Tacite, enlatinPublius Cornelius Tacitus Ca(ecina Paetus), né en58[1] et mort vers120 ap. J.-C, mène commesénateurromain une carrière dans la haute administration impériale . Il est renommé commehistorien, grâce à ses ouvrages lesAnnales et lesHistoires, chronique de la période des quatre empereursjulio-claudiens aprèsAuguste.
On connaît peu de choses sur la vie de Tacite, les indications éparses dans ses écrits sont partiellement complétées par laCorrespondance de son amiPline le Jeune[2]. Les débuts de sa carrière sont désormais mieux connus grâce à l'identification en 1995 parGéza Alföldy d'une inscription latine comme étant un fragment de son épitaphe[3],[4].
Tacite est né sousNéron, probablement en 57 au plus tard, date déduite de l'année de sa préture en 88, magistrature requérant l'âge minimum de trente ans[5]. De ce fragment et de son contexte archéologique on peut supposer que le nom complet de Tacite étaitPublius Cornelius Tacitus Caecina Paetus[6]. Le gentilice Cornelius est répandu en Espagne, enGaule cisalpine (Italie du Nord) et enGaule narbonnaise. D'uneLettre dePline le Jeune[7],Ronald Syme déduit qu'il était vraisemblablement originaire deGaule narbonnaise, peut-être deVaison-la-Romaine ou deFréjus, cité de naissance de son beau-père Agricola[8]. Il était issu d'une famille de l'ordre équestre. On sait grâce àPline l'Ancien qu'un Cornelius Tacitus, peut-être son père ou son oncle, futprocurateur de la province deGaule belgique[9],[10]. En revanche, l'épouse de son père était peut-être issue d'une famille sénatoriale[11] puisqu'elle semble avoir été uneCaecina appartenant à une famille sénatoriale originaire d'Étrurie. Premier membre de sa lignée provinciale à entrer auSénat, Tacite fut donc unhomo novus.
Tacite a fort probablement suivi le parcours classique de l'éducation des jeunes aristocrates romains, il a fréquenté legrammaticus, puis lerhetor et il est possible qu'il ait été l'élève deQuintilien. Ses études et ses origines lui ouvrent les portes duforum et c'est ainsi que commence sa carrière vers75, date à laquelle il situe plus tard sonDialogue des orateurs : grâce àVespasien il entre dans l'ordre sénatorial[12],[13]. Ayant reçu lelaticlave, il commence sa carrière vers76 par une fonction duvigintivirat et plus précisément le poste dedecemvir stlitibus iudicandis avant d'accomplir, fort probablement l'année suivante, sontribunat militaire dans une légion[14]. Selon Pierre Grimal, on peut supposer d'après certains indices un service sur la frontière du Rhin, peut-être enGaule belgique comme son homonyme[15]. Selon Antony Birley il est possible que Tacite ait pu servir en Bretagne sous les ordres de son beau-père[16]. Il a en effet épousé en77 Julia Agricola (décédée après 93)[17], la fille du consulCnaeus Julius Agricola, ce qui l'associe à un personnage prestigieux.
En81, sousTitus[18], il devientquesteur en tant quequaestor augusti, distinction remarquable car ces questeurs sont plus particulièrement attachés à l'empereur, signe d'une grande faveur[14]. Tacite est alors sans doute un peu plus jeune que l'âge normal pour cette fonction. Vers83, il esttribun de la plèbe ouédile, deux degrés du cursus considérés comme équivalents[19].
Ainsi qu'il le précise lui-même dans lesAnnales[20], Tacite prend une part active aux cérémonies desJeux séculaires deDomitien en 88, en tant queQuindecemvir sacris faciundis, prêtrise prestigieuse qui lui est conférée à un âge relativement jeune[13], et commepréteur, sans doute à l'âge minimal, il a alors 30 ans[1]. De 89 à 93, il est en poste en province, sans doute en tant quelégat de légion, dans un endroit indéterminé de l'empire[21],[22]. Le règne de Domitien vit donc Tacite avancer régulièrement dans la carrière[23].
En 93, après la mort d'Agricola, Tacite retourne à Rome. Le sénat est alors secoué par des procès et de violentes attaques deDomitien contre les sénateurs, et Tacite se voit contraint d'assister et de participer à la purge[24],[25]. Tacite n'ayant obtenu le consulat qu'en97, il faut lui supposer entre 94 et 97 au moins une fonction de rang prétorien, vraisemblablement un gouvernement de province, avancement normal pour une carrière comme la sienne[25].
