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Team Lotus

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Pour les articles homonymes, voirLotus.

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Ne pas confondre avecLotus Racing, écurie deTony Fernandes présente enFormule 1 en2010.

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Ne pas confondre avecTeam Lotus, écurie deTony Fernandes présente enFormule 1 en2011.

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Ne pas confondre avecLotus Renault GP, dénomination commerciale de l'écurie deFormule 1Renault F1 Team en2011.

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Ne pas confondre avecLotus F1 Team, écurie deFormule 1 ayant rachetéRenault F1 Team et engagée entre2012 et2015.

Team Lotus
Logo
Caractéristiques
Caractéristiques de l'écurie
DisciplineFormule 1
Localisation Hethel,Norfolk,Royaume-Uni
Dirigeants et pilotes
PrésidentColin Chapman
Directeur techniqueColin Chapman
Maurice Philippe
Gérard Ducarouge
Frank Dernie
Enrique Scalabroni
Peter Wright
PilotesDrapeau du Royaume-UniJim Clark
Drapeau du Royaume-UniGraham Hill
Jochen Rindt
Emerson Fittipaldi
Jacky Ickx
Ronnie Peterson
Gunnar Nilsson
Mario Andretti
Elio De Angelis
Drapeau du Royaume-UniNigel Mansell
Ayrton Senna
Drapeau de la FinlandeMika Häkkinen
Caractéristiques techniques
ChâssisLotus
MoteursClimax,BRM,Ford-Cosworth,Pratt & Whitney,Renault,Honda,Judd,Lamborghini,
PneumatiquesDunlop,Firestone,Goodyear,Michelin,Pirelli
Résultats
DébutGrand Prix de Monaco1958
Dernière courseGrand Prix d'Australie1994
Courses disputées491
Points marqués1 368
Titres constructeurs7
Titres pilotes6
Victoires79
Podiums172
Pole positions107
Meilleurs tours en course71

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LeTeam Lotus était la compagnie sœur, spécialisée dans lacompétition automobile, du constructeur anglaisLotus Cars. L'écurie Lotus a notamment été présente enFormule 1 de1958 à1994. Elle s'y est distinguée par ses multiples victoires et titres mondiaux, mais également par ses innovations technologiques qui ont à de nombreuses reprises révolutionné la discipline.

Historique

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Naissance (1948-1957)

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Team Lotus avec l'Eleven, aux24 Heures du Mans 1956.

L'histoire de Lotus est indissociable de celle de son fondateurAnthony Colin Bruce Chapman, plus connu sous le nom deColin Chapman. Ingénieur au sein de laRoyal Air Force, ce dernier bricole en 1948 sa première voiture, basée sur un vieux châssis d'Austin Seven. Baptisée Lotus Mk1, elle est engagée par son concepteur dans des épreuves de maniabilité. Elle est suivie par la Mk2 (1949) puis par la Mk3 (1951), qui marque les débuts de Lotus sur circuit, dans le cadre du championnat d'Angleterre 750 cm3.

En 1952, Chapman fonde l'entrepriseLotus Engineering, et conçoit la Lotus Mk6 (ou tout simplement Lotus 6), une voiture de course également homologuée pour usage routier. Le succès est tel que Chapman doit envisager la construction en série, ce qui l'amène à fonder en 1955Lotus Cars. Parallèlement, l'engagement des Lotus en compétition se poursuit, et en 1957, Chapman monte leTeam Lotus, destiné à devenir le bras armé de Lotus sur les circuits, sachant que jusque-là, les créations de Chapman étaient essentiellement engagées par des indépendants.

Débuts laborieux (1958-1959)

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Après un engagement enFormule 2 en 1957, le Team Lotus s'engage dans lechampionnat du monde de Formule 1 1958. Les deux premières saisons de Lotus en F1 sont plus que laborieuses, ce qui incite d'ailleursGraham Hill, le premier pilote de l'équipe, à claquer la porte fin 1959. LaLotus 16, apparue au cours de la saison 1958 en remplacement de la médiocre Lotus 12, avait pourtant fière allure (elle était directement inspirée de laVanwall championne du monde des constructeurs, et conçue l'année précédente par Colin Chapman) mais manquait cruellement de fiabilité. En 1959, elle était en outre dépassée par la révolutionnaire Cooper à moteur arrière.

Lotus battu par Lotus (1960-1961)

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La Lotus 18 (ici en 2012), première monoplace victorieuse de l'écurie britannique

Pour lasaison 1960, Chapman décide de suivre le chemin emprunté parCooper et sort laLotus 18, une F1 à moteur arrière. Malgré une esthétique qui ne fait pas l'unanimité (certains iront jusqu'à la qualifier de « boîte à chaussures »), elle s'avère immédiatement très performante aux mains du pilote maisonInnes Ireland (qui remporte une course hors-championnat à Goodwood), à tel point que l'écurie privée Rob Walker Racing ne tarde pas à passer commande d'un modèle pour son piloteStirling Moss. Alors considéré comme le meilleur pilote du monde malgré un palmarès vierge de titre mondial, Moss impose la Lotus 18 dès leGrand Prix de Monaco au mois de mai et récidive en fin d'année auxGrand Prix des États-Unis. Ces résultats sont accueillis de manière mitigée par Chapman : ils prouvent la qualité de ses créations, mais dans la mesure où ils ont été décrochés par une équipe privée, constituent un véritable camouflet pour le Team Lotus, qui a obtenu des résultats plus discrets avec son principal pilote Innes Ireland ainsi qu'avec les débutantsJim Clark etJohn Surtees. La saison du Team Lotus a en outre été endeuillée par la mort d'Alan Stacey auGrand Prix de Belgique àSpa-Francorchamps, heurté de plein fouet par un oiseau.

La situation ne s'améliore guère en1961. Piégé par la nouvelle règlementation technique, Lotus doit composer avec un moteurClimax réalésé peu performant, incapable de rivaliser avec les surpuissants V6Ferrari, et la sortie de la nouvelleLotus 21 n'y change rien. Pire, sur les deux circuits (Monaco et leNürburgring) où la puissance pure n'est pas primordiale, le Team Lotus assiste impuissant à deux nouvelles démonstrations de pilotage de Stirling Moss et de sa Lotus privée du Rob Walker Racing (une Lotus 18, qui au gré des modifications apportées par son chef-mécanicien Alf Francis sera appelée Lotus 18-21). Au dernier Grand Prix de la saison, auxÉtats-Unis sur le circuit deWatkins Glen, en l'absence des Ferrari (forfaits à la suite de la mort tragique deWolfgang von Trips àMonza), Moss semble bien parti pour s'imposer à nouveau, mais son abandon sur casse mécanique ouvre le chemin de la victoire à Innes Ireland, qui offre sa cinquième victoire au constructeur Lotus, mais seulement la toute première pour le Team Lotus. Le valeureux piloteécossais ne sera pas récompensé de ce succès historique, puisqu'il se fera limoger peu de temps après et remplacer pour la saison suivante par le jeuneTrevor Taylor, le prometteur Jim Clark devenant de fait le nouveau leader de l'équipe.

Les années Clark (1962-1967)

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Jim Clark en 1962 sur laLotus 25 monocoque.

