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Squarepusher

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Pour les articles homonymes, voirJenkinson.

Squarepusher
Description de cette image, également commentée ci-après
Squarepusher lors du Donaufestival 2012
Informations générales
SurnomDuke of Harringay, Chaos A.D
Nom de naissanceThomas Jenkinson
Naissance(50 ans)
Chelmsford,Essex,Drapeau du Royaume-UniRoyaume-Uni
Genre musicalMusique électronique,drum and bass,drill and bass,IDM
Années activesDepuis 1995
LabelsWarp Records
Site officielsquarepusher.net

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Squarepusher, de son vrai nomThomas Jenkinson[1], né en1975 àChelmsford (Angleterre), est unbassiste,batteur,claviériste électronique etcompositeur dedrum and bass,jungle,electronica,intelligent dance music (IDM) oubraindance,drill and bass aux influencesjazz,jazz fusion etfree jazz. Il est le frère deCeephax Acid Crew, de son vrai nom Andy Jenkinson.

Carrière

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Très jeune, il se fascine pour tout ce qui est électronique et pour la radio. Son école est affiliée avec laCathédrale de Chelmsford ce qui lui fait découvrir lamusique d'orgue, qui aura une grande influence sur son travail d'artiste. Jenkinson grandit dans un environnement mélomane, bien que ses parents ne soient pas musiciens. Il raconte que son père avait une collection dejuke-box à leur domicile, et un intérêt pour les machines produisant de la musique[2]. Il prend des cours de guitare, puis arrête lorsque sa professeure lui reproche de réinterpréter lestablatures. Il poursuit son apprentissage en autodidacte[3].

Adolescent, il estbassiste dans plusieurs groupes locaux[4]. Il découvre par la suite lamusique électronique par des artistes tels queLFO etCarl Craig. Au cours de sa carrière, il compose une musique rapide et chaotique qu'il décrit comme« la négociation de la frontière entre l'extrême et la cohérence[5]. »

Il participe à la reconnaissance du labelWarp Records, dont il est une des figures principales[6],[7],[8].

Ses créations

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Signant chez Warp Records en1995, il sort plusieursmaxis dontPort Rhombus EP avant de sortir l'albumHard Normal Daddy, mais entre-temps, il a d'abord enregistré son premier albumFeed Me Weird Things en 1996 chezRephlex Records, le label fondé par Richard D. James (aliasAphex Twin) et Grant Wilson-Claridge. Et un an plus tard, sortHard Normal Daddy, opus expérimental piochant dans lelounge, latechno, la drum'n'bass et lehardcore, puisBig Loada un autre EP avec ses morceaux de drum'n'bass et jungle expérimental.

1998 marque un changement dans le style de Jenkinson, avecMusic Is Rotted One Note. Refusant d'être catalogué comme un artiste« prévisible »,« qui produit desbreaks rapides, avec des références aux jeux informatiques », Jenkinson sort un album qui reflète son intérêt pour le jazz[2] et rendant hommage à Miles Davis, au côté de petits interludes ambiants. Suivent un mini-album et un maxiBudakhan Mindphone etMaximum Priest EP (toujours dans une fibre free-jazz) puis l'albumSelection Sixteen en1999, compilation de travaux acid techno et jazzy.

En 2001 il sort avecGo Plastic et son maxiMy Red Hot Car, qui marquent un retour hardcore, moinsjazzy, oscillant entrebreakbeat,hip-hop expérimental et mêmeleftfield.Squarepusher confirme cette tendance dès 2002 avec la sortie deDo You Know Squarepusher, encore plus abstrait et IDM, notamment accompagné d'un concert live ayant eu lieu eu Japon.

En paraîtUltravisitor, un album dedrum and bass dans la lignée de ce que Squarepusher produit depuis 1996[9] avec des morceaux« jazzy, d'autres pittoresques, d'autres subtils mais raffinés[10]. ». C'est un travail très consensuel, représentant les différents aspects stylistiques de l'artiste, un mélange d'IDM violente, d'ambiant, de balades jazzy calmes.

En, avecHello Everything, Jenkinson propose« un patchwork d'idées d'antérieures [...] plus qu'un disque cohérent[11]. »

Le, dans le cadre du festivalJazz à la Villette, il donne un concert solo de basse électrique de trente sept minutes environ.Sa production musicale d'ordinaire fouillée est ici beaucoup plus légère, au départ, avant de s'intensifier au cours de la prestation, jusqu'à ressembler, en creux, à ses pièces musicales les plus échevelées[réf. nécessaire]. L'enregistrement est publié en 2009 sous la forme d'un album intituléSolo Electric Bass 1.

En 2008, Jenkinson sortJust A Souvenir, dont la production est basée sur un étrange rêve lucide dans lequel un groupe de rock futuriste et déjanté manipule les éléments. C'est un album résolument marqué par un usage massif de la basse et des percussions, sur une optique punk, jazz fusion. La critique est surprise et mitigée, cette expérimentation délaissant la fibre IDM pour un travail bien plus organique qu'à l'accoutumée.

En 2010, Squarepusher sortSquarepusher Presents Shobaleader One: d'Demonstrator, un album supposément composé avec d'autres musiciens réunis pour former un groupe. Le style en rupture avec les précédents enregistrements de l'Anglais divise la critique[12]. On peut y entendre la voix de Jenkinson filtrée auvocoder[13] dans une identité sonore et visuelle rappelant fortementDaft Punk[14].

En 2012, ayant développé depuis de nombreuses années son propre logiciel de programmation musicale dans le but d'échapper au consumérisme des nombreux softwares sur le marché, il sortUfabulum. Marqué par un style très cyberpunk, il mêle drill'n'bass colorée, métallique, sombre, délaissant pour la première fois depuisGo Plastic la basse massivement employée. En 2015, dans la même veine mais avec des rythmes plus EDM,Damogen Furies sort chez Warp Records.

