Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Sancerre

47° 19′ 55″ nord, 2° 50′ 23″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirSancerre (homonymie).

Sancerre
Sancerre
Vue aérienne de Sancerre en 2023.
Blason de Sancerre
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionCentre-Val de Loire
DépartementCher
ArrondissementBourges
IntercommunalitéCommunauté de communes Pays Fort Sancerrois Val de Loire
(siège)
Maire
Mandat
Laurent Pabiot
2020-2026
Code postal18300
Code commune18241
Démographie
GentiléSancerrois
Population
municipale
1 328 hab.(2022en évolution de −5,75 % par rapport à 2016)
Densité82 hab./km2
Géographie
Coordonnées47° 19′ 55″ nord, 2° 50′ 23″ est
AltitudeMin. 146 m
Max. 366 
m
Superficie16,27 km2
TypeBourg rural
Unité urbaineSancerre
(banlieue)
Aire d'attractionSaint-Satur - Sancerre
(commune du pôle principal)
Élections
DépartementalesCanton de Sancerre
(bureau centralisateur)
LégislativesPremière circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Sancerre
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Sancerre
Géolocalisation sur la carte :Cher
Voir sur la carte topographique du Cher
Sancerre
Géolocalisation sur la carte :Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Sancerre
Liens
Site webwww.ville-sancerre.com
modifier 
Le vignoble et le château de Sancerre.

Sancerre est unecommune française située dans ledépartement duCher enrégionCentre-Val de Loire.

La commune fait partie de l'associationLes Plus Beaux Villages de France et a été labelliséeplus beau village de France par la commission qualité le. Elle a également été classée sous le labelVillage préféré des Français en2021, dans l'émission éponyme deStéphane Bern.

Les habitants se nomment lesSancerrois etSancerroises.

Géographie

[modifier |modifier le code]

Localisation

[modifier |modifier le code]
Rose des ventsSury-en-Vaux
Verdigny
Saint-SaturRose des vents
Menetou-RâtelN
O   Sancerre   E
S
BuéVinonMénétréol-sous-Sancerre
Thauvenay

Site

[modifier |modifier le code]

Sancerre se situe à la limite orientale du département duCher et de la régionCentre-Val de Loire, limitrophe du département de laNièvre et de la régionBourgogne dont elle est séparée par laLoire. Lecanal latéral à la Loire traverse le territoire communal.

Hydrographie et relief

[modifier |modifier le code]
Le piton de Sancerre.

Sancerre est située à310 mètres d'altitude, sur une montagne isolée, se rattachant aux collines de larégion naturelle duSancerrois et dont le sommet domine le niveau de laLoire de deux cents mètres.

La commune se trouve à environ deux kilomètres de la rive gauche de la Loire et de sonconfluent avec laVauvise, ducanal latéral à la Loire et à 43 km au nord-est de la préfecture du Cher,Bourges. La ville s'étale sur la pente la moins escarpée, située au sud-ouest, depuis la base de la colline jusqu'au sommet[1]. Sancerre offre un panorama sur sonvignoble et sur les bords de la Loire.

Climat

[modifier |modifier le code]

Pour des articles plus généraux, voirClimat du Centre-Val de Loire etClimat du Cher.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[2]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,9 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 843 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune deLéré à 16 km àvol d'oiseau[4], est de11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 710,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Chavignol

[modifier |modifier le code]
Chavignol au milieu du vignoble de Sancerre : à l'arrière-plan, la ville de Sancerre.
Article détaillé :Chavignol.

Le village de Chavignol est fusionné à la commune de Sancerre entre1790 et1794[8].

Implanté dans une cuvette au milieu des vignes, le village de Chavignol s'étire le long de la route qui monte à l'église ; le roi de FranceHenri IV se serait exclamé sur la petite « place de l'Orme » où il se serait arrêté avec ses troupes« Hé ! Qu'en dites-vous mes gaillards ? Ventre saint gris ! Ce vin est le meilleur que j'ai bu ! Si les gens du royaume le goûtent, il n'y aura plus de guerre de religion ».

Lecrottin de Chavignol, fromage de chèvre au lait entier et cru, a aussi fait la réputation du village et bénéficie d'uneappellation d'origine contrôlée (AOC) depuis1976. La forme du fromage, due à celle de son moulage, qui rappelle celle des anciennes lampes à huile en terre cuite (le crot), explique sa surprenante dénomination[9].

Dominant le village de Chavignol, le belvédère du Graveron offre des points de vue sur tout le Sancerrois.

Urbanisme

[modifier |modifier le code]

Typologie

[modifier |modifier le code]

Au, Sancerre est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10].Elle appartient à l'unité urbaine de Sancerre, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de labanlieue[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Satur - Sancerre, dont elle est une commune du pôle principal[Note 1],[12]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

[modifier |modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (47,8 %), forêts (20,8 %),terres arables (13 %), zones agricoles hétérogènes (9,4 %), zones urbanisées (7,8 %), prairies (1,2 %)[15].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

[modifier |modifier le code]

Le territoire de la commune de Sancerre est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations, mouvements de terrains etséisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deuxrisques technologiques, letransport de matières dangereuses et larupture d'un barrage[16]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

Risques naturels

[modifier |modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment lecanal latéral à la Loire. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1990, 1992, 1999, 2001, 2003 et 2008[18],[16].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sancerre.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[19]. Cet aléa est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 76,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les812 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 735 sont en aléa moyen ou fort, soit 91 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[20],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[16].

