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Degré de comparaison

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(Redirigé depuisSuperlatif)

Engrammaire, lesdegrés de comparaison oudegrés de signification sont une propriété desadjectifs et desadverbes, décrivant l'intensité de la notion exprimée. On parle aussi degradation des adjectifs et des adverbes. L'expression des degrés de comparaison peut êtresynthétique et se faire alors par laflexion, ouanalytique et se faire uniquement par lasyntaxe. De nombreuses langues emploient un système mixte, dans lequel certains degrés sont exprimés de façon synthétique et d'autres de façon analytique, ou dans lequel plusieurs moyens d'expressions d'un même degré cohabitent au choix du locuteur ou selon le type d'adjectif ou d'adverbe.

La comparaison simple

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D'un point de vue grammatical, la comparaison peut s'exprimer selon des moyens divers comme : la subordination : la proposition subordonnée de comparaison appelée aussicomparative joue alors un rôle identique à celui du complément de comparaison qui peut être un substantif ou un équivalent du nom. Néanmoins la nature de la relation (relation de ressemblance) ne permet pas de la considérer à proprement parler comme unesubordonnée circonstancielle. La relation peut donc être la ressemblance :« Tu moissonnerascomme tu as semé », d'égalité :« Leur bonheur fut brefautant qu'il était rare », ou au contraire de différence« Il estmoins richeque je ne le croyais », de proportion enfin :« Il estplus intéresséqu'on ne le pense ».

Certaines comparaisons simples reposent sur uneellipse verbale comme dans« Tel père,tel fils »

L'éventail de moyens grammaticaux est grand, la comparaison simple peut aussi être marquée par :

  • desmots corrélatifs comme :autant...autant,plus...plus,tel...tel, etc.
  • deslocutions prépositives comme :à l'exemple de...,à l'instar de...,comparativement à, etc.
  • desadjectifs comme :semblable,analogue,différent,égal, etc.
  • desverbes comme :avoir l'air de,ressembler à,imiter,paraître, etc.

Les différents degrés

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Distinctions usuelles

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On distingue classiquement :

  • lepositif, forme de base non marquée :fort
  • lecomparatif qui établit une hiérarchie entre deux éléments. Il en existe trois variétés :
    • lecomparatif de supériorité :plus fort
    • lecomparatif d'égalité :aussi fort
    • lecomparatif d'infériorité :moins fort
  • lesuperlatif qui exprime le plus haut degré d'une qualité, en supériorité ou en infériorité. Selon qu'il fait ou non référence à une classe d'éléments, on distingue :
    • lesuperlatif relatif :le plus fort (supériorité),le moins fort (infériorité)
    • lesuperlatif absolu :très fort (supériorité),très peu fort (infériorité).

Un système de gradation peut comporter des syncrétismes, c'est-à-dire que certaines de ses formes couvrent plusieurs degrés, selon le contexte. Par exemple :

  • lelatin possède des formes synthétiques de comparatif de supériorité qui peuvent aussi avoir valeur d'intensif ou d'excessif (doctior « plus savant, assez savant, trop savant ») et un superlatif de supériorité qui peut être relatif ou absolu (doctissimus « le plus savant, très savant »)
  • enarabe, les adjectifs possèdent une forme spéciale appeléeélatif qui couvre les diverses valeurs de comparatif et de superlatif de supériorité. Par exemplekabīr كبير « grand » a pour élatifakbar أكبر qui peut être traduit « plus grand » (comparatif) ou « le plus grand » (superlatif) selon le contexte.

Dans de nombreuseslangues indo-européennes, il existe des formes synthétiques de comparatif et de superlatif de supériorité, mais pas de formes correspondantes pour l'infériorité, qui s'expriment seulement par la syntaxe. Les termes non spécifiés de « comparatif » et de « superlatif » sont alors employés parsynecdoque pour désigner les formes synthétiques exprimant la supériorité.

Dans le domaine deslangues celtiques, le terme d'équatif remplace souvent celui de « comparatif d'égalité ».

Autres nuances

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L'expression d'autres nuances dans le degré d'une qualité est courante, mais n'est souvent pas reconnue comme faisant partie du système de gradation proprement dit. Par exemple :

  • l'intensif :assez fort
  • lediminutif :un peu fort
  • l'excessif :trop fort
  • leprogressif :encore plus fort
  • lerégressif :encore moins fort
  • leprogressif locatif-temporel :encore ailleurs,encore autrepart,encore raté,encore bon,encore demain (on compare vers le passé)

Certaines formations ne sont pas systématisables et ressortent plutôt à ladérivation lexicale : par exemple en français, desdiminutifs commeblondin, grandet, vieillot.