Au début de la saison1962, Colin Chapman frappe un grand coup en présentant laLotus 25, première F1 à châssis monocoque, ce qui constitue une rupture avec les traditionnels châssis tubulaires dans un souci de recherche d'une plus grande rigidité et donc d'une meilleure tenue de route. Aux mains de Clark, la Lotus 25 ne tarde pas à s'affirmer comme la voiture la plus performante du plateau, mais souffre d'un manque de fiabilité qui empêche le pilote écossais de concrétiser ses dominations. Clark s'impose tout de même enBelgique, enGrande-Bretagne et auxÉtats-Unis, ce qui lui permet d'aborder la finale du championnat enAfrique du Sud sur le circuit d'East London sur les talons deGraham Hill (BRM). Clark domine l'épreuve sud-africaine, et se retrouve donc en position virtuelle de champion du monde, jusqu'à ce qu'un boulon mal serré sur son moteur Climax ne le contraigne à l'abandon à une vingtaine de tours de l'arrivée. Clark et Lotus prendront leur revanche l'année suivante de la plus éclatante des façons : avec 7 victoires en 10 courses, Lotus décroche facilement les deux titres mondiaux. Également, le Team Lotus participe durant le mois de mai aux prestigieux500 miles d'Indianapolis. Sur une petite voiture à moteur arrière qui fait figure de jouet aux côtés des volumineux et puissants roadsters américains, Clark passe proche de l'exploit mais doit se contenter de la deuxième place finale derrièreParnelli Jones dont le moteur qui aspergeait la piste d'huile en fin de course aurait dû lui valoir une disqualification.

En1964, malgré une concurrence qui a réagi en reprenant à son compte le concept de châssis monocoque, Lotus (où l'espoirPeter Arundell remplace le décevant Trevor Taylor aux côtés de Clark) fait figure de favori avec la nouvelleLotus 33. Trois victoires de Clark lors des cinq premières courses (et deux abandons alors qu'il était en tête) justifient ce statut, mais la seconde moitié de championnat du pilote écossais vire au cauchemar avec quatre abandons successifs, qui permettent à Graham Hill de prendre solidement la tête du championnat ainsi qu'à l'inattenduJohn Surtees (Ferrari) de se positionner en trouble-fête. Comme en 1962, le titre se joue lors de la dernière course de la saison au Mexique, et comme en 1962, Clark prend les choses en main dès le départ en s'envolant irrésistiblement. Mais contrairement à 1962, Clark n'a pas toutes les cartes en main puisque Hill, troisième, reste virtuellement en tête du championnat. Tout bascule en faveur de Clark à 35 tours de l'arrivée lorsque Hill est poussé dehors parLorenzo Bandini et reprend la course hors des points. Mais le manque de fiabilité de la Lotus se rappelle à Clark sous la forme d'une fuite d'huile à seulement 2 tours du but, permettant à Surtees de décrocher le titre mondial.

La Lotus 33 (ici au Grand Prix des Pays-Bas 1965) permet à Jim Clark et à Lotus de dominer le championnat en 1965

Lotus avait réagi à la désillusion de 1962 par une terrible domination en1963, il en va de même en1965. Clark remporte six des sept premières manches du championnat et offre donc un nouveau doublé pilote-constructeur à Lotus. La seule de ces six courses non remportée par Clark et Lotus est leGrand Prix de Monaco, sur lequel le Team Lotus au grand complet avait fait l'impasse afin de participer aux 500 miles d'Indianapolis. La troisième tentative fut la bonne pour les Britanniques, qui dominèrent l'épreuve avec une insolente facilité, et firent triompher pour la première fois (avec l'inévitable Jim Clark au volant) une voiture à moteur arrière dans l'Indiana.

1966 est une année de transition pour le Team Lotus. La nouvelle réglementation technique (la cylindrée maximale autorisée passant de 1 500 à 3 000 cm3) redistribue totalement les cartes et oblige Lotus à abandonner Climax, qui n'a pas développé de nouveau moteur. Fort de ses bonnes relations avecFord (avec lequel il a remporté l'Indy 500), Chapman parvient à convaincre le géant de Detroit de financer la construction d'un tout nouveau moteur, dont la conception sera assurée par la firme britanniqueCosworth dont les deux têtes pensantes (Mike Costin et Keith Duckworth) sont des anciens de chez Lotus. Le V8 Cosworth ne pouvant être prêt avant la saison 1967, Lotus se tourne en attendant versBRM, qui a conçu un curieux moteur 16 cylindres en H (en réalité 2 V8 superposés). La saison est dominée par l'écurie Brabham et les Lotus, plombées par leur moteur BRM H16 qui s'avère être une véritable usine à gaz, ne brillent guère. Auteur d'une saison discrète, Clark parvient tout de même à sauver l'honneur en fin d'année en s'imposant auGrand Prix des États-Unis. Ce sera la seule victoire de l'histoire du moteur H16.

Vue du V8Cosworth sur la Lotus 49.

Les débuts tant attendus dumoteur V8Cosworth (badgé Ford) ont lieu comme prévu en1967. Pour répondre à une exigence commerciale du constructeur américain, Chapman accepte de modifier sa politique sportive habituelle consistant à engager un deuxième pilote peu réputé aux côtés de Clark (si Peter Arundell, dont les débuts prometteurs en 1964 furent interrompus par un grave accident, fit belle impression, on ne peut en dire autant de Trevor Taylor et deMike Spence) et consent à recruter une deuxième « star », en l'occurrence l'Anglais Graham Hill, qui avait claqué la porte de l'écurie huit ans plus tôt. Après avoir jonglé pendant deux courses avec des moteurs Climax et BRM (le V8 et le H16), les pilotes Lotus reçoivent leur V8Cosworth à l'occasion duGrand Prix des Pays-Bas àZandvoort, qui marque également l'entrée en scène d'une nouvelle monoplace, laLotus 49. Il s'agit à nouveau d'une voiture révolutionnaire puisque le V8 est monté en position de moteur porteur, augmentant la rigidité du châssis. Le nouvel ensemble fait immédiatement parler la poudre puisque Hill réalise lapole et que Clark domine la course. La suite sera un peu plus compliquée avec trois victoires supplémentaires pour le pilote écossais, mais également de nombreux soucis de fiabilité qui empêchent laLotus 49 de concrétiser systématiquement son incontestable supériorité en matière de performances. Citons notamment le cas duGrand Prix d'Italie où, retardé en début de course par une crevaison, Clark avait sidéré le public en parvenant à récupérer un tour de retard sur tous ses adversaires avant de devoir abandonner.

Drames et titres (1968-1970)

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LaLotus 49, sur laquelle se sont greffés les premiers ailerons

Forte du potentiel démontrée par la Lotus 49 à moteur Cosworth en 1967, Lotus et son pilote emblématique Jim Clark abordent la saison1968 en position de favoris. Dès le Grand Prix d'ouverture enAfrique du Sud,Clark se charge de confirmer sa supériorité et celle du Team Lotus. Mais le à Hockenheim, il trouve la mort dans une épreuve deFormule 2. Quelques semaines plus tard, l'équipe Lotus est à nouveau frappée par le destin avec la mort lors des essais des500 miles d'Indianapolis deMike Spence (pilote BRM en F1, mais choisi par Lotus pour remplacer Clark à l'Indy 500).

