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| Sarah Knafo | |
 Sarah Knafo en. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Députée européenne | |
| En fonction depuis le (9 mois et 1 jour) | |
| Élection | |
| Circonscription | France |
| Législature | 10e |
| Groupe politique | ENS |
| Biographie | |
| Date de naissance | (31 ans) |
| Lieu de naissance | Pavillons-sous-Bois (France) |
| Nationalité | Française |
| Parti politique | UMP(–) REC(depuis) |
| Conjoint | Éric Zemmour |
| Diplômée de | Panthéon-Sorbonne IEP de Paris ENA |
| Profession | Auditrice à la Cour des comptes |
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Sarah Knafo, née le auxPavillons-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), est unehaute fonctionnaire etfemme politiquefrançaise d'extrême droite.
En, après des études àPanthéon-Sorbonne, àSciences Po et à l'ENA, elle devientmagistrate à laCour des comptes.
Elle obtient une mise en disponibilité pour mener lacampagne présidentielle de d'Éric Zemmour, dont elle est la compagne et la principale conseillère.
Auxélections européennes de, elle est éluedéputée européenne sur la listeReconquête, conduite parMarion Maréchal. Elle siège au groupeL'Europe des nations souveraines.
Sarah Knafo naît en àPavillons-sous-Bois[1]. Elle est issue d'une famille dejuifs marocains qui ont émigré en France en après laguerre des Six Jours[2],[3]. Son père, Patrick Knafo, né en àCasablanca,naturalisé français en, estchef d'entreprise dans l'immobilier[4],[5]. Sa mère, Esther Mahfota, née en à Casablanca, estcoach ethypnothérapeute[6]. Elle a une sœur, Cindy Knafo,photographe de mode, et un frère, Dan Knafo (–).
Sarah Knafo suit une scolarité au lycée de l'Alliance,établissement privé juif sous contrat, appartenant au réseau de l'Alliance israélite universelle, où elle obtient unbaccalauréat en[7]. Elle déclare en :« Je suis deconfession juive mais je me sens deculture chrétienne. Chez moi,Charles Péguy est aussi important que laTorah[8]. »
Admise à la rentrée enclasse préparatoire en économie, méthodes quantitatives et gestion[1], elle échoue au concours d'entrée du département D2 économie-gestion de l'École normale supérieure Paris-Saclay[9].
Elle entre finalement à l'Institut d'études politiques de Paris en, où elle est admise au sein dumaster affaires publiques (diplômée en)[10]. Elle obtient également unedouble licence d'économie et descience politique à l'université Panthéon-Sorbonne en[11]. Vers ses vingt ans, elle est inscrite auxcours du soir du cours Cochet-Delavene[12].
En, après une première tentative[13], Sarah Knafo est reçue au concours d'entrée de l'École nationale d'administration (ENA),promotion Molière (–). Elle aurait notamment été encouragée à tenter le concours de l'ENA parÉric Zemmour[14].
À partir de, Sarah Knafo, qui avait été en couple avecLouis Sarkozy avant que celui-ci rencontreCapucine Anav en, est présentée dans les médias comme la compagne d'Éric Zemmour son ainé de 35 ans[13],[15],[16].
En,Paris Match publie en couverture une photo devacances la représentant avec Éric Zemmour ; tous deux attaquent alors le journal en justice pouratteinte à la vie privée[17],[18]. En de la même année, le journalCloser affirme qu'elle estenceinte d'Éric Zemmour, ce qu'elle dément[19]. Elle porte plainte contre le journal, dans le contexte du début officiel de sa campagne présidentielle[20],[21].
En, lors d'une interview télévisée surBFM TV, Éric Zemmour confirme leur liaison[16]. Au mois de,François-Xavier Ménage, en marge de la promotion de son livreL'Intrigante Sarah Knafo, coécrit avec Ava Djamshidi[22], révèle qu'elle leur a affirmé n'avoir jamais été enceinte[19],[23].
En, au cours de sa scolarité à l'ENA, Sarah Knafo effectue un stage à l'ambassade de France en Libye, à l'époque transférée àTunis[13]. Elle travaille notamment sur lesroutes migratoires, expérience qu'elle fait ensuite valoir lors d'un second stage à laDirection générale des Étrangers en France. C'est dans le cadre de ces stages qu'elle rédige un « guide pratique » à destination de l'administration centrale, destiné à faciliter lesprocédures d'expulsion desclandestins[8].
Au printemps, elle intervient à lapréfecture deSeine-Saint-Denis en tant que « haut fonctionnaire en renfortCovid-19 », pour lequel elle est décorée de lamédaille d'honneur pour acte de courage et de dévouement sur décision du préfet,Georges-François Leclerc[24].
En, son classement à la fin de ses études à l'ENA lui ouvre la porte desgrands corps de l'État[25]. Elle devient auditrice à laCour des comptes en[26]. Elle fait partie de la brigade qui contrôle lescomptes annuels du palais de l'Élysée au printemps[13].
En, elle est mise en disponibilité de la Cour des comptes après avoir été rappelée à l'ordre deux fois par sonpremier président,Pierre Moscovici, afin d'en respecter ladéontologie et en raison de son engagement politique aux côtés d'Éric Zemmour[27],[13].
Durant sa scolarité à Sciences Po (–), Sarah Knafo rejoint l'Union nationale inter-universitaire (UNI), ainsi que l'association étudiante « Critique de la raison européenne » (CRE), qui défend des positionssouverainistes eteurosceptiques[13],[12]. Dans ce cadre, elle rencontreHubert Védrine,Jean-Pierre Chevènement,Régis Debray,Alain Finkielkraut etMarie-France Garaud[13].
Le Monde la dit« séduite par lesarkozysme de », époque à laquelle elle adhère à l'Union pour un mouvement populaire (UMP). Elle rencontreHenri Guaino en, puis distribue des tracts parmi les Jeunes avec Guaino. Si elle laisse volontiers dire qu'elle a été sa« collaboratrice parlementaire »,Le Monde précise que c'est« à la surprise de la véritable collaboratrice, qui ne l'a jamais vue au bureau[13]. »
En, alors adhérente à l'UMP, elle se déclare favorable à la création d'une section étudiante duFront national à Sciences Po[28]. En vue de laprimaire de la droite et du centre de, elle soutient Henri Guaino, qui ne se porte finalement pas candidat[14].
Elle suit des cours au sein duClaremont Institute (en), enCalifornie, unthink tank rassemblant des proches deDonald Trump, et fait partie des réseaux « trumpistes » européens[29].
En, elle est, avecJacques de Guillebon, l'une des principaux organisateurs de la« Convention de la droite », dontMarion Maréchal etÉric Zemmour sont les têtes d'affiche, et qui vise à favoriser l'union des droites[30]. Depuis, elle apparaît, selonLe Monde, comme« la pièce maîtresse [du] dispositif » conduisant Éric Zemmour à se portercandidat à l'élection présidentielle de[13]. Elle lui apporte son réseau constitué de jeunes de l'Institut de formation politique — école financée parCharles Gave —, de ses camarades de l'Union nationale inter-universitaire et de militants deLa Manif pour tous[31]. Elle rapproche Marion Maréchal, qui est l'une de ses amies, d'Éric Zemmour[32].
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Au début de l'année,L'Express indique qu'elle est depuis plusieurs années conseillère d'Éric Zemmour, un ami de sa famille, dans l'éventualité d'une candidature à l'élection présidentielle de[8],[33]. SelonL'Obs, elle organise dans son appartement duQuartier latin des rencontres entre Éric Zemmour etNicolas Dupont-Aignan pour évoquer une potentielle candidature du premier à la présidentielle. Elle aurait également organisé des entrevues avec Marion Maréchal etLaurent Wauquiez[34]. En,Mediapart révèle son rôle de directrice de la campagne d'Éric Zemmour[35]. Son titre officiel est celui de « directrice stratégique de la campagne »[14]. Antoine Diers, cadre de l'équipe de campagne d'Éric Zemmour, la fait applaudir lors de la réunion publique deVillepinte de, la présentant comme« celle qui est à l'origine de tout »[15]. En officialisant sa relation avec elle en, Éric Zemmour précise que« sans elle, il n'y aurait pas eu de campagne »[36].