Risques technologiques

[modifier |modifier le code]

Le risque detransport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[21].

Une partie du territoire de la commune est en outre située en aval d'unedigue. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à larupture de cet ouvrage[22].

Toponymie

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste des noms de Sancerre.

Le nom de la localité est attesté sous la formeGartona auIer siècle et les formes latinisées[castrum] sancti Satyri en 1034[23],[castrum] Sanceri en 1129.

La hauteur primitive sur un plateau élevé à deux kilomètres sur la rive gauche de la Loire est associée à la légende du conquérant des Gaules,César. En 1146,sacro Cesaris en est d'ailleurs une dénomination de moine copiste. Ces sources érudites et historiques duXIXe siècle sont reprises parLudovic Lalanne[24]. Selon cette légende, le nom « Sancerre » serait tiré d'un hypothétique*Sacrum Caesaris, soit « de César le Sacré », ensuite christianisé en*saint César ousaint Cère.

Les études toponymiques modernes rejettent cette explication. Si le nom antique du site de hauteur gaulois estGortona, l'oppidum est bien antérieur à la conquête des Gaules. L'occupation de cette hauteur remonterait au-delà de lapériode celtique de Hallstatt. Attirée par l'eau abondante, une petite cité gallo-romaine s'installe dans la plaine alors que le site deGortona est abandonné. Un sanctuaire dédié à saint Satyrus, martyr africain duIIIe siècle, s'élève à proximité des voies marchandes et d'un cimetière externes à la petite cité. Elle préserve le nom du martyr africain dont les restes auraient été apportés là[24].

AuVIIIe siècle, est attesté un habitat de hauteur sur la colline, toujours dénomméeGortona, selon des fouilles archéologiques. Une partie des reliques y est mise finIXe siècle à l'abri des pillages. En 1034, il est fait mention d'un châteausancti Satyri, dans un document rédigé enlatin médiéval. La forme populaire deSatyrus donneSayre en ancien français, puisSerre.
Sancerre est donc un *Saint-Satur[25] analogue àSaint-Satur (Cher,S. Satyrus 1104), avec une évolution phonétique populaire.

Histoire

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Histoire du Sancerrois.

De1152 à1789, lecomté de Sancerre appartient à de grandes familles du royaume de France, successivement lamaison de Sancerre (1152-1419), lamaison d'Auvergne (1419-1436), laFamille de Bueil (1451-1628), lamaison de Condé (1628-1777), lamaison d'Espagnac (1777-1786) et le roiLouis XVI (1786-1791).

Antiquité

[modifier |modifier le code]

Localisée dans la partie de laGaule située entre la puissante tribu celtique desBituriges et celle desÉduens, la colline de Sancerre surplombant l'un des rares endroitsguéables de la Loire aurait intéresséJules César qui y sédentarisa un peuple originaire deBohême, lesBoïens. La ville deGorgobina, « cité capitale » de ce peuple, occupe aujourd'hui ce qui est devenu le quartier hors les murs de Saint-Romble de Sancerre etSaint-Thibault-sur-Loire[26]. Les vins produits dans la région auraient commencé à gagner en popularité dès l'année313 lorsque l'Empereur ConstantinIer déclara le christianisme comme religion officielle. Le vin prend alors une valeur dans le culte chrétien[27].

Moyen Âge central et tardif

[modifier |modifier le code]

Le château de Sancerre, dont la date de fondation est inconnue, est construit à partir duXIIe siècle parÉtienneIer de Sancerre, fils deThibaut IV de Blois dit Le Grand, sur une colline facilement défendable, et à proximité du village formé autour de l'abbaye de Saint-Satur. Un nouveau village se constitua autour du château, qui finit par devenir plus important que le village d’origine[28]. La colline de Sancerre a servi de refuge aux populations lors des désordres de la nature et des invasions.

ÉtienneIer fortifie la cité, bat monnaie, développe la culture de la vigne, avant son décès survenu probablement en1176. Il est à l'origine de la dynastie de laMaison de Sancerre et ses descendants régneront sur la cité jusqu'en1419. En1152, la région est promue comté dépendante de la Champagne, sous le nom de Sancerre. En 1226, le roi de France, Louis, achète la souveraineté de Sancerre àThibaut Ier de Navarre.

Louis de Sancerre est promu en1369maréchal de France. Il mène la reconquête des terres contrôlées par l'Anglais : lePoitou, laSaintonge ainsi qu'une partie de laGuyenne[29]. Ces exploits lui offrent le titre de connétable de France en1397. En1383, son frèreJean III de Sancerre a acquis la terre deBoisgibault assise au comté de Sancerre, de Gaucher de Châtillon, seigneur de Tracy ; il fait construire en1380 le donjon (de nos jours connu sous l'appellation « tour des Fiefs ») du château féodal qui comprenait à l'époque six tours.