Tacite fut doncconsul suffect, sous l'empereurNerva, mais il avait peut-être été désigné par Domitien[26]. La même année, il fut chargé de l’oraison funèbre deLucius Verginius Rufus[27], personnage prestigieux qui avait refusé, à la fin du règne de Néron, d'usurper le pouvoir, déclarant que seul le Sénat pouvait en disposer[28]. Ces circonstances, associées au climat politique du règne de Nerva, sont peut-être à l'origine de sa décision de rédiger laVie d'Agricola et de se tourner vers l'écriture de l'histoire[29]. L'arrivée deTrajan au pouvoir début 98 confirme le changement politique apporté par la mort de Domitien ; en écrivantLa Germanie, Tacite se consacre à une région où se trouvait Trajan lors de sa prise de pouvoir, et aborde une question d'actualité : l'éventuelle poursuite d'une politique de conquêtes[30]. Dès lors, Tacite partage ses activités entre l'écriture de l'histoire et ses activités de sénateur.
En 100, il assure au Sénat l'accusation contre l’ancien proconsul d'Afrique Marius Priscus, criminel corrompu ;Pline le Jeune a souligné l’éloquence et la dignité de ceplaidoyer[31],[32].
Après l'affaire Priscus, on perd la trace de Tacite. Une lettre de Pline en date de 104 le félicite de son retour à Rome, ce qui laisse supposer une absence d'une certaine durée, peut-être, selon Pierre Grimal, une mission proconsulaire vers 103-104[33].
Une inscription grecque découverte àMylasa, cité de de laprovince d’Asie, mentionne P. Cornelius Tacite commeproconsul. L'accès à cette prestigieuse charge, la plus haute fonction politique du cursus avec le proconsulat d'Afrique, est accordé à cette époque en moyenne douze ou treize ans après un consulat, voire parfois seize ans après, ce qui pour Tacite situerait ce proconsulat d'Asie dans les années 113-116[34]. D'après les proconsuls connus pour cette province, celui de Tacite pourrait se placer en 112 ou en 113, c'est à dire quinze ans après son consulat[33].
On ne sait rien sur le reste de sa vie. On admet qu'il vit encore en 117, année de la mort deTrajan, parce qu'il déclare que de son temps à lui, Tacite,« l'empire s'étend jusqu'à la mer Rouge[35] », atteinte par la conquête de Trajan en 116[36]. Tacite serait mort dans les années 120.
Cette biographie parait en 98, cinq ans après la mort d'Agricola, beau-père de Tacite. Cette œuvre a deux motivations :
Tacite n'était pas à Rome au moment de la mort de son beau-père et n'a donc pas pu prononcer son éloge funèbre.
Tacite voulait, par contraste avec le régime en exercice, faire l'apologie d'une forme devirtus et de qualités humaines dont Domitien était dépourvu. Il tenait ainsi à montrer une opposition discrète, une sorte de résistance passive.
En écrivantLa Vie d'Agricola, Tacite veut rendre hommage à un homme qu'il a aimé et estimé. Il loue en lui un bon serviteur de l'Empire, qu'il a contribué à étendre, en achevant la conquête de laBretagne (Britannia, la Grande-Bretagne actuelle) et en la pacifiant. Ainsi l’œuvre se présente à la fois comme un éloge funèbre et un essai historique sur la Bretagne, sur ses habitants et sa conquête. C’est aussi un manifeste contre la tyrannie deDomitien, assassiné en 96. Ce qui est frappant dans cette œuvre, c'est l’approche originale que Tacite fait du phénomène de la conquête impérialiste. Il s’intéresse en géographe et en ethnologue — comme dans laGermanie — à ces Barbares attaqués par l’expansion romaine, en tenant compte du point de vue des conquis et pas seulement de celui des conquérants. Quelles raisons auraient-ils d’accepter passivement la servitude ? La conquête assure la force et la gloire du peuple romain, mais peut-elle prétendre assurer le bonheur des vaincus ? En voici la composition :
Chap. I à III : le début de l'œuvre est placé sous le patronage de Nerva et Trajan, qui ont rendu la liberté au peuple romain.
Chap. IV à IX : la vie d'Agricola proprement dite.
Chap. X à XXXVIII : dissertation ethnographique et géographique sur la Bretagne et les Bretons. Tacite détaille la conquête de l'ile. Agricola y est montré comme le représentant de toutes les vertus.
Chap. XXXIX à XLII : retour à Rome, disgrâce et traversée du désert.
Chap. XLIII- XLVI : mort et portrait final d'Agricola. Tacite invite à suivre cet exemple.
En 98 paraît égalementLa Germanie (ouSur l’origine et le pays des Germains), petit ouvrage d’actualité — Trajan fortifiait la frontière duRhin —, mais dont le caractère est plus nettement historique et ethnographique. C’est une description des différentes tribus vivant au nord duRhin et duDanube. Tacite s’inspira nettement d’auteurs antérieurs commeTite-Live ouPline l’Ancien. L’amour de la liberté des Germains, leur vigueur, leur bravoure sont opposés à la corruption sévissant à Rome.
