Cet article est uneébauche concernant unecommune de laDordogne.
Sainte-Alvère | |||||
![]() Les ruines du château de Lostanges, à Sainte-Alvère. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Périgueux | ||||
Intercommunalité | Le Grand Périgueux | ||||
Statut | Commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat | Marie-Christine Bencharel 2017-2020 | ||||
Code postal | 24510 | ||||
Code commune | 24P07 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Alvèrois | ||||
Population | 779 hab.(2022) | ||||
Densité | 24 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 56′ 49″ nord, 0° 48′ 33″ est | ||||
Altitude | Min. 105 m Max. 251 m | ||||
Superficie | 32,42 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Périgord central | ||||
Historique | |||||
Fusion | |||||
Intégrée à | Sainte-Alvère-Saint-Laurent Les Bâtons, puisVal de Louyre et Caudeau | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Dordogne Géolocalisation sur la carte :Nouvelle-Aquitaine | |||||
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Sainte-Alvère, anciennement orthographiéeSaint-Alvère, est une anciennecommune du sud-ouest de laFrance, située dans ledépartement de laDordogne enrégionNouvelle-Aquitaine, devenue le unecommune déléguée au sein de lacommune nouvelle deSainte-Alvère-Saint-Laurent Les Bâtons, puis au une commune déléguée de la commune nouvelle deVal de Louyre et Caudeau.
De 1790 à 2015, la commune était lechef-lieu ducanton de Sainte-Alvère.
En 2015, année précédant la création de la commune nouvelle deSainte-Alvère-Saint-Laurent Les Bâtons, Sainte-Alvère était limitrophe de sept autres communes.
Veyrines-de-Vergt | Cendrieux | |
Saint-Laurent-des-Bâtons | ![]() | Saint-Avit-de-Vialard |
Sainte-Foy-de-Longas | Pezuls | Paunat |
Outre lebourg de Sainte-Alvère proprement dit, le territoire se compose d'autresvillages ouhameaux, ainsi que delieux-dits[1] :
Enoccitan, la commune porte le nom deSenta Alvèra[2].
Alvéréna, devenue Sainte Alvère, vécut auIXe siècle ; son histoire s'est perdue au fil du temps. Plusieurs légendes racontent son histoire, la plus réaliste étant que cette jeune fille aurait été trucidée par lesNormands lors du sac du monastère dePaunat en 849. Un reliquaire duXIIIe siècle représentant un buste féminin fut découvert dans l'église avec à l'intérieur des débris de crâne d'une jeune femme, enveloppés dans une toile. Cette sainte faisait l'objet d'une vénération dans la région : le 9 mars était un jour de grande fête processionnelle, les pèlerins venant de loin.
Dès leXIe siècle les historiens signalent un château féodal primitif, en fait un village entouré de remparts dominé par une tour défensive. Au cours des siècles ce château sera puissamment aménagé, principalement auxXIVe et XVe siècles. Par l'absence d'archives et de documents, il est difficile d'en retracer l'histoire.
AuXVIIIe siècle, le château de Sainte-Alvère était l'un des plus beaux du Périgord. Détruit lors de la Révolution, sa démolition fut ordonnée parLakanal. Il reste une haute tour circulaire duXIIIe siècle découronnée avec des voûtes curieuses, l'enceinte à plusieurs tours qui entourait le village est encore déchiffrable, une porte monumentale et deux tours y subsistent.
La seigneurie de Sainte-Alvère fut acquise en 1448 par la Maison de Lostanges, qui en garda le titre seigneurial jusqu'en 1927, date de la mort du dernier du nom. À cette famille, appartientMgr de Lostanges,évêque de Périgueux au début duXIXe siècle.
Lors de laSeconde Guerre mondiale, la commune a apporté son aide à laRésistance locale dès 1942, et a participé aux combats pour la libération du département[3], ce qui a lui a valu d'être décorée de lacroix de guerre 1939-1945 le, distinction également attribuée à dix-huit autres communes de la Dordogne[4].
Au, Sainte-Alvère fusionne avecSaint-Laurent-des-Bâtons pour former lacommune nouvelle deSainte-Alvère-Saint-Laurent Les Bâtons dont la création a été entérinée par l'arrêté du 22 octobre 2015, entraînant la transformation des deux anciennes communes encommunes déléguées[5].
Au, Sainte-Alvère-Saint-Laurent Les Bâtons fusionne avecCendrieux pour former lacommune nouvelle deVal de Louyre et Caudeau dont Sainte-Alvère devient une commune déléguée[6].
