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Tazio Nuvolari

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Tazio Nuvolari
Photo dédicacée de Tazio Nuvolari en tenue de pilote tenant le volant d'une voiture
Tazio Nuvolari, vêtu de son célèbre jersey jaune brodé à ses initiales et portant au cou son pendentif porte-bonheur (une tortue en or) offert parGabriele D'Annunzio.
Biographie
Nom completTazio Giorgio Nuvolari
SurnomIl Mantovano Volante enfrançais :« le Mantouan volant »
Nivola
Le plus grand coureur d'hier, d'aujourd'hui et de demain
Il campionissimo
Le grand petit homme
L'homme qui signa avec le Diable
Date de naissance
Lieu de naissanceCastel d'Ario,Lombardie,Royaume d'Italie
Date de décès(à 60 ans)
Lieu de décèsMantoue,Lombardie,Italie
NationalitéDrapeau de l'Italie Italienne
Carrière
Années d'activité1920-1939, 1946-1950
QualitéPilote moto
Pilote automobile
Parcours
AnnéesÉcurie0C.0(V.)
SA Automobiles Eduardo Bianchi

Scuderia Nuvolari
Automobiles Ettore Bugatti
Officine Meccaniche
Alfa Corse
Scuderia Ferrari
Officine Alfieri Maserati
Auto UnionAG
Scuderia Siena
F. W. Stiles
Scuderia Ambrosiana
Whitney StraightLtd.

CisitaliaSpA

Championnat d'Europe des pilotes
Nombre de courses26
Pole positions1
Meilleurs tours en course6
Podiums7
Victoires4
Champion d'Europe1932

Championnats d'Europe de vitesse moto
Champion d'Europe 350 cm31925

Données clés

Données clés

Temple international de la renommée du sport automobile1998

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Tazio Giorgio Nuvolari, ditTazio Nuvolari (ˈtattsjo ˈdʒordʒo nuvoˈlari), né le àCastel d'Ario et mort le àMantoue, est unpilote motocycliste et unpilote automobileitalien également connu sous les surnoms d'Il Mantovano Volante (le Mantouan volant) ouNivola. Deux fois champion d'Italie de vitesse moto en 1925 et 1927,champion d'Europe de vitesse moto en 1926 etchampion d'Europe des pilotes automobiles en1932, il reste célèbre tant pour ses exploits en course que pour sa personnalité et son style de pilotage.

Nuvolari commence à piloter encompétition motocycliste en 1920 alors qu'il est déjà âgé de vingt-sept ans. Quatre ans plus tard, en 1924, il devient champion d'Italie en catégorie500 cm3 et, l'année suivante, coiffe la couronne de champion d'Europe en catégorie350 cm3 avant de remporter de nouveau le championnat italien en 1926.

Ces titres acquis, Nuvolari fonde son écurie, laScuderia Nuvolari, et se tourne vers la compétition automobile tout en poursuivant la compétition motocycliste en parallèle jusqu'à la fin de lasaison 1930 quand il décide de se consacrer exclusivement à l'automobile. Au cours de cette saison, il obtient sa première victoire majeure en automobile auxMille Miglia.

Devenu pilote officiel pourAlfa Corse, l'écurie de course officielle d'Alfa Romeo, il remporte, en1932, lechampionnat d'Europe des pilotes. À la suite du retrait d'Alfa Corse, de la compétition, Nuvolari s'engage avec laScuderia Ferrari qui engage semi-officiellement les Alfa Romeo et remporte les24 Heures du Mans 1933. Déçu par les monoplaces de l'écurie, il entre en conflit avecEnzo Ferrari et rejointMaserati en milieu de saison1933 pour y rester jusqu'en1934, date à laquelle la firme se retire de la compétition.

Nuvolari se tourne de nouveau vers laScuderia Ferrari, avec le soutien du premier ministre italienBenito Mussolini. La relation avec Enzo Ferrari empirant courant1937, il s'essaye au pilotage d'une desFlèches d'Argent d'Auto Union puis rejoint la firme allemande en1938 et lui reste fidèle jusqu'au début de laSeconde Guerre mondiale.

Au sortir du conflit, âgé de cinquante-quatre ans et malgré la maladie, il obtient plusieurs résultats notables et se retire en sur une victoire de catégorie. Il meurt en1953 d'unaccident vasculaire cérébral.

Biographie

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Jeunesse et débuts à moto

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Tazio Nuvolari naît le àCastel d'Ario, un village près deMantoue. Quatrième fils d'Arturo Nuvolari et d'Elisa Zorzi, il grandit dans un milieu marqué par le sport, où son père et son frère Giuseppe, tous deux coureurscyclistes, s'illustrent par plusieurs victoires enchampionnat d'Italie ; la deuxième place d'Arturo en 1893, suscite l'admiration du jeune Tazio pour son père[1].

À dix-huit ans, Nuvolari s'intéresse auxchevaux, à lamécanique et auxavions. Il est embauché dans ungarage commemécanicien et, récupérant un avion en pièces détachées, entreprend de le remonter afin de le piloter. L'expérience tourne court, l'avion s'écrase avant même le décollage et prend feu tandis que son pilote s'en sort indemne après avoir sauté dans une botte de foin.

Suivant la carrière sportive de ses aînés, Tazio Nuvolari passe sonpermis moto en1915. Il a vingt-trois ans et, quelques mois plus tard, est enrôlé sous les drapeaux pour conduire, pendant laPremière Guerre mondiale, des ambulances de laCroix-Rouge, des camions militaires ou encore des voitures d'officiers. Un jour, alors qu'il conduit un officier, le soldat Nuvolari sort de la route et l'officier malmené ne peut s'empêcher de le sermonner en lui déclarant :« Écoute moi, oublie cela, l'automobile n'est pas faite pour toi »[trad 1],[1]. Toujours mobilisé, il épouse, le, Carolina Perina, de deux ans sa cadette, qui donne naissance à leur premier fils, Giorgio, le[1]. Revenu à la vie civile, il devient concessionnaire automobile.

En 1920, la course motocycliste étant moins dispendieuse qu'en automobile, Nuvolari prend son premier départ à Crémone sur une motoDella Ferrera Corsa où le jeune Mantouan abandonne rapidement sur casse mécanique. N'étant pas pilote professionnel, il ne prend part que de manière épisodique aux courses. En 1921, il remporte sa première course automobile au volant d'uneAnsaldo 4CS lors d'une épreuve de régularité àVérone. Il engage son Ansaldo au premierCircuito del Garda àSalò et termine quatrième du classement général (deuxième de sa catégorie)[1].

L'année suivante, en, Nuvolari, toujours pilote amateur, ne prend part qu'à quatre courses. S'il abandonne lors des deux premières, il termine deuxième du classement général et deuxième de sa classe à Salò, sur une Ansaldo 6 AS. Le, la ville de Mantoue organise une compétition où Nuvolari se présente sur uneHarley-Davidson FS Twin ; il remporte l'épreuve et par la même occasion le championnat[1].

1923–1927 : premières années comme pilote professionnel et premiers titres

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Photo d'Enzo Ferrari et d'Ilario Bandini.
Enzo Ferrari, à gauche d'Ilario Bandini, joue un rôle prépondérant dans la carrière de Nuvolari. Ferrari, qui a mis un terme à sa carrière de pilote, fonde laScuderia Ferrari qui, avant-guerre, fait courir lesAlfa Romeo.