Louis XI fait évoluer l'administration de la ville. En, il y ordonne la création d'un échevinage, en nommant un maire, Pierre Deville, ainsi que six échevins et six bourgeois-conseillers[30].

Articles détaillés :Maison de Sancerre,Comté de Sancerre etListe des comtes de Sancerre.

Époque moderne

[modifier |modifier le code]

Les habitants de la ville comtale embrassent laréforme protestante dès lesannées 1550. Sancerre est à l'époque une forte position et devient une place de guerre calvinistes. Lapaix de Saint-Germain en1570 la laisse théoriquement au roi de FranceCharles IX, mais elle est acquise aux protestants.

Sancerre auXVIe siècle.

Sancerre continue à résister un an après lemassacre de la Saint-Barthélemy et la reprise des guerres. La ville forte a refusé de « faire cesser les prêches » et de recevoir une garnison royale. Elle est l'objet d’unsiège de huit mois, de mars à août1573, par les forces catholiques du roi, une armée de sept mille hommes, commandée par legouverneur du Berry, le maréchal de La Châtre. Les catholiques de la ville, au lieu de fuir, se joignent par solidarité citadine aux protestants.

Le siège a été raconté par un pasteur protestant, également grand voyageur et homme de lettres, qui a survécu au siège,Jean de Léry, dans l'Histoire mémorable du siège de Sancerre, mais cette source n'est pas recoupée. D'après son témoignage, nécessairement partial, le siège aurait été effroyable : la ville aurait reçu 5 915 coups de canons, la famine terrassé cinq cents habitants, on y aurait mangé le cuir des souliers, des pains de paille et d'ardoise pilée. Le, la ville capitule après220 jours de siège. Les murailles sont détruites, les portes de la ville brûlées, la cloche dubeffroi confisquée et une amende de quarante mille livres exigée. Le, l'échevin et gouverneur militaire de la ville, André Jouhanneau, est assassiné et son corps jeté dans le puits de la Halle[31]. Le nom de « Petite Rochelle » lui est donné après avoir subi un pareil siège.

Siège de Sancerre auXVIe siècle.

Le démantèlement du château est ordonné en1621 parHenri II de Bourbon-Condé, legouverneur du Berry, à la suite d'un ultime soulèvement. LeConcordat de 1802 permettra la réouverture dutemple protestant de Sancerre ainsi que la présence d'un pasteur.

À partir de1627, le vin abonde et les terres à cultiver deviennent trop importantes en superficie. Le gouverneur interdit alors la plantation de nouveaux vignobles dans la région mais cette loi est levée en 1791 lors de laRévolution française[27].

Révolution française

[modifier |modifier le code]

En1789,Vincent Poupard, curé de Sancerre, est élu député duclergé pour lesÉtats généraux de 1789 de Versailles. Pendant laRévolution française, le peuple, devant les réformes imposées à la Couronne par le chantage à la dette publique, et qui appauvrissent tant la population que le Trésor public, manifeste son mécontentement. En1795, la commune de Sancerre se soulève avec à sa têteAntoine Le Picard de Phélippeaux. Ce fut un ami deBonaparte à l'École militaire de Paris. En avril de cette année, Sancerre fait l'objet d'occupation par les forces de l'armée républicaine.Phélippeaux est fait prisonnier mais réussit à s'échapper en Angleterre. Il décède finalement en 1799 face à son ancien compagnonBonaparte en défendant la ville deSaint-Jean-d'Acre, en Palestine. Sancerre estchef-lieu de district de1790 à1800 puischef-lieu d'arrondissement jusqu'en1926[29].

XIXe siècle

[modifier |modifier le code]

Dans les années1850, des maladies apparaissent telles que l’oïdium. Cette maladie fut un fléau pour les habitants durant une quinzaine d'années, elle a aussi ravagé de nombreux vignobles[27]. Avant1880, Sancerre, sous-préfecture du Cher à 48 km au nord-est deBourges, compte 3 700 habitants[réf. souhaitée]. La ville est irrégulièrement bâtie et entourée de magnifiques campagnes. Elle dispose d'un tribunal de première instance, d'un collège et d'une société d'agriculture. Le commerce de chanvre, de grains, de noix, de laine et bestiaux la caractérise, en plus de son vignoble producteur de bons vins rouges et blancs.

XXe siècle

[modifier |modifier le code]
24 août 1913 - Inauguration des services d'eau et d'électricité de Sancerre (départ de la mairie)
15 août 1918 - Réception régiment américain en poste à Sancerre
La tour des Fiefs, dernier vestige du château féodal.

Mandat de Jules Habert (1904-1919)

[modifier |modifier le code]

Extrait du journal annonçant le décès de Jules Habert (1859-1951) - "En 1904, à la demande d’un groupe de Sancerrois, M. Jules Habert se présentait aux élections municipales et était élu et nommé maire. Réélu à plusieurs reprises, il resta à la tête de l’administration municipale jusqu’en novembre 1919, date à laquelle il fut remplacé par M. Panseron. Le passage à la mairie de M. Jules Habert, qui s’était attiré la sympathie de ses administrés, fut marqué par deux importantes réalisations : l’adduction d’eau potable et l’installation de l’électricité.