Dans une ambiance particulièrement lourde (très affecté par la mort de Clark, l'omnipotent Colin Chapman prendra même quelques semaines de recul avec le sport automobile), la saison de F1 reprend enEspagne par une victoire deGraham Hill, l'autre pilote de l'écurie. Ce succès est acquis au volant d'une voiture aux couleurs inédites : visionnaire dans le domaine technique, Chapman est également un précurseur dans le domaine commercial, et profitant de la récente autorisation de la CSI d'avoir recours au sponsoring extra-sportif, a signé un partenariat avec le groupe de tabac Imperial Tobacco. Les Lotus quittent donc leur traditionnelle livréeBritish Racing Green pour les couleurs rouge et or du cigarettierJohn Player's Gold Leaf. Puis, àMonaco (où Hill remporte sa deuxième victoire de l'année) apparaissent sur la Lotus 49 les premiers ailerons (inspirés desChaparral deJim Hall), qui se transforment dès l'épreuve suivante enBelgique en véritables ailes. Après cet excellent début de saison qui les propulsent en tête du championnat, Hill et Lotus connaissant un passage à vide dont profite la concurrence (Jackie Stewart sur Matra,Denny Hulme surMcLaren etJacky Ickx sur Ferrari) pour revenir au contact. Mais lors de l'ultime manche de la saison disputée sur son circuit fétiche deWatkins Glen (où le débutantMario Andretti, invité par Chapman, crée la sensation en réalisant la pole), Hill renoue avec le succès et décroche le titre mondial. Au cours de cette saison, leSuisseJo Siffert a remporté une victoire au volant d'une Lotus privée du Rob Walker Racing, ce que l'on avait plus vu depuis les exploits de Stirling Moss en 1961.

Conscient que le vieillissant Hill ne pourra plus longtemps repousser les assauts de la nouvelle génération emmenée par Jackie Stewart, Lotus recrute pour la saison1969 le fougueux piloteautrichienJochen Rindt, que certains voient comme le pilote le plus apte à rivaliser avec Stewart dans les années futures. Rindt remplaceJackie Oliver, appelé au printemps précédent pour prendre la place de Clark et qui n'a pas convaincu grand monde. Chapman, obsédé par le désir d'inventer et d'avoir systématiquement un coup d'avance sur la concurrence, frappe un grand coup en sortant une voiture àtransmission intégrale, laLotus 63. Plusieurs concurrents lui emboîtent le pas (dontMatra Sports), mais une fois n'est pas coutume, Chapman n'a pas vu juste et sa F1 4x4 est un flop. Lotus ressort donc la vieillissante 49, au volant de laquelle Hill s'impose àMonaco et Rindt àWatkins Glen, mais le temps et l'énergie gaspillés dans le développement de la Lotus 63 ont hypothéqué les chances de l'écurie au championnat du monde.

Le design de la Lotus 72 révolutionne l'esthétique des monoplaces de Formule 1

Pour la saison1970, victime d'un grave accident à Watkins Glen, Hill perd sa place chez Lotus au profit du pilote de développementJohn Miles. Quant au premier pilote, il s'agit bien évidemment de Jochen Rindt, qui, même s'il n'a décroché qu'une seule victoire en 1969, a confirmé tout son potentiel. Pourtant, conserver Rindt n'a pas été sans mal pour Chapman. Malgré sa réputation de pilote « casse-cou », l'Autrichien apprécie peu les libertés que prend Chapman avec la sécurité. Il a notamment en tête sa sortie de route consécutive à un bris d'aileron lors du Grand Prix d'Espagne 1969 (il s'était encastré contre la voiture de Hill, sorti au même endroit et pour les mêmes raisons quelques tours plus tôt). Mais Chapman parvient à trouver les arguments (essentiellement financiers) pour retenir son pilote vedette. Sur l'antique Lotus 49, Rindt fait mieux que limiter les dégâts en début de saison, avec notamment une victoire mémorable àMonaco où il dépasseJack Brabham, parti à la faute, dans le dernier virage de la course. L'Autrichien est donc en embuscade au championnat lorsque Chapman frappe un grand coup auGrand Prix des Pays-Bas en sortant laLotus 72, une monoplace absolument révolutionnaire. Avec son capot avant ultra-plat et ses pontons latéraux (conséquence du déplacement sur les côtés du traditionnel radiateur frontal), la Lotus 72 préfigure ce que sera l'esthétique des F1 pendant les décennies à venir. En matière d'aérodynamisme et de répartition des masses, le gain est colossal. À son volant, Rindt enchaîne quatre victoires consécutives au cours de l'été et s'envole vers le titre mondial. Mais tout s'écroule lors des essais duGrand Prix d'Italie au cours desquels il trouve la mort (la thèse la plus probable est celle d'une défaillance des freins). Le championnat prend alors une tournure surréaliste, les principaux adversaires de Rindt tentant (avec plus ou moins de conviction) lors des dernières épreuves restant à disputer de refaire leur retard sur leur rival décédé. Une victoire en fin de saison du débutant brésilienEmerson Fittipaldi (troisième pilote Lotus, promu leader à la suite de la mort de Rindt et du retrait de Miles) permet à Rindt d'être sacré champion du monde à titre posthume.

Les succès avant la crise (1971-1976)

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La Lotus 56B à turbine Pratt & Whittney lors du Grand Prix des Pays-Bas 1971

Malgré l'assurance de bénéficier avec la Lotus 72 de la meilleure machine du plateau, Chapman va en1971 (comme en1969) amener son écurie sur des chemins techniques trop osés, en lançant laLotus 56, une voiture à turbine directement inspirée de sa collaboration avec Andy Granatelli les saisons précédentes aux500 miles d'Indianapolis. Efficace à Indianapolis, le procédé s'avère inadapté à la F1 et la 56B ne fera que trois apparitions en championnat du monde. La mise au point de la 56B retarde le développement de la Lotus 72, et comme les pilotes s’avéreront peu à la hauteur (y compris Emerson Fittipaldi, diminué par un grave accident de la circulation survenu en début d'année), la saison 1971 s'achève sans la moindre victoire, une première depuis 1959.

Le Team Lotus (devenu officiellementJohn Player Special Team Lotus en vertu d'un nouvel accord commercial avecImperial Tobacco) renoue avec la victoire en1972 en se reconcentrant sur le développement de la type 72. Avec cinq victoires et une belle régularité, Emerson Fittipaldi devient à seulement 25 ans le plus jeune champion du monde de l'histoire de la Formule 1 (ce record tiendra jusqu'en2005 avecFernando Alonso).

Toujours dominateur, le Team Lotus conserve le titre mondial des constructeurs en1973, mais pas celui des pilotes. Outre le retour en force de Jackie Stewart (qui décroche le titre au volant de saTyrrell), Lotus a été handicapé par la lutte fratricide que se sont livrée ses pilotes Emerson Fittipaldi etRonnie Peterson, nouveau venu au sein de l'écurie. Les deux hommes se sont partagé les victoires (trois succès pour le Brésilien, quatre pour le Suédois), Colin Chapman ne souhaitant pas donner de consignes d'équipe visant à favoriser Fittipaldi, mieux placé au championnat, mais légèrement moins rapide que Peterson.

La Lotus 77 arborant la célèbre livrée noire et orJohn Player Special

Fin 1973, Fittipaldi (qui n'a pas digéré les circonstances de la perte de son titre mondial) claque la porte de Lotus et est remplacé parJacky Ickx. Si Fittipaldi a montré en 1973 certaines limites en ce qui concerne la vitesse pure, il n'en reste pas moins un pilote au ressenti technique très fin, dont la perte n'est pas anodine, surtout au moment où Lotus lance une nouvelle machine, la Lotus 76, laquelle s'avère rapidement être un échec cuisant, obligeant les hommes de Chapman à ressortir la vénérable type 72. À son volant, Peterson arrache trois victoires spectaculaires, mais il s'agit de succès en trompe-l'œil qui dissimulent à peine le surplace technique de l'équipe, nettement dominée tout au long de l'année par McLaren et Ferrari. Affaiblie économiquement par lacrise pétrolière qui a provoqué une sensible baisse des ventes des modèles routiers, le Team Lotus se résout à aborder la saison1975 sans concevoir de nouvelle voiture (c'est donc la Lotus 72, dont la conception remonte à 1970, qui est encore utilisée), ce qui se solde par des résultats calamiteux.

