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Sidi Bel Abbès (prononcé :/si.di.bɛ.l‿a.bɛs/, enarabe :سيدي بلعباس, appelée aussiBel Abbès ouSBA, est unecommune de lawilaya de Sidi Bel Abbès, dont elle est le chef-lieu[5], centre commercial et industriel dynamique situé à 82 km d'Oran, la ville compte 212 935 habitants. Un habitant de la ville de Sidi-Bel-Abbès est appelé un Bel-Abbésien.
La ville se déploie sur les rives de laMekerra (enarabe :ﻭﺍﺩ مكرة, ancien nom local duSig), et de l'ouedSarno. Elle se situe au centre d'une vasteplaine ondulée de 500 m d'altitude moyenne, entre lesmonts du Tessala au nord et les monts de Daya au sud. La chaîne du Tessala la sépare des plaines de la Mleta et du Tlélat. À l'est, une suite de hauteurs s'étendent jusqu'aux monts qui soutiennent les hauts plateaux alors qu'à l'ouest se trouvent les massifs de Tlemcen(Monts de Tlemcen) et d'Aïn-Témouchent(Djebel Seba Chioukh).
Bien que le site de Sidi Bel Abbès soit stratégique puisqu'il permet le contrôle des nomades dusud venant dans leTell et la route entreMascara etTlemcen, il n'y est érigé qu'une forteresse à partir de1835 par les militairesfrançais.
Vue aérienne de Sidi Bel Abbès vue du nord.
Centre-ville de Sidi Bel Abbès.
École des beaux-arts de Sidi Bel Abbès.
Festival International de Danses Populaires de Sidi Bel Abbès
La ville de Sidi Bel Abbès doit son nom à un saint personnage musulman : Sidi Bel Abbès El Bouzidi qui aurait vécu auXVIIIe siècle, dont laqoubba se trouve sur des coteaux de la rive gauche de la rivière Mekerra, la ville du même nom fut fondée plus tard, auXIXe siècle, sur sa rive droite[7].
La petite région de Sidi Bel Abbès est depuis très longtemps le creuset d'une population aux mœurs sédentaires préoccupée d'agriculture et d'irrigations[8]. Les terresberbères de la contrée du Tessala, dénomméesAstasilis à l'époque romaine, puis judicieusementterres du blé par les Arabes pour qualifier leur fertilité, sont couvertes de ruines antiques.
Sidi Bel Abbes el Bouzidi, le saint patron de la ville décédé vers 1780, est enterré sous la coupole d’une humble chapelle mortuaire (qoubba)[9].
À la création du centre de colonisation, près d'un modeste village, il est baptisé Sidi Bel Abbes, avec quelques indigènes autour de la place forte, l’implantation de nombreux Européens, motivée par la richesse des terres, draine rapidement la main d’œuvre locale et constitue la future cité.
La ville est bâtie par les légionnaires en 1843 sur les rives de la Mekkera, dans un lieu stratégique et bien irrigué, d'après les plans du capitaine du génie Prudon. Comme toutes les villes dessinées par le génie militaire, Sidi-Bel-Abbès est construite sur un plan en damier avec des fortifications et des portes à chaque coin. La création est officialisée par un décret de l'Etat daté du signé par Louis Napoléon Bonaparte : "Bel-Abbès-Napoléon", "Sidi-Bel-Abbès", "Biscuit-ville".
En1830 alieu le débarquementdes troupes dumaréchal de Bourmont, et très vite, lesopérations de conquête ne cessent de se développer. En1835, le maréchalBertrand Clauzel se lance dans une grande expédition ayant pour but de détruireMascara, capitale établie par l'émir Abd el-Kader. Cette expédition débute le àOran et se termine comme convenu àMascara le 5 décembre. Tout au long de ce trajet, le général ne manque pas d'établir des relais fortifiés dans de multiples lieux stratégiques. Parmi ces endroits stratégiques, le plateau de Sidi Bel Abbès qui permet de surveiller et ainsi de contrôler tous les déplacements des autochtones entreMascara etTlemcen mais également entreOran et lesHauts plateaux. Ce poste de surveillance est érigé sur la rive droite de la Mekerra, face au mausolée de Sidi Bel Abbès.
Blason de Sidi-Bel-Abbès pendant la colonisation française.
