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Segré

47° 41′ 14″ nord, 0° 52′ 15″ ouest
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Pour les articles homonymes, voirSegre.

Segré
Segré
Vue depuis le Vieux Pont sur l'Oudon : le pont de la rue Victor-Hugo et au fond, l'église de la Madeleine.
Blason de Segré
Blason.
Segré
Logotype.
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionPays de la Loire
DépartementMaine-et-Loire
ArrondissementSegré
CommuneSegré-en-Anjou Bleu
StatutCommune déléguée
Maire délégué
Mandat
Bruno Chauvin
2020-2026
Code postal49500
Code commune49331
Démographie
GentiléSegréen
Population6 893 hab.(2014)
Densité431 hab./km2
Géographie
Coordonnées47° 41′ 14″ nord, 0° 52′ 15″ ouest
AltitudeMin. 22 m
Max. 92 
m
Superficie15,98 km2
Élections
DépartementalesSegré
Historique
Fusion
Intégrée àSegré-en-Anjou Bleu
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Segré
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Segré
Géolocalisation sur la carte :Maine-et-Loire
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Segré
Géolocalisation sur la carte :Pays de la Loire
Voir sur la carte administrative des Pays de la Loire
Segré
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Segré[səɡʁe]Écouter est une anciennecommune française située dans ledépartement deMaine-et-Loire, enrégionPays de la Loire. Elle était l'une dessous-préfectures du département.

Elle est depuis le[1], l'une des 15 communes déléguées de lacommune nouvelle deSegré-en-Anjou Bleu.

Géographie

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Localisation

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La commune est située dans lePays segréen, et s'organise autour de l'Oudon, l'Argos et laVerzée.

Dans le département deMaine-et-Loire, Segré se situe à 44 km d'Angers, 80 km deCholet et 104 km deSaumur.

Dans la régionPays de la Loire, la ville se situe à 22 km deChâteau-Gontier, 47 km deChâteaubriant, 50 km deLaval, 85 km deNantes et 117 km duMans.

Carte de la commune.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes deSegré
NyoiseauL'Hôtellerie-de-FléeLa Ferrière-de-Flée,Aviré (par unquadripoint)
NyoiseauSegréLouvaines
Sainte-Gemmes-d'AndignéSainte-Gemmes-d'AndignéLa Chapelle-sur-Oudon

Géologie et hydrographie

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L'Oudon et son tributaire laVerzée traversent Segré. L'Oudon entre sur le territoire communal depuis le nord pour traverser le bourg du nord vers le sud puis bifurquer vers l'est où il est rejoint par la Verzée avant de continuer versLa Chapelle-sur-Oudon etLouvaines.

La situation de Segré sur ces deux rivières a donné naissance à un dicton dont il existe plusieurs variantes : « Segré ville de renom, deux rivières et deux monts, deux églises et deux ponts, autant de belles filles que de maisons[2]. »

Climat

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Article détaillé :Climat de Maine-et-Loire.

Réseaux de transport

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Segré se situe au carrefour des axesAngers-Rennes etNantes-Laval.

Transport fluvial : Segré possède un port de plaisance, d'une capacité de 30 bateaux environ, sur l'Oudon dont elle est l'origine navigable.

Urbanisme

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Morphologie et évolution urbaine

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Le bourg de Segré est construit à la confluence de l'Oudon et de la Verzée, sur un promontoire dominant la rivière. Les habitats anciens se concentrent le long de l'Oudon. Dans la rue Pasteur se trouve encore un exemple d'habitat à pan de bois, inscritmonument historique[3]. Les édifices anciens ont été modernisés et certains détruits ou endommagés en 1944[4].