C’est en août 1913 que furent inaugurés ces deux services qui devaient transformer, dans le sens du progrès, la vie de notre cité. Qui ne se souvient des nombreux puits publics - il en reste encore quelques uns - autour desquels on se pressait pour monter un seau d’eau de 10 ou 20 mètres de profondeur ? On n’a pas oublié non plus les vieux réverbères à pétrole qui nécessitaient les soins journaliers d’un allumeur municipal. C’est dire avec quelle satisfaction furent accueillis le service d’eau potable et l’éclairage électrique.

M. Jules Habert, qui eut la joie de présider à la mise en marche de ces deux éléments de progrès, eut, par contre, à remplir, les années suivantes, un triste devoir. Il devait avoir, en effet, de 1914 à 1918, de par sa fonction de maire, le triste privilège d’informer - et nous avons su que cela lui causait une peine immense - les familles sancerroises de la mort sur le champ de bataille de l’un des leurs. Triste et pénible mission qui se renouvela, hélas ! de trop nombreuses fois. En 1918, il lui incomba d’accueillir en notre ville le régiment de soldats américains qui installa son dépôt à Sancerre. C’était le prélude aux beaux jours de la victoire".

Sancerre, commune socialiste de Paul Milhiet
[modifier |modifier le code]

En 1935, à la suite des élections municipales, le maire de la ville est Paul Milhiet. Il est le successeur de Jules Habert et reste maire de Sancerre de 1919 à 1942, avant d’être révoqué par legouvernement de Vichy. La liste de Milhiet est composée de socialistes et de radicaux socialistes. Cette liste est élue dans sa totalité au premier tour, face à une liste de modérés et un candidat isolé. Paul Milhiet remporte donc ces élections au premier tour avec343 voix. En conséquence, le maire sortant garde sa place de maire, et la ville est à majorité socialiste en 1935[32].

Élections législatives du 26 avril et du 3 mai 1936 dans le Sancerrois
[modifier |modifier le code]

Dans le canton de Sancerre, c’est un député SFIO (Section française de l'Internationale ouvrière) qui est élu et qui siège à l’Assemblée nationale. Il s’agit de Jean Castagnez, né le à Castillonnès (Lot-et-Garonne) et mort le à Cadillac-sur-Garonne (Gironde). Il a créé le le bimensuel socialisteLe Sancerrois[33]. Lors de ces élections, il remporta au premier tour 34,2 % des voix et le candidat communiste Joseph Millérioux seulement 9,5 % des voix. Millérioux s’est désisté au second tour au profit de Castagnez qui fût élu[34]. Les élections de 1936 aboutissent sur le deuxième mandat de Castagnez, en effet, il avait déjà été élu député du Cher lors des élections de 1932, en récupérant les voix des communistes.

Élections sénatoriales du 23 octobre 1938
[modifier |modifier le code]

Lors des élections sénatoriales du, le département du Cher vote à gauche, mais c’est André Breton qui est élu. Le maire de Sancerre s’était présenté, ainsi que son conseiller Victor Bouillot, un républicain. Milhiet, le maire de Sancerre, ne récolta que69 voix, et son conseiller général Victor Bouillot, républicain, en obtint 157. Il y eut aussi la participation du maire d’Aubigny-sur-Nère, monsieur Morin, qui était radical socialiste[35]. Les candidats du Sancerrois n’ont pas été élu mais Victor Bouillot n’a que15 voix d’écart avec André Breton. Il remercie alors les électeurs socialistes sur le numéro duJournal de Sancerre qui suit cette élection. Ce journal est situé plutôt à gauche politiquement mais Bouillot tient à remercier les électeurs. En effet, il dit :« J’ai essayé de grouper tous les citoyens de bonne volonté autour du vieil idéal républicain d’union et de concorde qui avait tant de fois conduit nos devanciers à la victoire »[35].

Victor Bouillot avait cherché à rassembler des électeurs de bords différents, ce qui lui a tout de même permis de récolter un bon nombre de voix, beaucoup plus que le score des candidats SFIO (Section française de l'Internationale ouvrière), dont fait partie Paul Milhiet qui n’a obtenu que69 voix[36].

Premiers mouvements de troupes dans le Sancerrois à l'été 1940, la guerre atteint la population

[modifier |modifier le code]