Repéré par Eduardo Bianchi, propriétaire de l'écurie qui porte son nom, Nuvolari devient pilote professionnel début ; en motocyclisme, il pilote desNorton,BSA, Borgo,Saroléa,Garelli, Fongris et autresIndian avec lesquelles il remporte plusieurs victoires et, en automobile, il obtient quelques places d'honneur au volant d'uneChiribiri. Tazio Nuvolari recentre alors ses efforts sur les deux roues et s'engage dans le championnat d'Italie en 1924. Toutefois, à chaque course automobile sur laquelle il s'engage, il remporte la victoire de sa catégorie. Lors duCircuito del Savio, Nuvolari fait l'une des rencontres les plus importantes de sa carrière,Enzo Ferrari. Avec sa modeste Chiribiri il menace le futurIngeniere et son imposanteAlfa Romeo RL. Ferrari déclare alors :« Ma première rencontre avec Nuvolari remonte à 1924. Il était en face de laBasilique Saint-Apollinaire in Classe, sur la route deRavenne, où étaient installés les stands en vue du deuxièmeCircuito del Savio. Au début, je me souviens, je n'ai pas donné trop de crédit à ce maigrelet mais pendant la course, j'ai réalisé que c'était le seul concurrent capable de me contester la victoire. J'étais sur une Alfa 3 litres, lui, sur une Chiribiri[note 1] et c'est dans cet ordre que nous avons coupé la ligne. Le même classement s'est répété quelques semaines après, auCircuito del Polesine… »[trad 2],[1].

Pendant la saison, Nuvolari remporte plusieurs victoires et devient champion d'Italie de vitesse moto en classe500 cm3[2].

L'année suivante, en, il pilote une motoBianchi de350 cm3, remporte plusieurs victoires de catégorie et réalise trois records de vitesse dans la classe350 cm3 sur la piste de Milan. Le1er septembre, il est invité parAlfa Romeo à piloter leur monoplaceP2 à Monza dans le cadre d'essais privés destinés à choisir un remplaçant pourAntonio Ascari, décédé un mois plus tôt. Nuvolari, qui n'a pas encore piloté de voiture de la saison prend rapidement la mesure de sa machine, distanceGiuseppe Campari etAttilio Marinoni, réalise un temps au tour proche de celui d'Ascari auGrand Prix d'Italie 1924 mais, au sixième tour, sort de la piste. Éjecté, l'Italien a les deux jambes brisées. Il estplâtré par les médecins qui le déclarent incapable de marcher pendant un mois et de piloter pendant encore plus longtemps. Bravant l'interdit des docteurs, il est présent une semaine plus tard au Grand Prix des Nations àMonza (le Grand Prix d'Europe de laF.I.C.M.) où il demande à ses mécaniciens de l'attacher à sa moto, de le tenir au départ et de le rattraper à l'arrivée. Nuvolari remporte la victoire en catégorie350 cm3 et devientchampion d'Europe de vitesse moto[1],[2],[3].

Auréolé de son titre de champion d'Europe, il se présente en sur sa BianchiFreccia Celeste (Flèche céleste) et, à chaque course menée à son terme, monte sur le podium. Toutefois, leCampionissimo fait trois sorties de piste dont une assez grave sur lecircuit de Solitude, enAllemagne où, pour sa première sortie internationale et piégé par lebrouillard, il sort de la piste et se blesse. Le lendemain, se sentant mieux, il prend le train pour l'Italie et, à lafrontière, rencontre des membres de l'écurie Bianchi venus vers lui après avoir reçu untélégramme duconsul d'Italie en Allemagne qui exprime sa préoccupation pour l'état de santé du pilote, un journaliste allemand ayant même annoncé sa mort dans un journal du matin[1],[2].

Début1927, Nuvolari reprend les courses automobiles. Il participe auxMille Miglia et termine dixième au classement général, cinquième de sa catégorie sur une Bianchi 20 Sport. Désormais, leCampionissimo pilote tant en auto qu'à moto et remporte plusieurs victoires dans les deux disciplines, dont une en milieu de saison sur uneBugatti Type 35 auGrand Prix de Rome puis une autre, sur son circuit fétiche deSalò, auCircuito del Garda[1],[2].

1928–1929 : Nuvolari et laScuderia Nuvolari

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Photo d'une OM 665 de course de 1929.
UneOM de course similaire à celle qu'utilisait Nuvolari en1929.

Décidé à piloter plus souvent sur auto, Nuvolari quitte l'écurie Bianchi fin 1927 et crée son écurie, laScuderia Nuvolari. Pour lasaison 1928, il acquiert quatre Bugatti Type 35 et en revend deux à Cesare Pastore et à son rival et amiAchille Varzi. Le, Carolina donne naissance à leur deuxième fils, Alberto et, neuf jours plus tard, Tazio remporte sa première course de la saison àTripoli. Deux semaines plus tard, il s'impose auCircuito Pozzo à Vérone, devançantPietro Bordino qui meurt dans les jours qui suivent. En hommage à Bordino, leCircuito di Alessandria est promptement renomméCoppa Pietro Bordino ; Tazio Nuvolari remporte la victoire qu'il dédie à Bordino. Sans autre victoire jusqu'en fin de saison, Nuvolari prend part, à moto, au Grand Prix des Nations et auCircuito Golfo del Tigullio et remporte deux nouvelles victoires de classe sur sa BianchiFreccia Celeste[1],[2].

En1929, afin de financer sa saison, il doit concilier courses automobiles et motocyclistes avec une activité deconcessionnaire automobile. Il teste plusieurs voitures (Bugatti Type 35C,O.M.Tipo 665 Speciale,Alfa Romeo 6C 1750 SS,Talbot) et obtient comme meilleur résultat une victoire de classe auGrand Prix de Monza sur une Talbot 700[1],[2].

1930–1932 : retour en grâce sur Alfa Romeo

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Photo de Tazio Nuvolari et Battista Guidotti, vainqueurs des Mille Miglia.
Nuvolari etGuidotti remportent lesMille Miglia en ayant, selon certaines sources, parcouru les ultimes kilomètres de nuit tous feux éteints.

En1930, Tazio Nuvolari prend le départ desMille Miglia sur une Alfa Romeo 6C 1750 GS Spider Zagato avecBattista Guidotti pour copilote. Parti après son coéquipierAchille Varzi, il le prend en chasse, tous feux éteints à150 km/h, le rattrape dans les derniers kilomètres et le double. Comme Nuvolari poursuit sans éclairage, lescommissaires de course ne se rendent pas compte qu'il a pris la tête et indiquent toujours à Varzi qu'il est en première position. Nuvolari allume enfin ses feux en vue de la ligne d'arrivée, àBrescia, et devient le premier pilote à parcourir les millemilles de la course à plus de100 km/h de moyenne. Quand Varzi franchit en second la ligne d'arrivée il découvre avec stupéfaction qu'il a perdu la course. Cette histoire reste néanmoins sujette à caution, certains affirmant que le Mantouan a pris la tête alors qu'il faisait encore jour et qu'il n'aurait pas allumé ses feux par la suite. Battista Guidotti, affirme pour sa part au cours de nombreuses interviews que c'est lui qui a éteint les feux. Si cette victoire rend Nuvolari plus populaire, elle attise sa rivalité avec Varzi[2],[4],[5],[6].

« C'était une bonne course et, à partir de Rome je n'ai jamais douté de ma victoire. La voiture était fantastique et ne m'a jamais inquiété. J'aurais pu conduire beaucoup plus vite si j'avais voulu. Pour moi, la partie la plus difficile de la course était quandVittorio Jano m'a enfermé dans une chambre, à Bologne, pendant le voyage retour, m'a forcé à me reposer pendant plus de cinq minutes, m'a lavé et m'a nourri. J'étais dans une telle frénésie après la course que je me serai presque battu avec les commissaires de course dans les stands. J'étais beaucoup trop excité pour les écouter, j'avais la victoire dans le creux de la main et que je pouvais enfin en profiter pour faire ce que je voulais. »

— Tazio Nuvolari[trad 3],[5]

Photo de Tazio Nuvolari à la Coppa della Consuma 1930.
Tazio Nuvolari termine second de laCoppa della Consuma 1930 sur uneAlfa Romeo 6C 1750 GS.

Plus tard dans la saison, cinquième de laTarga Florio, il est accueilli, à l'issue de la course, à lagare ferroviaire par son patron Enzo Ferrari qui lui remet enfin son billet de retour. Nuvolari ne peut s'empêcher de rétorquer :« On vous dit bon administrateur mais je me rends compte que ce n'est pas vrai ! Vous m'avez donné juste le billet aller parce que quand vous partez pour une course vous devez prévoir la possibilité de revenir avec un coffre en bois ! »[trad 4][7].

Varzi prend sa revanche sur Nuvolari en remportant une victoire mémorable, couvrant les derniers kilomètres avec une voiture en flammes[8]. La rivalité entre les deux pilotes prend dès lors une nouvelle dimension, brisant leur amitié[8]. Un peu plus tard dans l'année, Nuvolari remporte coup sur coup la très longue course de côte deConi-Col de la Madeleine enchampionnat d'Europe de la montagne, puis leRAC Tourist Trophy[2],[9]. D'après la légende, au cours de la course, il serait monté sur le trottoir pour tenter d'attraper un jambon dans la vitrine d'une boucherie brisée par un concurrent[6].Sammy Davis, qui rencontre lecampionissimo pour l'occasion, découvre alors un homme à l'humour très marqué.

Photo des pilotes Alfa Romeo dans le col de Larche en 1930.
Les membres de laScuderia Ferrari après la victoire, au volant d'uneAlfa Romeo P2, de Nuvolari à la course de côteCuneo-Colle della Maddalena, aucol de Larche.

À la fin de lasaison 1930, Nuvolari arrête les compétitions motocyclistes pour se concentrer sur l'automobile[10]. La saison commence avec une victoire sur le grand circuit des Madonies de laTarga Florio, une nouvelle fois devant Varzi[11]. L'Association internationale des Automobile clubs reconnus (AIACR), crée, en1931, lechampionnat d'Europe des pilotes qui comporte trois Grands Prix disputés enItalie, enFrance et enBelgique[12],[13],[14]. Leur durée est fixée à dix heures et un système d'attribution des points favorisant la régularité est choisi[15],[16].

Photo des membres de la Scuderia Ferrari en plein repas.
LaScuderia Ferrari entre fin 1930 et début 1931. Au premier plan à droite,Luigi Arcangeli (qui se tue en début desaison 1931), juste derrière lui,Enzo Ferrari et, en arrière-plan, Nuvolari se désaltérant.

Alfa Corse se présente enItalie avec une équipe remaniée après le décès de son piloteLuigi Arcangeli[12]. Tazio Nuvolari et son copiloteBaconin Borzacchini, sont placés aléatoirement sur la neuvième place de la grille de départ[note 2]. Il s'élance au volant d'uneTipo A mûe par deuxsix cylindres en ligne et occupe le haut du classement jusqu'à son abandon au trente-deuxième tour[note 3],[12]. Deux heures après le début de la course,Vittorio Jano et Prospero Gianferrari affectent Nuvolari et Borzacchini respectivement sur les voitures de Campari etFerdinando Minoia. Tazio Nuvolari qui remplaceAttilio Marinoni dans son rôle de copilote permet à Giuseppe Campari de remporter la course sans marquer d'autres points que ceux acquis avec la voiture sur laquelle il a pris le départ[note 4]. Pour le Grand Prix suivant, enFrance, Nuvolari, associé à Minozzi, dispose d'une8C. En fin de course, il est immobilisé par un problème mécanique et chute de la cinquième à la onzième place[13]. EnBelgique,Alfa Corse associe Nuvolari à Borzacchini : les deux Italiens dominent la course et, à la sixième heure, comptent près de douze kilomètres d'avance sur leurs poursuivants, l'équipageWilliam Grover-Williams-Caberto Conelli, sur Bugatti. Ces derniers reviennent toutefois sur les Italiens puis leurs disputent la première place. En fin d'épreuve, les deux équipages ralentis par de multiples arrêts au stand s'échangent la tête et Williams et Conelli s'imposent avec une avance de trois quarts de tour[note 5],[14]. Nuvolari termine cinquième du championnat, sanctionné par treize points[2],[4],[16].

Photo de Benito Mussolini dans l'Alfa Romeo P3 2600 avec laquelle Tazio Nuvolari vient de remporter la Coppa Acerbo.
Benito Mussolini, dans l'Alfa Romeo P3 avec laquelle Nuvolari vient de remporter laCoppa Acerbo, en compagnie des membres de l'écurie Alfa Romeo reçus à laVilla Torlonia. De gauche à droite Decimo Compagnoni (mécanicien de Nuvolari), Enzo Ferrari, Prospero Gianferrari (directeur d'Alfa Romeo), Tazio Nuvolari, Achille Varzi et Rudolf Caracciola.

En 1932, après un début de saison écourté sur abandon auxMille Miglia, Nuvolari se présente àMonaco[17]. Parti de la onzième place il revient, au dixième tour, à dix-sept secondes de la Bugatti du pilote localLouis Chiron. Au vingt-neuvième tour, Chiron touche une botte de paille et abandonne, laissant à Nuvolari le commandement de l'épreuve. Profitant d'un arrêt ravitaillement de Borzacchini et d'une erreur de Varzi, l'AllemandRudolf Caracciola, transfugeMercedes-Benz engagé à titre semi-privé parAlfa Corse, remonte Nuvolari jusqu'à le coller. Nuvolari garde toutefois la tête de la course et franchit en vainqueur la ligne d'arrivée[17]. Caracciola est alors officiellement engagé par l'écurie et devient le coéquipier ducampionissimo[2],[4],[18].

Photo de Tazio Nuvolari au Grand Prix de Monaco 1932.
Nuvolari, sur uneAlfa Romeo 8C d'Alfa Corse, file vers la victoire àMonaco
Photo de Tazio Nuvolari dans les stands du Grand Prix de Monaco 1932.
… après quelques arrêts ravitaillement, il est rattrapé parRudolf Caracciola qui termine avec moins de trois secondes de retard.

S'ensuit une nouvelle victoire à laTarga Florio où le mécanicien embarqué Mabelli raconte qu'il a passé le plus clair de la course accroupi :« Avant le départ, Nuvolari m'a dit de m'accroupir sur le sol de la voiture à chaque fois qu'il criera. Ce cri était un signal indiquant que, entrés trop vite dans une courbe, nous devions abaisser le centre de gravité de la voiture. J'ai passé toute la course sur le plancher car Nuvolari a crié du premier au dernier virage »[trad 5],[4],[2],[19].

En1932, l'AIACR fait passer de dix à cinq heures la durée des Grands Prix[20]. Trois épreuves sont disputées enItalie, enFrance etAllemagne[21],[22],[23].Viennent ensuite les trois épreuves duchampionnat d'Europe des pilotes. Le Grand Prix d'Italie, initialement dominé par Chiron et parLuigi Fagioli sur leursBugatti Type 54. Nuvolari surAlfa Romeo P3 (ou Tipo B) profite néanmoins d'un arrêt ravitaillement de Fagioli au vingt-troisième tour pour prendre la tête et la conserver jusqu'au terme de l'épreuve. Lecampionissimo s'empare de la tête du championnat[21].

Photo de Tazio Nuvolari après avoir remporté le Grand Prix de France 1932.
Lecampionissimo, en remportant leGrand Prix de France, fait un pas important vers la consécration enchampionnat d'Europe des pilotes.