La reconstruction de la ville est rapide après laSeconde Guerre mondiale, notamment sous l'impulsion du maire Fernand Rossignol. Le quartier Saint-Joseph est rénové vers 1990-91. Les premiers lotissements apparaissent en 1955, avec le quartier des « Hauts-de-Saint-Jean », suivi de « La Minière » en 1962. En 1964 est construite la « Zone Nord-Ouest », avec 61 maisons et 284 appartements, puis la « Zone de petites industries » en 1967, avec 11 maisons. Le lotissement « Eventard » est construit en 1971, avec 156 maisons et 117 appartements. Le lotissement du « Bois » en 1977 avec 10 maisons, « Renier » en 1980 avec 90 maisons et 49 locatifs, « Debussy » en 1988 avec 11 maisons, « Flucas » en 1990 avec 2 maisons et 30 locatifs, le lotissement « Renaissance » en 1993-1994 complètent l'urbanisation de la ville[5].

Logement

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En 2009 on trouvait 3 434 logements sur la commune de Segré, dont 90 % étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 91 %, et dont 48 % des ménages en étaient propriétaires[6].

Toponymie

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La première occurrence du nom du lieu se retrouve en 1070, sous la forme latiniséecastellum secretum. On retrouve ensuite le nom en tant queSigredum etCastellum Segredum en 1080 - 1096[2] ouSegreium en 1080 - 1096[7],Castellum Segregium 1097,Castellum Segredi en 1121. La formeSegre apparaît dès 1100[2].

Albert Dauzat et, à sa suite, d'autres auteurs de toponymie rejettent la forme primitiveSecretum qui, même si elle convient bien phonétiquement, ressemble pour eux davantage à une latinisation abusive d'après le latinsecretum « isolé, écarté »[7] etCastellum Secretum aurait désigné alors un château isolé, une fortification à l'écart[2], hypothèse discutée.

Certains auteurs y voient une formation toponymique en-acum, suffixe gaulois puis gallo-romain ayant valeur locative, puis de marqueur de la propriété[7]. Il a généralement abouti à une finale dans l'ouest de la France.

Segré remonterait à un primitif*Securacum, sur la base du nom de personne latinSecurus (porté par un Gaulois) et serait équivalent àSegry (Indre,de Sigriaco 1267) etSegrie (Sarthe,Segreia 1097 - 1125)[7] ou alors plus simplement l'adjectifsecurus qui a donné le françaissûr, d'où le sens de « lieu sûr ».

Selon Pierre-Louis Augereau qui considèreSegregium comme étant la forme primitive, ce qui implique le rejet pur et simple de toutes les formes anciennes antérieures, il faudrait chercher une racine celtiqueseg, « sécurité, sûreté », voirsego, « force ». Cette théorie serait confirmée par l'existence de la place forte construite au-dessus de la confluence entre laVerzée et l'Oudon[2]. Cependant, elle n'explique pas la nature du second élément-regium >. En outre, Xavier Delamarre ne mentionne pas, dans son dictionnaire, l'existence d'une racine gauloiseseg ayant ce sens. Quant auxSégur ouMontségur du sud de la France, selon tous les auteurs, ils correspondent auxMontsûrs du nord de la France. L'élément-segur représente l'occitansegur équivalent desûr en français, tous deux issus du latinsecurus.

Note : la récurrence des formes anciennes en-etum /-edum (-*ETU /*-EDU,-etum ayant régulièrement abouti à-edum) >-eium (-ei), régulièrement, ne plaident pas en faveur d'un toponyme en-acum. Albert Dauzat ne disposait pas de toutes ces formes anciennes.

Histoire

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Préhistoire et Antiquité

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Les plus anciennes preuves de présence humaine à Segré ne sont connues que par les vestiges et objets mobiliers découverts sur la commune. On y trouve unmenhir, dans le parc de Bourg-Chevreau, le long de la Verzée. On y a retrouvé également cinq haches en pierre polie, une hache-marteau, une hache en bronze à anneaux et deux haches en bronze à douille. Plusieursstatères, dont ceux desNamnètes, ont été retrouvés[8].

Moyen Âge

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AuXe siècle, le premier comte d'AnjouFoulques le Roux y fait construire un premier château sur l'éperon schisteux qui domine les deux rivières. Ce n'est alors qu'un donjon en bois élevé sur une butte de terre : unemotte féodale que l'on peut voir encore aujourd'hui.