Alors que la bataille de France dure depuis le sur la frontière Est de France, le marque la retraite des troupes françaises dans le Sancerrois. Legroupe d’arméesN° 4 est ungroupe d’armées fondé en à l’Est et qui regroupe ladeuxième et laquatrième armée. Il est dirigé par le généralCharles Huntziger[37]. Ce groupe d’armées se replie donc le sur la Loire, entre la ville deCosne-sur-Loire, dans la Nièvre, jusqu’au sud de la ville deBourbon-Lancy, dans le département de Saône-et-Loire[38]. Ce mouvement de retraite s’inscrit dans le plan de repli sur toute la Loire des différents groupes d’armées. Le secteur du Sancerrois est essentiellement défendu par des divisions d’infanterie issues du quatrième groupe d’armées. Elles sont déployées de sorte à maintenir les ponts et certains points clés du secteur pour coordonner la suite des opérations militaires. Au nord, dans la ville de Cosne-sur-Loire, on trouve le27e groupe de reconnaissance de division d’infanterie (GRDI). C’est une unité créée avant la guerre et qui regroupe des escadrons de cavalerie chargées de plusieurs missions au profit des divisions d’infanterie. Les escadrons devaient par exemple prendre contact avec les forces ennemies, prendre des renseignements, mais aussi sécuriser des points stratégiques ou des formations ainsi que renforcer les divisions d’infanterie[39]. Le27e groupe de reconnaissance était issu du20e régiment de dragons et des11e et29e centres mobilisateurs de cavalerie (CMC). Ils étaient intégrés de la21e division d’infanterie. Ce GRDI était composé de28 officiers,63 sous-officiers et594 hommes de troupe. Leur armement, en plus de celui réglementaire du soldat français de, était agrémenté d’armes collectives, comme des mitrailleusesHotchkiss M1914 ou desReibel MAC 31. De plus, on peut ajouter desFM 24/29, utilisés par un seul homme avec des chargeurs transportés dans des ceinturons adéquats par un second soldat. Il y avait aussi la présence d’armes plus lourdes, comme des canons et des mortiers, sans compter tous les véhicules accompagnant le27e GRDI, comme les camions, les motos et les véhicules présents pour soutenir les troupes[40].

La ville de Sancerre était elle aussi défendue par un GRDI, le40e GRDI. Il était rattaché à la7e DI et à la238e division légère d’infanterie, et était soutenu par le quatrième centre mobilisateur de cavalerie. Ces divisions étaient commandées par les généraux Hupel et Debeney[41]. Ce GRDI fût présent à Sancerre du 16 au[42] dans l’opération de repli des troupes françaises. C’est aussi à ce moment-là, le, que lemaréchal Pétain donne depuis Bordeaux son discours appelant à l’arrêt des combats pour les forces françaises. Les troupes françaises dans le Sancerrois sont alors présentes dans une optique de défense du territoire face aux troupes allemandes, le combat est déjà perdu mais les armées restent en place jusqu’au, veille de la signature de l’armistice du 22 juin 1940[43]. De nombreux autres régiments, essentiellement des divisions d’infanterie et des GRDI, ont manœuvré dans le Sancerrois avant la déclaration de l’armistice.

Début de l’occupation de la ville en juin 1940

[modifier |modifier le code]
Présence des forces allemandes dans la ville
[modifier |modifier le code]

La région de Sancerre est occupée entre le et le par des éléments du38e corps d’armé de laHeer. Il s’agit de lapremière division de cavalerie (une division composée de combattants à cheval), et des6e,27e et46e divisions d’infanterie. Ces unités sont sous les ordres du GeneralfeldmarschallErich von Manstein[44]. Le rôle du général dans le Sancerrois était de restructurer ses divisions d’infanterie et de cavalerie en divisions Panzers et en divisions mécanisées. Von Manstein est considéré par certains historiens militaires et généraux de laWehrmacht ainsi que de l’Armée rouge comme un excellent stratège, d’après Benoît Lemay. Par la suite, les troupes d’occupation seront moins nombreuses dans le Sancerrois car la région n’est pas d’une importance stratégique capitale et ne nécessite pas d’être gardée par une division de cavalerie et trois d’infanterie.

Réquisitions de logements par la Wehrmacht
[modifier |modifier le code]

Une fois la ville capturée, la Wehrmacht réquisitionna de nombreux logements pour ses soldats et ses officiers. Ces logements de soldats sont consignés par l’administration allemande. C’est le cas de madame Parmentier, qui habitait auno 4 de l’avenue Nationale à Sancerre, a logé dans sa maison quatre sous-officier et six soldats entre le et le[45]. Certains avaient aussi l’obligation de loger des blessés ou des malades, comme Sabassier qui a du loger dans sa maison place de la Halle à Sancerre quatre blessés du au. Par ailleurs, Édouard Rafaitin, propriétaire d’un hôtel Rempart des Augustins, a fourni une chambre pour un capitaine et une autre pour son ordonnance entre le et le premier. Les Allemands ont aussi investi certains garages et ateliers pour entretenir leurs véhicules. C’est le cas de Jean Gauyer qui devait s’occuper de dix « Kraftfahrzeuge », des véhicules à moteur, dans son atelier-garage de la rue Saint-André à Sancerre. Monsieur Gaudry et madame Morin devaient eux aussi voir leur atelier occupé mais seulement pour un seul véhicule pour chaque garage[46]. De plus, ils devaient offrir leurs services de mécanicien aux Allemands. Aussi, entre le et le mois de, on compte47 logements, bâtiments et garages réquisitionnés pour loger les troupes allemandes dans la ville de Sancerre. Le château de Sancerre, propriété de la famille Marnier-Lapostolle, famille productrice de vin de Sancerre mais surtout de Grand-Marnier depuis le19e siècle, a logé l’état-major avec le général von Manstein pendant qu’il dirigeait les opérations dans le Sancerrois. Toutes les réquisitions de logement ont été couvertes par des indemnités données par l’État français, elles ne concernent que les jours où les logements étaient occupés, pas les occupations illégales et les dégâts engendrés. Ces indemnités devaient être versées par la préfecture sur production d’états établis par le maire des communes. De plus, les indemnités comprennent aussi les écuries réquisitionnées pour loger les chevaux, mais uniquement ceux utilisés pour un usage militaire[46]. Pour les réquisitions des mois de juin et, la préfecture a dû rembourser 6 897 francs, sous forme d’indemnités, aux habitants de Sancerre ayant eu une occupation totale de leur foyer. En comparaison, pour les mois de et, les indemnités s’élèvent à 9 534 francs pour les habitants subissant une occupation partielle de leur logement.

