Lestade Centenario est un stade situé dans le quartier de Parque Batlle àMontevideo, enUruguay. Il est principalement utilisé pour lefootball et célèbre également le centenaire de l'indépendance de l'Uruguay.
L'architecte a choisi de placer l'aire de jeu sous le niveau du sol naturel, les tribunes de béton sont donc semi-enterrées, ce qui atténue la monumentalité du bâtiment et favorise son intégration dans le site. À l'origine la capacité prévue était de 100 000 places, mais cet objectif a été revu à la baisse afin que le projet soit terminé à temps. Les premiers matchs de la compétition se sont déroulés dans les stades des deux principaux clubs de Montevideo, leNacional, etPeñarol, laissant quelques jours de délai supplémentaires aux équipes de construction se relayant sur le site.
Le stade Centenario a finalement été inauguré le lors du premier match disputé par l'équipe d'Uruguay dans le tournoi, face auPérou, à l'occasion du centenaire de la Constitution uruguayenne[3],[4].
Plusieurs rencontres du premier tour ainsi que les deux demi-finales s'y sont déroulées. Le, il accueille la finale de la première coupe du monde au cours de laquelle l'Uruguay s'impose 4 à 2 face à l'Argentine sous les yeux de 60 000 spectateurs.
Par la suite, l'équipe d'Uruguay a joué ses matchs à domicile au stade Centenario, qui est également disponible pour les clubs professionnels. Le Centenario a donc accueilli laCopa América à de nombreuses reprises.
Vue des estrades.
Le stade comprend un musée consacré au football et à la première Coupe du monde. On y retrouve notamment la coupe Jules-Rimet, premier trophée du Mondial[5].
↑LorenzoJalabert D’Amado, « Le stade Centenario de Montevideo. La naissance du doyen des Coupes du monde »,Football(s). Histoire, culture, économie, société,no 1,,p. 160–167(ISSN2968-0115,lire en ligne, consulté le)
↑LorenzoJalabert D’Amado, « Le stade Centenario de Montevideo. La naissance du doyen des Coupes du monde »,Football(s). Histoire, culture, économie, société,no 1,,p. 160–167(ISSN2968-0115,lire en ligne, consulté le)
↑ÉricCollier, « Foot toujours ! Cinq destinations pour les fans de ballon rond »,Le Monde,(lire en ligne, consulté le).