En 2013 il est contacté par un roboticien japonais, Kenjiro Matsuo, pour qui il compose de la musique jouée ensuite par des robots[15],[16].

En 2020, Jenkinson sort d'une longue pause de 5 ans avec la sortie de l'albumBe Up A Hello, toujours par le label Warp Records. Après les expérimentations d'Ufabulum (2012) et de Damogen Furies (2015), il réutilise, à l'inverse de son propre logiciel maison, les synthés et autres machines utilisées dans les années 90, un moyen pour lui de mettre en perspective sa carrière, de jouer l'introspection vintage, sur une fibre résolument acid techno, drill'n'bass. L'emblématique basse est mise de côté. L'album est globalement très bien accueilli par la critique.

Personnalité et opinions

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Squarepusher est un musicien qui se dit peu influencé par les modes et les tendances, et également peu concerné par les critiques de ses albums. Il conçoit sa musique comme une forme de protestation. Dénonçant le« professionnalisme [qui] engloutit toute forme d’expérimentation »[3] et le« conservatisme »[17] qui émergent au sein de lamusique électronique, il se dit opposé à la fabrication par l'industrie de la musique de cultes de la personnalité autour des artistes :« la tendance générale semble être de transformer un artiste en une image avec quelques balises descriptives, ce qui les rend plus faciles à vendre, comme mettre une motte de beurre dans un rayon et d'afficher le prix. Je fais de mon mieux pour résister à ces tendances. Je veux effacer mon image ». Dans une interview accordée àTrax en 2015, il déclare :« Les souvenirs de clubs et de rave que j’ai en tête, à l’époque où les DJs superstar n’étaient pas encore à la mode, me mettent aujourd’hui mal à l’aise avec le fait d’être scruté par le public, d’être le centre de toutes les attentions. Avant, le DJ jouait quelque part derrière le dancefloor, et les gens étaient plus orientés vers eux-mêmes que vers la personne qui jouait »[3]. Amateur des ouvrages deSlavoj Žižek, Jenkinson est également soucieux de laquestion écologique, et il essaie notamment d'utiliser des emballagesCD respectueux de l'environnement :« les questions environnementales devraient être au premier plan de tout débat politique. C’est un préalable à nos existences. Je ne comprends pas pourquoi les gens ne sont pas plus inquiets à ce sujet. C’est terrifiant »[17].

En 2016, à la suite duréférendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne, Squarepusher met en téléchargement libre un morceau intitulé "MIDI sans Frontières" qu'il décrit comme une« invitation ouverte à collaborer », et encourage, en fournissant lapartition, les personnes à remixer et à réinterpréter le morceau :« Je veux dénoncer l’intolérance qui menace les liens fragiles qui nous unissent »[18]. Les contributions sont ensuite partagées sur le site officiel de l'artiste[19].

Discographie

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Article détaillé :Discographie de Thomas Jenkinson.

Tom Jenkinson a sorti des albums, des singles, des EP et des remixes sur plusieurs labels différents et sous plusieurs pseudonymes (Tom Jenkinson, Duke of Harringay, Chaos A.D. et Squarepusher).

Il a sorti la totalité de ses albums sous son pseudonyme principal de Squarepusher :

Notes et références

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  1. (en)Squarepusher Biography,AllMusic.
  2. a etb(en) Nick Hutchings, « Super Fury Animal: Squarepusher Interviewed », surthequietus.com,
  3. ab etc« Squarepusher, celui qui fuit les projecteurs », surfr.traxmag.com,
  4. (en) Philip Sherburne, « Squarepusher Q&A: A Chat With Electronic Music’s Own David Foster Wallace », surspin.com,
  5. (en) Dan Weiss, « Q&A: Squarepusher Talks Making Live-Sounding Music With Fake Instruments and Vice Versa », surspin.com,
  6. Benoit Hické, « Who's Warp ? », surlesinrocks.com,
  7. (en) « Ellen Allien celebrates the legacy of Warp Records », surfabriclondon.com
  8. « Le label anglais Warp a 20 ans », surlinflux.com,
  9. (en) Dorian Lynskey, « Squarepusher, Ultravisitor », surtheguardian.com,
  10. (en) « Squarepusher - Ultravisitor », surtinymixtapes.com,
  11. (en) Mark Pytlik, « Squarepusher: Hello Everything Album Review », surpitchfork.com,
  12. (en) « Shobaleader One: d'Demonstrator by Squarepusher Reviews and Tracks - Metacritic », surmetacritic.com(consulté le)
  13. « The Quietus | Features | A Quietus Interview | Running The Voodoo Down: An Interview With Squarepusher », surThe Quietus(consulté le)
  14. (en) Jess Harvell, « Squarepusher: Shobaleader One: d’Demonstrator Album Review », surpitchfork.com,
  15. (en-GB) LanreBakare, « Meet Z-Machines, Squarepusher's new robot band »,The Guardian,‎(ISSN 0261-3077,lire en ligne, consulté le)
  16. Squarepusher, « Squarepusher x Z-Machines - Making of 'Music For Robots' »,(consulté le)
  17. a etb(en) Thomas H Green, « 10 Questions for Musician Squarepusher », surtheartsdesk.com,
  18. (en) Kevin Lozano, « Listen to Squarepusher's Brexit Protest Song, “MIDI sans Frontières” », surpitchfork.com,
  19. (en) « SQUAREPUSHER », sursquarepusher.net(consulté le)

Liens externes

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