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Réalisation | Amy Grill |
---|---|
Musique | Freude-Am-Tanzen BPitch Control Kompakt Imbalance Computer Music Tod's and Fred's Musikverlag Random Noize Music Mo's Ferry Productions |
Acteurs principaux | |
Pays de production | ![]() |
Genre | Documentaire |
Durée | 89 minutes |
Sortie | 2009 |
Pour plus de détails, voirFiche technique etDistribution.
Speaking in Code est un documentaire réalisé parAmy Grill basé sur les témoignages d’acteurs du monde de la musique électronique.
Tourné dans11 villes et5 pays[1], Speaking In Code offre un aperçu du monde techno à travers les yeux deModeselektor, theWighnomy Brothers,Philip Sherburne (en),Monolake etDavid Day. Ce film retrace les succès et les échecs de ces personnalités sur une période de trois ans. Composé de plusieurs histoires, elles illustrent comment les communautés font face à différents types d’obsession pour la musique électronique.
Speaking In Code retrace les récits de différentes personnes qui vivent pour la musique. La réalisatrice Amy Grill suit une série de personnage (dont son mari, David Day, obsédé par la musique techno) pendant plusieurs années : certains luttant pour s’en sortir, d’autres prospérant dans le monde de la musique électronique.
Le film dévoile les histoires entrelacées de six personnages et un point de vue brut sur la musique électronique. C’est une fenêtre sur un monde rempli de fêtes dans des entrepôts, de concert sans fin, de voyages à l’international, de risques, d’innovations, de triomphes et de malheurs.
Les personnages sont :
De retour aux États-Unis, David Day, le mari de Grill, tente inlassablement de transformerBoston d’une ville rock en une ville techno. Les tentatives déraisonnables de David Day pour rendre la musique électronique populaire vont mettre à rude épreuve son mariage avec Amy Grill, la réalisatrice.
Speaking In Code a été présenté en avant-première à l'Independent Film Festival (en) Boston le 23 avril 2009[2].
Le film a été projeté dans des festivals de cinéma et de musique en Chine[3], à San Francisco[4], Athènes[5], Seattle, New York, Cracovie, Amsterdam, Dallas, Toronto, Mannheim et ailleurs.
Speaking In Code est sorti en DVD le 29 mars 2010. Le DVD comprend des bonus comme des séquences non coupées deModeselektor auSonar en 2006, une tournée deKompakt avecMichael Mayer et de longues interview avecEllen Allien deBPitch Control,Wolfgang Voigt deKompakt et la première interview deWighnomy Brothers deux ans après le tournage de Speaking In Code.
Tout au long du mois de mars 2009, les réalisateurs ont diffusé des scènes ne se trouvant pas sur le DVD sur divers sites internet. Il s’agit notamment de Monolake Tours Dubplates and Mastering[6], et de Bryan Kasenic Promotes Minimalism à New York City[7].
Le film a également été présenté en Allemagne le1er juillet 2010 au cinémaKino Babylon[8], à l’issue d’une soirée avec les DJTobias Thomas,Monkey Maffia etPhilip Sherburne (en), qui ont tous participé au film[9].
Speaking In Code a été choisi parEBS World Entertainment de Los Angeles pour la distribution numérique avec une date de sortie suriTunes le 21 aout 2012[10].
Steve Mizek, rédacteur en chef du site de musique électroniqueLittle White Earbuds, a déclaré que le film « personnalise avec succès les réalités de l’obsession musicale, des triomphes dans les stades bondés aux tribulations qui exigent un sacrifice de soi pour obtenir satisfaction »[11]. Beatportal, le bras éditorial du distributeur de musique numériqueBeatport, s’est demandé si Speaking In Code était « le documentaire le plus important en musique électronique ? »[12]. Le magazine trimestriel européen gratuitElectronic Beats écrit que « Speaking In Code est l’un des premiers films qui ose expliquer pourquoi tant de personnes aiment la musique électronique, d’une manière intime presque philosophique»[13]. La radio et site web allemandByte.fm l’a qualifié « d’impressionnant » et « digne d’être vu »[14]. Le blog françaisChroniques Electroniques a écrit que c’était « un documentaire très étrange » et « une manière surprenante de décrire la musique électronique »[15]
Le magazine de musique électronique et de hip-hopURB l’a qualifié de « l’un des documentaires musicaux les plus nécessaires de mémoire récente » et a déclaré que le film « vaut la peine d’être regardé plus d’une fois ». « Speaking In Code n’est rien de moins qu’une extraordinaire documentation sur la fanbase, la liberté et tout ce qui se trouve entre les deux »[16].
D’autres médias ont écrit qu’il s’agit « d’un incroyable aperçu de la culture de la musique électronique »[17], qu’«il révèle le côté humain de la musique résolument moderne »[18] et que « nous quittons le cinéma en espérant le meilleur pour tous ceux qui participent à Speaking In Code »[19].