Vers1840, le gîte d'étape est transformé en campement provisoire puis en poste permanent deux ans plus tard afin de mieux surveiller les tribus. Puis en1843, le généralBugeaud y installe un camp retranché derrière un fossé et des remparts construits par les chasseurs d'Afrique et la Légion étrangère[réf. nécessaire]. Cependant, les légionnaires vivent dans l'isolement et sont constamment confrontés à des difficultés de ravitaillement. Pour améliorer leurs conditions de vie dans cette région, ils s'investissent dans des travaux de drainage des marais et de débroussaillage du sol, le débarrassant ainsi des palmiers-nains (doums), des genêts épineux, des jujubiers sauvages, etc.[10].
Dès1843, l'émirAbd el-Kader, opposant à la colonisation française, dirige plusieurs opérations contre les troupes du généralBedeau qui installe une redoute tenue par laLégion étrangère à proximité du modestemausolée dumarabout Sidi Bel Abbès, sur la rive droite de la rivièreMekerra. La ville de Sidi Bel Abbès, embryonnaire en 1843, est véritablement créée après les années 1850 par les Français[réf. nécessaire]. Elle est une ville-garnison de la Légion étrangère dès 1843 et en sera la maison-mère jusqu'à l'indépendance de l'Algérie en 1962.
En 1847, le généralLamoricière, commandant de la division d'Oran, a eu l'idée de concevoir une ville fortifiée pour encore mieux surveiller les tribusindigènes, mais aussi faciliter la libre circulation entreMascara etTlemcen et entreOran et leshauts plateaux. La proposition du général est très bien accueillie par la commission, et le, le gouverneur général propose la création de la ville en se basant sur les plans qu'avait dessinés le capitaine Prudon. Et c'est ainsi que par décret du, le président de la République le princeLouis-Napoléon Bonaparte décide : " il est créé à Sidi Bel Abbès… un centre de population européenne de 2 000 à 3 000 habitants auquel on attribuera le nom de Sidi Bel Abbès[10].
Laredoute construite en 1843 près de laqoubba (chapelle) de Sidi Bel Abbès est le centre de la ville prévue par le plan de colonisation républicain après 1848. Des confiscations de terres aux indigènes sont organisées sans ménagement. Mais les premiers colons déportés politiques français sont décimés par les maladies et affaiblis par les brutalités de leurs geôliers. L'absence de sources dans la plaine rend les premières installations agricoles complexes et pénibles. Le sol peu compact se laisse facilement défricher, mais la régulation de l'eau est impossible : il y a trop puis plus du tout. La colonisation reste à l'état de projet.
Napoléon III, accueilli triomphalement par les militaires français et les chefs traditionnels algériens, accentue la politique de mise en valeur des terres afin de mettre en valeur le pays. L'appel à la colonisation est placardé dans les contrées rurales françaises, mais aussi dans les pays limitrophes de la France. Le voyage aller est, suivant les différents contrats passés avec le colon, souvent offert gracieusement ou offert à prix réduit, et une aide substantielle en nature ou équipement est promise à l'arrivée pour l'installation.
Plan de la citadelle de Sidi-bel-Abbès en 1887.
Les premières installations comme les remparts et les rues se réalisent lentement entre 1849 et 1857. Les casernes militaires et l'hôpital datent de la même époque. Les édifices publics et les constructions privées sont construits plus tardivement. Au tournant de 1860, des milliers de colons européens, hommes, femmes et enfants arrivent en chariot dans la contrée. La première année d'adaptation est difficile car aucun aménagement viable n'est réalisé. Mais qu'une sécheresse récurrente survienne ou une nuée de sauterelles ou criquets du désert dévaste les premières bonnes récoltes. Les colons épuisés, parfois malades, à force de construire leurs abris, de défricher sans expérience les sols et de lancer les premières cultures expérimentales, sont obligés de s'endetter. Les familles même paysannes subissent les privations inconnues dans leurs anciens terroirs.
La ville est entourée de murs de protections avec quatre portes qui permettent l'accès à la ville : au nord la porte d'Oran, au sud la porte de Daya, à l'ouest la porte deTlemcen et enfin celle deMascara à l'est. Elle est appelée parfoisbiscuitville par les voyageurs en raison de sa fonction de ville étape pour le ravitaillement pour les troupes descendant vers le sud. Tous les postes-magasins militaires s'appellent ainsi. C'était un nom commun et non pas un nom propre comme Daya, Frendah, etc.
