Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Taprobane

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet articlene cite pas suffisamment ses sources().

Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant lesréférences utiles à savérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».

En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?

Cet article est uneébauche concernant lemonde insulaire et laGrèce antique.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations desprojets correspondants.

Taprobane (grec ancien Ταπροβάνη) désigne l'île deCeylan dans les textesgrecs de l'Antiquité[1].

Étymologie

[modifier |modifier le code]

Deux origines possibles sont mentionnées :

  • Tamraparni, le motsanskrittamraparni désignant une « feuille de cuivre »[2], peut-être en raison d'un commerce préexistant, ou en raison de la forme de l'île ;
  • Tambapanni, un motcinghalais signifiant « mains » (panni) « rouges » (tamba). Selon la légende cinghalaise, les premiers agriculteurs venus de l'Inde du Nord posèrent leurs mains sur le sol qui était de terre ocre ou rouge[3].

Histoire

[modifier |modifier le code]

Les Égyptiens

[modifier |modifier le code]
  • Avant les Grecs, lesÉgyptiens auraient été en contact avec l'île. Pline raconte qu'ils se rendaient àCeylan en 20 jours de navigation à bord de navires duNil, faits enpapyrus[4].
  • C'est probablement par l'intermédiaire des Égyptiens que lesGrecs ont eu en premier connaissance de cette contrée lointaine qu'ils appelaient d'abord « terre des Antichtones», ou « terre de l'autre bout du monde ».

Les Grecs (IVe siècle av. J.-C. -IIe siècleapr. J.-C.)

[modifier |modifier le code]

Avec les conquêtes d'Alexandre le Grand et le début de lapériode hellénistique, les Grecs se rapprochent de l'île et ouvrent une nouvelle ère de connaissances.

Les Romains (Ier siècleapr. J.-C. -IIIe siècleapr. J.-C.)

[modifier |modifier le code]

Depuis la Renaissance (XVe – XVIe siècles)

[modifier |modifier le code]
Carte de 1565 deSumatra, également appeléeTaprobana, tirée de l'ouvrage deGiovanni Battista RamusioDelle Navigationi et Viaggi

Marco Polo précise qu'à Sumatra on ne voyait pas l'étoile polaire : c'est ce qu'indiquait aussi Pline au sujet de Taprobane. De ce fait, les savants de la Renaissance (Abraham Cresques,Fra Mauro,Ludovico di Varthena,Maximilian Von Siebenbürgen,Gérard Mercator,Sébastien Münster,Nicolò de' Conti,Poggio Bracciolini…) associèrent Taprobane àSumatra (aussi appeléeJava Minor). De plus, en 1462, le navigateur arabeAhmed Ibn Majid traduisitSirandib en Sumatra au lieu de Ceylan. À l'époque desLumières (XVIIe – XVIIIe siècles) la confusion Ceylan-Sumatra perdura (Richard Eden,John Milton…).Aujourd'hui, on sait que l'étoile polaire n'était pas visible dans le Sud de Ceylan à l'époque antique : on ne fait plus l'erreur d'assimiler Taprobane à Sumatra.

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. À laRenaissance, une erreur d'Abraham Cresques (en 1375) induisit en erreur d'autres savants (comme Fra Mauro en 1459) qui confondirent l'île de Ceylan et l'île deSumatra, c'est pourquoi on trouve parfois l'identification de Taprobane à Sumatra au lieu de Ceylan. Mais, aujourd'hui qu'on ne confond plus Sumatra et Ceylan, les choses sont claires et l'antique Taprobane est clairement identifié àCeylan (aussi appeléSri Lanka). cf. Suárez, Thomas.Early Mapping of Southeast Asia. Periplus Editions.p. 100.(ISBN 962-593-470-7).
  2. Suarez
  3. Abeydirra
  4. a etbPline
  5. Strabon 15.1.14
  6. a etbStrabon 15.1.15
  7. Abedyderap. 88
  8. Parasimudra en cinghalais : cf. Abeydeerap. 93
  9. cf. Pline l'ancien, 6.24
  10. Salai : peut-être le clanSihala qui domine peu à peu l'île cf. Abeydeera
  11. Salikaè : nom peut-être dérivé du nom desSalai de Ptolémée ouSahila en cinghalais
  12. Troisième et dernière Encyclopédie théologique, Volume 53, Jacques-Paul Migne, 1837

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Taprobane&oldid=213537770 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp