Titre québécois | The French Dispatch duLiberty, Kansas Evening Sun |
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Réalisation | Wes Anderson |
Scénario | Wes Anderson |
Musique | Alexandre Desplat |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Searchlight Pictures American Empirical Pictures Indian Paintbrush Scott Rudin Productions |
Pays de production | ![]() |
Genre | Comédie dramatique |
Durée | 103 minutes |
Sortie | 2021 |
Pour plus de détails, voirFiche technique etDistribution.
The French Dispatch, ouThe French Dispatch duLiberty, Kansas Evening Sun au Québec, est unecomédie dramatiqueaméricaine écrite et réalisée parWes Anderson et sortie en2021. C'est le dixième long-métrage du réalisateur.
Le film a pour cadreThe French Dispatch, antenne locale, en France, du journal de l'état américain du KansasThe Evening Sun. Le rédacteur en chef duDispatch, Arthur Howitzer Jr., meurt subitement. Ses souhaits sont exprimés dans son testament: la publication sera suspendue immédiatement après la parution d'un ultime numéro.
Après avoir reçu le label dufestival de Cannes 2020, le film est projeté en compétition pour laPalme d'or lors de l'édition de2021.
La ville où se déroule l'action du film, Ennui-sur-Blasé, a été imaginée par Anderson pour évoquer leParis des années 1950-60. Arthur Howitzer Jr. (Bill Murray),rédacteur en chef duFrench Dispatch, meurt soudainement d'uneattaque cardiaque. Selon les souhaits exprimés dans sontestament, la publication du journal est arrêtée après un dernier exemplaire d'adieu regroupant trois articles d'anciennes éditions et unenécrologie.
Herbsaint Sazerac (Owen Wilson) fait un tour de vélo dans la ville d'Ennui-sur-Blasé où se trouve le bureau deThe French Dispatch, et compare les vues passées et présentes de plusieurs quartiers pour montrer à quel point tout et pourtant si peu a changé au fil du temps.
Dès ce premier tableau l'humour est présent, comme dans le paquet de cigarettes « Gaullistes » (au lieu de Gauloises)[1].
J. K. L Berensen (Tilda Swinton), curatrice d'un musée duKansas, raconte, lors d'une conférence sur l'art, l'histoire de Moses Rosenthaler (Benicio del Toro),artistementalement perturbé incarcéré pourmeurtre à laprison d'Ennui-sur-Blasé, qui peint unnuabstrait de Simone (Léa Seydoux),gardienne de prison avec laquelle il noue une relation. Julien Cadazio (Adrien Brody),marchand d'art incarcéré pourfraude fiscale, est ému par ce tableau vu dans uneexposition d'art des prisonniers et l'achète malgré le refus de Rosenthaler. L'oeuvre est exposée et son auteur devient vite célèbre et très demandé. Le prisonnier peine cependant à trouver l'inspiration et finit par se vouer à un projet de longue durée.
Trois ans plus tard, Cadazio, suivi par un groupe de prisonniers enragés, force l'entrée de la prison et découvre que Rosenthaler a peint une série defresques sur les murs d'une salle. Furieux de voir que les tableaux ne peuvent être emportés, Cadazio se bat avec Rosenthaler, au milieu de la mutinerie. Puis, financé par une riche Américaine propriétaire d'un musée, il fait déplacer et transporter en avion tout le mur de la prison pour l'exposer au Kansas. Rosenthaler obtient salibération conditionnelle pour avoir aidé à mater la mutinerie.
Lucinda Krementz (Frances McDormand), journaliste d'âge mûr, écrit un article sur unemanifestationétudiante, la « Révolution de l'Échiquier », qui fait rage dans les rues d'Ennui-sur-Blasé, évoquant les émeutes deMai 68. Malgré son souhait de rester objective, elle a une brève aventure avec le jeune Zeffirelli (Timothée Chalamet), meneur de la révolte, et l'aide secrètement à écrire unmanifeste révolutionnaire, en y ajoutant une annexe, documents que Juliette (Lyna Khoudri), autre jeune révoltée, n'apprécie pas. Après une dispute, Krementz leur conseille d'aller faire l'amour, ce qu'ils font.
Un peu plus tard, Zeffirelli meurt foudroyé en tentant de réparer l'antenne d'une tour de radio pirate, et une photographie de lui devient le symbole du mouvement contestaire.
Lors d'une entrevue télévisée, Roebuck Wright (Jeffrey Wright) raconte l'histoire d'un dîner privé avec lecommissaire desforces de police d'Ennui-sur-Blasé (Mathieu Amalric) préparé par lechef/officier de police Nescaffier (Steve Park). Le repas est interrompu quand Gigi, fils du commissaire, est enlevé par des criminels qui exigent la libération de leur comptable en prison. Après une série d'interrogatoires, la police découvre la cachette des kidnappeurs et prépare une attaque. Gigi envoie un message enmorse pour demander l'intervention du chef cuisinier. Nescaffier sert aux bandits desradisempoisonnés, les goûtant devant eux au péril de sa vie. Tous les criminels succombent sauf un qui n'aime pas les radis et s'enfuit avec Gigi, qui parvient à lui échapper. Nescaffier se remet de son empoisonnement et sert un repas au comptable prisonnier oublié pendant ces événenemts.
De retour au bureau deThe French Dispatch, Howitzer demande à Wright de rajouter à son article le paragraphe supprimé où il écrivait que Nescaffier avait trouvé le goût du poison sans pareil.
Les membres de la rédaction deThe French Dispatch font le deuil de Howitzer et se mettent ensuite à l'écriture de l'édition finale du journal pour honorer sa mémoire.
Sauf indication contraire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données cinématographiquesIMDb, présente dans la section« Liens externes ».
Version Française réalisée chezDubbing Brothers sous la direction de Valérie Siclay et adaptée par Bruno Chevillard.
Letournage débute en àAngoulême[10],[11].
Le sort une première bande-annonce[12].
La sortie du film, initialement prévue pour le, puis reportée au en raison des mesures liées à lapandémie de Covid-19[13], est finalement annulée par le distributeur pour l'année 2020[14]. Le film est présenté l'année suivante en compétition aufestival de Cannes et sort en salle le 27 octobre 2021.
En France, le siteAllociné recense une moyenne des critiques presse de 3,5/5[15].
La critique souligne les références de ce film à l'œuvre deJacques Tati[16].
Lors de sa présentation aufestival de Cannes 2021, le film est applaudi pendant plus de six minutes[17].
Sophie Avon, critique cinéma deSud Ouest, qualifie le film d'« œuvre extravagante et superbe »[18].
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
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![]() ![]() | 16 124 375 $[19] | 14 | |
![]() | 454 225 entrées[20] | 8 | |
![]() | 46 317 974 $[19] | - | - |
Longs-métrages réalisés |
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Courts-métrages réalisés |
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Longs-métrages produits |
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