Début1976, le Team Lotus semble au plus mal. L'écurie a sorti une nouvelle monoplace (laLotus 77), mais Ronnie Peterson la juge si peu convaincante qu'il préfère quitter l'équipe au soir de la première manche de la saison au Brésil. Pour le remplacer, Chapman peut compter sur l'AméricainMario Andretti. Ce dernier a également disputé leGrand Prix du Brésil pour Lotus, mais devait par la suite retourner chezParnelli. À la suite de la faillite de l'écurie Parnelli, il est définitivement engagé par Lotus, aux côtés deGunnar Nilsson. Le jugement d'Andretti sur la Lotus 77 n'est guère plus positif que celui de Peterson, mais il va s'employer à la développer, jusqu'à obtenir une étonnante victoire en fin d'année lors duGrand Prix du Japon.

La révolutionwing car (1977-1978)

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La Lotus 78 à l'aérodynamique révolutionnaire (ici en 2010) permet à Gunnar Nilsson de remporter son unique victoire en Formule 1

Au début de l'année1977, Lotus sort laLotus 78. Réalisée sous la direction de Colin Chapman parPeter Wright et Tony Rudd, il s'agit d'une monoplace absolument révolutionnaire, qui exploite l'écoulement de l'air sous la voiture. Grâce à ses larges pontons latéraux conçus avec un profil d'aile d'avion inversée (d'où le nom « wing car » ou « voiture aile »), elle bénéficie d'une tenue de route redoutable. À son volant, Mario Andretti s'affirme comme l'homme fort du championnat, mais des soucis récurrents de fiabilité de son V8 Ford le contraignent à de nombreux abandons et à laisser filer le plus régulierNiki Lauda (Ferrari) vers le titre mondial. Il remporte tout de même 4 victoires, tandis que le discretGunnar Nilsson remporte lui leGrand Prix de Belgique.

En1978, Nilsson est remplacé par le revenant Ronnie Peterson. Potentiellement plus rapide qu'Andretti, le véloce suédois doit toutefois se contenter d'un contrat assez strict de deuxième pilote dans la mesure où Chapman estime que le mérite d'Andretti dans le développement de la « wing car » lui vaut d'être prioritaire. Dès le début de la saison, les deux pilotes Lotus confirment le potentiel de la Lotus 78, mais Chapman enfonce le clou auGrand Prix de Belgique en sortant laLotus 79, un petit bijou qui pousse encore plus loin le concept de wing car. La concurrence est totalement dépassée, et Andretti file facilement vers le titre mondial, tandis que Peterson assure sagement les doublés derrière lui. Au total, les Lotus remportent 8 des 16 courses du calendrier (6 pour Andretti, 2 pour Peterson). Le sacre d'Andretti àMonza est hélas assombri par l'accident au départ de Ronnie Peterson. Victimes de multiples fractures aux jambes, le Suédois décédera dans la nuit des suites de complications post-opératoires.

Mauvais choix (1979-1982)

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Pour la saison1979, Lotus sort la Lotus 80, une évolution radicale de la Lotus 79 qui pousse le concept de « wing car » si loin qu'elle est censée (du moins en théorie) pouvoir se passer d'ailerons. La 80 s'avère un échec, obligeant l'équipe à revenir à la 79. Mais la concurrence, qui a parfaitement assimilé les subtilités de l'effet de sol, a pris l'ascendant. Tout au long de la saison, Lotus est dominée parFerrari mais également par les nouvellesWilliams etLigier, qui s'inspirent grandement de la 79 tout en étant plus performantes. Nouveau venu chez Lotus,Carlos Reutemann fait illusion lors des premières courses de la saison en décrochant quelques podiums avant de rentrer dans le rang. Quant au champion en titre Mario Andretti, il réalise une saison encore plus discrète. En1980, la baisse de forme de Lotus se poursuit : Andretti, dont la motivation apparaît de plus en plus douteuse, ne marque qu'un seul point, l'honneur de l'équipe étant sauvé par le jeune italienElio De Angelis, auteur d'un podium auGrand Prix du Brésil. Plus que par ses performances en piste, Lotus se fait surtout remarquer cette année-là par les frasques de son nouveau bailleur de fonds, l'Américain David Thieme (patron de la société Essex), reconnaissable à ses larges lunettes de soleil et à son chapeau texan et qui organise de luxueuses réceptions dans le paddock.

La Lotus 88 (ici en 2007 àGoodwood) ne sera jamais engagée en championnat du monde.

Pour la saison1981, Chapman décide de frapper un grand coup pour contourner le règlement technique qui oblige les F1 à présenter une garde au sol de 6 centimètres (une manière pour la FISA de bannir l'effet de sol) et sort la Lotus 88, qui restera dans l'histoire comme la F1 « double châssis ». Le premier châssis comprend la coque, le moteur et les suspensions, tandis que le deuxième châssis, qui se superpose au premier, est uniquement constitué de la carrosserie. Le principe du système est de faire supporter au deuxième châssis toutes les charges aérodynamiques tout en permettant grâce à un astucieux système de ressorts de plaquer la voiture à la piste et de retrouver l'effet de sol. Mais dès son apparition en piste lors des premiers essais du Grand Prix des États-Unis à Long Beach, la voiture suscite la polémique et est déclarée illégale. D'autres constructeurs (et notammentBrabham, l'équipe deBernie Ecclestone) trouveront des moyens plus simples de contourner le règlement, et, dans un contexte d'apaisement de laguerre FISA-FOCA, recevront eux l'aval des autorités sportives. À l'obligation de concevoir en urgence une nouvelle voiture (ce sera laLotus 87), s'ajoute pour Lotus un grand trouble financier à la suite des ennuis judiciaires du flamboyant David Thieme, poursuivi pour fraude fiscale. Dans ce contexte délicat, et malgré le retour d'Imperial Tobacco, sponsor historique de l'équipe, les pilotes Elio De Angelis etNigel Mansell parviennent à sauver quelques points, mais très loin des meilleurs.

En1982, les Lotus continuent de lutter en milieu de peloton. C'est pourtant là où on les attend le moins, sur le rapide tracé en altitude deZeltweg, a priori favorable aux moteursturbo, que les hommes de Chapman réalisent leur meilleure performance de l'année. Profitant d'une hécatombe chez les favoris, Elio De Angelis parvient à se hisser en tête de la course et à résister au rush final du futur champion du mondeKeke Rosberg, dans ce qui reste l'une des arrivées les plus célèbres de l'histoire de la F1 : seuls cinq centièmes de seconde séparent les deux hommes sur la ligne. Pour Lotus, il s'agit de la première victoire depuis près de quatre ans, mais c'est également la dernière que pourra célébrer Colin Chapman. Fondateur et inspirateur de la marque pendant plus de 30 ans, il meurt d'unecrise cardiaque le.