EnFrance, la domination des Alfa Romeo est telle que l'écurie peut se permettre de choisir le classement de ses trois pilotes à l'arrivée. Pour prouver que les Alfa Romeo sont capables de s'imposer sans Nuvolari, l'écurie lui présente un drapeau rouge pour le ralentir et donner l'avantage à Caracciola. Nuvolari outrepasse la consigne, poursuit en tête et termine vainqueur devant Borzacchini et Caracciola[22]. Après la course, il se justifie de ne pas avoir ralenti et ment en disant« J'ai vu un signal venant des stands mais comme j'avais des lunettes vertes, le drapeau me semblait plutôt vert que rouge et j'ai accéléré. Caracciola pouvait aussi accélérer et me passer… »[trad 6],[24].

L'épreuveallemande, qui accueille trois catégories simultanément, se dispute sur vingt-cinq tours et clot la saison[15],[25]. Pour récompenser le pilote local Caracciola, « lésé » en France,Alfa Corse retarde volontairement Nuvolari par des arrêts inopinés aux stands qui permettent à l'Allemand de s'imposer[23]. Deuxième de la course, Nuvolari est sacré champion d'Europe des pilotes[20].

Hors-championnat, Nuvolari s'impose encore à laCoppa Montenero et à laCoppa Acerbo, sur les longs tracés deLivourne et dePescara. Il remporte finalement sept des seize courses dans lesquelles il s'est engagé[2],[4],[26],[27].

Le, lepoète italienGabriele D'Annunzio lui offre une tortue en or portant la dédicace« À l'homme le plus rapide du monde, l'animal le plus lent ». Nuvolari fait monter cette tortue en pendentif qu'il portera tout au long de sa carrière et devenant son symbole[4].

1933–1934 : départ d'Alfa Romeo et arrivée chez Maserati

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Photo de Tazio Nuvolari dans les stands du Grand Prix de Tunisie 1933.
Tazio Nuvolari dans le paddock duGrand Prix de Tunisie.

« Tazio Nuvolari n'était pas simplement un pilote automobile. En Italie il devint une idole, un demi-dieu, une légende, résumant tout ce qu'un jeune italien aspirait à être ; l'homme qui« réalisait l'impossible », pas une fois mais habituellement, le David qui a tué le Goliath dans le sport automobile. Il était« Il Maestro ». »

— Cyril Posthumus[trad 7],[28]

Photo de Tazio Nuvolazi recevant le trophée du vainqueur du Grand Prix de Belgique 1933.
Tazio Nuvolari reçoit la coupe du vainqueur duGrand Prix automobile de Belgique.

1933 marque la première année du hiatus dans lechampionnat d'Europe des pilotes de l'AIACR. Alfa Romeo cesse son engagement en Grand Prix malgré les efforts d'Enzo Ferrari. Sa structure de course, laScuderia Ferrari, privée pour des raisons économiques des puissantes P3, doit se contenter d'Alfa 8C de conception plus ancienne, confrontées à desMaserati considérablement améliorées[29].

Photo d'Achille Varzi dans sa voiture au Grand Prix de Monaco 1933.
Achille Varzi, encore au volant de saBugatti T51, vient juste de remporter leGrand Prix de Monaco, profite de l'incendie de l'Alfa Romeo de nuvolari dans l'avant-dernier tour, après un duel sur cent tours.

Après un début de saison marqué par des victoires àTunis et auxMille Miglia, Nuvolari etAchille Varzi se retrouvent auGrand Prix de Monaco[30],[31]. Durant cent tours, les deux hommes s'échangent la tête de la course à de nombreuses reprises jusqu'à l'avant-dernier tour où, dans le tunnel qui mène au port et alors qu'il est en tête, Nuvolari voit son moteur prendre feu, laissant la victoire à Varzi et à saBugatti Type 51[31].

Il remporte ensuite leGrand Prix d'Alexandrie puis, àTripoli, est impliqué dans le scandale de la loterie[32],[33],[34]. Varzi, Borzacchini et Nuvolari prévoyaient de terminer la course dans un ordre prédéfini qui leur aurait permis de remporter laloterie de l'état Libyen. En effet, chaque pilote ayant reçu un ticket (une trentaine en tout), le pilote détenant le billet portant le numéro de la voiture victorieuse devait recevoir sept millions et demi deLires[35]. Toutefois, selonAlfred Neubauer, le directeur de l'écurie Mercedes, cette histoire est fictive[34].

Alfa Romeo annonce alors son intention de participer aux24 Heures du Mans 1933 et engage Tazio Nuvolari aux côtés duFrançaisRaymond Sommer qui souhaite piloter pendant la majorité de l'épreuve arguant qu'il connaît mieux le circuit que Nuvolari qui pourrait accidenter la voiture. L'Italien rétorque qu'il est champion en Grand Prix et que la course du Mans n'est qu'une simple formalité qui ne le perturbe pas[36]. Les deux hommes finissent par trouver un accord et piloteront autant l'un que l'autre. En course, ils rencontrent plusieurs problèmes mécaniques, dont une fuite d'essence réparée avec unchewing-gum, qui les contraignent à s'arrêter régulièrement. Plusieurs réparations forcent Nuvolari à battre le record du tour à neuf reprises en fin de course pour s'imposer avec seulement401 m d'avance surLuigi Chinetti etPhilippe de Gunzbourg[2],[4],[36].

En Grand Prix, Nuvolari remporte la course deNîmes avant d'enchaîner deux contre-performances, àPenya-Rhin puis dans laMarne[37],[38],[39]. Réalisant que les monoplacesMaserati sont devenues plus performantes que les Alfa Romeo, il s'engage auGrand Prix de Belgique sur une8CM achetée àRaymond Sommer et remporte la course au volant la monoplace engagée par laScuderia Ferrari[note 6],[40]. Nuvolari quitte alors violemment laScuderia Ferrari et après plusieurs courses disputées en tant que pilote privé, il rejoint l'écurie officielle Maserati. Au volant de sa 8CM, il multiplie les bons résultats, s'impose àLivourne, àNice ainsi qu'auTourist Trophy, cette fois au volant d'uneMG Magnette K3[2],[4],[41],[42].

Début1934, Nuvolari s'engage auGrand Prix de Monaco à titre privé, sur uneBugatti Type 59[43]. Alors troisième, il est ralenti par des problèmes de frein et termine la course cinquième à deux tours du vainqueurGuy Moll[43]. AuCircuito di Alessandria, Nuvolari, gêné parCarlo Felice Trossi, sort de la piste et se brise la jambe droite[44]. À l'hôpital et alors qu'il est encore convalescent, il décide de s'engager à la prochaineAvusrennen, quatre semaines après son accident[25],[45]. Nuvolari se présente sur une Maserati modifiée pour se servir des trois pédales avec le seul pied gauche, le droit étant plâtré[45]. Victime de crampes, il termine cinquième de la course[25].Francis Curzon, à propos de cette course, déclare :« Que tous ceux qui disent que c'était téméraire soient honnêtes et admettent que c'était une des plus belles démonstrations de courage jamais vu. C'est par de tels hommes que les victoires sont remportées ! »[trad 8],[25].

En juin, Nuvolari, prend le départ duGrand Prix de Penya-Rhin. Bien que débarrassé de son plâtre et s'il reste gêné par la douleur de sa jambe droite, il abandonne sur casse mécanique[46]. EnItalie, à Monza, Tazio Nuvolari inaugure la nouvelleMaserati 6C-34 avec laquelle il finit cinquième, à trois tours desMercedes-Benz W25 deRudolf Caracciola etLuigi Fagioli[2],[4],[47]. Il dispute les deux dernières courses de sa saison en octobre en remportant leGrand Prix de Modène et laCoppa Principessa di Piemonte à Naples[2].

1935–1937 : retour difficile chez Alfa Romeo

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Photo de la grille de départ du Grand Prix de Pau 1935.
La grille de départ duGrand Prix de Pau 1935 : Nuvolari, enpole position, partage la première ligne avecPhilippe Étancelin.

