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Simon Frid ouSimon Fryd (,Tuszyn,Pologne -,prison Saint-Paul,Lyon,Rhône) est un résistantFTP-MOI du bataillon Carmagnole Liberté de Lyon, guillotiné,Médaille de la Résistance, à titre posthume.
Simon Frid est né le à Tuszyn, enPologne[1],[2].
Il est le fils de Jenkel Frid et de Ruchla Kac. Ruchla Kac est née le àPiotrków Trybunalski, enPologne[3].
Les parents de Simon Frid sont desjuifspolonais qui arrivent en France en 1937.
Ils s'installentPassage Molière dans le3e arrondissement de Paris.
Simon Frid est tailleur à domicile.
En 1940, Simon Frid sert dans l'armée polonaise en France[1].
En 1941 ou 1942, Simon Frid est interné dans un camp de transit pour Juifs étrangers (camp de Pithiviers oucamp de Beaune-la-Rolande). Il s'évade.
Simon Frid arrive àLyon le. Il demeure chez sa sœur Rywka (Rosine) au 12 rue Duguesclin (6e arrondissement de Lyon).
Il exerce son métier detailleur.
Il change ensuite d'adresse, il habite alors au 34 rue Boileau (VIe arrondissement).
À la suite de larafle du Vel d'Hiv, la mère de Simon Frid, Ruchla Kac est déportée ducamp de Drancy versAuschwitz par le convoi No. 12, en date du.
En, Simon Frid adhère à l'Union de la jeunesse juive à Lyon.
En, son beau-frère Nathan Chapochnik (dit Francis) (il a épousé Rosine Frid en 1939) met en contact Simon Frid avec un responsableFTP-MOI du bataillon Carmagnole. Il prend le pseudonyme de Simon. Il participe à des opérations militaires. Il entrepose à son domicile des explosifs et fabrique des engins explosifs.
Le, à 14 h 30, Simon Frid participe, avec trois autres résistants FTP-MOI, à l'attaque d'un centre de distribution de tickets d'alimentation, au 187 avenue Félix-Faure dans le IIIe arrondissement de Lyon.
Ils désarment ungardien de la paix, dérobent 381 jeux complets de titre derationnement avant de s'enfuir. Simon Frid est rattrapé et jugé par lasection spéciale de la cour d’appel de Lyon, puis guillotiné le à 7 heures du matin dans la cour de la prison Saint-Paul[1].
Après la guerre, à l'entrée de l'ancienne prison Saint Paul, une plaque commémorative en l'honneur de Simon Frid et 7 autres résistants fusillés (Auguste Collomb,Emile Bertrand, etc) indiquait "tombés sous les balles nazies". En réalité, tous ces hommes ont été arrêtés, jugés et condamnés par les autorités françaises.Pendant de nombreuses années, les familles des victimes ont demandé une nouvelle plaque rectifiant l'histoire[4]. C'est finalement l'Université catholique, nouveau propriétaire des lieux depuis 2013, qui a pris en charge le financement d'une plaque"rectificative", fixée à la gauche de l'ancienne[5].