Les années turbo (1983-1988)

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La Lotus 95T de Nigel Mansell au Grand Prix de Dallas 1985

En vertu d'un accord avecRenault signé par Chapman avant sa mort, Lotus obtient à partir de la saison1983 la fourniture de moteurs V6 turbo, conditionsine qua non pour espérer jouer les premiers rôles. La prise de contact avec ce nouveau moteur s'avère délicate (surtout si l'on garde à l'esprit que Lotus utilise le V8 Cosworth depuis 1967) et le châssis93T se montre très peu performant. Mais renforcée en cours de saison par l'arrivée du réputé ingénieur françaisGérard Ducarouge, l'équipe remonte progressivement la pente. Les progrès se concrétisent avec laLotus 95T en1984, où Elio De Angelis, d'une remarquable régularité, parvient à accrocher la troisième place du championnat du monde, très loin il est vrai des invinciblesMcLaren-TAG deLauda etProst. Moins régulier, Nigel Mansell réalise quant à lui plusieurs coups d'éclat comme àMonaco sous la pluie (en tête au moment de taper le rail) et àDallas (où il réalise la pole, avant de s'effondrer au sens propre comme au sens figuré puisqu'il termine l'épreuve évanoui à côté de sa monoplace en panne après avoir tenté en vain de la pousser jusqu'à la ligne d'arrivée.

En1985, Lotus parvient à grimper un échelon dans la hiérarchie. Cette progression est à mettre au crédit de l'excellent V6 turbo (considéré comme le plus puissant du plateau dans sa version de qualification), du bon travail de Ducarouge à la direction technique, mais également de la nouvelle recrue de l'écurie,Ayrton Senna, engagée pour prendre la place de l'inconstant Mansell. Outre son adresse remarquable au volant, le jeune Brésilien s'avère un très fin metteur au point, doublé d'un véritablebourreau de travail. AuGrand Prix du Portugal, deuxième manche de la saison et disputé sous le déluge, Senna livre une démonstration de pilotage qu'il achève sur la plus haute marche du podium, loin devant tous ses adversaires. Quelques semaines plus tard, c'est De Angelis qui renoue avec le succès en s'imposant auGrand Prix de Saint-Marin àImola, en ayant mieux su gérer sa consommation d'essence que ses adversaires. La suite de la saison est plus délicate pour Lotus, en raison d'une fiabilité souvent prise en défaut. Lors de la deuxième moitié de saison, Senna parvient néanmoins à signer une deuxième victoire enBelgique.

La Lotus 99T sera la dernière monoplace victorieuse de l'écurie

En1986, Senna fait figure d'outsider pour le titre mondial, mais l'équipe peine à franchir la dernière marche lui permettant de lutter avec les tout meilleurs. La progression de l'écurie est notamment limitée par des ressources budgétaires un peu inférieures aux deux grandes équipes du moment, McLaren et Williams. Sentant que son employeur n'était pas en mesure de faire gagner deux voitures, Senna a d'ailleurs mis durant l'hiver son veto au recrutement du réputé pilote britanniqueDerek Warwick, préférant voir à ses côtés le pâleJohnny Dumfries. Mais l'assurance de bénéficier pour lui seul de toutes les ressources de l'équipe n'est pas suffisante pour Senna, qui remporte deux victoires, mais qui après un solide début de saison se fait décramponner de la lutte pour le titre mondial. Le scénario est sensiblement le même en1987 (où le motoristeHonda remplace Renault et les couleurs des voitures passent du noir et or JPS au jaune Camel), puisque après un excellent début de saison (victoire àMonaco et àDetroit) qui le voit figurer un temps en tête du championnat du monde, Senna est inexorablement dominé par les pilotes Williams-Honda,Nelson Piquet etNigel Mansell.

À la fin de la saison 1987, estimant que Lotus ne lui permettra pas de lutter pour le titre mondial, Senna part pour McLaren. La perte est dure pour Lotus, malgré le recrutement à sa place du champion du monde en titreNelson Piquet. Mais laLotus 100T de1988 n'est pas compétitive, sans compter que le vieillissant Piquet est loin de faire oublier Senna. La saison s'achève sur une décevante quatrième place au championnat du monde des constructeurs, avec quelques podiums de Piquet comme meilleurs résultats.

Lente agonie (1989-1994)

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Lâché par Honda, Lotus ne trouve rien de mieux qu'un partenariat avec le modeste motoristeJudd pour aborder la saison1989, première année de la nouvelle réglementation moteur (interdiction des turbos). Très influent au sein de l'équipe malgré sa saison 1988 en demi-teinte, Piquet a obtenu le limogeage de Gérard Ducarouge avec lequel ses rapports étaient orageux et fait engager à sa place Frank Dernie. Avec seulement 15 points inscrits (12 pour Piquet, 3 pourNakajima), 1989 confirme le déclin de Lotus, qui subit même l'affront d'une double non-qualification auGrand Prix de Belgique.

Un accord avec le motoriste italienLamborghini laisse espérer un retour en forme en1990, mais les deux nouveaux pilotes Derek Warwick etMartin Donnelly ne peuvent faire mieux que lutter dans le ventre mou du peloton. Warwick n'inscrit que 3 points, ce qui l'incite à quitter la Formule 1, tandis que Donnelly voit sa carrière brisée dans un terrible accident, lorsqu'il est éjecté de sa monoplace à250 km/h àJerez.

La Lotus 102B pilotée parMika Häkkinen en 1991

Privé du soutien de Camel, Lotus aborde la saison1991 avec un budget très serré, ce qui se ressent dans le recrutement des pilotes, en partie engagés pour les subsides financiers qu'ils sont en mesure d'apporter. Cette politique, qui montre clairement que Lotus est devenue une écurie de seconde zone, n'empêche pas de mettre la main sur de bons pilotes, comme le prouve le recrutement du jeune et prometteur FinlandaisMika Häkkinen (directement issu de la Formule 3), qui termine5e duGrand Prix de Saint-Marin, devant son coéquipierJulian Bailey. Mais ces 3 points heureux (le peloton a été décimé par la pluie) seront les seuls d'une année où Lotus a dû se contenter comme en 1989 du moteur Judd. La valse des pilotes dans le deuxième baquet (Bailey étant remplacé par le très solideJohnny Herbert, puis parMichael Bartels au talent plus incertain) témoigne des difficultés financières persistantes de l'équipe.

La saison1992 marque un sensible redressement de l'écurie. La Lotus 107 à moteur Cosworth apparue à mi-saison (qui, sans être une immense réussite, est bien supérieure aux dernières créations maison) permet à Häkkinen et Herbert de s'en donner à cœur joie dans le peloton et de ramener 13 points, dont 11 pour le seul Häkkinen, moins victime des soucis techniques que son coéquipier britannique. Lotus parvient ainsi à remonter à la cinquième place du classement des constructeurs. Un peu moins brillante, la saison1993 semble toutefois confirmer la capacité de Lotus à se fixer dans la première moitié du plateau (11 points pour Herbert, 1 pourZanardi le remplaçant d'Häkkinen parti chez McLaren) et débouche sur la conclusion en fin d'année d'un accord avec le motoriste japonaisMugen, derrière lequel se cache le savoir-faire technique de Honda. Mais les difficultés financières (le moteur Mugen n'est pas gratuit) empêchent Lotus de concevoir une nouvelle voiture et les quelques coups d'éclat de Herbert en qualification ne se matérialisent pas par le moindre point, une première dans l'existence de l'écurie. Le coup de grâce est porté en fin d'année par la décision de Mugen de quitter Lotus pourLigier.

En fin d'année, l'équipe est placée en liquidation judiciaire et ses actifs rachetés par David Hunt, le frère de l'ancien champion du mondeJames Hunt. Hunt espère dans un premier temps poursuivre l'activité de l'équipe, mais doit rapidement renoncer, faute d'argent. Il se contente d'un vague partenariat avec la modeste équipePacific Racing (rebaptisée Pacific Team Lotus), laquelle disparaît à son tour fin 1995.

L'imbroglio judiciaire à la suite de la création de Lotus Racing (2010-2011)

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Article détaillé :Caterham F1 Team.

En2009, laFIA lance un appel d'offres pour accueillir de nouvelles équipes à compter de2010. La petite structure Litespeed présente sa candidature sous le nom deLitespeed Lotus alors qu'elle n'a aucun lien ni avecLotus Cars, ni, avec le Team Lotus.Lotus Cars annonce alors sa volonté de prendre des mesures pour protéger son nom et sa réputation si nécessaire. La candidature de Litespeed n'est finalement pas retenue.

À la suite du retrait deBMW Sauber F1 Team, un nouvel appel d'offres est lancé. Le gouvernement malaisien, inspiré par l'action de Litespeed, décide d'inscrire une nouvelle équipe nomméeLotus F1 Racing. Si cette écurie n'a aucune connexion avec le Team Lotus, elle est toutefois liée àLotus Cars. En effet, le constructeur automobile nationalProton, groupe automobile fondé en 1983 détient depuis 1998 80 % de Lotus Cars. Cette candidature est retenue le et, le, l'écurie est finalement baptiséeLotus Racing et laLotus T127 présentée à la presse. De plus, l'écurie reçoit le soutien de Clive Chapman, fils du fondateur de Lotus, qui offre la casquette de son père à Tony Fernandes afin que celui-ci la lance en l'air en cas de victoire, comme le veut la tradition. Lotus Racing revendique elle-même une filiation avec le Team Lotus[1].

Le, Tony Fernandes, patron de Lotus Racing, annonce avoir racheté à David Hunt la licence du nom Team Lotus. Cet accord permettrait à Lotus Racing de reprendre le nom historique et l'héritage du Team Lotus[2]. Dès le lundi, le groupeProton, propriétaire deLotus Cars, annonce son intention d'empêcher Fernandes de rebaptiser son écurie Team Lotus en 2011. Selon Proton, la marque Team Lotus n’a jamais appartenu à David Hunt et Fernandes n’en est donc pas propriétaire. De plus, Proton se retire du partenariat avec 1Malaysia Racing Team qui roule sous le nom de Lotus Racing car Proton juge Fernandes coupable d'atteintes répétées à l'image de la marque Lotus. Lotus Racing, Group Lotus et Proton vont en venir à la justice car Fernandes confirme son intention d’appeler son équipe Team Lotus en 2011[3].

David Hunt, dans un entretien accordé àPeter Windsor, indique que Group Lotus n'a jamais été propriétaire de Team Lotus,Colin Chapman ayant pris la précaution de séparer les deux entités pour protéger Lotus Cars d'éventuels problèmes d'assurance en cas d'accident impliquant l'écurie de course. Hunt complète ses propos en rappelant les conditions de son rachat du Team Lotus à deux courses de la fin de la saison 1994. Hunt confirme les déclarations de Fernandes et considère les allégations de Proton comme pure fantaisie et diffamation[4].

Le mercredi,Genii Capital, le nouveau propriétaire de l'écurieRenault F1 Team, etGroup Lotus plc, grâce au soutien de sa maison mèreProton, annoncent que la dénomination commerciale de leur écurie est désormais Lotus Renault GP, dans le cadre d’une alliance entre les deux entreprises afin de valoriser des opportunités commerciales et technologiques pour la gamme à venir de voitures sportives de Group Lotus.

Le constructeur britannique, déjà présent en Formule 1 2010 lorsqu'il avait soutenu l'équipe de Tony FernandesLotus Racing, et qui envisage à terme une prise de participation dans l'équipe de Genii Capital, a conclu un accord de sponsoring jusqu’à la fin de la saison 2017. Genii Capital est ainsi à 100 % propriétaire de l'écurie tandis que Renault maintient son soutien en tant que fournisseur de moteurs[5].

Toutefois, la liste d’entrée au championnat du monde 2011[6] publiée par la FIA le premier confirme l'inscription d'unTeam Lotus, nouvelle dénomination de l'écurie malaisienne inscrite en 2010 sous la dénominationLotus Racing. Si Lotus Renault GP/Renault F1 Team ne peut pas récupérer le nom historique Team Lotus, la compagnie mère Proton poursuit son action en justice pour empêcher l'ex-écurie Lotus Racing de Tony Fernandes de l'utiliser[7].

Group Lotus a néanmoins effectué une demande d'enregistrement de la marque Team Lotus auprès du bureau de la propriété intellectuelle britannique[8] et utilise pour sa communication le nom de domaine internetteamlotus.com dont il est propriétaire. Le, le juge Peter Smith rend son verdict public, autorisantTony Fernandes à utiliser le nom deTeam Lotus acheté à David Hunt. Néanmoins,Group Lotus plc obtient gain de cause pour continuer à utiliser la livrée or et noir. L'écurie de Tony Fernandes peut nommer ses châssis de Formule 1Lotus alors queLotus Renault GP continue d'adopter la dénominationRenault[9].

Le vendredi, l'imbroglio juridique opposant Lotus et l'écurie de Tony Fernandes est levé car celui-ci décide de rebaptiser, à partir de 2012, son écurieCaterham F1 Team après avoir racheté l'entrepriseCaterham. La commission de la FIA réunie le jeudi à Genève accepte cette nouvelle dénomination. Lotus Cars prête son nom à l'écurie détenue par Genii Capital avec la dénominationLotus F1 Team à partir de 2012.