Début1935,Auto UnionAG, le consortium composé deWanderer,Horch,NSU etDKW, propose un contrat de pilote officiel à Nuvolari, d'autant que lechampionnat d'Europe des pilotes reprend après deux années d'interruption. Sept épreuves sont prévues sur une distance de 500 kilomètres chacune, àMonaco, enFrance, enBelgique, enAllemagne, enSuisse, enItalie et enEspagne[48],[49],[50],[51],[52],[53],[54],[55].

Achille Varzi, pilote officiel Auto Union, revanchard, fait alors obstacle à son recrutement. Tazio Nuvolari approche alors Enzo Ferrari qui refuse de l'engager car Nuvolari avait quitté la Scuderia.Benito Mussolini, leprésident du conseil italien intervient alors en faveur ducampionissimo et fait revenir l'ingeniere sur sa décision[2],[4],[56],[57]. Nuvolari peut alors se stabiliser, il se sépare des véhicules qu'il engageait lui-même pour les courses dont un certain nombre est revendu enAfrique du Sud par l'entremise de son compatrioteMario Mazzacurati[58].

Photo de Tazio Nuvolari après sa victoire au Grand Prix de Pau 1935.
Tazio Nuvolari félicité par les officiels après avoir devancé son coéquipierRené Dreyfus et remporté le Grand Prix de Pau 1935.
Photo d'une Alfa Romeo 16C Bi-moteur de Grand Prix.
Si l'Alfa RomeoBimotore, conçue pour les Grands Prix par laScuderia Ferrari ne brille pas en course (Nuvolari termine quatrième àTripoli etLouis Chiron se classe second de l'Avusrennen, meilleur résultat de la monoplace), elle permet toutefois au Mantouan d'établir deux records de vitesse en avant d'être remisée au profit de l'ancienneAlfa Romeo P3.

Au sein de laScuderia Ferrari, le Mantouan commence la saison avec une victoire sur le sélectiftracé urbain duGrand Prix de Pau[59]. Deux mois plus tard, lechampionnat d'Europe des pilotes débute àMonaco où l'italien se maintient en bonne position jusqu'à ce qu'il soit ralenti par des problèmes de freins ;Carlo Felice Trossi reprend alors le volant de sa monoplace et abandonne rapidement[49].

Après une prestation écourtée à cause d'une casse moteur àTunis, Nuvolari participe auGrand Prix automobile de Tripoli 1935 sur uneAlfa RomeoBimotore[60],[61]. Cette monoplace construite par laScuderia Ferrari sur la base de la P3, est délicate à conduire et use beaucoup ses pneumatiques. Nuvolari termine néanmoins quatrième, juste derrière lesflèches d'Argent[61].

À l'Avusrennen, malgré une vitesse de pointe très élevée, Nuvolari ne se qualifie pas pour la manche finale[62]. Déçu, il explique aux deux concepteurs de la voiture, Enzo Ferrari et Luigi Bazzi, qu'elle n'est pas adaptée aux Grands Prix, même sur les circuits à très haute vitesse dela Mellaha et de l'Avus mais pourrait battre des records de vitesses, ce qu'il démontre peu après : Nuvolari établit deux nouveaux records, le kilomètre lancé à321,428 km/h et le mille lancé à323,125 km/h, sur l'autostrada Firenze-Mare, au volant de la voiture de classe B (cinq litres à huit litres)[2],[4].

Une semaine plus tard, àMontlhéry où se tient le controverséGrand Prix de l'ACF (les commissaires de pistes favorisent les monoplaces et pilotes français), Nuvolari lutte contre laMercedes-Benz W25B deRudolf Caracciola. Il se montre plus rapide dans les chicanes et prend ainsi l'avantage sur l'Allemand mais, alors qu'il est en tête, il abandonne, victime du même problème de transmission que son coéquipierLouis Chiron[50].

Photo d'une Alfa Romeo P3 de Grand Prix.
Au volant d'une Alfa Romeo P3, Nuvolari remporte leGrand Prix automobile d'Allemagne 1935 sur leNürburgring, succès le plus retentissant de sa carrière.

Nuvolari remporte un peu plus tard, au Grand Prix d'Allemagne disputé sur leNürburgring, la victoire la plus retentissante de sa carrière[52]. Avec uneAlfa Romeo P3, vieille de quatre ans et moins puissante de centchevaux que lesMercedes-Benz W25 etAuto Union Type B de ses rivaux, il dépasseManfred von Brauchitsch surMercedes-Benz dans le dernier tour et gagne l'épreuve[19],[52],[63],[64],[65]. Si cette« victoire impossible » est saluée par les trois cent mille spectateurs, elle met les organisateurs allemands dans l'embarras : sûrs d'une victoire allemande, ils n'ont pas de partition de l'hymne italien pour le jouer lors de la cérémonie du podium[52],[65].

À l'issue de la course, Nuvolari s'amuse des questions posées par les journalistes, un échange est resté célèbre[66] :

Le journaliste : – Où trouvez-vous le courage de grimper à chaque fois dans votre cockpit ?
Nuvolari : – Et vous ? Où espérez-vous mourir ?
Le journaliste : – Moi ? Chez moi, j'espère ! Dans mon lit !
Nuvolari : – Où trouvez-vous le courage de vous glisser chaque soir dans vos draps ?

Nuvolari s'impose ensuite àLivourne et àNice[67],[68]. AuGrand Prix de Suisse, àBremgarten, sur une P3 réalésée, il termine cinquième[53]. Pour les deux dernières manches de la saison enItalie et enEspagne, il inaugure l'Alfa Romeo 8C-35 et abandonne deux fois sur problème mécanique[54],[55]. Ses résultats lui permettent d'être classé quatrième du championnat[2],[4],[48].

Le championnat de lasaison de Grands Prix 1936 comporte quatre épreuves,Monaco, l'Allemagne, laSuisse et l'Italie[69],[70],[71],[72]. À l'exception de l'épreuve monégasque courue sur318 km, les Grands Prix se courent sur près de500 km[73]. ÀMonaco, Nuvolari termine quatrième[69]. Un mois plus tard, auGrand Prix de Tripoli, éjecté de sa voiture à la suite d'une crevaison, il est relevé avec de multiples contusions et deux vertèbres probablement fracturées. Le lendemain, malgré la douleur et avec un corset en plâtre, il prend le départ et termine huitième[63],[74]. Revenu en Europe, il monte sur le podium à quatre reprises : il remporte les Grands Prix dePenya-Rhin, deHongrie et deMilan et termine deuxième de l'Eifelrennen, dominé parBernd Rosemeyer déchaîné dans le brouillard duNürburg[75],[76],[77],[78].

AuGrand Prix d'Allemagne, deuxième épreuve du championnat, sur leNürburgring, Nuvolari dispose d'uneAlfa Romeo 12C-36, comme à l'Eifelrennen mais abandonne[70]. Il abandonne à nouveau à laCoppa Montenero, à laCoppa Acerbo puis auSuisse. EnItalie, porté par son public et en l'absence desMercedes-Benz retirées parAlfred Neubauer, Nuvolari monte sur la deuxième marche du podium entre lesAuto Union deBernd Rosemeyer, le nouveau champion, et deErnst von Delius. Nuvolari est troisième du championnat. Il termine la saison par deux victoires hors-championnat àModène et à laCoupe Vanderbilt[73],[79]. Bien que lapègre tente de fausser le résultat de la course en incitant Nuvolari à perdre, et malgré un moteur affaibli ne fonctionnant que sur onze cylindres, le Mantouan termine premier avec une avance de douze minutes, remporte une prime de12 000 dollars (1 000 par minute d'avance)[2],[4],[80],[81] et devient pour les américains« l'homme qui signa avec le Diable »[82]

Photo d'une Auto Union Type C.
Nuvolari est engagé parAuto UnionAG pour piloter sesmodèle C etmodèle D. Bien que jugeant ces voitures difficiles à piloter, il s'impose en1938 aux Grands Prix d'Italie et deDonington. En1939, il obtient le dernier succès de l'avant-guerre enEurope auGrand Prix de Belgrade.