Particularités de la gradation

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Adjectifs sans degré

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De par leursens, certains adjectifs admettent assez rarement la gradation. Cela concerne notamment :

  • les adjectifs de relation, qui équivalent à uncomplément du nom :français,médiéval,solaire,présidentiel,fiscal etc.
  • les adjectifs à sens absolu, non susceptible d'être quantifié :double,carré,impossible,absent,égal,total etc.
  • les adjectifs qui en eux-mêmes expriment déjà un degré :aîné,majeur,premier,prochain,final etc.

Il s'agit cependant d'une restrictionsémantique et nonmorphosyntaxique, car la gradation reste formellement possible et peut être effectivement employée :

  • lorsque ces adjectifs sont pris avec unsens figuré :Thierry est plus carré que Marcel
  • comme intensif, par emploi du superlatif :il est de la mauvaise foi la plus totale,rien n'est moins impossible,un style très français
  • dans une comparaison de qualités:un apparat moins présidentiel que royal,un éclat plus lunaire que solaire,plus morte que vive
  • comme effet destyle, du fait justement du caractère inhabituel d'un tel usage :Tous les animaux sont égaux, mais certains sont plus égaux que d'autres. (George Orwell,La Ferme des animaux).

Interactions avec la négation

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Lanégation des comparatifs peut aboutir à des effets de sens qui ne sont pas ceux que laisserait prévoir lanégation logique. Ainsi par exemple enfrançais :

  • nier le comparatif d'égalité aboutit à un sens d'infériorité :Pierre n'est pas aussi fort que Paul signifiePierre est moins fort que Paul
  • nier le comparatif de supériorité ou d'infériorité aboutit à un sens d'égalité :Pierre n'est pas plus fort que Paul etPierre n'est pas moins fort que Paul signifient quePierre est aussi fort que Paul.

Comparaison entre deux éléments

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Lorsqu'il s'agit de comparer deux éléments formant ensemble, l'emploi du comparatif ou du superlatif est sémantiquement équivalent. La solution adoptée en pratique dépend de la langue considérée :

  • enlatin, la construction retenue est celle du comparatif :validior manus est dextra[1].
  • enfrançais, c'est le superlatif qui s'emploie :la mainla plus forte est la droite
  • enanglais, c'est le comparatif qui s'emploie :the right hand isthe stronger

Exemples dans diverses langues

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En français

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Lefrançais possède un système de gradation essentiellement analytique fondé sur l'emploi d'adverbes de degré. Les comparatifs et superlatifs relatifs emploient les mêmes adverbes, le second usage étant distingué par l'emploi en sus de l'article défini :

  • pour exprimer la supériorité :plus. Plus rarement,davantage (davantage fort) etautrement (autrement fort) peuvent signaler le comparatif de supériorité, ce dernier dans un registre affectif.
  • pour exprimer l'infériorité :moins
  • pour exprimer l'égalité :aussi, plus rarementautant (autant fort), égalementsi ettant dans un contexte négatif (pas si fort, pas tant fort), également à l'affirmatif dans certains usagesrégionaux ou pararchaïsme (si fort, tant fort)[2].

Le superlatif absolu s'exprime par une assez grande variété d'adverbes et delocutions rattachés à l'expression de laquantité :

  • pour la supériorité,très est le plus courant, mais l'on emploie aussifort,bien,tout à fait, et de nombreux adverbes intensifs en-ment commegrandement, extrêmement, rudement, vachement etc.Trop etexcessivement marquent ordinairement l'excès mais s'emploient dans certains registres comme simples intensifs, emploi souvent ressenti commeimpropre (trop fort, excessivement fort).
  • pour l'infériorité s'emploient notammentpeu,très peu,guère,à peine[3].

