Cet article est uneébauche concernant unécrivain et unjournalistefrançais.
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Sam Cambio (de son vrai nomJacques Bianco) est unreporter etécrivain français né en 1946 àMarseille.
Autodidacte, "fils de lui-même", il est né de père inconnu et a été abandonné par sa mère à l'âge de trois ans.Il a été élevé par ses grands-parents d'origine italienne, Rose et Félix Bellocchia dans la campagne marseillaise.Son grand-père, docker, a été décoré de la médaille d'honneur du travail duGrand port maritime de Marseille, alors appelé Port Autonome de la ville de Marseille. Cette enfance a nourri la créativité de Sam Cambio et donné naissance au poèmeIdentité.
Sam Cambio a été stagiaire de l'IESA (Institut d’études supérieures des Arts), il a également suivi une formation aux métiers de la télévision dans le cadre de l'INA, directeur de stagePatrick Clement. Il a travaillé pour le quotidienLibération (directeurSerge July) de 1973 à 1978, et de 1989 à 1990 ainsi que pour le mensuelActuel de 1991 à 1992 sous la direction deJean-François Bizot.
Il est auteur de nombreux articles sur des faits de société dont l'un :Ces dealers du soleil qui trafiquent en sous-sol a été cité dans la revue de presse d'Ivan Levaï deFrance Inter[1]. Il a écrit de nombreux poèmes dontRévolution[2],Identité (reproduit sur la façade de l'Alliance française deKano, ce poème est également en exergue de l’éditorial de Régine Cuzin, commissaire de l’exposition d’art contemporainLatitudes 2009)[3],Image ! ?[4] et réalisé des interviews d'artistes plasticiens, écritLe petit Pouçet fractal sur Georges Adeagbo[5]. En 2008 il a composé les textes du livre d'artisteCantate[6], réalisé avec Nathalie Leroy-Fiévée, peintre.
En 1985, il a écrit l'articleAu voleur ! illustré par des photos deRobert Doisneau, publié dans Journ'hall pour l'inauguration de laGrande halle de La Villette et la Biennale de Paris.
Sam Cambio a rédigé les scénariosSur la Route de l’Esclave, Km 150, La Ligne Bleue des Vosges[7] (avec Patrick Deval)[8],Sur la piste d’Addi Ba[9] (avec Catherine Foussadier et François Rossini),La Ligne Bleue des Vosges[10],[11].
En 1994, il a été l'initiateur de l’exposition itinérante d’art contemporainLa Route de l’art sur la Route de l’esclave, Commissaire : Régine Cuzin, inaugurée le à laSaline royale d'Arc-et-Senans avant d'être présentée au Brésil et dans la Caraïbe[12] et de sombrer dans l'Atlantique[13].
Lors d'une résidence de trois mois auNigeria en 2000, Sam Cambio a animé dans le cadre de la manifestationLire en fête des ateliers d'écriture poétique pour adultes et enfants organisés par l'Alliance française et Luc Lagouche (alors enseignant à l'École française deKano) ainsi que L'Alliance française et le Centre culturel français deLagos. Il a été coauteur avec le photographeGuy Hersant dePlease do not move[14], travail présenté dans le hall de la Présidence, Université Rennes 2 Villejean en 2006. Il a été à l'origine de l'exposition de poésie à l'Alliance française de Kano« Image ! ? »[15].Présence, recueil de poèmes inspirés par son séjour au Nigeria a été publié[16] au terme de la résidence.
En 2010, Sam Cambio est invité àMontpellier par la galerie AL/MA et les éditions Méridianes à l'exposition Nathalie Leroy-Fiévée. Une œuvre de cette artiste illustrant le recueil de poèmesBiographies y est montrée.Eric Adjetey Anang figure également parmi les artistes ayant retenu l'attention de Sam Cambio qui lui a dédié le poèmeGhana[17], qui traduit en russe et en coréen a été présenté en 2011 au Musée mondial de l'art funéraire deNovossibirsk et à la Biennale du Design deGwangju.
Le, la Bibliothèque duMusée d'art moderne de la ville de Paris intègreCes œuvres et moi dans ses collections.
En, son poèmeGhana est reproduit à grande échelle et intégré à la scénographie de l'exposition des œuvres d'Eric Adjetey Anang durant le festivalImages - Occupy Utopia à Copenhague.
: expositionsMes Géographies auMusée d'art moderne de la ville de Paris etUne tache de sang noir dans la lavande à la Galerie Ygrec, sur l'invitation de l'École nationale supérieure d'arts de Paris-Cergy.
: ateliers d'écriture au Kenya, en collaboration avec l'ambassade de France, les Alliances françaises de Nairobi et Mombasa et lelycée Denis Diderot (Nairobi). Publication de deux ouvrages dont un illustré par des enfants de Kibera.
Toujours en 2015, l'artiste Stéphanie Radenac, inventrice du concept de design émotionnel, a créé une pièce à partir du poème Gourmet-Gourmand de Sam Cambio[18].