Les nombres dans les suites de Lucas satisfont à de nombreuses relations[3], qui généralisent celles entre les nombres de Fibonacci et les nombres de Lucas. Par exemple[b] :
Plaçons-nous dans le cas non dégénéré et supposons et, pour alléger l'écriture, (dans le cas, il suffit d'écrire les égalités correspondantes sans division par).
Pour qu'elle soit même à divisibilité forte, c'est-à-dire quepgcd(Ui,Uj) soit non seulement divisible parUpgcd(i,j) mais égal (au signe près), il faut et il suffit queP etQ soientpremiers entre eux[b],[5].
Si la suite est à divisibilité forte alors 1 =U1 = pgcd(U2,U3) = pgcd(P,P2 –Q) = pgcd(P,Q).
Réciproquement, supposons que pgcd(P,Q) = 1 et montrons d'abord par récurrence que pour toutn ≥ 1,Un estpremier avecQ.
L'initialisation est immédiate, et l'hérédité se déduit (grâce aulemme de Gauss) de pgcd(Un+1,Q) = pgcd(PUn,Q) et de l'hypothèse.
On déduit ensuite de cette propriété, jointe à l'identitéUnUr+1 –UrUn+1 =QrUn–r[d], que pgcd(Un,Ur) divise pgcd(Un–r,Ur) pour 0 <r <n donc (paranthyphérèse) pgcd(Ui,Uj) diviseUpgcd(i,j). La divisibilité forte s'ensuit.
↑« A look at the issues ofThe Fibonacci Quarterly will leave the impression that there is no bound to the imagination of mathematicians whose endeavor it is to produce newer forms of these identities and properties. […] I shall select a small number of formulas that I consider most useful. Their proofs are almost always simple exercises, either by applying Binet's formulas or by induction. »Ribenboim 2006,p. 2.