Napoléon III au cours d'un second voyage débarque à Sidi Bel Abbès le, ildécide que la ville s'abrègera de Bel-Abbes[réf. nécessaire]. On ne sait pourquoi le décret consacrant ce changement n'a jamais été rendu. En prenant le toponyme de la modeste qoubba ou tombeau près de la rive gauche de l'ouedMekerra proche de la redoute militaire protectrice, la ville reprend et porte à la postérité le nom du saint hommemusulman "Sidi Bel Abbès Bouzidi".
La ville est un centre commercial et industriel. L'activité de la ville est surtout axée sur les machines agricoles, le matériel électrique, les chaussures et les laiteries.
La ville accueille le siège de l'usine de l'ENIE fabrique des téléviseurs, panneaux photovoltaïques, systèmes de télésurveillance et d'autre produits électroniques à destination des ménages et des professionnels.
Entreprise de Construction de matériels agricoles (CMA), est un complexe de fabrication et commercialisation de matériels agricoles et de la sous-traitance
Groupe des Sociétés Hasnaoui, industrie des Services et de la Distribution.
Groupe Chiali, professionnel des plastiques extrudés depuis le début des années 80, se présente comme fournisseur de solutions fiables dans l’eau, le gaz, l’irrigation et le bâtiment.
Famag-Sonalika une Grande societé de construction de matériels agrigoles.
Hôtel de ville de Sidi Bel AbbèsPaellapied-noire de Sidi-Bel-Abbès.
La ville de Sidi Bel Abbès recèle un riche patrimoine archéologique et historique. En effet,un grand nombre des vestiges historiques et architecturaux recensés dans la région datent de l'ère coloniale. Ces vestiges sont pour une grande partie soient abandonnés ou en mauvais état (beaucoup ont subi de multiples actes de vandalisme et de dégradations)[11].
Ainsi au niveau de la wilaya de Sidi Bel-Abbès, neuf forts sont recensés, dont la plupart sont dégradés. L'un d'entre eux qui est à présent occupé par la direction des Douanes, fut l'une des résidences de l'empereur français:Louis-Napoléon Bonaparte, dit Napoléon III en visite dans la ville, le.
L'aire urbaine recèle plusieurs sites naturels et touristiques dont leLac de Sidi Mohamed Benali, la forêt récréative de Louza[12]. El Atouche, Tessala (monts du Tessala), offre une immense vue panoramique puisqu'il sépare Sidi Bel Abbès du littoral oranais, il abrite sur son site, les ruines d'un fort romain, attestant la présence romaine dans ces lieux dont le nom antique était: Astacilis.
Le jardin public, dont la création remonte à 1857, abrite plusieurs structures, dont une piscine, un bassin d'initiation à la natation, des aires de jeu et de détente, ainsi qu'un théâtre de Verdure. la flore y est y diversifiée; On y trouve notamment le bougainvillier, le laurier, la giroflée. Le site est également peuplé d'une variété d'espèces d'arbres majestueux, tels le platane, le caroubier, l'orme, l'acacia, le cyprès, le saule pleureur ainsi qu'un séquoia centenaire.
La ville de Sidi Bel-Abbès, a donné naissance a un groupe de musique, le groupeRaïna Raï, symbole de toute une ville dont le guitariste attitréLotfi Attar et le vocalisteDjilali Razkallah (dit Djilali Amarna), natifs tous les deux de la ville. Sans oublier l'ancien Groupe ; Les fréres Zergui Les maitres de la chanson old raî.
Le festival de la chansonRaï est unfestival annuel qui se tient depuis 2008 à Sidi Bel Abbés, ainsi que le festival international des danses populaires dans toute sa diversité, représenté par des troupes nationales et étrangères.
Festival international des danses populaires 2014.
La ville de Sidi Bel Abbes est un important centre d’enseignement supérieur. L'université Djillali Liabés est composée de plus de400 salles de cours, dont55 amphithéâtres et32 laboratoires de recherche[12]. Elle est classée par leU.S. News & World Report au62e rang du classement régional 2016 des universités arabes1. Plus récemment, l'université s'est dotée d'une école supérieure des beaux-arts.
