Cet article est uneébauche concernant lapolitiqueisraélienne et laPalestine.
Taayoush est un mouvementjudéo-arabe (parfois orthographiéTa'ayush et qui signifie "vivre ensemble" en arabe), réseau de quelques organisations arabes et juives, palestiniennes et israéliennes[réf. nécessaire] . Son organisation, créée en 2000 et sise àTel Aviv, allieactions non-violentes et réflexions afin de lutter contre les escalades de violence enIsraël et enPalestine.
Gadi Algazi est cofondateur et animateur du mouvement.
En 2003, participant à laConférence internationale de la société civile à l’appui du peuple palestinien par la voix de Avia Pasternak, l'organisation se déclare favorable auboycott d'Israël, à un niveau international.
Les manifestants de Taayoush tentent parfois d'empêcher l'éviction de villageois par l'armée israélienne[1] ou l'expropriation des terres palestiniennes par descolons israéliens[2]. Leurs formes d'action relèvent souvent de ladésobéissance civile. Taayoush amène parfois des groupes d'Israéliens pour aider desPalestiniens à récolter lesolives et pour les protéger. De plus, il aide les Palestiniens à contacter des avocats, des journalistes, tente aussi d'alerter l'opinion internationale sur certaines actions commises par des colons. Taayoush offre aussi du matériel vidéo à des Palestiniens afin qu'ils puissent témoigner d'éventuels abus.
Taayoush travaille parfois avec d'autres groupes militant pour la paix commeGush Shalom (Bloc de la paix), l'AIC ou lesFemmes en noir.
Selon certains, c'est grâce à Taayoush que l'opinion israélienne puis internationale a été alertée sur la nature dumur envisagé du temps d'Ehoud Barak et en cours de construction à partir d'Ariel Sharon. Dès le début, les militants de l'association ont observé de près les travaux. Leurs informations ont notamment permis au journalisteMéron Rapoport, deYediot Aharonot, le plus grand quotidien israélien, d'y publier, fin avril2003, un grand reportage accompagné d'une carte du mur : la preuve était faite que celui-ci avait pour fonction, selon l'association, non de protéger les Israéliens desterroristes, mais d'enfermer environ 40 % de laCisjordanie, quadrillés par les colonies et leurs routes de contournement comme un ensemble deBantoustans à la sud-africaine. Ces suspicions sur les véritables objectifs du mur en construction sont détaillés dans un article de Gadi Algazi dumonde diplomatique datant de juillet2003[3].