Swing Kids est unfilm américain réalisé parThomas Carter, sorti en1993.
ÀHambourg en1939, l'Allemagne nazie entre en guerre et recrute parmi la jeunesse allemande. Mais un groupe de jeunes, bientôt surnommés « Jeunesse Swing » (Swingjugend), se rebelle par le biais d'une musique rythmée venue desÉtats-Unis et ose s'opposer aux puissantes autorités qui les entourent. Peter et Thomas, deux Swing Kids talentueux et influents, après un vol de radio vont devoir s'engager dans lesjeunesses hitlériennes et choisir entre leur propre liberté ou la loyauté auTroisième Reich.
Cette histoire se fonde sur l'existence réelle de groupes de jeunes fans de jazz, principalement à Hambourg et à Berlin, sous le IIIe Reich. Surnommés « Jeunesse Swing », ils feront l'objet d'une surveillance particulière par le régime et nombre d'entre eux seront envoyés vers des camps de « rééducation de la jeunesse » (Jugendschutzlager), des camps de concentration, ou même parfois sur le front de combat[1].
- Source et légende :Version française (VF) surForum Doublage Francophone[2].
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(août 2019).
UnAmerican Choreography Award (en) àOtis Sallid pour ses chorégraphies du film.
AuxYoung Artist Awards 1994, le film est nommé comme meilleur casting jeune dans un film pourRobert Sean Leonard,Christian Bale,David Tom etFrank Whaley.
- Life Goes To a party,Harry James etBenny Goodman
- Jumpin at the woodside,Count Basie
- Shout and feel it,Count Basie
- It don't mean a thing (If it aint got that swing), écrit parDuke Ellington et Irving Mills, interprété parBilly Banks (en)
- Taint what you do (It's the way that cha do it), écrit parSy Oliver etJames Young, interprété parJimmie Lunceford et son orchestre.
- Polka Parade,Chris Boardman
- Harlem, écrit parEddie Carroll, interprété parTeddy Foster
- Militarmarsch,G. Trede
- Zum Volksfest,P. Larare
- Swingtime in the rockies, écrit parJames Mundy (en) etBenny Goodman, interprété parBenny Goodman
- Sing, sing, sing (With a sing),Louis Prima, interprété parBenny Goodman
- Flat foot floogee, écrit parSlim Gaillard,Bud Green (en) etSlam Stewart, interprété parBenny Goodman
- Daphne (Manoir de mes rêves),Django Reinhardt
- Beethoven's Piano Trio in B flat major, OP 97, Archiduke interprété parAlfred Cortot,Jacques Thibaud etPablo Casals
- Ouverture : Tristant and Isolde,Richard Wagner
- Goodnight, my love, écrit parMack Gordon (en) etHarry Revel, interprété parBenny Goodman
- Bei mir bist du schön (To Me You're Beautiful), écrit parSammy Cahn,Saul Chaplin,Jacobs Jacobs etSholom Secunda, interprété parJanis Siegel (en)
- Christian Bale, comédien(Thomas Berger dans le film) :"Swing Kids est aussi, et surtout, un film sur l'amitié. Peter et Thomas font des choix divergents qui vont progressivement les éloigner l'un de l'autre. Thomas ne résiste pas à la séduction des Jeunesses hitlériennes, il se laisse corrompre par l'idéologie du Parti et devient un rouage de la machine nazie. Mais l'amitié qui le lie à Peter finira par triompher."[3]
- Robert Sean Leonard, comédien(Peter Muller dans le film) :"Swing Kids commence en 1939, avant l'invasion de laTchécoslovaquie et de laPologne. Peter, comme beaucoup de jeunes, n'a pas une conscience politique aiguë, bien qu'il devine ce qui se passe dans le pays. Il est partagé entre le swing, qui lui permet de s'"éclater", et la fierté de servir sa patrie en se soumettant. Ces deux tentations sont également puissantes et c'est seulement après avoir découvert la vraie nature du nazisme que Peter fera le choix qui s'impose."[3]
- Jonathan Marc Feldman (scénariste du film) :"Une rébellion juvénile peut-elle déboucher sur une révolte authentique ? Telle est la question que je me suis posée en apprenant l'existence de ce mouvement contestataire, né sous le régime nazi, et qu'on appela la "Jeunesse Swing" (Swingjugend). Ces jeunes m'apparurent comme le symbole de la force de l'esprit humain : si une révolte a pu s'exprimer dans un contexte aussi oppressant, tous les espoirs ne sont-ils pas permis ?"[3]
- "Il est regrettable qu'un tel sujet soit traité avec si peu d'imagination et d'originalité. La mise en scène de Swing Kidsest l'exemple frappant d'un certain standard américain, qui allie propreté et classicisme dans l'image et la direction d'acteur, et absence totale de prise de risque dans le choix du scénario et de l'angle choisi pour traiter le sujet. Ici, les "Swing Kids" sont les bons : ils sont beaux, propres sur eux, dansent bien et ne jurent, bien sûr, que par la culture américaine. Tout le contraire des méchants "J4" cruels et stupides, en fait très européens… Mais l'intérêt du film ne se limite pas à ce piètre débat historique, il réside plutôt dans la qualité de ses passages musicaux et dansants. Là, le swing emporte tout et ne laisse qu'un seul regret : la rareté de ces moments."[4]
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