Cet article est uneébauche concernant uncours d’eau.
le Seymard | |
Le Nantay, petit affluent du Seymard, à Coutelieu (hameau d'Ambronay). | |
![]() canton d'Ambérieu-en-Bugey dans l'Ain ![]() | |
Caractéristiques | |
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Longueur | 15,5 km[1] |
Bassin collecteur | Rhône |
Nombre de Strahler | 2 |
Cours | |
Source | source de la Dhuit |
· Localisation | Ambérieu-en-Bugey |
· Altitude | 335 m |
· Coordonnées | 45° 58′ 02″ N, 5° 22′ 25″ E |
Confluence | l'Albarine |
· Localisation | Saint-Maurice-de-Rémens |
· Altitude | 224 m |
· Coordonnées | 45° 57′ 51″ N, 5° 15′ 44″ E |
Géographie | |
Principaux affluents | |
· Rive droite | Champelin, Nantay |
Pays traversés | ![]() |
Département | Ain |
Arrondissement | Belley |
Canton | Ambérieu-en-Bugey |
Régions traversées | Auvergne-Rhône-Alpes |
Principales localités | Ambérieu-en-Bugey |
Sources :SANDRE:« V2900600 »,Géoportail,OpenStreetMap | |
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LeSeymard est unruisseau qui coule dans ledépartement de l'Ain, enrégionAuvergne-Rhône-Alpes, et unaffluent de l'Albarine, donc un sous-affluent duRhône par l'Ain.
De 15,5 km de longueur[1], le ruisseau du Seymard, d'origine essentiellementphréatique, traverse le seul corridor boisé continu du nord de la bassevallée de l'Ain, en dehors des brotteaux de l'Ain. Ses rives, préservées de l'artificialisation, présentent parfois l'aspect deforêts primaires, avec de nombreux arbres morts. La diversité des milieux traversés (marais,landes...) induit une grande diversité d'essences forestières. Devenus rares depuis l'apparition de lagraphiose, lesormes sont bien représentés[2].
Il prend source sur la commune d'Ambérieu-en-Bugey, au lieu-dit la Source de la Dhuit, à 335 m d'altitude[3].
Il coule globalement du sud-est vers le nord-est, puis du nord-est vers le sud-ouest avec un coude au nord, à peu près à mi-longueur sur la commune d'Ambronay. Au sud de la boucle, se trouve l'aérodrome d'Ambérieu[4].
Il conflue en rive droite de l'Albarine, sur la commune deSaint-Maurice-de-Rémens, à 224 m d'altitude, et non loin de la confluence de l'Albarine avec l'Ain, à moins de trois-cents mètres[5].
Dans le seul département de l'Ain, le Seymard traverse les cinq communes[1] suivantes, d'amont en aval, d'Ambérieu-en-Bugey (source),Douvres,Ambronay,Château-Gaillard,Saint-Maurice-de-Rémens (confluence).
Soit en termes de cantons, le Seymard, prend source et conflue dans le seulcanton d'Ambérieu-en-Bugey, dans l'arrondissement de Belley.
Le Seymard traverse la zone hydrographique de« «l'Ain duSuran à l'Albarine» », (V290) de 3 287 km2 de superficie. Les cours d'eau voisins sont à l'est l'Oiselon et leBrévon, au nord la Cozance, au sud l'Albarine et à l'ouest l'Ain.
Le Seymard possède un seul affluent référencé[1] :
Géoportail signale pourtant aussi en rive droite le Nantay, sur les deux communes de Douvres et Ambronay.
Lerang de Strahler est donc de deux.
Le Seymard accueille lefrai de poissons dont les adultes fréquentent ensuite larivière d'Ain. La présence duchabot et de l'ombre commun dans le ruisseau indique une bonne qualité de ses eaux, que fréquente également legrand brochet[2].Laripisylve du ruisseau du Seymard est classé enzone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type I et héberge uneflore et unefaune remarquables et représentées par un grand nombre d'espèces. On note la présence ducampagnol amphibie et de lamusaraigne aquatique. 67 espèces d'oiseaux nicheurs y ont été dénombrées (dontmilan noir,faucon hobereau,engoulevent d'Europe,huppe fasciée etpic cendré), ainsi qu'une quinzaine d'espèces d'amphibiens et de reptiles[2].
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