De plus, le blog de films indépendantAntagony & Ecstasy l’a qualifié de « magnifiquement émouvant », de « résonant humaniste » et de « terriblement intéressant »[20]. Le 16 juin 2010,Foxy Digitalis a déclaré sur son site musical : « Pour tous ceux qui s’intéressent aux styles de vie alternatifs, c’est un voyage aussi perspicace queThe Punk Rock Movie deDon Letts, les filmsThe Decline of Western Civilization dePenelope Spheeris etThe Blank Generation (en) d’Ivan Kral qui racontait les scènes punks britanniques et américaines. Tous les mélomanes et musicologues à l’esprit ouvert devraient ajouter ce film à leur bibliothèque musicale »[21]. Ailleurs, dans un billet de blog,Venus Zine (en) dit que ce film est « fascinant » et a été « construit avec art et tourné avec talent »[22].
En 2012, au festival du filmDORF (en) en Croatie, Speaking In Code a remporté le prix « Best Movie in International Selection », devançant ainsi d’autres films surBrian Eno etIggy Pop. Le jury a déclaré : « dans cette histoire, nous avons la profondeur des relations humaines et une vue d’ensemble très habile à plusieurs niveaux qui évite les coordonnées de genre et donne au film une nouvelle dimension communicationnelle"[23].
L’idée de Speaking In Code a germé sur une piste de danse àMiami, fin mars 2005 vers4 heures du matin, en regardantP. Diddy crier à la foule à travers un mégaphone[24].Amy Grill, cinéaste documentaire en herbe,Philip Sherburn (en), journaliste musical et David Day, promoteur et publicitaire, ont voulu faire un film sur les gens et les obsessions derrière cette musique.
Pour commencer, l’équipe a interviewé de nombreux personnages potentiels. Ces DJ, producteurs et promoteurs ne savaient pas qu’ils étaient en train d’être testés afin de trouver les personnages principaux.
Une fois les sujets principaux établis, l’équipe a voyagé pendant trois ans, suivant les hauts et les bas de leurs personnages. Au fil des années, ils ont tous vécu des changements dans leur vie, et à mesure que l’histoire du film continue, même l'histoire d'Amy Grill et David Day est devenu une partie récurrente du film.
De plus, le profil des artistes sélectionnées s’est élargi de mois en mois.Radiohead a fait appel àModeselektor deBPitch Control pour ouvrir une tournée au Japon[25] etBjork leur a demandé un remix[26]. Les DJ sets desWighnomy Brothers ont gagné en popularité et leur style de production a été repris par différents producteurs house et techno. Le logicielAbleton Live, inventé en partie parMonolake, a également gagné en popularité[27]. ViaKompakt,Tobias Thomas a sorti une série de CD de mix[28], etPhilip Sherburne (en), grâce à son travail pour le sitePitchfork Media, est devenu une des voix principales du journalisme musical électronique[29].
Tout au long du processus, un blog a été tenu parsQuare Production[30] documentant la réalisation du film.
Au moment où le film était enfin terminé, la notoriété du projet avait atteint le monde entier grâce à des blogs basés dans des pays aussi éloignés que la Russie[31] ou la Colombie[32].
« Je voulais que le film soit le plus accessible possible, sans trahir ou ennuyer les vrais fans de techno » a déclaré Amy Drill au magazineXLR8R[33], « tout le monde dans la techno ne fait pas 20 000 $ par concert, ils le font pour l’amour de la musique. C’est une communauté qui n’est possible que parce que les gens dont des sacrifices pour réaliser leur rêves, pour faire de la musique incroyable »
Une grande partie de la musique utilisée dans le film provient des artistes qui apparaissent dans le film et des labels qu’ils représentent. La musique comprend donc, mais sans s’y limiter :Jonas Bering,Modeselektor,The Rice Twins,Robag Wruhme,Wolfgang Voigt (aliasGas),Gui Boratto,Axel Willner (aliasThe Field),Aksel Shaufler (aliasSuperpitcher),Wighnomy Brothers,Monolake, Oxia,Ellen Allien,Michael Mayer et d'autres.
Comme il a fallu trois ans pour réaliser ce film, le choix de la musique a suscité des critiques de la part de certains grands noms de la musique électroniques qui ont notamment dit que « les sons et les artistes sur lesquels ils se concentrent sont beaucoup moins frais qu’il y a quelques années »[34]. Cependant, d’autres, comme le magazine musical en lignePitchfork Media, aient qualifié les artistes présentés dans ce film de « certains des noms les plus en vogue du genre »[35]
Le1er mars 2010, le site de musique électroniqueBeatport a publié deux playlist pour le film. La première s’appelait « Anthems »[36] et la deuxième « Ambiance »[37].
Le 4 mars 2010,Pitchfork Media a publié un article dans sa section Forkcast qui comprenait un podcast sur un film de Boston DJ Baltimoroder nommait Speaking In Code 01. Ce podcast comprenait de la musique dePhilip Sherburne (en),Tobias Thomas et d'autres. Le site a qualifié le podcast de " plutôt incroyable "[38].
Le deuxième podcast de Speaking in Code présente un DJ set de186 minutes deTobias Thomas, de l'after party, pour une projection en partenariat avec le festivalTogether[39].
Speaking in Code Podcast 03 a été téléchargé sur le site musicalSoundCloud le 20 mai 2010[40]. Il a été créé et mixé parDouglas Greed du labelFreude-Am-Tanzen à Jena, en Allemagne.Freude-Am-Tanzen est l'un des collectifs musicaux présentés dans le film.