Pour les articles homonymes, voirLafaurie.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance | Serge Charles Lafaurie |
Nationalité | |
Activité |
A travaillé pour |
---|
Serge Lafaurie est un journaliste français degauche, né le auHavre et mort le àParis[1],[2].
Serge Lafaurie est issu d’un milieu appartenant à la bourgeoisie protestante du Havre. En 1940, il s'installe avec sa famille à Paris, qu'il ne quittera plus.
Il fait ses premiers pas dans le journalisme au sein de l’hebdomadaire protestantRéforme à partir de1949. Il le quitte en1953 pour rentrer àL'Express où il se lie d’amitié avecJean Daniel,André Gorz etK.S. Karol. Neveu deJacques-Laurent Bost, il s’inscrit alors dans le courantsartrien. Pendant la guerre d'Algérie, il sera l'un des signataires duManifeste des 121.
Mais si sonanticolonialisme s’accorde avec la ligne deL'Express jusqu’à la fin de laGuerre d'Algérie, la nouvelle formule que souhaite lancerJean-Jacques Servan-Schreiber en 1964 le conduit au départ. Il participe alors, avecJean Daniel etClaude Perdriel, aux négociations engagées avec l'équipe de "France Observateur" pour le lancement d'un nouvel hebdomadaire[3].
En, il intègrele Nouvel Observateur avec le titre de rédacteur en chef, au côté d'Hector de Galard avec qui il se liera d'une amitié durable. En 1985, il devient directeur de la rédaction au côté de Franz-Olivier Giesbert, et continuera de partager ce titre avecLaurent Joffrin, puis avecBernard Guetta, puis à nouveau avec Laurent Joffrin, jusqu'au départ de celui-ci, en.