Pendant laSeconde Guerre mondiale, Sancerre aurait été un centre de commandement régional pour laRésistance intérieure française[réf. nécessaire]. En, lors de l’opération Spencer, Sancerre était positionnée sur l'aile droite. Cette offensive alliée visait à empêcher les Allemands de traverser la Loire entreGien etNevers et renforcer les troupes en Bretagne. LesForces françaises libres y ont fait sauter lepont de Saint-Thibault-sur-Loire.

Démographie

[modifier |modifier le code]
Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
2 6302 6342 3573 1023 0323 4823 4833 6483 703
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
3 6933 7583 7073 6713 6913 7953 7923 8533 301
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
2 9982 9702 8222 4082 3372 0672 1432 2412 629
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200420062009
2 5432 4612 4602 1392 0591 7991 8311 7891 667
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201420192022------
1 4441 3491 328------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puisInsee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Politique et administration

[modifier |modifier le code]

Tendances politiques et résultats

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Élections municipales de 2014 dans le Cher.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Liste des maires

[modifier |modifier le code]
Liste des maires de laRévolution française à laLibération
Liste des maires de 1790 à 1944
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
 1815M. Meunier  
18331835Lahaussois  
18381846Jean-Claude Leveillé  
5 janvier185012 juin1852Jacques Dion  [49]
18521865Alexandre BonnetNapoléon IIIMédecin[49]
18654 septembre1870Eugène Sifflet  [49]
4 septembre18701er février1875Charlemagne Cassier  [49]
1er février18756 février1877Eugène Sifflet  [49]
 mars 1874Charles Cassier Révoqué
19041919Jules Habert  
?1942Paul Milhiet Révoqué par legouvernement de Vichy[50]
 
Liste des maires depuis la Libération
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
19711995Jacques GentonUDFSecrétaire général honoraire du comité économique et social des communautés européennes
Sénateur(1971-1998), conseiller général ducanton de Sancerre(1982-1994)
1995mars2001Pierre TouzeryDVDConseiller général ducanton de Sancerre(1994-2001)
mars20012014Jacques HatonSE 
avril 2014En coursLaurent Pabiot[51],[52]LRChef d'entreprise de dix salariés ou plus, Président de la Communauté de communes
Suppléant de la sénatriceMarie-Pierre Richer

Vie locale

[modifier |modifier le code]

Enseignement

[modifier |modifier le code]

Équipements

[modifier |modifier le code]

Politique environnementale

[modifier |modifier le code]

La commune possède leslabelsville fleurie depuis 2016, une fleur lui a été attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France dans le cadre duconcours des villes et villages fleuris[53], etLes Plus Beaux Détours de France[54].

Jumelage

[modifier |modifier le code]

Sport

[modifier |modifier le code]

Médias

[modifier |modifier le code]

Presse écrite

[modifier |modifier le code]

Radios

[modifier |modifier le code]

Télévision

[modifier |modifier le code]

Économie

[modifier |modifier le code]
Le vignoble de Sancerre.

L'économie agricole de la commune repose sur deux appellations d'origine contrôlée : le vin deSancerre et le fromage de chèvrecrottin de Chavignol.

Dans lesannées 1960, l'export du vin dans la capitale s'intensifie grâce au développement des chemins de fer à proximité du vignoble. Sancerre ouvre ses portes au pays français, ce qui permet de promouvoir ses vins.

Vins de Sancerre

[modifier |modifier le code]

Les viticulteurs sancerrois produisent unvin blanc sec issu desauvignon blanc ainsi qu'un rouge et un rosé issus dupinot noir. Les vins blancs, rouges et rosés issus de ces cépages obtiennent l'appellation d'origine contrôlée respectivement en1936 et1959[27]. Les vins de Sancerre sont aujourd'hui connus dans le monde entier[55].

Culture locale et patrimoine

[modifier |modifier le code]
Décor de parapluies dans la rue Saint-Jean de Sancerre. Septembre 2020.

Littérature

[modifier |modifier le code]

La ville de Sancerre est liée à de nombreuses œuvres littéraires. Lemarquis de Sade a intitulé une de ses histoiresLa Comtesse de Sancerre dansLes Crimes de l'amour. Sancerre et leSancerrois ont inspiré plusieurs auteurs francophones et anglophones.

AuXIXe siècle,François-René de Chateaubriand séjourne au château de l’Estang,Stendhal au château deTracy lors d’un bref séjour en 1830.