AuXIe siècle, la pierre remplace progressivement le bois. À Segré, un nouveau château, doté d'une enceinte fortifiée, est édifié sous lecomteFoulque Nerra. Il est pris en 1066 par les troupes deConan II de Bretagne qui veux reconstituer l'ancienne domination bretonne à l'est (laBretagne avait jadis contrôlé leCotentin, l'Avranchin et les terres à l'ouest de laMayenne ; leduc Conan s'était emparé dePouancé (livrée par Hervé deMartigné, qui y avait été placé vers 1060 parMartel, le fils de Nerra) et de Segré, puis avait assiégéChâteau-Gontier avant de mourir àCraon ou Château-Gontier en décembre 1066). AuXIe siècle, leschâtelains puis seigneurs de Segré appartiennent à la Maison deLa Jaille-Château-Gontier, remplacée auXIIe siècle par la Maison deLa Guerche etPouancé, dont sont issus en lignée féminine les seigneurs de Segré des famillesde Briennede Beaumont (XIIIe siècle) puisde Vendôme (XIVe siècle). La terre de Segré est ensuite cédée aux famillesd'Espinay (XVe – XVIe siècles), Bautru (XVIIe siècle),Walshde Serrant, enfind'Andigné (XVIIIe siècle).

Les seigneurs de Segré

- À partir du deuxième tiers duXIe siècle au moins, le château de Segré est aux mains desLa Jaille-Château-Gontier. Se succèdent à La Jaille et Segré les descendants d'YvonIer (Yves, Ivon), sous lasuzeraineté des descendants deRenaud de Château-Gontier, qui leur sont sans doute apparentés de façon proche (dontRenaud III Yvon à la fin duXIe siècle, cité notamment vers 1095) : Yvon II (fl. vers 1030/1040, sousMartel ; fils d'YvonIer), père d'Yvon III et de Geoffroy/GodefroyIer ; leur sœur Béliarde estabbesse du Ronceray en 1062-1073) ; Yvon III (cité sous leBarbu dès 1052-1069, il serait † en 1100 àJérusalem : le même que Renaud III ci-dessus ?) ; Yvon IV (actif sous leRéchin, notamment en 1102, il serait le fils de GeoffroyIer), père de Geoffroy/Godefroy II († après 1121 et avant 1125/1138), père d'Yvon V[9]...

- Or dans le premier tiers duXIIe siècle, la Maison de La Guerche et Pouancé est présente juste à l’ouest de Segré, occupant l'honneur de Lourzais qui court de la forêt de Lourzais (àRenazé,Congrier) jusqu’à l’Oudon. À la fin duXIIe siècle, la Maison de La Jaille-Château-Gontier a disparu de Segré, remplacée par les seigneurs deLa Guerche etPouancé : l'expansion de cette dernière famille trouve son origine dans l'action de deux proches duducConan II,Sylvestre de La Guerche(seigneur châtelain de La Guerche entre 1068 et 1076,évêque de Rennes entre 1076 et sa mort vers 1093 ; père de GuillaumeIer de La Guerche qui est cité entre 1107 et 1121), et Hervé deMartigné etPouancé(qu'on a rencontré plus haut ; père de Gautier Hai, sgr. de Pouancé cité entre 1090 et 1109, père lui-même de Geoffroy (Ier) ― qui se fait moine àNioyseau ― et d'Emma/Anna de Pouancé)[10],[11].

Puis Emma de Pouancé et GuillaumeIer de La Guerche convolent après 1100, unissant indéfectiblement les deux seigneuries de La Guerche et de Pouancé jusqu'à laRévolution :

Mais en mai 1191,Richard Cœur de Lion,comte d'Anjou etroi d'Angleterre, confisque la terre de Segré à Guillaume III pour constituer ledouaire de sa femme,Bérengère de Navarre, épousée àLimassolen Chypre. En fait, jamais la reine Bérengère ne tiendra réellement Segré ― dont le seigneur effectif reste bien Guillaume III, jusqu'à sa mort en septembre 1223 ― et Philippe Auguste lui donneraLe Mans comme douaire de remplacement.