Début1937, Alfa Romeo se réengage en compétition avec sa propre structure,Alfa Corse et récupère le personnel affecté à laScuderia Ferrari[83]. Bien que déçu par sa saison passée avec Alfa Romeo, Nuvolari reste fidèle à la firme milanaise alors que les écuries allemandes dominent sans partage cette saison de Grands Prix. Le championnat 1937 comporte cinq Grands Prix, enBelgique,Allemagne,Monaco,Suisse etItalie[84],[85],[86],[87],[88],[89].

Le, Tazio Nuvolari remporte sa seule victoire de la saison auCircuito di Milano, avec un tour d'avance sur l'Auto Union Type C deRudolf Hasse[90]. Une semaine plus tard, pendant le voyage à bord dupaquebotNormandie qui le conduit avecGiuseppe Farina auxÉtats-Unis pour disputer laCoupe Vanderbilt (où il abandonnera, sa voiture ayant pris feu[91]), il reçoit un télégramme de Mantoue lui annonçant le décès de son fils aîné, Giorgio, terrassé par unemyocardite à dix-huit ans[note 7],[91].

Sa participation à la Coupe Vanderbilt lui fait rater leGrand Prix de Belgique, épreuve d'ouverture de la saison des Grands Prix, moins d'une semaine plus tard[85]. EnAllemagne, avec laScuderia Ferrari, il termine quatrième au volant de sonAlfa Romeo 12C-36[86]. Deux semaines plus tard, il fait l'impasse sur leGrand Prix de Monaco, comptant pour le championnat[87].

À laCoppa Acerbo, il découvre la nouvelleAlfa Romeo 12C-37 qui se révèle lente et peu fiable. Lecampionissimo la cède alors à Farina avant même la mi-course[92].

Pour leGrand Prix de Suisse, contacté parAuto Union, il pilote une Type C. Au huitième tour, il cède le volant de sa monoplace àBernd Rosemeyer qui terminera cinquième et, à la mi-course, prend le relais deLuigi Fagioli pour finir septième[88]. Alfa Romeo se retire de la compétition avant même la fin de saison et licencieVittorio Jano, son ingénieur en chef. Revenu chezScuderia Ferrari pour les disputer les derniers Grands Prix, Nuvolari termine septième et cinquième des Grands Prix d'Italie et deTchécoslovaquie[89],[93],[94]. Nuvolari se classe finalement septième du championnat, loin derrière le vainqueur,Rudolf Caracciola[2],[4],[84].

1938–1939 : derniers Grands Prix avant-guerre avec Auto Union

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Photo de Ferdinand Porsche.
Ferdinand Porsche, directeur de l'écurie et ingénieurAuto Union appelait Tazio Nuvolari« le plus grand coureur d'hier, d'aujourd'hui et de demain ».

Nuvolari commence lasaison 1938 comme pilote officielAlfa Corse. ÀPau, le réservoir d'essence de sonAlfa Romeo Tipo 308 explose[95]. Il prend alors des vacances aux États-Unis pendant lesquelles il décide de ne plus jamais piloter d'Alfa Romeo et d'annoncer son départ de l'écurie.

Dans le même temps, Auto Union fragilisée par la mort deBernd Rosemeyer dans une tentative de record de vitesse, recherche un nouveau pilote de pointe.Ferdinand Porsche choisit Nuvolari pour remplacer leNebelmeister. Contacté peu après leGrand Prix de Tripoli, Nuvolari accepte la proposition de l'écurie allemande[96]. Lechampionnat comporte quatre Grands Prix, enFrance,Allemagne,Suisse etItalie disputés sur des tracés allant de près de364 km pour la plus courte à près de 500 pour la plus longue[97],[98],[99],[100],[101].

Nuvolari fait officiellement ses débuts avecAuto Union enAllemagne où il abandonne, impliqué dans un accident au deuxième tour. Au neuvième tour, il relaye d'Hermann Paul Müller et finit quatrième de l'épreuve[99]. Il abandonne à laCoppa Acerbo puis, enSuisse, termine neuvième[100],[102]. Le championnat se termine enItalie où, après un début de course où il lutte contreRichard Seaman, l'Italien se hisse en première position et profite des abandons successifs des pilotesMercedes pour conserver sa position et remporter la course[101]. Il achève sa saison, hors-championnat, àDonington. Au cours des essais, Nuvolari percute uncerf qui termine en trophée dans son salon. Malgré cet incident, il réalise le deuxième temps des qualifications et remporte le Grand Prix[103]. Le Mantouan se classe cinquième duchampionnat d'Europe des pilotes 1938[2],[4],[97].

Lasaison de Grands Prix 1939 commence avec une deuxième place à l'Eifelrennen[104]. La suite du championnat ne lui permet pas de concrétiser sur sa lancée : sur les quatre épreuves du championnat, il abandonne coup sur coup enFrance, enBelgique puis enAllemagne[105],[106],[107],[108]. EnSuisse, il termine cinquième[109].

Le calendrier des Grands Prix s'interrompt débutseptembre, lors de l'invasion de la Pologne par l'Allemagne. LeGrand Prix de Belgrade reste programmé enEurope et se dispute le. Seulement cinq pilotes s'engagent et Nuvolari remporte la dernière victoire de l'avant-guerre[110],[111].

Alors que Nuvolari est quatrième du classement provisoire du championnat d'Europe, son coéquipierHermann Paul Müller est en tête du classement. Pour autant,Adolf Hühnlein, président duNSKK, l'association paramilitaire des pilotes allemands, décrète qu'Hermann Lang est le champion[2],[4],[105].

Après-guerre, dernières années de course

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Photo de Tazio Nuvolari, en course à Turin, il tient dans la main droite le volant qui s'est séparé de la colonne de direction.
En course à Turin, laCisitalia D46 de Nuvolari perd son volant et le contraint à rallier les stands en pilotant avec sa seule main gauche.

Le, Alberto Nuvolari, le fils cadet du pilote, décède. Malgré la douleur, Nuvolari prend le départ duGrand Prix de Marseille un mois plus tard et réalise le meilleur tour en course avant d'abandonner. Nuvolari renoue avec la victoire auGrand Prix automobile d'Albi 1946 sur uneMaserati 4CL. AuCircuito di Milano, alors qu'il peut espérer finir troisième, il abandonne, incapable de piloter d'une seule main : en effet, devenu malade et asthmatique à force de respirer les gaz d'échappement, il doit maintenir en place un masque respiratoire[10].

En fin d'année, Nuvolari participe auCircuito di Mantova. En hommage aux deux fils défunts de Tazio Nuvolari, l'épreuve est renomméCoppa Giorgio e Alberto Nuvolari. Les trois années suivantes, Nuvolari court sur desCisitalia etFerrari. AuxMille Miglia 1947, il pilote uneCisitalia 202Spyder et mène un temps l'épreuve. Toutefois, ralenti par la fatigue, par un problème d'allumage et par une pluie violente qui inonde son cockpit, il termine deuxième (premier de sa catégorie) derrière l'Alfa Romeo 8C 2900Berlinetta deClemente Biondetti. Il dispute sa dernière course, laSalita al Monte Pellegrino, unecourse de côte àPalerme, au volant d'une Cisitalia-Abarth 204 de laSquadraCarlo Abarth et remporte une victoire de catégorie[2],[4].

Nuvolari n'annonce pas formellement sa retraite mais, diminué par son état de santé, devient de plus en plus discret. Fin1952, uninfarctus le laisse partiellement paralysé. Neuf mois plus tard, il décède d'une seconde attaque[112]. Plusieurs dizaines de milliers de personnes, dont une moitié de Mantouans, prennent part à ses funérailles[28]. Des personnalités du monde de l'automobile viennent lui rendre hommage, dontEnzo Ferrari etFerdinand Porsche qui déclare que Tazio Nuvolari est« le plus grand coureur d'hier, d'aujourd'hui et de demain ». Conformément à ses dernières volontés il est inhumé avec son« uniforme de course », unpantalon bleu, unjersey jaune avec les lettres TN brodées et soncasque[113]. Son cercueil est porté sur plus d'un kilomètre parAlberto Ascari,Luigi Villoresi etJuan Manuel Fangio[4],[112].

Hommages et postérité

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Photo de l'Audi Nuvolari Quattro, baptisée en hommage au pilote italien
L'Audi Nuvolari Quattro, baptisée en hommage au pilote italien.
Photo d'un monument en hommage à Tazio Nuvolari dans les rues de Castel d'Ario.
Une statue dans les rues deCastel d'Ario, la ville natale ducampionissimo.

« Nul n'a, comme lui, combiné une si haute sensibilité de la voiture à un courage presque inhumain »

— Enzo Ferrari[trad 9],[114]

« C'était un homme qui a violenté son quotidien et a accompli des choses qui, pour tout un chacun, étaient absurdes… Pour les jeunes de l'époque dont je faisais partie, Nuvolari représentait le courage, un courage sans limite. Il était un mythe inaccessible. »

— Michelangelo Antonioni[trad 10],[114]

« Nuvolari est le plus grand coureur du passé, du présent et du futur »

— Ferdinand Porsche[trad 11],[114]

« Tant que le monde parlera de sport automobile, il se rappellera Nuvolari. »

— Francis Curzon[trad 12],[114]

« Nuvolari, en plus d'être mon plus grand rival, était le meilleur coureur de tous les temps. Il n'était pas un maître mais un artiste du volant. Un maître peut enseigner, l'art ne s'enseigne pas. »

— Achille Varzi[trad 13],[114]

Quatre voitures ont été nommées en son hommage : la Cisitalia 202 Spider “Nuvolari”, l'Alfa Romeo Nuvola, l'EAM Nuvolari S1 et l'Audi Nuvolari Quattro[115],[116]. Maserati a enrichi son nuancier d'ungrigio-Novolari.

Le, en présence du président duComité olympique national italien (CONI),Giovanni Malagò, a été inauguré leWalk of Fame du sport italien dans le parc olympique duForo Italico deRome, le long de laViale delle Olimpiadi. Cent tuiles rapportent chronologiquement les noms des athlètes les plus représentatifs de l'histoire du sport italien. Sur chaque tuile figure le nom du sportif, le sport dans lequel il s'est distingué et le symbole du CONI. L'une de ces tuiles lui est dédiée[117].

Nuvolari dans les médias, au cinéma, dans la chanson et dans la bande dessinée

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Photo de Tazio Nuvolari en tenue de pilote, portant son bonnet en lin avec les lunettes de protection sur le front.
Tazio Nuvolari, auGrand Prix de l'ACF 1932 qu'il remporte après cinq heures de course.

Nuvolari s'intéressait auxmédias et en particulier à laphotographie. Il parcourait souvent les stands avec unappareil photographique[113].

Son nom est désormais celui d'une chaîne télévisée italienne payante dédiée aux sports mécaniques.

Très populaire enItalie, Nuvolari a fait l'objet d'une chanson éponyme, interprétée en1976 parLucio Dalla.

« Nuvolari è bruno di colore, Nuvolari ha la maschera tagliente
Nuvolari ha la bocca sempre chiusa, di morire non gli importa niente
Corre se piove, corre dentro al sole, tre più tre per lui fa sempre sette
Con l'Alfa rossa fa quello che vuole, dentro al fuoco di cento saette!
 »

— Lucio Dalla,Automobili, Nuvolari

« Nuvolari a le teint mât, Nuvolari a la mâchoire carrée
Nuvolari a toujours les dents serrées et ne se soucie pas de la mort
Il pilote sous la pluie, il court vers le soleil, pour lui trois et trois font sept
De son Alfa rouge, au milieu du feu lancé par cent flèches, il fait ce qu'il veut ! »

— Automobili, Nuvolari

En1948, Tazio Nuvolari fait une incursion au cinéma en jouant son propre rôle aux côtés d'autres sportifs comme les champions cyclistesFausto Coppi,Gino Bartali,Louison Bobet,Ferdi Kübler et le pilote automobileJean-Pierre Wimille dans le film italienTotò al giro d'Italia deMario Mattoli.

La vie de Nuvolari et despilotes de l'entre-deux-guerres sous leTroisième Reich est le sujet d'un triptyque enbande dessinée deMarvano intituléGrand Prix, paru aux éditionsDargaud[118],[119],[120].

  • 1Renaissance,Dargaud,Paris, 2010
    Scénario et dessin :Marvano - Couleurs : Bérengère Marquebreucq - Traduction : Philippe Bertinchamps - Lettrage : Éric Montésinos - Préface :Jacky Ickx
  • 2Rosemeyer!,Dargaud,Paris, 2011
    Scénario et dessin :Marvano - Couleurs : Bérengère Marquebreucq - Traduction : Monique Nagielkopf - Lettrage : Éric Montésinos - Postface :Ever Meulen
  • 3Adieu,Dargaud,Paris, 2012
    Scénario et dessin :Marvano - Couleurs : Bérengère Marquebreucq - Traduction : Monique Nagielkopf - Lettrage : Éric Montésinos

Style de conduite

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La faible taille de Nuvolari (1,60 m) allait de pair avec une faible force physique qui l'ont amené à développer un style de conduite particulier. Pour entrer au mieux dans les virages, Nuvolari mettait sa voiture en travers et contrôlait la glisse avec l'accélérateur, une technique proche dudrift qu'il est un des premiers à utiliser avant que d'autres ne s'en inspirent, parmi lesquelsStirling Moss[6].

Pour modifier lecentre de gravité de la voiture, il se penchait fortement à l'intérieur du virage, sa tête frôlant parfois la roue. Pour tourner le volant le plus rapidement possible, il jouait des coudes et de tout son poids, donnant parfois l'impression de sauter sur son siège[113].

Résultats en compétition automobile

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Résultats en Championnat d'Europe des pilotes