L'action deLa Muse du département d'Honoré de Balzac se situe à Sancerre. Sancerre est aussi la patrie de deux des principaux personnages deLa Comédie humaine, le médecinHorace Bianchon et le journalisteÉtienne Lousteau.Les Héritiers Boisrouge, roman ébauché en 1836 par Balzac, se situe aussi à Sancerre.

Georges Simenon a séjourné dans un hôtel situé àSaint-Thibault-sur-Loire ; il y a écrit le romanLes Sœurs Lacroix (1938). Sancerre accueille une enquête ducommissaire Maigret, du même écrivain :Monsieur Gallet, décédé (1931).

Lieux et monuments

[modifier |modifier le code]
  • Levignoble sancerrois.
  • L'église Notre-Dame de Sancerre,XVIIe-XIXe siècle.
  • L'église Saint-Pierre de Sancerre. L'église Saint-Père-la-None dépendait deSaint-Benoît-sur-Loire, dont il ne reste qu'un portail et des chapiteaux rassemblés sur la place à proximité[56].
  • L'hôtel de la Thaumassière[57] date duXVIIe siècle ; son toit est orné de belles sculptures en pierre, la façade.
  • Latour des Fiefs : du haut de ses195 marches et d'une hauteur de quarante mètres, ce dernier vestige de l'ancien château féodal offre une belle vue panoramique sur Sancerre et sa région ; l'arrière est orné d'une magnifique glycine plantée en1903.
  • La place du Beffroi et lebeffroi de Sancerre, dit aussi « tour Saint-Jean », qui fut privé de son horloge et de sa cloche après le siège de 1573. Une chapelle se trouve au rez-de-chaussée.
  • Letemple protestant de Sancerre : ancienne « chapelle des nouvelles converties » concédée aux protestants de la ville dès 1797. Ce bâtiment, remanié en 1894, a été inauguré en 1700. Il a été construit avec les matériaux récupérés des anciens temples détruits au moment de la Révocation de l’Édit de Nantes, en 1685.
  • Le logis du seigneur d'Herry, demeure à tourelle d'escalier, finXVe siècle, devenue après restauration la « maison des Sancerre »[58],[59], musée interactif, ou maison Farnault[60].
  • Maisons anciennes situées dans des rues étroites et pittoresques dont le quartier des vignerons et la « rue des Juifs »[61].
  • L'église paroissiale Notre-Dame de Sancerre.
    L'église paroissiale Notre-Dame de Sancerre.
  • Le beffroi.
  • Le Christ au Jardin des Oliviers, 1841, par Thomas Degeorge[62].
    Le Christ au Jardin des Oliviers, 1841, parThomas Degeorge[62].
  • L'hôtel de la Thaumassière (XVIIe siècle), de nos jours immeuble « Cœur de France », désormais école de langues.
    L'hôtel de la Thaumassière (XVIIe siècle), de nos jours immeuble « Cœur de France », désormais école de langues.

Personnalités liées à la commune

[modifier |modifier le code]
Le connétable de France, Louis de Sancerre.

Plusieurs personnalités sont liées à la commune :

Héraldique

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Armorial des communes du Cher.
Blason de Sancerre

Les armes de Sancerre seblasonnent ainsi :

D'azur à la herse de labour d'or liée de gueules[63].

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes

[modifier |modifier le code]
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

Notes carte

[modifier |modifier le code]
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », surinfoterre.brgm.fr(consulté le).

Cartes

[modifier |modifier le code]