Jeanne de La Guerche, dame deLa Gu(i)erche,Martigné, Segré etPouancé, transmet ses seigneuries à son mariJean de Briennede Beaumont (vers 1255-1306) ;

- Lafamille d'Espinay hérite ensuite de l'évêqueJacques : d'abord son neveu Jacques d'Espinay, sgr.d'Ussé par acquisition en 1485, fils de Richard d'Espinayde la Rivière) ; jusqu'à Madeleine d'Espinay, qui vend le 26 janvier 1629 àGuillaume II Bautru,comte de Serrant (1588-1665), diplomate, un fidèle deRichelieu ; en 1635/1636, Guillame Bautru fait ériger sa terre enbaronnie de Segré.

- Son arrière-petite-fille Madeleine-Diane Bautru (1668-1753),duchesse d'Estrées par son mariage avecFrançois-Annibal III (1649-1698), baronne de Segré,dame de Serrant etdu Plessis-Macé, dame aussi d'Ingrandes etChantocé en 1704 par acquisition sur lesd'Avaugour, vend en 1749 tous ses biens angevins auxWalsh (dont Segré dès 1730 àFrançois-Jacques Walsh, 1704-1782). Le 14 août 1752, Les Walsh de Serrant cèdent contre 24 000livres la baronnie de Segré au marquis Charles-Françoisd'Andigné,comte de St-Gemmes (1695-1780 ;père de Guy-René-Charles-François (1735-1783) et grand-père dePaul-Marie-Céleste,Louis, et Charles-François d'Andigné) : les d'Andigné sont les derniers seigneurs de Segré jusqu'à laRévolution[15].

 

En 1490, la ville est une nouvelle fois détruite par des bandes de pillards qui ravagent tout le Haut-Anjou.

Le Vieux Pont et l'église de la Madeleine en arrière-plan.
Le pont de la rue Victor-Hugo, et l'hôtel de ville au fond à gauche.

Ancien Régime

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En 1589, lecomte de La Rochepot, gouverneur d'Anjou, au nom du roiHenri III, s'empare de Segré qui était jusque-là aux mains desligueurs. Après avoir pillé la cité, il fait démanteler le château et les murs d'enceinte ainsi que tous les manoirs fortifiés de la contrée.

En 1635 la terre de Segré est érigée en baronnie au profit d'un protégé deRichelieu,Guillaume II de Bautru, seigneur deLouvaines.

Époque contemporaine

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Article détaillé :Mine de fer de Segré.

En 1795, 2 000Chouans envahissent la cité défendue par 200 soldats républicains. Après quatre heures de combat, les Bleus capitulent. La ville est saccagée et 33 prisonniers républicains sont égorgés.

AuXIXe siècle et début duXXe, Segré connaît un net accroissement démographique puisque le nombre d'habitants passe de 700 en 1841 à 2 894 en 1878, à 3 551 en 1891 et à 4 874 en 1939. Cette augmentation est due, entre autres, au rattachement de la commune deSaint-Aubin-du-Pavoil au développement du réseau ferroviaire (inauguration dela gare en 1884, tête de laligne de Segré à Nantes-État), à l'expansion industrielle : mine de fer et ardoisières.

Durant la Première guerre Mondiale, la ville perd 216 hommes tués[8].

Les 5 et 6 août 1944, les Allemands, devant l'avancée américaine, incendient la ville et prennent une soixantaine de personnes en otage. Sans l'intervention du sous-préfetAlbert Fouet et de l'archiprêtre, ces derniers étaient condamnés.

La tradition d'extraction d'ardoise et de fer à Segré remonte au moins auMoyen Âge, faisant partie du bassin de Segré-Nyoiseau /Noyant-Combrée, cœur du territoire de l’extraction minière fer et ardoise dans le Haut-Anjou[16]. LeCher et laLoire à proximité ont considérablement contribué à l'extension de ces activités[17].

Cette cité industrielle au passé minier a dû faire face à d'importantes mutations. En 30 ans, Segré s'est dotée d'une industrie et de services répondant aux besoins administratifs, économiques, scolaires, sanitaires et sociaux, d'un commerce et d'un équipement sportif et culturel.

Segré est une ville fleurie qui avait obtenu trois fleurs auconcours des villes et villages fleuris au palmarès 2006, mais qui en a perdu une en 2011 parce que Segré n'est pas assez dans une démarche de développement durable, selon le concours régional des villes et villages fleuris.

Le, commandée par le maire Gilles Grimaud et le conseil municipal, l'église Saint-Aubin-du-Pavoil est démolie[18],[19],[20],[21],[22].

Les communes d'Aviré,du Bourg-d'Iré, deLa Chapelle-sur-Oudon, deChâtelais, deLa Ferrière-de-Flée, deL'Hôtellerie-de-Flée, deLouvaines, deMarans, deMontguillon, deNoyant-la-Gravoyère, deNyoiseau, deSainte-Gemmes-d'Andigné, deSaint-Martin-du-Bois, deSaint-Sauveur-de-Flée et de Segré se regroupent le pour former la commune nouvelle deSegré-en-Anjou Bleu[1].

Politique et administration

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La sous-préfecture de Segré.
La sous-préfecture de Segré.

Administration municipale

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Administration actuelle

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Depuis le Segré constitue une commune déléguée au sein de lacommune nouvelle deSegré-en-Anjou Bleu et dispose d'un maire délégué[1].

Liste des maires délégués successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
décembre 2016en coursBruno Chauvin[23],[24]  
Les données manquantes sont à compléter.

Administration ancienne

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Liste des maires successifs[25]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
1788 Jean-Pierre Duclos Syndic de la municipalité
1789 Jean-Pierre Dudoit  
octobre 1790 Bertron  
novembre 17915 novembre 1793Esprit-Benjamin Barcelin  
13 nivôse anII () Charles Quiris[Note 1]  
nivôse an IV Gilles-André Bobot Officier de santé
Maire provisoire nivôse an IV,
agent municipal an V
1er messidor anVIII () Charles Quiris[Note 1]  
15 juin 1808 Jean Duclos Nommé président du tribunal en 1816
23 décembre 18161817
(décès)
Bertron  
17 décembre 1817 Pierre-François Champroux Notaire
5 avril 1822 Claude Aubry  
juin 1828 François Berton  
juin 1829 Jean-B.-René Aubert Notaire
Conseiller d'arrondissement(1833 → 1848)
janvier 18351837
(démission)
Julien-Romain Lemercier  
janvier 18371839
(démission)
Aimé-François Poupard-Dujaunay Docteur en médecine
18 septembre 1840 Nicolas Rousseau  
mars 1848 Arsène Meignan  
24 mai 18714 mars 1878Louis Aventin  
18781879Arsène Meignan  
11 décembre 187914 décembre 1880Adolphe Aubert  
18801889Émile Rousseau  
1889août 1891
(décès)
J. Melay  
4 janvier 189215 mai 1892Gustave Gatine  
18921900Paul Chevallier Médecin
19001907Hyacinthe Gatine  
17 février 190717 mai 1908Gabriel Lebrun  
19081912Paul Chevallier Médecin
mai 1912mai 1925René Cocard Médecin
mai 192529 mai 1938Paul-Émile MilonPRRRSAvocat-avoué
Démissionnaire pour raisons de santé
mai 193821 décembre 1944Gustave Richard Chef de la centrale électrique
Décédé en fonction
18 mai 1945mai 1953Fernand Rossignol Négociant en vins d'Anjou
mai 1953mars 1959Louis Ménard  
mars 195910 juin 1965Léon MauduitCNIAvocat
Président de l'Association des maires de Maine-et-Loire
Décédé en fonction
5 août 1965mars 1971Léon FoucaultCentristeQuincaillier
Premier adjoint au maire(1953 → 1965)
mars 19714 juillet 1976
(décès)
Georges Gironde Conseiller régional
28 septembre 1976février 2000Antoine Glémain[26]UDF-CDSProfesseur de mathématiques
Adjoint au maire(1971 → 1976)
Démissionnaire pour raisons de santé
février 2000décembre 2016Gilles Grimaud[27],[28]UDF
puisDVD
Kinésithérapeute
Conseiller départemental de Segré(2004 → 2015)
Vice-président duconseil départemental
Président de laCC du canton de Segré(2001 → 2016)
Les données manquantes sont à compléter.