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Tableau synthétique des résultats de Tazio Nuvolari en Championnat d'Europe des pilotes
SaisonÉcurieConstructeurChâssisMoteurGP disputésVictoiresPole positionsMeilleurs toursPoints inscritsClassement
1931Alfa CorseAlfa RomeoTipo A
8C
Alfa RomeoL6
Alfa RomeoL8
3000135e
1932Alfa CorseAlfa RomeoP3Alfa RomeoL832034Champion
1935Scuderia FerrariAlfa RomeoP3
8C-35
Alfa RomeoL86103354e
1936Scuderia FerrariAlfa Romeo8C-35
12C-36
Alfa RomeoL8
Alfa RomeoV12
4000173e
1937Scuderia Ferrari
Auto Union AG
Alfa Romeo
Auto Union
12C-36
Type C
Alfa RomeoV12
Auto UnionV16
3000287e ex æquo
1938Auto Union AGAuto UnionType DAuto UnionV123100205e
1939Auto Union AGAuto UnionType DAuto UnionV124000194e
Résultats détaillés des saisons de Tazio Nuvolari en Championnat d'Europe des pilotes
SaisonÉcurieConstructeurChâssisMoteurCourseClassementPoints inscrits
1234567
1931Alfa CorseAlfa RomeoTipo AAlfa Romeo
3,5 lL6
ITA
Abd[*][A]
5e13
8CAlfa Romeo
2,3 lL8
FRA
11e[*]
BEL
2e[*]
1932Alfa CorseAlfa RomeoP3Alfa Romeo
2,6 lL8
ITA
1er
FRA
1er
ALL
2e
Champion4
1935 Scuderia FerrariAlfa RomeoP3Alfa Romeo
3,2 lL8
MON
Abd[*][B]
FRA
Abd[C]
BEL
Np
ALL
1er
4e35
Alfa Romeo
3,8 lL8
SUI
5e
8C-35Alfa Romeo
3,8 lL8
ITA
Abd[*][D]
ESP
Abd[E]
1936 Scuderia FerrariAlfa Romeo8C-35Alfa Romeo
3,8 lL8
MON
4e
3e17
12C-36Alfa Romeo
4,1 lV12
ALL
Abd[F]
SUI
Abd[G]
ITA
2e
1937 Scuderia FerrariAlfa Romeo12C-36Alfa Romeo
4,1 lV12
BEL
Np
ALL
4e
MON
Np
ITA
7e[*]
7e ex æquo28
Auto Union AGAuto UnionType CAuto Union
6,0 lV16
SUI
5e[*]
1938Auto Union AGAuto UnionType DAuto Union
3,0 lV12
FRA
Np
ALL
Abd[*][H]
SUI
9e
ITA
1er
5e ex æquo20
1939Auto Union AGAuto UnionType DAuto Union
3,0 lV12
BEL
Abd[I]
FRA
Abd[J]
ALL
Abd[K]
SUI
5e
4e ex æquo19
Légende
Légende (1931 / 1935-1939)

Légende (1932)

Voiture partagée (*)
Motifs des abandons
  • A.  : Mécanique
  • B.  : Freins
  • C.  : Transmission
  • D.  : Piston grillé
  • E.  : Suspension
  • F.  : Essieu arrière
  • G.  : Non précisé
  • H.  etI.  : Accident
  • J.  : Boîte de vitesses
  • K.  : Moteur

Victoires en Championnat d'Europe des pilotes

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Tableau synthétique des victoires de Tazio Nuvolari en Championnat d'Europe des pilotes
no AnnéeMancheGrand PrixCircuitDépartÉcurieChâssisRésumé
1193201/03ItalieMonza4eAlfa CorseAlfa Romeo P3Résumé
2193202/03FranceReims-Gueux5eAlfa CorseAlfa Romeo P3Résumé
3193502/05AllemagneNürburgring2eScuderia FerrariAlfa Romeo P3Résumé
4193805/05ItalieMonza5eAuto UnionAGAuto Union Type DRésumé

Résultat aux 24 Heures du Mans

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Tableau synthétique des résultats de Tazio Nuvolari aux 24 Heures du Mans[121]
AnnéeÉquipeno ChâssisMoteurPneusCatégorieÉquipierDépartToursDistanceRésultat
1933 Soc. Anon.Alfa Romeo11Alfa Romeo 8C 2300MMAlfa Romeo2,3 lcompresseurL8EnglebertD
(2,03,0 l)
Raymond Sommer11e233 tours3 144,038 km
(Vitesse moyenne :131,001 km/h)
Vainqueur
(9e Coupe Biennal)

Notes et références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé« Tazio Nuvolari »(voir la liste des auteurs).

Notes

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  1. La cylindrée de la Chiribiri est de seulement1 486 cm3 tandis que celle de l'Alfa Romeo RL Sport de Ferrari est de2 994 cm3, ce qui implique une importante différence de puissance.
  2. Les séances de qualification ne sont apparues qu'auGrand Prix de Monaco 1933.
  3. Les causes de l'abandon ne sont pas certaines : retrait volontaire selonJano, casse dudifférentiel, la cause la plus probable est un problème delubrification ducarter sec.
  4. Destiné à favoriser la régularité, le système par points implique qu'un pilote, pour s'imposer au terme du championnat, doit marquer le moins de points et en cas d'égalité, avoir parcouru plus de kilomètres. L'attribution des points se fait au ratio du nombre de kilomètres parcourus par le vainqueur.
  5. Le circuit de Spa-Francorchamps était alors long de14,914 km, ce qui fait un écart de11 km.
  6. LaScuderia Ferrari étant le département sport d'Alfa Romeo, le fait qu'elle ait engagé une Maserati en course est, en soi, un fait exceptionnel.
  7. Certaines sources disent que Giorgio Nuvolari est décédé de la typhoïde, d'autres d'une crise cardiaque.

Citations originales

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  1. (it) « Dammi retta, lascia perdere, l'automobile non fa per te. »
  2. (it) « Il mio primo incontro con Nuvolari risale al 1924. Fu davanti alla Basilica di Sant'Apollinare in Classe, sulla strada ravennate, dove avevano sistemato i box per il secondo Circuito del Savio. Alla partenza, ricordo, non avevo dato troppo credito a quel magrolino, ma durante la corsa mi avvidi che era l'unico concorrente in grado di minacciare la mia marcia. Io ero sull'Alfa 3 litri, lui su una Chiribiri. E in quest'ordine tagliammo il traguardo. La medesima classifica si ripeté poche settimane dopo al Circuito del Polesine… »
  3. (en) « It was a good race and from Rome onwards I never had any doubt that I should win. The car was wonderful and never gave a moment's trouble. I could have driven much faster had I wished to do so. The hardest part of the race for me was whenSignore Jano locked me up in a room at Bologna on the return journey and compelled me to rest for five minutes or more and had me washed and fed. I was in such a frenzy to get off that I almost fought with the pit attendants. I was much too excited to listen to arguments that I had the race in the hollow of my hand and could afford to take it easy. »
  4. (it) « Dicono che sei un bravo amministratore, ma mi accorgo che non è vero! Dovevi darmi solo il biglietto di andata perchè quando si parte per una corsa bisogna prevedere la possibilità di tornare in un baule di legno »
  5. (en) « Before the start, Nuvolari told me to go down on the floor of the car every time he shouts, which was a signal that he went to a curve too fast and that we need to decrease the car's center of mass. I spent the whole race on the floor. Nuvolari started to shout in the first curve and wouldn't stop until the last one. »
  6. (it) « Ho visto i segnali dai box ma siccome avevo gli occhiali verdi da sole la bandiera mi sembrò verde invece che rossa e ho accelerato. Anche lui però poteva accelerare e passarmi… »
  7. (en) « Tazio Nuvolari was not simply a racing driver. To Italy he became an idol, a demi-god, a legend, epitomising all that young Italy aspired to be; the man who« did the impossible », not once but habitually, the David who slew the Goliaths in the great sport of motor racing. He was« Il Maestro ». »
  8. (en) « Let any who say it was foolhardy at least be honest and admit it was one of the finest exhibitions of pluck and grit ever seen. By such men are victories won! »
  9. (it) « Nessuno accoppiava come lui una così elevata sensibilità della macchina ad un coraggio quasi disumano »
  10. (it) « Era un uomo che violentava la realtà e faceva cose che alla luce del buonsenso erano assurde… Per i giovani di allora, e io ero tra questi, Nuvolari rappresentava il coraggio, un coraggio senza limiti. Fu il mito, l'irraggiungibile. »
  11. (it) « Nuvolari è il più grande corridore del passato, del presente e del futuro. »
  12. (it) « Finché nel mondo si parlerà di sport automobilistico, si ricorderà Nuvolari. »
  13. (it) « Nuvolari, oltre ad essere sempre stato il mio maggior rivale, è stato il miglior corridore di tutti i tempi. Non può essere definito un maestro ma un artista del volante. Un maestro potrebbe insegnare. L'arte non si insegna. »

Références

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  1. abcdefghij etk(it) Gianni Cancellieri,« Gli anni dal 1892 al 1929 »[archive du], surMuseo Tazio Nuvolari(consulté le).
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Voir aussi

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Bibliographie

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