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Survivant du génocide arménien

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Carte des survivants du génocide arménien.

Lessurvivants du génocide arménien sont lesArméniens occidentaux qui n'ont pas été assassinés au cours dugénocide arménien de 1915. La plupart des survivants deviennent desréfugiés hors deTurquie — État qui a succédé à l'empire ottoman. D'autres survivants sont des Arméniens non ottomans qui résidaient ou voyageaient dans l'empire ottoman et qui ont été épargnés sur ordre personnel deTalaat Pacha à la suite du meurtre commis à la prison deDiyarbakır contre un Arménien denationalité américaine[1].

Répartition

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Document dudépartement d'État des États-Unis montrant la population arménienne en 1921.

D'après ledépartement d'État des États-Unis, en 1922 il y avait 817 873 réfugiés arméniens originaires de Turquie[2]. Ce chiffre se fonde sur des informations fournies par l'ambassade britannique àConstantinople et sur des données de 1921 issues de laNear East Foundation. Ce total n'inclut pas les Arméniens aptes au travail et détenus par les autoritéskémalistes ni les femmes et enfants arméniens — environ 95 000, selon laSociété des Nations —forcés de se convertir à l'islam.

D'après les mêmes sources, en 1921, 281 000 Arméniens vivaient toujours en Turquie : 150 000 àIstanbul et 131 000 enAsie Mineure.

Arménie de l'Est

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Enfants mourant de faim dans les rues de la république d'Arménie.
Article connexe :République démocratique d'Arménie.

Au total, plus de 300 000 réfugiés arméniens, rescapés du génocide arménien, se trouvaient sous la responsabilité du gouvernement de laRépublique démocratique d'Arménie. Cette situation engendre unecrise humanitaire. Letyphus provoquait de graves répercussions en raison de ses effets sur les enfants. Le gouvernement arménien n'a pas le temps ni les ressources pour rebâtir les infrastructures. Les 393 700 réfugiés sont répartis comme suit :

DistrictsNombre de réfugiés
Erevan75 000
Etchmiadzin70 000
Novo-Bayazit (Gavar)38 000
Daralagyaz (Vayots Dzor)36 000
Bash-Abaran (Aparan)35 000
Achtarak30 000
Akhta - Yelenovka (Hrazdan - Sevan)22 000
Bash-Garni (Garni)15 000
Karakilisa16 000
Dilidjan13 000
Arménie350 000

Le gouvernement deHovannès Katchaznouni affrontait alors une réalité terrible pendant l'hiver 1918-1919. Le gouvernement nouvellement formé devient responsable de plus d'un demi-million de réfugiés arméniens dans le Caucase. L'hiver fut long et rigoureux[3]. Les foules manquant d'abris, de nourriture, de vêtements et de soins doivent subir les intempéries. Nombre de ceux qui ont survécu au froid et à la famine succombent aux maladies qui causent des ravages. À l'été 1919, l'épidémie de typhus prend fin, le temps s'améliore et les premiers convois de blé envoyés par l'American Committee for Relief in the Near East parviennent àBatoumi. L'armée britannique transporte le matériel humanitaire vers Erevan. Toutefois, à ce moment-là, environ 150 000 réfugiés avaient péri.Vratsian estime ce nombre à 180 000 personnes, soit près de 20 % de la population de la république naissante. 40 % des habitants de huit villages autour d'Etchmiadzin et 25 % des seize villages autour d'Achtarak avaient succombé en avril. Pendant cet hiver 1918-1919, la population deTalin, un district à mi-chemin entre Etchmiadzin etAlexandropol, est divisée par deux et près de 60 % des Arméniens duSurmalin Uyezd (en) meurent de faim[3].

Au, les réfugiés issus des secteurs de l'Arménie russe occupée par l'armée ottomane en 1918 sont en grande partie réinstallés ; toutefois, 310 835 réfugiés venus d'Arménie de l'Ouest sont toujours éparpillés dans la république d'Arménie et attendent le règlement politique et l'unification de leur patrie à l'État d'Arménie de l'Est. En outre, 11 099 orphelins arméniens sont dispersés dans des orphelinats deTranscaucasie, dont 7 523 se trouvent dans les frontières de l'Arménie[4].

Dans les années 2000, environ 50 000 à 70 000 Arméniensvivent en Turquie, principalement àIstanbul[5],[6]. Cette statistique ne tient pas compte du nombre inconnu decrypto-Arméniensassimilés.

Galerie média

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Survivants notables

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Notes et références

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  1. (en)UğurÜngör,Let Them Not Return: Sayfo – The Genocide Against the Assyrian, Syriac, and Chaldean Christians in the Ottoman Empire, Berghahn Books,, 45 p.(ISBN 9781785334986,lire en ligne)
  2. (en) « Approximate number of Armenian in the world, November 1922 »
  3. a etb(en)Richard G. Hovannisian,The Republic of Armenia: The First Year, 1918-1919, Vol. I, Berkeley, University of California Press,(ISBN 0-520-01984-9),p. 126–155
  4. (en) BabkenHarutyunyan (Vardan Mkhitaryan),Atlas of the Armenian Genocide, Erevan,(ISBN 978-9939-0-2999-3,OCLC 1256558984)
  5. (en) AnnaTuray,« Tarihte Ermeniler »[archive du], Bolsohays: Istanbul Armenians(consulté le)
  6. (en) SaraKhojoyan, « Armenian in Istanbul: Diaspora in Turkey welcomes the setting of relations and waits more steps from both countries »,ArmeniaNow.com,‎(lire en ligne, consulté le)

Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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v ·m
ContexteCarte représentant les déportations.Tsitsernakaberd
Victimes
Lieux
Responsables
Résistance
Poursuites
Commémoration
Voir aussi
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