercheurs et juristes entendant promouvoir une définition plus large de la légitime défense[54]. Dans son ouvrageLe sursaut ou le chaos, il écrit que« la France est en guerre avec l'islam radical sunnite qui veut faire régner un califat sur la plus grande partie possible de la planète »[4]. Il s'oppose notamment à ce radicalisme qui, selon lui, a« astucieusement importé d'Iran le concept d'islamophobie. Celui-ci permet de soustraire l'islam à tout droit de critique pourtant parfaitement légitime dans une société démocratique et par ailleurs de victimiser les membres de la communauté musulmane avec comme conséquences de resserrer encore les mailles du filet communautariste »[4].
Après lesattentats du 13 novembre 2015 en France, il confirme son diagnostic :« La France est sortie de 70 ans de paix »[55]. Il considère notamment que la classe politique en est l'une des grandes responsables, coupable de« quarante années de renoncement »[4].
Depuis 2014, il écrit régulièrement des tribunes dansLe Figaro sur les sujets de sécurité intérieure, domaine où, selon les médias, il conseille plusieurs personnalités politiques[56].
Dans la presse, Thibault de Montbrial prône une politique d’autorité devant être menée sur« deux jambes »[57], à la fois par les ministères de l'Intérieur et de la Justice[58].
En 2022, après avoir été« conseiller sécurité » deValérie Pécresse lors del’élection présidentielle, Thibault de Montbrial est candidat sous l’étiquetteLR aux électionslégislatives dans le département des Yvelines (6ᵉ circonscription)[59],[60]. Arrivé en troisième position avec 17,73 % des suffrages, il est éliminé à l’issue du premier tour.
SelonLa Lettre, en 2024, l'avocat structure son think tank, le CRSI, et cultive son réseau politique au sein de la droite,« de Darmanin à Zemmour » afin de« peser dans le débat public »[6].
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