Cet article est uneébauche concernant l’Iran et lemonde indien.
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Activité | indianiste, iranologue, historien des religions |
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Stig Wikander, né le àNorrtälje (Suède) et mort le àUppsala, est unindianiste,iranologue et historien des religions suédois. Il a été professeur desanskrit et dephilologie comparée deslangues indo-européennes à l'université d'Uppsala de 1953 à sa retraite en 1974.
Sans être un élève deGeorges Dumézil (il n'avait d'ailleurs que dix ans de moins que lui), il peut être considéré comme l'un de ses premiers disciples[1]. Dès son premier ouvrage,Der arischeMännerbund, qui étudie les bandes de jeunes guerriers indo-européens, comme lesMarut dans le monde mythique duRig-Véda ou lesMaryannu duMitanni, il s'inscrit dans une perspective proche de celle de Dumézil. Mais c'est dans un article de 1947[2] qu'il adopte véritablement latripartition fonctionnelle mise en évidence par Dumézil : il montre que les cinqPândavas, dont leMahābhārata raconte les exploits, se rattachent chacun à l'une des trois fonctions, comme l'avait fait Dumézil pour leurs pères divins respectifs Varuna, Mitra, Indra et les jumeaux Nãsatyas. Par la suite, d'autres articles étudient le monde épique indo-iranien dans le même cadre trifonctionnel et font des rapprochements avec laScandinavie à travers lesGesta Danorum deSaxo Grammaticus. À propos de son rapport avec Stig Wikander et de la découverte (1947) des trois fonctions dans leMahābhārata, qui révélait qu'un schéma de mythologie pouvait être transposé en épopée, Dumézil parle de « fécondation réciproque[3] ».
Il a appartenu au comité de patronage deNouvelle École[4].
Stig Wikander a publié ses ouvrages en allemand ou en suédois. Il a également utilisé le français pour des articles.