Résultats en championnat du monde de Formule 1

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Résultats de l'écurie Team Lotus en championnat du monde de Formule 1
SaisonÉcurieChâssisMoteurPneusPilotesGrands Prix disputésPoints inscritsClassement
1958Team LotusLotus 12
Lotus 16
Climax L4DunlopCliff Allison
Graham Hill
Alan Stacey
936e
1959Team LotusLotus 16Climax L4DunlopPete Lovely
Graham Hill
Innes Ireland
Alan Stacey
854e
1960Team LotusLotus 16
Lotus 18
Climax L4DunlopInnes Ireland
Alberto Rodriguez Larreta
Alan Stacey
John Surtees
Jim Clark
Ron Flockhart
8342e
1961Team LotusLotus 18
Lotus 18/21
Lotus 21
Climax L4DunlopJim Clark
Trevor Taylor
Innes Ireland
Willy Mairesse
8322e
1962Team LotusLotus 24
Lotus 25
Climax V8DunlopJim Clark
Trevor Taylor
9362e
1963Team LotusLotus 25Climax V8DunlopJim Clark
Trevor Taylor
Peter Arundell
Mike Spence
Pedro Rodriguez
1054Champion
1964Team LotusLotus 25Climax V8DunlopPeter Arundell
Jim Clark
Mike Spence
Gerhard Mitter
Walt Hansgen
Moisés Solana
10373e
1965Team LotusLotus 25
Lotus 33
Climax V8DunlopJim Clark
Mike Spence
Gerhard Mitter
Giacomo Russo
Moisés Solana
954Champion
1966Team LotusLotus 33
Lotus 43
Climax V8
BRM H16
Firestone
Dunlop
Jim Clark
Peter Arundell
Pedro Rodriguez
Giacomo Russo
98
13
6e
5e
1967Team LotusLotus 33
Lotus 43
Lotus 49
BRM H16
Climax V8
Ford-Cosworth V8
Firestone
Dunlop
Jim Clark
Graham Hill
Eppie Wietzes
Giancarlo Baghetti
Moisés Solana
110
6
44
Non classé
8e
2e
1968Gold Leaf Team LotusLotus 49
Lotus 49B
Ford-Cosworth V8FirestoneJim Clark
Graham Hill
Jackie Oliver
Mario Andretti
Bill Brack
Moisés Solana
1262Champion
1969Gold Leaf Team LotusLotus 49B
Lotus 63
Ford-Cosworth V8FirestoneGraham Hill
Jochen Rindt
Mario Andretti
Richard Attwood
John Miles
11473e
1970Gold Leaf Team LotusLotus 49C
Lotus 72B
Lotus 72C
Ford-Cosworth V8FirestoneJochen Rindt
John Miles
Emerson Fittipaldi
Reine Wisell
1259Champion
1971Gold Leaf Team Lotus
World Wide Racing
Lotus 56B
Lotus 72C
Lotus 72D
Ford-Cosworth V8
Pratt & Whitney turbine
FirestoneEmerson Fittipaldi
Reine Wisell
David Walker
Dave Charlton
1021
0
5e
Non classé
1972John Player Team Lotus
World Wide Racing
Lotus 72DFord-Cosworth V8FirestoneEmerson Fittipaldi
Reine Wisell
David Walker
1261Champion
1973John Player Team LotusLotus 72D
Lotus 72E
Ford-Cosworth V8GoodyearEmerson Fittipaldi
Ronnie Peterson
1592Champion
1974John Player Team LotusLotus 72E
Lotus 76
Ford-Cosworth V8GoodyearRonnie Peterson
Jacky Ickx
Tim Schenken
15424e
1975John Player Team LotusLotus 72E
Lotus 72F
Ford-Cosworth V8GoodyearRonnie Peterson
Jacky Ickx
Jim Crawford
John Watson
Brian Henton
1497e
1976John Player Team LotusLotus 77Ford-Cosworth V8GoodyearRonnie Peterson
Bob Evans
Mario Andretti
Gunnar Nilsson
16294e
1977John Player Team LotusLotus 78Ford-Cosworth V8GoodyearMario Andretti
Gunnar Nilsson
17622e
1978John Player Team LotusLotus 78
Lotus 79
Ford-Cosworth V8GoodyearMario Andretti
Ronnie Peterson
Jean-Pierre Jarier
1686Champion
1979Martini Racing Team LotusLotus 79
Lotus 80
Ford-Cosworth V8GoodyearMario Andretti
Carlos Reutemann
15394e
1980Team Essex LotusLotus 81
Lotus 81B
Ford-Cosworth V8GoodyearMario Andretti
Elio De Angelis
Nigel Mansell
14145e
1981Team Essex Lotus
John Player Team Lotus
Lotus 81B
Lotus 87
Ford-Cosworth V8Michelin
Goodyear
Mario Andretti
Elio De Angelis
Nigel Mansell
15227e
1982John Player Team LotusLotus 87B
Lotus 91
Ford-Cosworth V8GoodyearElio De Angelis
Nigel Mansell
Roberto Moreno
Geoff Lees
16305e
1983John Player Team LotusLotus 92
Lotus 93T
Lotus 94T
Ford-Cosworth V8
Renault V6 Turbo
PirelliElio De Angelis
Nigel Mansell
151
11
13e
8e
1984John Player Team LotusLotus 95TRenault V6 TurboGoodyearElio De Angelis
Nigel Mansell
16473e
1985John Player Special Team LotusLotus 97TRenault V6 TurboGoodyearElio De Angelis
Ayrton Senna
16714e
1986John Player Special Team LotusLotus 98TRenault V6 TurboGoodyearJohnny Dumfries
Ayrton Senna
16583e
1987Camel Team Lotus HondaLotus 99THonda V6 TurboGoodyearSatoru Nakajima
Ayrton Senna
16643e
1988Camel Team Lotus HondaLotus 100THonda V6 TurboGoodyearNelson Piquet
Satoru Nakajima
16234e
1989Camel Team LotusLotus 101Judd V8GoodyearNelson Piquet
Satoru Nakajima
16156e
1990Camel Team LotusLotus 102Lamborghini V12GoodyearDerek Warwick
Martin Donnelly
Johnny Herbert
1638e
1991Team LotusLotus 102BJudd V8GoodyearMika Häkkinen
Julian Bailey
Johnny Herbert
Michael Bartels
1639e
1992Team LotusLotus 102D
Lotus 107
Ford-Cosworth V8GoodyearMika Häkkinen
Johnny Herbert
16135e
1993Team LotusLotus 107BFord-Cosworth V8GoodyearAlessandro Zanardi
Pedro Lamy
Johnny Herbert
16126e
1994Team LotusLotus 107C
Lotus 109
Mugen-Honda V10GoodyearPedro Lamy
Alessandro Zanardi
Philippe Adams
Éric Bernard
Mika Salo
Johnny Herbert
16012e
Écuries privées ou semi-privées ayant engagé des châssis Lotus en championnat
SaisonÉcurieChâssisMoteurPneusPilotesGrands Prix disputés
1959John FischerLotus 16ClimaxDunlopBruce Halford1
1959Dennis TaylorLotus 12ClimaxDunlopDennis Taylor1
1959Dorchester Service StationLotus 16ClimaxDunlopDavid Piper1
1960RRC Walker Racing TeamLotus 18ClimaxDunlopStirling Moss5
1960Taylor-Crawley Racing TeamLotus 18ClimaxDunlop Mike Taylor1
1960Robert Bodle Ltd.Lotus 16ClimaxDunlopDavid Piper2
1960Jim HallLotus 18ClimaxDunlopJim Hall1
1961RRC Walker Racing TeamLotus 18
Lotus 18/21
ClimaxDunlopStirling Moss8
1961UDT Laystall Racing TeamLotus 18
Lotus 18/21
ClimaxDunlopCliff Allison
Juan Manuel Bordeu
Lucien Bianchi
Henry Taylor
Bruce Halford
Masten Gregory
6
1961Camoradi InternationalLotus 18ClimaxDunlopIan Burgess4
1961Écurie nationale belgeLotus 18ClimaxDunlopWilly Mairesse
Lucien Bianchi
1
1961Tony MarshLotus 18ClimaxDunlopTony Marsh3
1961Louise Bryden-BrownLotus 18ClimaxDunlopTony Maggs2
1961Tim ParnellLotus 18ClimaxDunlop Tim Parnell2
1961Gerry AshmoreLotus 18ClimaxDunlop Gerry Ashmore3