Tendances politiques et résultats

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Article connexe :Élections municipales de 2014 en Maine-et-Loire.

Ancienne situation administrative

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La commune était membre de lacommunauté de communes du canton de Segré, elle-même membre du syndicat mixtePays de l'Anjou bleu, Pays segréen, jusqu'à son intégration au sein deSegré-en-Anjou Bleu.

Jumelages

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La ville de Segré est jumelée avec :

Population et société

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du, lespopulations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30],[Note 2].

En 2014, la commune comptait 6 893 habitants, en évolution de +3,17 % par rapport à 2009 (Maine-et-Loire : +3,3 %,France horsMayotte : +2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
179318001806182118311836184118461851
6895587179091 3472 1302 2112 4602 653
           Évolution de la population  [modifier], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
2 5922 2212 8612 9352 8943 1603 4143 5513 719
           Évolution de la population  [modifier], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
3 9834 0184 1344 4854 8065 1154 8745 2595 179
           Évolution de la population  [modifier], suite (3)
196219681975198219901999200620112014
5 2035 9596 7026 7776 4346 4106 6716 9216 893
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puisInsee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges (2008)

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La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (25,1 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %).À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,3 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,9 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en2008, la suivante :

  • 47,7 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,2 %, 15 à 29 ans = 21,1 %, 30 à 44 ans = 19,7 %, 45 à 59 ans = 19,4 %, plus de 60 ans = 21,5 %) ;
  • 52,3 % de femmes (0 à 14 ans = 15,4 %, 15 à 29 ans = 20 %, 30 à 44 ans = 18,6 %, 45 à 59 ans = 17,6 %, plus de 60 ans = 28,4 %).
Pyramide des âges à Segré en 2008 en pourcentage[33]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90  ans ou +
2,0 
7,4 
75 à 89 ans
11,3 
13,2 
60 à 74 ans
15,1 
19,4 
45 à 59 ans
17,6 
19,7 
30 à 44 ans
18,6 
21,1 
15 à 29 ans
20,0 
18,2 
0 à 14 ans
15,4 
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[34].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90  ans ou +
1,1 
6,3 
75 à 89 ans
9,5 
12,1 
60 à 74 ans
13,1 
20,0 
45 à 59 ans
19,4 
20,3 
30 à 44 ans
19,3 
20,2 
15 à 29 ans
18,9 
20,7 
0 à 14 ans
18,7 

Enseignement

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La ville dispose de 4écoles primaires, 2collèges (le collège public Georges-Gironde et le collège privé Saint-Joseph), 2lycées (le lycée public Blaise-Pascal et le lycée privé Bourg-Chevreau) et unemaison familiale rurale.

Uneécole de musique (située au groupe Milon) propose une formation musicale (initiation, solfège) et instrumentale (voix, cordes, vents et percussions, instruments polyphoniques) mais aussi une pratique collective (chant choral, musique de chambre, orchestres, big band, ateliers, ensembles vocaux). Elle fait partie de l'école de musique du Pays Segréen.

Elle dispose également d'un centre de formation pour adultes du ministère de l'agriculture et de la pêche sur les métiers de l'agriculture élevage, l'industrie agroalimentaire et les nouvelles technologies (CFPPA de Segré). On y trouve aussi une médiathèque située à l'espace Saint-Exupéry depuis 1999, un centre culturel, un parc exposition, un cinéma, un skate-park et une piscine.