Le français a conservé dulatin quelques formes synthétiques de comparatif et de superlatif de supériorité :

  • meilleur pour l'adjectifbon ; son emploi est le plus souvent obligatoire,plus bon n'étant admis que dans quelques rares constructions comme la comparaison de qualités (plus bon que mauvais)
  • mieux pour l'adverbebien ; son emploi est également constant
  • pire pour l'adjectifmauvais, en concurrence cette fois avec le tour analytique(le) plus mauvais
  • pire etpis pour l'adverbemal, en concurrence avecplus mal
  • moindre pour l'adjectifpetit, essentiellement dans leregistre soutenu ; le registre courant emploie généralementplus petit
  • plus etmoins servent également par eux-mêmes de comparatifs (et de superlatifs avec l'article) des adverbesquantificateursbeaucoup etpeu[4].

À l'imitation dulatin et de l'italien, le français utilise parfois le suffixe-issime pour former des intensifs :richerichissime. L'emploi en est cependant rare et souventironique : voir par exempleimportantissime[5].

En latin

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Lelatin comporte une flexion spécifique des adjectifs en degré avec deux formes :

  • un comparatif en-ior (masculin-féminin) /-ius (neutre), marquant la supériorité, le degré moyen et l'excès :doctus « savant » →doctior « plus savant, assez savant, trop savant » ;
  • un superlatif en-issimus (masculin),-issima (féminin), -issimum (neutre), à valeur de superlatif relatif ou absolu de supériorité :doctus « savant » →doctissimus « le plus savant, très savant ». La terminaison-issimus peut s'assimiler dans certains adjectifs en-lis et-er :facilis « facile » →facillimus,acer « aigu » →acerrimus.

L'expression du terme de comparaison se fait :

  • au comparatif, par lecasablatif (doctior Petro « plus savant que Pierre ») ou uneproposition subordonnée introduite parquam (doctior quam Petrus « plus savant que Pierre ») ;
  • au superlatif, par le casgénitif (altissima arborum « le plus haut des arbres ») ou laprépositione, ex suivie de l'ablatif (altissima ex arboribus « le plus haut des arbres »).

Il existe un petit nombre de formes irrégulières parmi les adjectifs courants, notamment :

Sens du positifbonmauvaisgrandpetitnombreuxproche
Positifbonusmalusmagnusparvusmultuspropinquus
Comparatifmeliorpejormajorminorpluspropior
Superlatifoptimuspessimusmaximusminimusplurimusproximus

Un système parallèle de type analytique est employé pour certains adjectifs, notamment ceux en-ius ou-eus. Il consiste en l'emploi des adverbesmagis pour le comparatif,maxime pour le superlatif : ex.idoneus « convenable » →magis idoneus « plus convenable » →maxime idoneus « le plus convenable ». Lapériphrase de comparatif s'est généralisée dans l'évolution du latin vers leslangues romanes, certaines conservant un dérivé de l'adverbemagis dans la construction (portugaismais,espagnolmás,occitanmai,roumainmai), d'autres y substituant un dérivé deplus (françaisplus,italienpiù, occitanpus[6],[7]).

Pour le comparatif et le superlatif (relatif ou absolu) d'infériorité, seule la périphrase est possible, avec les adverbesminus etmimime, respectivement :minus doctus « moins savant »,minime doctus « le moins savant ». L'égalité s'exprime par le couple decorrélatifstam... quam... :tam doctus quam Petrus « aussi savant que Pierre ».

En allemand

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L'allemand possède un système comparable à celui du latin, avec des formes synthétiques pour exprimer la supériorité : le comparatif est marqué par le suffixe-er, le superlatif par le suffixe-(e)st, tous deux prenant ensuite régulièrement les marques de ladéclinaison de l'adjectif. Le superlatif est employé accompagné de l'article défini ; commeadverbe, il est de plus introduit par la prépositionan (qui se contracte avec l'article défini neutre audatif sous la formeam).ex. :. :stolz « fier » ~stolzer « plus fier » ~der stolzeste « le plus fier » /am stolzesten « le plus fièrement » ;

Comme en latin (règlesenior erat et loquacior : il était assez âgé et passablement bavard), il existe en allemand un comparatif relatif traduisant un degré moyen de la qualité :eine längere Zeit, un temps assez long ;ein älterer Herr, un homme d’un certain âge[8].

Pour un certain nombre d'adjectifs monosyllabiques, l'ajout des suffixes s'accompagne de l'umlaut de la voyelle duradical.ex. :. :lang « long » ~länger « plus long » ~der längste « le plus long » ;groß « grand » ~größer « plus grand » ~der größte « le plus grand ».