46 chapitres nous sont parvenus, dont la répartition est très nette :
chapitres I à XXVII : chaque chapitre est consacré à une question. C'est une notice sur un sujet déterminé : habitat, nourriture, hospitalité, jeux, mariage, habillement ;
chapitres XXVIII à XLVI : passage en revue des différents peuples germains d'ouest en est, depuis les bords du Rhin jusqu'à l’actuelle Russie, en passant par la Baltique et la Scandinavie.
On peut retenir deux leçons :
leçon morale : la pauvreté et la simplicité des institutions maintiennent chez les Germains une pureté de mœurs dont les Romains se sont éloignés. C'est un thèmestoïcien constamment présent ;
leçon politique : ces vertus, qui sont les mêmes que celles qui ont rendu redoutable la Rome ancienne, sont inquiétantes pour l'avenir de l'Empire romain.
On a hésité quelquefois à attribuerLe Dialogue des orateurs à Tacite, mais tous les manuscrits le mettent sous son nom. L’ouvrage fut sans doute composé en 80 ou 81, au moment où Tacite était encore entièrement tourné vers l’éloquence et publié vraisemblablement en 107.
Tacite adresse leDialogue àLucius Fabius Iustus, qui lui a demandé les causes du déclin de l’éloquence. Il rapporte, à la manière cicéronienne, un entretien auquel il assista en 75 entre le poèteMaternus et les orateursMarcus Aper, Julius Secundus (ses deux maîtres) etVipstanus Messala. LeDialogue ne répond pas immédiatement à la question posée. Dans une première partie, Aper et Maternus discutent avec chaleur des mérites respectifs de l’éloquence et de la poésie. Dans une seconde partie, en recherchant si l’éloquence est en décadence, les interlocuteurs opposent les modernes aux anciens. On en arrive enfin aux causes du déclin de l’éloquence : relâchement moral dans l’éducation, médiocrité de l’enseignement des rhéteurs, perte de la liberté politique et nouvelles conditions sociales.
Écrite en 110, cette œuvre constitue, sans doute, la grande œuvre historique de Tacite. Le titre apocryphe qu'a retenu la tradition (Les Annales) est issu d'une interprétation abusive du passage IV, 32. On ne sait si l'auteur acheva son œuvre avant de mourir. Celle-ci devait comporter 16 livres dont le contenu s'étend du début du règne de Tibère (14 ap. J.-C.) à la fin du règne de Néron (68 ap. J.-C.). Nous avons conservé les livres I à IV, le début du livre V, une partie du livre VI ainsi que tout ce qui est compris entre la deuxième moitié du livre IX et la première moitié du livre XVI. Nous avons donc perdu la fin du règne de Tibère, entièrement celui de Caligula, le début du règne de Claude et les deux dernières années du règne de Néron.
Tacite puisa ses sources dans les ouvrages d’autres historiens, dans les registres publics et parfois dans sa propre expérience. À la fois historien et moraliste, Tacite y dépeint avec pessimisme, comme pourles Histoires, les mentalités, les grands événements et les mœurs des hommes de son temps : l'analyse est équilibrée et le style concis. Ainsi le portrait que trace l'historien des empereurs et de leur entourage est-il impitoyable : obsession du complot chezTibère, faiblesse indigne d'un prince chezClaude, monstruosité deNéron. L'entourage, composé d'Agrippine, la mère de Néron, et des affranchis, exécuteurs des basses œuvres, est au diapason. L'assassinat est l'arme favorite du pouvoir. De cette œuvre,Racine tirera le sujet d'une de ses tragédies :Britannicus. Nous retrouvons dansles Annales la matière littéraire desHistoires, mais l’approche des évènements politiques est sensiblement différente. Tacite tourne essentiellement ses regards vers la politique intérieure et l’équilibre traditionnel entre « ce qui se passe à Rome » et « ce qui se passe à l’extérieur » n’est pas respecté.
Un passage desAnnales[40] évoque l'incendie de Rome de 64 et la réaction deNéron qui, pour s'en dédouaner, accuse et fait exécuter « des gens détestés pour leur turpitude que la foule appelait « chrestianos » »[41]. Le passage constitue l'une des rares attestations indépendantes sur l'existence à Rome, aux alentours des années 60, d'adeptes du christianisme — qualifié d'« exécrable superstition » — et sur l’exécution en Judée, sousPonce Pilate, de leur fondateur désigné comme « Christos », que Tacite prend pour un nom propre[41]. S'il condamne la cruauté de Néron à exécuter les chrétiens, l'auteur montre peu de considération pour les sectateurs d'un individu livré à une mort infamante[41].