Santé

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Sports

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L'Entente sportive Segré Haut-Anjou est une association qui a pour objectif de favoriser la pratique de l’Éducation Physique et des Sports et rassemble 24 disciplines : Athlétisme, Badminton, Billard, Basket, Cyclisme, Cyclotourisme, Football, Football de table, Golf, Gymnastique, Gym club, Handball, Hockey sur Gazon, Judo, Karaté, Modélisme roulant, Moto, Natation, Pétanque, Plongée, Rugby, Sport adapté, Tennis, Tennis de table, Triathlon.

Manifestations et festivités

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  • Le Saveurs Jazz festival est une manifestation annuelle de jazz se déroulant à Segré, dont la première édition a eu lieu en août 2010[35]. En 2014, le festival réunit plus de 9 000 spectateurs[36]. En 2015, le pianisteJohn Taylor y fait un malaise et décède par la suite[37].
  • Les Foliklores, festival des cultures du monde, se déroule dans différentes communes duPays segréen. Il accueille tous les deux ans, au mois de juillet, des groupes folkloriques venus des quatre coins de la planète[38]. 2014 en a été la douzième édition[39].
  • Rendez-vous conte ! est un festival annuel se déroulant sur le territoire de l'Anjou bleu, et dont 2015 en a été la quatrième édition[40],[41].

Économie

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Revenus de la population et fiscalité

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Lerevenu fiscal médian par ménage était en 2010 de 16 888 €, pour une moyenne sur le département de 17 632 [6].

En 2009, 47 % des foyers fiscaux étaient imposables, pour 51 % sur le département[6].

Tissu économique

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Sur 523 établissements présents sur la commune à fin 2010, 4 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 9 % du secteur de l'industrie, 7 % du secteur de la construction, 57 % de celui du commerce et des services et 24 % du secteur de l'administration et de la santé[6].

Entreprises :

  • La Toque Angevine, groupe LDC, traiteur spécialisé dans les pizzas et sandwichs frais. Environ 600 employés sur le site segréen.
  • Cassegrain, spécialiste de la maroquinerie de luxe dont la marque de distribution estLongchamp (en 2016, Longchamp y érige sa plateforme logistique internationale). Environ 450 employés sur le site segréen.
  • Paulstra, filiale du Groupe TOTAL, manufacturier automobile en joints d'étanchéité. Environ 850 employés sur le site segréen.
  • De nombreuses entreprises de 3 à 100 personnes sont également installées sur la ZI d'Etriché où près de 3 000 personnes travaillent quotidiennement.

La ville possède une antenne de lachambre de commerce et d'industrie de Maine-et-Loire.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Maison à colombages dans la vieille-ville.
Intérieur de l'église Sainte-Madeleine.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de SegréBlason
Ecartelé, au premier et au quatrième d'argent à la bande d'azur, au deuxième et au troisième du même au pal aussi d'argent.
Détails

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. a etbCharles Quris dans les éditions originales du Célestin Port (Célestin Port 1878,p. 513) et révisée (Célestin Port 1996,p. 362), Charles Quiris pour Jean Sibenaler (Les premiers préfets du Maine-et-Loire, 2000, p. 56,lire en ligne).
  2. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

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  1. ab etc« Arrêténo DRCL-BCL-2016-126 en date du 28 septembre 2016 »,Recueil spécial des actes administratifs de la préfecture de Maine-et-Loire,no 67,‎(lire en ligne[PDF]).
  2. abcd eteAugereau 2004,p. 190.
  3. « Maison 27 rue Pasteur », noticeno PA00109353, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  4. Port 1996,p. 361.
  5. Port 1996,p. 362.
  6. abc etdInsee,Statistiques locales du territoire de Segré (49), consultées le 5 juin 2013.
  7. abc etdAlbert Dauzat etCharles Rostaing,Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud,(ISBN 2-85023-076-6),p. 650a.
  8. a etbPort 1996,p. 364
  9. « Maison de La Jaille, p. 213-216, par Jeanne Baudry », surRevue de Bretagne, à Vannes, 1908
  10. « Seigneuries de La Guerche, Martigné, Pouancé, p. 89-119, carte p. 92, arbres généalogiques p. 106 et 125 », surLe poids des familles seigneuriales aux confins de l'Anjou et de la Bretagne : Martigné - Pouancé - La Guerche, par Jean-Claude Meuret, in SHAB-Société d'Histoire et d'Archéologie de Bretagne, 1993
  11. « Au cœur de la marche bretonne, l’ascension et le démantèlement d’une grande châtellenie, La Guerche-Pouancé (milieu XIe-milieu XIIIe siècle) (carte et généalogie : & 4 et 5), par Jean-Claude Meuret », surLe pouvoir et la foi au Moyen Âge, dir. Sylvain Soleil et Joëlle Quaghebeur, aux PUR-Presses universitaires de Rennes, 2010
  12. « Maison de Vendôme, p. 9 et 13 », surRacines & Histoire, par Etienne Pattou, 2002 et 2021
  13. « Vendôme, seigneurs de Segré, p. 728 », surHistoire généalogique et chronologique de la Maison royale de France, t. VII, par les Pères Anselme, Ange et Simplicien, et Honoré Caille du Fourny, à la Compagnie des Libraires associés, à Paris, 1733
  14. « Segré, p. 510-513 », surDictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. III, par Célestin Port, à Angers, 1878
  15. « Léon d'Andigné, sénateur de Maine-et-Loire : voir les générations 2, 4 et 8 », surGothanjou
  16. D'ardoise en minerai de fer, le Haut-Anjou minier et ses cités, sur le site de l'association pour la promotion et la conservation du patrimoine minier et ardoisier du haut-Anjou.
  17. La Loire – les peuples du fleuve, par Abel Poitrineau.p. 63-86,La sarabande des frets. Éd. Horvath, Saint-Étienne, 1989.(ISBN 2-7171-0639-1).
  18. a etbValeurs actuelles,no 4001 du1er août 2013, page 19.
  19. a etbMauges et bocage,Patrimoine en péril : 14 janvier 2013, l'église de Saint-Aubin-du-Pavoil à Segré est tombée sous les coups de pelle.
  20. a etbLe Courrier de l'Ouest,Segré. Insolite : l’église de Saint-Aubin-du-Pavoil n’a plus de flèche, 3 janvier 2013.
  21. a etbOuest-France,Démolition en vidéo, consulté le 2 août 2013.
  22. a etbPatrimoine religieux,L'Anjou : paradis des destructeurs d'églises, consulté le 2 août 2013.
  23. « Conseil municipal », surMairie de Segré-en-Anjou Bleu(consulté le).
  24. « Segré-en-Anjou Bleu. Les 15 maires délégués connus », surLe Courrier de l'Ouest,(consulté le).
  25. Célestin Port 1996,p. 362, liste des maires jusqu'en 1995.
  26. Marie-Hélène Moron, « Nécrologie. L'ancien maire de Segré Antoine Glémain est mort »,Le Courrier de l'Ouest,‎(lire en ligne).
  27. « L'équipe municipale du3e mandat de Gilles Grimaud »,Le Courrier de l'Ouest,‎(lire en ligne).
  28. « Liste des maires élus en 2014 », surle site de la préfecture du département de Maine-et-Loire(version du surInternet Archive), document du 11 avril 2014.
  29. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  30. Calendrier départemental des recensements, surle site de l'Insee.
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années200620072008200920102011201220132014.
  33. « Évolution et structure de la population à Segré en 2008 », surle site de l'Insee(consulté le).
  34. « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 »[archive du], surle site de l'Insee(consulté le)
  35. Saveurs Jazz festival,Le festival, consulté le 13 juin 2013.
  36. « Saveurs jazz festival 2014. L’édition de tous les records! », surOuest-France,.
  37. « Saveurs jazz festival. Le pianiste John Taylor est décédé », surOuest-France,.
  38. « Les Foliklores », surAssociation Les Foliklores(consulté le).
  39. « Foliklores 2014. La douzième édition est finie, place au bilan », surOuest-France,.
  40. « Anjou bleu. En mai, la deuxième édition du festival Rendez-vous conte », surSyndicat du Pays Segréen(consulté le).
  41. « Rendez-vous conte ! », surOuest-France,.
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