Pour l’article homonyme, voirGouvernorat du Sud.
Cet article est uneébauche concernant leLiban et leconflit israélo-arabe.
On appelleLiban du Sud, ouSud-Liban, la zone géographique duLiban s'étendant depuis la frontière israélienne au sud jusqu'à la rivièreAwali au nord et bordée à l'est par la frontière syrienne. Administrativement, l'ensemble correspond à deuxgouvernorats libanais : legouvernorat du Sud etcelui de Nabatiyeh. L'expressionSud-Liban est unanglicisme (South[ern] Lebanon).
Cette région se distingue du reste du pays en raison de son importance dans les conflitsisraélo-arabe etisraélo-palestinien. Lors de laguerre israélo-arabe de 1948-1949, elle est envahie par l'armée israélienne lors de l'opération Hiram. Dans les années 1970, après lesévénements du Septembre noir, elle est contrôlée par lesgroupes palestiniens pour servir de base à leurs attaques contre Israël. Elle est alors surnomméeFatahland. À la suite de l'intervention militaire israélienne au Liban de 1982, elle est occupée parIsraël jusqu'en. Au cours de l'occupation, les combats et une politique d'expulsion délibérée ont fait passer le nombre des habitants de la région de 800 000 à 70 000[1]. Elle est ensuite dominée politiquement et militairement par leHezbollah qui en a fait son bastion et qui lance depuis celle-ci des attaques sporadiques contre Israël. En,Israël pénètre dans la zone une trentaine de jours puis s'en retire.
Depuis 2006, la zone est surveillée par laFINUL, chargée de s'interposer entre Israéliens et Libanais, et de faire respecter larésolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies.
En octobre 2010, le président iranienMahmoud Ahmadinejad s'est rendu au Liban du Sud. C’était sa première visite au Liban depuis qu'il a pris ses fonctions à Téhéran en 2005. Israël et les États-Unis ont condamné cette visite comme étant une « provocation ». Ahmadinejad a été accueilli par des dizaines de milliers de partisans duHezbollah, l'allié musulmanchiite de l'Iran au Liban, qui a été qualifié d'organisation terroriste en partie ou en totalité par une grande partie de l'Amérique du Sud, l'UE, laLigue arabe, lesÉtats-Unis etIsraël. Et ce, malgré saparticipation au gouvernement fragile du Liban[2].
Le Liban du Sud est majoritairementchiite mais comprend aussi des populationschrétiennes, sunnites etdruzes. Les principales villes sontNabatieh,Saida (Sidon),Sour (Tyr) etJezzine.
Les activités agricoles sont essentielles. La situation économique est particulièrement difficile notamment du fait des années de guerre et d'occupation israélienne[réf. nécessaire].
Ci-dessous la liste des districts qui couvrent la region géographique du Sud du Liban :
|