Université Djilali Liabés qui inclue 09 facultés:
Faculté de Droits
Faculté des Sciences Humaines
Faculté des Lettres
Faculté de Médecine
Faculté de Technologie
Faculté des Sciences Exactes
Faculté de la Nature et de la Vie
Faculté d'Électricité
Faculté des Sciences Économiques
En complément de cette université dynamique, Sidi Bel Abbès abrite l'École Supérieure d'Informatique (ESI-SBA), un établissement crucial dans le paysage éducatif local. Spécialisée dans les technologies numériques, l'ESI-SBA forme des ingénieurs et des professionnels hautement qualifiés dans les domaines de l'informatique et du numérique. Cette école s'inscrit parfaitement dans la stratégie de développement académique de la région, renforçant le positionnement de Sidi Bel Abbès comme un pôle d'excellence en enseignement supérieur, notamment dans les secteurs technologiques et scientifiques.
La wilaya de Sidi Bel Abbès dispose d'une radio locale officielle, Radio Sidi Bel Abbès, qui émet sur la fréquence FM et couvre l'ensemble du territoire de la wilaya. Cette radio, créée dans le cadre du développement médiatique local, assure une mission de service public en diffusant des informations locales, des programmes culturels, éducatifs et de divertissement.
En 1912, l'écrivain allemandErnst Jünger a résidé dans cette ville au cours de son bref engagement dans laLégion étrangère à l'âge de 17 ans. Il a raconté cette aventure et décrit une partie de la ville dans son récitJeux africains publié en 1936.
Fondé en1906 par Georges Lhermine (premier président du club) et Edmond Veith, le SC Bel-Abbès connaît deux périodes fastes, au cours des années 1920 puis des années 1950, au cours desquelles il remporte la majeure partie de ses titres.
Club de football fondé en1931 dans la ville de Sidi Bel-Abbès par des amateurs du sport et du football, les équipes du l'EMBA portaient les couleurs rouge et Blanc. Le président du club en 1933 est M. Povéda.
Fondé en1933 par Ali Salem, l’Union Sportive Musulmane de Bel-Abbès fut engagé officiellement à laLOFA (Ligue Oranaise de Football Association) le27 août 1934. But: Sport athlétique et la préparation militaire. Le siege était basé au 19, rue Béranger.
Club de football fondé dans la ville de Sidi Bel-Abbès par des amateurs du sport et du football, les équipes du la FCBA portaient les couleurs rouge et vert. Le président du club en 1925 est M. Liminana André, Correspondant M. Serdan Antoine, 10 rue, Lafontaine, Bel-Abbès.
Club de football fondé dans la ville de Sidi Bel-Abbès par des amateurs du sport et du football, les équipes du l'ICBA portaient les couleurs jaune et noir. Le président du club en 1925 est M. Florence, Correspondant M. Florence, École Marceau, Bel-Abbès.
Club de football fondé dans la ville de Sidi Bel-Abbès par des amateurs du sport et du football, les équipes du JPBA portaient les couleurs rouge et Blanc. Le président du club en 1925 est M. Roquefere Félix, avenue Kléber, Bel-Abbès, Correspondant M. Aguilar J, quincaillerie, rue Montagnac, Bel-Abbès.le JPBA c'est crée sous le nom Sports Thiers Club Bel-Abbèsien, le a changé le nom plusieurs fois.
Club de football fondé dans la ville de Sidi Bel-Abbès par des amateurs du sport et du football, les équipes du l'OCBA portaient les couleurs Blanc et vert. Le président du club en 1925 est M. Keller J, Correspondant M. Keller, quincaillerie yerles, boulvard de la République Bel-Abbès.
Club de football fondé dans la ville de Sidi Bel-Abbès par des amateurs du sport et du football, les équipes du SSBA portaient les couleurs rouge et Or. Le président du club en 1925 est M. Navarro Boniface, Correspondant M. Rodriguez M, 22, rue de soleil, Bel-Abbès.
Club de football fondé dans la ville de Sidi Bel-Abbès par des amateurs du sport et du football, les équipes du l'USABA portaient les couleurs bleu et blanc. Le président du club en 1925 est M. Quintana J, Correspondant M. Quintana J, Compagnie Algérienne, Bel-Abbès.
Club de football fondé dans la ville de Sidi Bel-Abbès par des amateurs du sport et du football, les équipes du VGAM portaient les couleurs Blanches, écusson bleu. Le président du club en 1925 est M. Fernandez François, Correspondant M. Fernandez François, 14, rue saint Augustin, Bel-Abbès.