Il existe également quelques adjectifs ou adverbes à gradation irrégulière.

Sens du positifbon, bienbeaucouppeuhautvolontiers
Positifgutvielwenighochgern
Comparatifbessermehrminder,wenigerhöherlieber
Superlatifbestemeistemindeste,wenigstehöchsteliebste

Le complément du comparatif est introduit parals :stolzer als dieser Junge « plus fier que ce garçon ». Celui du superlatif se construit comme uncomplément du nom :der stolzeste dieser Jungen / der stolzeste von diesen Jungen « le plus fier de ces garçons ».

Le superlatif peut être employé dans un sens relatif mais aussi absolu :bester Freund! « excellent ami ! ». Le comparatif prend parfois aussi des valeurs absolues, indiquant un degré moyen de la qualité exprimée :eine ältere Dame « une dame d'un certain âge » (à comparer aveceine alte Dame « une vieille dame »).

Il n'existe pas en revanche de formes synthétiques pour l'égalité ou l'infériorité, qui sont exprimées par des périphrases. Le comparatif d'égalité recourt à la corrélationso... wie... :so stolz wie dieser Junge « aussi fier que ce garçon ». L'infériorité s'exprime parweniger... als... :weniger stolz als dieser Junge « moins fier que ce garçon » ou comme en français par la négation du comparatif d'égalité :nicht so stolz wie dieser Junge « pas aussi fier que ce garçon ».

En néerlandais

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Lenéerlandais possède un double système de gradation pour la supériorité :On utilise les suffixes-er pour le comparatif et-st pour le superlatif :jong « jeune » ~jonger « plus jeune » ~jongst « le plus jeune »,mooi « joli » ~mooier « plus joli » ~mooist « le plus joli ». Le terme de comparaison est introduit pardan (than en anglais) :ouder dan haar leraar « plus vieille que sa professeur ».Dans d'autres cas, on peut également utilisermeer "plus" (more en anglais,mehr en allemand), mais c'est beaucoup plus rare.

Il existe là aussi un certain nombre de formes irrégulières :

Sens du positifbonpeubeaucoupnombreuxvolontiers
Positifgoedweinigveelmenigegraag
Comparatifbetermindermeermeerliever
Superlatifde bestede minstede meestede meestede liefste

Le superlatif est souvent employé dans un sens absolu :Mijn beste vriend ! « Mon meilleur ami! ». Le comparatif prend parfois aussi des valeurs absolues, indiquant un degré moyen de la qualité exprimée :een oudere man « un homme âgé » (à comparer aveceen oude man « une vieil homme »).

Le comparatif et le superlatif d'infériorité n'emploient que la périphrase, construite de la même manière que pour la supériorité mais avec les adverbesminder « moins» pour le comparatif (minder hoog dan... « moins haut que... »,minder schoon dan... « moins beau que... ») etminst « le moins » pour le superlatif (de minst hoge « le moins haut »,de minst schone « le moins beau »). L'égalité s'exprime par la corrélationzo... als... (zo hoog als de ander « aussi grand que l'autre »).

Dans quelques rares cas, enfin, on peut remplacerdan parals, comme en allemand, surtout dans la langue parlée.

En anglais

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L'anglais possède un double système de gradation pour la supériorité :

  • l'un, très comparable à celui du néerlandais, utilise les suffixes-er pour le comparatif et-(e)st pour le superlatif :tall « grand (en taille) » ~taller « plus grand » ~tallest « le plus grand »,pretty « joli » ~prettier « plus joli » ~prettiest « le plus joli ». Le terme de comparaison est introduit parthan :taller than his brother « plus grand que son frère ».
  • l'autre est périphrastique et emploie les quantificateursmore « plus » pour le comparatif etmost « le plus » pour le superlatif :expensive « cher » ~more expensive « plus cher » ~most expensive « le plus cher »,correct « correct, exact » ~more correct « plus correct » ~most correct « le plus correct ». Le terme de comparaison est introduit parof :the tallest of three brothers « le plus grand de trois frères ».

Le système employé est lié à la longueur de l'adjectif au positif : les monosyllabes et les dissyllabes se terminant par "-y" emploient les suffixes, les autres adjectifs la périphrase. En bref, le suffixe n'est utilisé que quand l'adjectif résultant possède (au plus) deux syllabes.

Il existe là aussi un certain nombre de formes irrégulières :

Sens du positifbonmalbeaucoupnombreuxpetit, peupeu nombreuxloin
Positifgoodbadmuchmanylittlefewfar
Comparatifbetterworsemoremoreless,lesser,littlerless,fewerfarther,further
Superlatifbestworstmostmostleast, littlestleastfarthest,furthest

L'adjectifold vieux possède à côté de formes régulièresolder etoldest, usuelles pour la comparaison, des formes reliques qui préservent un umlaut :elder eteldest, aujourd'hui employées sans terme de comparaison au sens d' « aîné ».

Le superlatif peut être employé dans un sens relatif mais aussi absolu, ceci surtout dans unregistre soutenu :a most beautiful woman « une femme d'une très grande beauté ». Le comparatif s'emploie volontiers sans complément lorsqu'il s'agit d'indiquer un des termes complémentaires d'un couple en opposition : ex.Greater Antilles « Grandes Antilles » ~Lesser Antilles « Petites Antilles »,Elder Edda « Edda poétique (littéralementEdda ancienne) » ~Younger Edda « Edda de Snorri (littéralementEdda récente) ».

Le comparatif et le superlatif d'infériorité n'emploient que la périphrase, construite de la même manière que pour la supériorité mais avec les adverbesless « moins» pour le comparatif (less tall « moins grand »,less expensive « moins cher ») etleast « le moins » pour le superlatif (least tall « le moins grand »,least expensive « le moins cher »). L'égalité s'exprime par la corrélationas... as... (as tall as his brother « aussi grand que son frère »).

En grec moderne

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Legrec moderne distingue par la forme trois degrés dans la supériorité : comparatif, superlatif relatif et superlatif absolu. Ils peuvent se former de façon périphrastique ou synthétique, les deux méthodes existant en parallèle.

PositifComparatif
plus...
Superlatif relatif
le plus...
Superlatif absolu
très...
PériphrastiqueSynthétiquePeriphrastiqueSynthétiquePeriphrastiqueSynthétique
ψηλός « haut »πιο ψηλόςψηλότεροςο πιο ψηλόςο ψηλότεροςπολύ ψηλόςψηλότατος
βαθύς « profond »πιο βαθύςβαθύτεροςο πιο βαθύςο βαθύτεροςπολύ βαθύςβαθύτατος
επιεικής « indulgent »πιο επιεικήςεπιεικέστεροςο πιο επιεικήςο επιεικέστεροςπολύ επιεικήςεπιεικέστατος

En basque

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Lebasque possède une flexion des adjectifs selon le degré qui comprend à côté d'un comparatif et d'un superlatif (de supériorité) une forme spéciale d'excessif.

DegréBasqueFrançais
Positifhandi« grand »
Comparatifhandiago« plus grand »
Superlatifhandien« le plus grand »
Excessifhandiegi« trop grand »

Notes et références

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  1. Le superlatif donneraitvalidissima manus est dextra.
  2. Maurice Grevisse,Le bon usage,13e édition refondue parAndré Goosse, Paris - Louvain-la-Neuve, DeBoeck-Duculot,(ISBN 2-8011-1045-0),p. 1394-1409
  3. Maurice Grevisse,Le bon usage,13e édition refondue parAndré Goosse, Paris - Louvain-la-Neuve, DeBoeck-Duculot,(ISBN 2-8011-1045-0),p. 1409-1419
  4. Maurice Grevisse,Le bon usage,13e édition refondue parAndré Goosse, Paris - Louvain-la-Neuve, DeBoeck-Duculot,(ISBN 2-8011-1045-0),p. 551-857 & 1381-1382
  5. Informationslexicographiques etétymologiques de « important » dans leTrésor de la langue française informatisé, sur le site duCentre national de ressources textuelles et lexicales, où le superlatifimportantissime est indiqué comme « plaisant ».
  6. L'occitan a conservé tant le continuateur demagis que celui deplus, situation qui était aussi celle de l'ancien catalan (cf. l'articlepus duDiccionari català-valencià-balear).
  7. Pierre Bec,Manuel pratique d'occitan moderne, Paris, Éditions A. & J. Picard,coll. « Connaissance des langues »,(ISBN 978-2-7084-0089-4),p. 128
  8. Jean-Marc Pastré,Nouvelle grammaire de l'allemand, Editions OPHRYS, 1998, p. 150.

Articles connexes

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