La seigneurie de Sainte-Alvère faisait partie de lachâtellenie deLimeuil et a dû être démembrée au profit d'un cadet de l'ancienne famille de Limeuil, dont le premier connu est[7] :
Dès 1790, la commune de Saint-Alvère, puis Sainte-Alvère, a été rattachée aucanton de Limeuil qui dépendait dudistrict de Belvès jusqu'en 1795, date de suppression desdistricts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du8 pluviôsean IX () portant sur la « réduction du nombre dejustices de paix », la commune est le chef-lieu du nouveaucanton de Saint-Alvère (devenu canton de Sainte-Alvère en 1972), dépendant de l'arrondissement de Bergerac[8].
Dans le cadre de laréforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît auxélections départementales de mars 2015[9]. La commune est alors rattachée électoralement aucanton du Périgord central dont lebureau centralisateur est fixé àVergt.
En 2017, Saint-Alvère, en tant que commune déléguée deVal de Louyre et Caudeau, est rattachée à l'arrondissement de Périgueux[10],[11].
Fin 2001, Sainte-Alvère intègre dès sa création lacommunauté de communes du Terroir de la truffe dont elle est lesiège. Celle-ci est dissoute le et remplacée au par lacommunauté de communes du Pays vernois et du terroir de la truffe dont le siège est àVergt. Elle est elle-même dissoute le et la plupart de ses communes, dont Sainte-Alvère en tant que commune déléguée, sont intégrées à la communauté d'agglomérationLe Grand Périgueux le.
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2011, quinzeconseillers municipaux ont été élus en 2014[12],[13]. Ceux-ci sont membres d'office du conseil municipal de la commune nouvelle deSainte-Alvère-Saint-Laurent Les Bâtons, jusqu'au renouvellement des conseils municipaux français de 2020[5].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1977 | 1986 | René Pivaty-Wilmet | Metteur en ondes | |
novembre 1986[14] | décembre 2015 | Philippe Ducène | UMP[15] | Médecin Conseiller général ducanton de Sainte-Alvère (1988-2015) |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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janvier 2016[16] | avril 2017 | Philippe Ducène | Ancien maire de Sainte-Alvère (1986-2015) | |
avril 2017[17] (réélue en mai 2020[18]) | En cours | Marie-Christine Bencharel |
En avril 2010, la commune de Sainte-Alvère est la première collectivité de Dordogne à avoir vu validé sonAgenda 21 par leministère de l'Écologie[19].
Les habitants de Sainte-Alvère se nomment les Alvèrois[20].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Sainte-Alvère depuis 1793. À partir duXXIe siècle, les recensements des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2007 et 2012 pour Sainte-Alvère[21]). Depuis 2006, les autres dates correspondent à des estimations légales. En 2015, dernière année en tant que commune indépendante, Sainte-Alvère comptait 821 habitants.
Au, la commune déléguée de Sainte-Alvère compte779 habitants[22].
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 682 | 1 805 | 1 815 | 1 650 | 1 807 | 1 619 | 1 900 | 1 831 | 1 816 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 774 | 1 766 | 1 729 | 1 703 | 1 617 | 1 577 | 1 552 | 1 564 | 1 578 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 601 | 1 534 | 1 327 | 1 140 | 1 070 | 1 055 | 1 057 | 954 | 854 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2007 | 2012 | 2015 |
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827 | 798 | 745 | 710 | 756 | 780 | 828 | 856 | 821 |
Les données économiques de Sainte-Alvère sont incluses dans celles de la commune nouvelle deVal de Louyre et Caudeau.
Au nord, la vallée duCaudeau et le marais du Petit Mas font partie d'unezone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I où deuxespèces déterminantes ont été recensées en 2008, une libellule l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale) et une plante l'Orchis à fleurs lâches (Anacamptis laxiflora)[27],[28]. Lors d'un précédent recensement en 1982, le site était fréquenté par laLoutre d'Europe (Lutra lutra) et leVison d'Europe (Mustela lutreola)[27].
![]() | Blason | D’argent au lion de gueules lampassé, armé, et couronné d’azur, accompagné de cinq étoiles du même ordonnées en orle. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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(périmètre de 2024 ; population municipale au) | |
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Plus de 20 000 habitants | |
Plus de 10 000 habitants | |
Plus de 3 500 habitants | |
Plus de 2 000 habitants | |
Moins de 2 000 habitants |
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