Sa valeur d’historien est très contestée : Tacite n’aurait pas été objectif dans ce qu’il écrivait et on conteste la rigueur de son information. On le considère comme trop passionné. Il savait cependant nuancer son portrait laudatif par l’appréciation des erreurs de ses héros (sa haine pourTibère etAgrippine ne l’empêche pas de leur donner une dimension exceptionnelle dans son œuvre). Les récits des historiens romains postérieurs au règne de Néron, tels Tacite,Dion Cassius etSuétone, soulèvent ainsi une multitude d'interrogations sur la fiabilité de ces témoignages de « seconde main »[43].
Tacite, lorsqu’il écrivait ses œuvres, combinait plusieurs sources, les interprétait et les repensait d’une manière originale. Il bâtissait sa réflexion historique sur sa pensée philosophique. Il combinait la pensée des trois grands historiens qui l’ont précédé :Tite-Live,Salluste etCicéron.
De plus, il laisse dans son œuvre certaines zones d’ombre, qui rendent difficile l’interprétation de sa pensée, et qui lui permettent de ne pas s’asservir à des thèses trop tranchées. Était-il un ami ou un ennemi de l’empire ? Il était certainement un ami de l’empire, et sans aucun doute un ami deRome. Il servait les empereurs, ce qui ne l’empêchait pas de les critiquer. En fait, son but premier n’était pas de servir les empereurs, maisRome. Il aurait été très proche d’Hadrien et deTrajan. Comme le ditAlain Michel[44],« Tacite se présente un peu comme l'Alceste de l'Histoire : parce qu'il ne veut flatter personne, il dit du mal de tous ; cependant, l'on éprouve toujours un peu de gêne à se rendre semblable àPhilinte et à lui donner tort ».
Tacite accorde dans son œuvre une grande place à la philosophie, qu’il connaît sans doute grâce aux maîtres grecs qui se trouvaient à Rome à son époque. Il est le seul à parler desstoïciens dans son œuvre. Enfin, tout en écrivant, il n’a jamais cessé de penser à son temps. Les grands thèmes de l'œuvre de Tacite sont la glorification des grands administrateurs, la défense libérale de la domination romaine, la critique de la tyrannie, et l’éloge de la sagesse philosophique tempérée par ladéfiance à l’égard du fanatisme et du dogmatisme[réf. nécessaire].
Tacite, dontRacine écrit, dans la préface deBritannicus, qu'il est le « plus grand peintre de l’Antiquité », est à la fois homme de culture et homme d’ordre. Il a été formé parMarcus Aper et Julius Secundus qu’il met en scène dansle Dialogue des Orateurs. C’est en écoutant ses maîtres, comme lui Gaulois d’origine, que Tacite a nourri son talent. Comme son amiPline le Jeune, il fut un orateur brillant et renommé qui admireCicéron, mais ne l’imite pas. Il recherche non l’abondance mais la force expressive, ce que Pline appelle lasemnotès, mot grec signifiant lagravité. Il était apprécié pour son style vif et concis.
Tacite savait faire des portraits grandioses et sobres de ses personnages. L’histoire lui offrait d’ailleurs de beaux sujets qu’il réussit à mettre en scène. Dans son œuvre, la grandeur s’est toujours jointe à l’ironie ou à l’amertume.Sa production littéraire, s'inscrivant dans le cadre de son amitié pourTrajan etPline le Jeune, était appréciée par le milieu impérial. Tacite fut l'historien officieux du régime, ce qui ne l'empêcha pas d'être aussi un historien critique.Il a toujours été vu par le peuple comme un très bon historien et penseur[réf. nécessaire].
Tacite,Œuvres, dans la traduction de Nicolas Perrot d'Ablancourt, édition établie par Jean Pietri et Eric Pesty, volume relié, Paris,éditions Ivrea, 2004
Tacite,Histoires, texte établi et traduit par P. Wuilleumier et H. Le Bonniec, annoté par J. Hellegouarch (3 volumes), CUF, Paris, 1987-1992. Trad. en ligne[1]
Tacite,Agricola, texte latin établi d'après l'édition de Tony Woodman (Cambridge, 2014) et traduit par Édouard Michel, accompagné d'une transposition en images, Paris, Rue d'Ulm, 2022 (p. 133-193).
↑Agricola, 45, 2 : « mox nostrae duxere Helvidium in carcerem manus ; nos Mauricum Rusticumquedivisimus ; nos innocenti sanguine Senecio perfudit » :« C'est dans la suite que nos propres mains ont traîné Helvidius en prison, que nous avons arraché l'un à l'autre Mauricus et Rusticus, que Sénécion nous a couverts de son sang innocent. »
↑ab etcAndreasDettwiler,« Jésus a-t-il bien existé ? », dans Andreas Dettwiler,Jésus de Nazareth : Études contemporaines, Labor et Fides,(ISBN978-2-8309-5110-3,lire en ligne),p. 15-18
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