Club de football fondé dans la ville de Sidi Bel-Abbès par des amateurs du sport et du football, les équipes du NEBA portaient les couleurs rouge et blanc.
Club de football fondé dans la ville de Sidi Bel-Abbès par des amateurs du sport et du football, les équipes du IRMBA portaient les couleurs vert et blanc.
Hafid Aourag, professeur en physique et chercheur algérien éminent, ancien directeur général de la recherche scientifique en Algerie.
Houda-Imane Faraoun, physicienne et chercheuse algérienne. Ancienne ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, y est née.
Maïssa Bey, Écrivaine de renom, nom de plume de Samia Benameur.
Ali SELLAM, Fondateur du club de football USMBA et Juge de Fonction.
Belabbas Boudraâ, est l'un des précurseurs dans la lutte contre le cancer et considéré comme un des pères de la chirurgie algérienne, y est né.
Mustapha Allal (à l'état civil Mostefa), pharmacien-biologiste, y est né le 23/02/1925 et y est mort le 28/12/2011, Président de la délégation spéciale (Maire) de Sidi-Bel-Abbès : 1965-1967, premier Président de l’Assemblée Populaire de Wilaya (APW) de Sidi-Bel-Abbès : 1974-1979[13]
Djilali Liabes, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, puis ministre de l'éducation nationale sous le gouvernement deSid Ahmed Ghozali, y est né en 1948. Décédé en 1993 à la suite d'un attentat.
H'mida Ayachi (1958-),écrivain et journaliste algérien, y est né.
Kad Merad (1964-), acteur et humoriste français, y est né.
René Viviani (1862-1925), homme politique de la Troisième République, président du conseil lors de la Première Guerre mondiale, y est né.
René Justrabo (1917-2013), maire de Sidi Bel Abbès entre 1947 et 1953.
Mohamed Haddouche (1984-),joueur d'échecs algérien et grand maître international depuis 2014, y est né.
Mohamed Bahari (1976-), boxeur algérien qui concourait dans les poids moyens et Mi-lourd. Il a remporté la médaille de bronze aux Jeux olympiques de 1996 à Atlanta dans la catégorie des moins de 75 kg.
Reda Benkaddour, champion d’Algérie, champion d’Afrique, champion Panarabe, champion Méditerranéen, champion des Jeux Africains, champion du monde enKaratedo, est né en 1969 à Sidi Bel Abbès.
D'autres personnalités, ont également marqué la ville ou vécurent dans cette ville. À l'instar deKateb Yacine expatrié en 1978 àSidi-Bel-Abbès pour diriger le théâtre régional de la ville.
Albert Camus, écrivain, Prix Nobel de littérature(1957), a vécu à Sidi Bel-Abbès où on lui a proposé un poste de professeur de latin au lycée Laperrine.
Saddek Benkada, historien et sociologue, secrétaire général de la mairie de Sidi Bel Abbès (1975-1977).
Slim (1945-) : Réalisateur de films animés, dessinateur de presse et auteur de bandes dessinées, né à Sidi Ali Benyoub (ex. Chanzy). Ses personnages "Bouzid & Zina" sont très populaires.
Just Riadh (1998-), influenceur et acteur franco-algérien, y est né.
Madeleine Mouton (1910-1948), « l'empoisonneuse deBerthelot », guillotinée dans la cour intérieure de la prison.
Esma Alla : cantatrice algérienne y apprend le chant.
Yahia Gouasmi (1949-2024), homme politique franco-algérien, y est né.
↑Les archéologues[précision nécessaire] ont prouvé cette activité millénaire utilisant la richesse du sol et le grand nombre de cours d'eau aménageable que compte la région.
↑a etbDécret présidentiel du 5 janvier 1849 : "Art.1-Il est créé à Sidi Bel Abbès, dans la position indiquée sur le plan ci-annexé, un centre de population européenne de 2 000 à 3 000 habitants, qui prendra le nom de ville de Sidi Bel Abbès. Art.2-La circonscription territoriale sera fixée par un arrêté ultérieur."(fixée à16 104ha par décret du 26 mars 1852) - source : Dictionnaire de la législation algérienne 1830-1860, de M.P. de Ménerville, Alger/Paris 1867 - page 668 -Lire en ligne
↑Michèle Perret,Les arbres ne nous oublient pas, Chèvre-feuille étoilée, 2016