Elle perçoit pendant la campagne un salaire mensuel de 6 000 €. D'aprèsL'Express, elle devrait continuer à toucher cette somme en tant que salariée du parti Reconquête après la présidentielle[37].
Sarah Knafo est candidate en troisième position sur laliste de Reconquête auxélections européennes en France, avec comme tête de listeMarion Maréchal[38]. Durant la campagne, les médias se font l'écho de tensions entre cette dernière, qui se refuse à entrer en confrontation directe avec leRassemblement national conduit parJordan Bardella, et le couple Zemmour-Knafo, réputé plus proche desRépublicains face à la montée du RN[39]. Reconquête ayant finalement dépassé le seuil des 5 % des voix et obtenu cinq parlementaires, Sarah Knafo devientdéputée européenne[40].
Contrairement aux quatre autres élus, qui quittent le parti en raison de désaccords stratégiques auxélections législatives anticipées de, Sarah Knafo reste membre de Reconquête et décide de siéger au sein dugroupe européen d'extrême droiteL'Europe des nations souveraines, co-présidé parRené Aust etStanisław Tyszka et comptant principalement des députés issus de l'Alternative pour l'Allemagne (AfD) ; elle devient l'une des trois vice-présidentes du groupe[41],[42]. Elle devient la« principale figure médiatique du parti Reconquête, éclipsant » Éric Zemmour[43].
En, elle fonde avec le romancierAlexandre Galien l'association Alexandre & Aristote, dont l'objet est de« diffuser la culture notamment en donnant des conseils de lecture personnalisés »[44] grâce à une plateforme[45] fonctionnant avec unalgorithme d'intelligence artificielle. Le nom de l'association fait référence à une citation deCharles de Gaulle dans son ouvrageVers l'armée de métier :« Au fond des victoires d'Alexandre, on retrouve toujoursAristote[46]. »
L'association tisse notamment un partenariat avec lamédiathèque duBlanc-Mesnil, enSeine-Saint-Denis[47]. Après l'achat par lemaire pour le compte de la médiathèque municipale de dix mille ouvrages recommandés par l'association, desbibliothécaires du Blanc-Mesnil, qui disent ne pas avoir été consultés à ce sujet, s'inquiètent du sens de ces acquisitions[48], en raison des liens entre Sarah Knafo etÉric Zemmour[47].
Sarah Knafo se positionne à l'extrême droite de l'échiquier politique[49],[50],[51],[52],[53],[54],[55].
Elle cultive des liens avec les réseaux pro-Trump, participant à l'investiture de Donald Trump en et développant des relations avec les cerclesconservateurs américains via unthink tank, leClaremont Institute (en)[55].
Son invitation à l'investiture de Trump lui est transmise parJacob Helberg (en), un conseiller franco-américain nommésous-secrétaire d'État à la Croissance, à l'Économie et à l'Environnement (en) dans l'administration Trump. Helberg la convie également à la résidenceMar-a-Lago de Trump à l'automne pour une cérémonie en hommage aux victimes de l'attaque du, où elle échange quelques mots avec Trump[56].
Dans un discours au Parlement européen en, elle affiche son soutien àElon Musk[55]. En, elle partage surX une vidéo traduite en anglais dans laquelle elle salue les initiatives prises par le milliardaire à travers ledépartement de l'Efficacité gouvernementale et adopte sa rhétorique en critiquant certaines dépenses de laCommission européenne[57].
Elle défend une vision favorable auxcryptomonnaies. En, elle rencontreMichael Saylor, cofondateur deMicroStrategy, pour discuter de l'avenir dubitcoin en France[55].
, surLe Journal des femmes,(consulté le).
,Libération,(consulté le).,Le Monde,(consulté le)., surMediapart,(consulté le)., surToute l'Europe,(consulté le).,L'Express,.,Reuters,(consulté le).,Libération,(consulté le).,Pixels,Le Monde,(consulté le).Sur les autres projets Wikimedia :
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