1961J Wheeler AutosportLotus 18/21ClimaxDunlopDrapeau : Canada Peter Ryan1
1961Jim HallLotus 18ClimaxDunlopJim Hall1
1961J Frank HarrisonLotus 18ClimaxDunlop Lloyd Rudy1
1961Gaetano StarrabbaLotus 18MaseratiDunlop Gaetano Starrabba1
1962Brabham Racing OrganisationLotus 24ClimaxDunlopJack Brabham5
1962UDT Laystall Racing TeamLotus 18/21
Lotus 24
Climax
BRM
DunlopInnes Ireland
Masten Gregory
8
1962Rob Walker Racing TeamLotus 24ClimaxDunlopMaurice Trintignant6
1962Scuderia Republica di VeneziaLotus 24ClimaxDunlopNino Vaccarella2
1962Écurie nationale suisseLotus 21ClimaxDunlopJoseph Siffert1
1962Écurie nationale belgeLotus 18/21ClimaxDunlopLucien Bianchi1
1962Écurie FilipinettiLotus 21
Lotus 24
Climax
BRM
DunlopJoseph Siffert
Heinz Schiller
4
1962Autosport Team Wolfgang SeidelLotus 24BRMDunlopDan Gurney
Wolfgang Seidel
Günther Seiffert
Tony Shelly
4
1962Emeryson CarsLotus 18ClimaxDunlop John Campbell-Jones1
1962Écurie ExcelsiorLotus 18ClimaxDunlop Jay Chamberlain3
1962John DaltonLotus 18/21Climax
BRM
Dunlop Tony Shelly2
1962Scuderia Jolly ClubLotus 18ClimaxDunlop Ernesto Prinoth1
1962Gerry AshmoreLotus 18/21ClimaxDunlop Gerry Ashmore1
1962Dupont Team ZerexLotus 24ClimaxDunlopRoger Penske1
1962Jim HallLotus 21ClimaxDunlopJim Hall1
1962John MecomLotus 24ClimaxDunlop Rob Schroeder1
1962Ernie PieterseLotus 21ClimaxDunlop Ernie Pieterse1
1962Neville LederleLotus 21ClimaxDunlopNeville Lederle1
1963Brabham Racing OrganisationLotus 25ClimaxDunlopJack Brabham1
1963British Racing PartnershipLotus 24BRMDunlopJim Hall
Innes Ireland
9
1963Reg Parnell RacingLotus 24Climax
BRM
DunlopMaurice Trintignant
Mike Hailwood
Masten Gregory
Roger Ward
Hap Sharp
Chris Amon
4
1963Bernard CollombLotus 24ClimaxDunlopBernard Collomb2
1963Siffert Racing TeamLotus 24BRMDunlopJoseph Siffert9
1963Écurie FilipinettiLotus 24BRMDunlopPhil Hill1
1963Kurt KuhnkeLotus 18BorgwardDunlop Kurt Kuhnke1
1963Tim ParnellLotus 18/21
Lotus 24
BRM
Climax
DunlopMasten Gregory
André Pilette
Tim Parnell
3
1963André PiletteLotus 18/21ClimaxDunlopAndré Pilette1
1963Lawson OrganisationLotus 21ClimaxDunlop Ernie Pieterse1
1963Selby Auto SparesLotus 24BRMDunlop Paddy Driver1
1963Ted LanfearLotus 22FordDunlop Brausch Niemann1
1964Peter RevsonLotus 24BRMDunlopPeter Revson2
1964Bernard CollombLotus 24ClimaxDunlopBernard Collomb1
1964British Racing PartnershipLotus 24BRMDunlopInnes Ireland
Trevor Taylor
2
1964Reg Parnell RacingLotus 24
Lotus 25
BRMDunlopChris Amon
Mike Hailwood
Peter Revson
10
1964Siffert Racing TeamLotus 24BRMDunlopJoseph Siffert1
1965DW Racing EnterprisesLotus 33ClimaxDunlopPaul Hawkins2
1965Reg Parnell RacingLotus 25
Lotus 33
BRMDunlopTony Maggs
Richard Attwood
Mike Hailwood
Innes Ireland
Chris Amon
Bob Bondurant
10
1965Lawson OrganisationLotus 21ClimaxDunlop Ernie Pieterse1
1965Scuderia ScribanteLotus 21ClimaxDunlopNeville Lederle1
1965Clive PuzeyLotus 18/21ClimaxDunlop Clive Puzey1
1965Ted LanfearLotus 22FordDunlop Brausch Niemann1
1965Brian RaubenheimerLotus 20FordDunlop Brian Raubenheimer1
1965Dave CharltonLotus 20FordDunlopDave Charlton1
1966Reg Parnell RacingLotus 25BRMFirestoneMike Spence8
1967Reg Parnell RacingLotus 25BRMFirestonePiers Courage
Chris Irwin
2
1967Mike FisherLotus 33BRMFirestone Mike Fisher2
1968Rob Walker / Jack Durlacher Racing TeamLotus 49
Lotus 49B
Ford-CosworthFirestoneJoseph Siffert12
1969Rob Walker / Jack Durlacher Racing TeamLotus 49BFord-CosworthFirestoneJoseph Siffert11
1969Team GunstonLotus 49Ford-CosworthDunlopJohn Love1
1969Écurie BonnierLotus 49B
Lotus 63
Ford-CosworthFirestoneJoakim Bonnier2
1969Pete Lovely Volkswagen Inc.Lotus 49BFord-CosworthFirestonePete Lovely2
1970Rob Walker Racing Team
Brooke Bond Oxo Racing / Rob Walker
Lotus 49C
Lotus 72C
Ford-CosworthFirestoneGraham Hill12
1970Scuderia ScribanteLotus 49CFord-CosworthDunlopDave Charlton1
1970Team GunstonLotus 49Ford-CosworthDunlopJohn Love1
1970Pete Lovely Volkswagen Inc.Lotus 49BFord-CosworthFirestonePete Lovely4
1970Garvey Team Lotus
World Wide Racing
Lotus 49C
Lotus 72C
Ford-CosworthFirestone Alex Soler-Roig3
1971Pete Lovely Volkswagen Inc.Lotus 69Ford-CosworthFirestonePete Lovely2
1972Scribante Lucky Strike RacingLotus 72DFord-CosworthFirestoneDave Charlton4
1973Scribante Lucky Strike RacingLotus 72DFord-CosworthFirestoneDave Charlton1
1974Scribante Lucky Strike RacingLotus 72AFord-CosworthGoodyear John McNicol1
1974Team GunstonLotus 72EFord-CosworthGoodyearIan Scheckter
Paddy Driver
1
1975Team GunstonLotus 72DFord-CosworthGoodyear Eddie Kei'zan
Guy Tunmer
1
1978Team RebaqueLotus 78Ford-CosworthGoodyearHéctor Rebaque16
1979Team RebaqueLotus 79Ford-CosworthGoodyearHéctor Rebaque11

Notes et références

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  1. « 404 », surnextgen-auto.com(consulté le).
  2. Lotus Racing devient Team Lotus, sur motorsport.nextgen-auto.com, consulté le 25 septembre 2010
  3. Proton refuse à Fernandes le droit d'utiliser le nom Team Lotus, sur motorsport.nextgen-auto.com, consulté le 27 septembre 2010
  4. (en)David Hunt Exclusive On Team Lotus David Hunt confirme les propos de Fernandes, sur theracedriver.com, consulté le 9 décembre 2010
  5. « Renault vend ses parts de l'écurie Renault F1 Team à Genii Capital et n'est plus que fournisseur de moteurs en Formule 1 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur renaultf1.com, le 8 décembre 2010
  6. (en)Inscriptions au championnat du monde 2011, sur fia.com, consulté le 8 décembre 2010
  7. Lotus Renault GP poursuit son action contre Tony Fernandes, sur motorsport.nextgen-auto.com, consulté le 9 décembre 2010
  8. (en)Case details for Trade Mark 2560196, sur ipo.gov.uk, consulté le 9 décembre 2010
  9. (en) « Both Lotus' claim High Court Victory », planetF1.com,(consulté le)

Liens externes

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