Références

[modifier |modifier le code]
  1. La Grande Encyclopédie, San Blas - Sancerre,op. cit.,p. 411.
  2. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  4. « Orthodromie entre Sancerre et Léré », surfr.distance.to(consulté le).
  5. « Station Météo-France « Léré » (commune de Léré) - fiche climatologique - période 1991-2020 », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  6. « Station Météo-France « Léré » (commune de Léré) - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surmeteofrance.fr,(consulté le).
  8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Chavignol », surehess.fr,École des hautes études en sciences sociales(consulté le).
  9. « Chavignol », surinao.gouv.fr,ministère de l'Agriculture.Institut national de l'origine et de la qualité,(consulté le).
  10. « La grille communale de densité », surle site de l’Insee,(consulté le).
  11. « Unité urbaine 2020 de Sancerre », surinsee.fr(consulté le).
  12. a etbInsee, « Métadonnées de la commune ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Satur - Sancerre », surinsee.fr(consulté le).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surinsee.fr,(consulté le).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique(consulté le).
  16. ab etc« Les risques près de chez moi - commune de Sancerre », surGéorisques(consulté le).
  17. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », surGéorisques(consulté le).
  18. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », surcher.gouv.fr(consulté le), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  19. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », surcher.gouv.fr(consulté le), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  20. « Retrait-gonflement des argiles », surle site de l'observatoire national des risques naturels(consulté le).
  21. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », surcher.gouv.fr(consulté le), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  22. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », surcher.gouv.fr(consulté le), chapitre Risque rupture de barrage.
  23. Albert Dauzat etCharles Rostaing,Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud,(ISBN 2-85023-076-6),p. 628a, 641b.
  24. a etbLalanne,Dictionnaire historique de la France,vol. 1,p. 468.
  25. Albert Dauzat et Charles Rostaing,op. cit.
  26. GustaveBourra,Histoire de Sancerre depuis son origine jusqu'à nos jours,(lire en ligne),p. 7.
  27. abc etdSancerre Tourism, « Guide du Sancerrois - Sancerre Tourism : histoire des vins de Sancerre - Histoire du vignoble », sursancerre-tourism.com(consulté le).
  28. Archives départementales de l’Indre,Berry médiéval : à la découverte de l’Indre au Moyen Âge, catalogue d’exposition, Châteauroux, Archives départementales de l’Indre, 2009,p. 53.
  29. a etbTout l'univers, Paris, Fratelli Fabbri Editori, Milan,(ISBN 2-245-01043-4),p. 2418-2419.
  30. Lettres patentes de Louis XI, Les Forges-lèz-Chinon, novembre 1480(lire en ligne).
  31. D'après un panneau d'information touristique situé devant le château de Sancerre.
  32. AD-18, 23 M 279 : Élections municipales, 5-12 mai 1935.
  33. AD 18, Per 29 :Le Sancerrois,Organe de la démocratie socialiste et républicaine de l’Arrondissement de Sancerre,1re année,no 1, 15 avril 1932.
  34. AD 18, Per 29 :Le Sancerrois,Organe de la démocratie socialiste et républicaine de l’Arrondissement de Sancerre,2e année,no 27, 13 mai 1936.
  35. a etbAD-18 19 M12 : élections sénatoriales de 1938.
  36. AD-18, 7 J 73 : élections sénatoriales de 1938.
  37. David Delporte, Didier Houliez, Éric Denis, Louis Capdebosq et Alain Adam,« Armée de Terre Française 1940 », suratf40.fr.
  38. Mollans (de), Henri,Combats pour la Loire, juin 40, Chambray-lès-Tours, 1985, 171 p.
  39. Wailly (de), Henri,« Le coup de Faux », assassinat d'une ville, Paris, Copernic, 1980, 255 p.
  40. Bellec, Olivier,1940. Le soldat français,t. 2,Équipement-Armement-Matériels, Paris,Histoire et Collections, 2010, 160 p.
  41. GRCA (Groupe de reconnaissance des corps d’armées),Site de l’association GRCA 1939-40 qui regroupe les témoignages des soldats des différents GRDI.
  42. Auteur inconnu,Carnet de route du40e groupe de reconnaissance de division d'infanterie, Paris, Imprimerie Firmin Didot et Compagnie.
  43. Azema, Jean-Pierre,1940, l'année noire : De la débandade au trauma, Paris, Fayard, 2010, 480 p.
  44. Benoît Lemay,Le Feld-maréchal Erich von Manstein : étude critique du stratège de Hitler, dans :Guerres mondiales et conflits contemporains,no 221, 2006,p. 71-82.
  45. Annexeno 10 : Logement de 4 sous-officiers et 6 soldats dans la maison de madame Parmentier, domiciliée au 4 de l’avenue Nationale à Sancerre, du 19 novembre 1942 au 7 décembre 1942, archive AD-18, 747 W 62, occupation étrangère : réquisitions de logements par communes de Sancerre à Savigny-en-Sancerre.
  46. a etbAD-18, 747 W 62, occupation étrangère : réquisitions de logements par communes de Sancerre à Savigny-en-Sancerre.
  47. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  48. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  49. abcd eteDescription de Sancerre, Monsieur Léopold Bonnin
  50. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », surGallica,(consulté le).
  51. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », surle site du Télégramme de Brest(consulté le).
  52. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », surle portail des données publiques de l'État(consulté le).
  53. Site du conseil national des villes et villages fleuris de France.
  54. Sancerre, sur Les Plus Beaux Détours de France.
  55. (en) JohnBrunton, « Sancerre wine route: top 10 guide », surThe Guardian,(consulté le).
  56. « Berry Roman : en Berry ma compagne a du style », surfr.calameo.com,p. 67.
  57. César de la Thaumassière était le médecin deHenri II de Bourbon-Condé.
  58. D'après le panneau d'information touristiqueno 20, situé devant le musée.
  59. « Maison des Sancerre ».
  60. Noticeno PA00096901, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture
  61. D'après leconcile local deBourges de1276, les Juifs de Sancerre se devaient d'habiter cette rue.
  62. Peintre clermontois, élève deDavid, œuvre commandée par M. de Montalivet lors du refus de Bonchamps, tableau restauré en 1988.
  63. « Gaso »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).

Annexes

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

v ·m
Communes
v ·m
v ·m
Lieux
Administration
Histoire
Gastronomie
Listes
v ·m
Auvergne-Rhône-Alpes
Bourgogne-Franche-Comté
Bretagne
Centre-Val de Loire
Corse
Grand Est
Hauts-de-France
Île-de-FranceBon articleLa Roche-Guyon
Normandie
Nouvelle-Aquitaine
Occitanie
Pays de la Loire
Provence-Alpes-Côte d'Azur
La RéunionHell-Bourg (Salazie)
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Sancerre&oldid=222531298 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp