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Saint-Perdoux | |
L'église Saint-Perdoux. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Lot |
Arrondissement | Figeac |
Intercommunalité | Communauté de communes Grand-Figeac |
Maire Mandat | Benjamin Fraysse 2020-2026 |
Code postal | 46100 |
Code commune | 46288 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Perdoussiens |
Population municipale | 202 hab.(2022![]() |
Densité | 16 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 40′ 28″ nord, 2° 02′ 54″ est |
Altitude | 299 m Min. 260 m Max. 526 m |
Superficie | 12,53 km2 |
Type | Commune rurale à habitat très dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Figeac (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Figeac-2 |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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Saint-Perdoux est unecommune française, située dans l'est dudépartement duLot enrégionOccitanie.Elle est également dans leSégala lotois, unerégion naturelle constituant la frange occidentale de laChâtaigneraie, constituant le parent lotois duSégala aveyronnais et tarnais.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par laBurlande, leruisseau de Saint-Perdoux et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de troiszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Perdoux est une commune rurale qui compte 202 habitants en 2022, après avoir connu un pic de population de 683 habitants en 1856. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Figeac. Ses habitantssont appelés les Saint-Perdoussiens ou Saint-Perdoussiennes.
Saint-Perdoux est une commune située au nord-est dudépartement du Lot, dans l'aire urbaine de Figeac. Vers le Sud, elle se trouve à 6,3 km par la D61 de l'axe N122 (Figeac -Aurillac) et à 10,3 km de lasous-préfectureFigeac.
Prendeignes | ||
Cardaillac | ![]() | |
Viazac |
La commune de Saint Perdoux est située en zone de moyenne montagne, enSégala, plus précisément dans lachâtaigneraiefigeacoise. Les terrains se rattachent aux premierscontreforts dumassif central avec une prédominance degrès de couleurs variables. Son relief est marqué, qualifié par le terme de Serres figeacoises pour décrire ses paysages.
Si le village est juché sur unéperon rocheux en fond devallée, la plupart deshameaux dispersés sont installées sur les hauteurs. Les "travers" au pentes marquées voire abruptes sont souvent colonisées par une forêt mêlantchâtaigniers,chênes,bouleaux,frênes et autres essences defeuillus. Des parcelles derésineux sont visibles et dues aux plantations des années 1960. Par ailleurs desprairies, utilisées pour unélevage extensif principalementbovin, se trouvent en fond devallons ou sur les hauteurs les moins accidentées.
Les hauteurs du territoire de la commune sont constitués, selon leréférentiel pédologique français, desols bruns ou brunisols. Cetype de sol est défini comme« acides sableux à sablo-limoneux des pentes fortes d'occupation agricole et forestière sur schiste houiller du Ségala »[2].
Le fond des vallons des ruisseaux temporaires est occupé par des colluviosols : accumulation de débris venant desversants voisins, celui des deuxvallées principales desruisseaux de Saint-Perdoux et de la Burlande est de type fluviosol formé par desalluvionsfluviatiles récentes[2].
Le bassin carbonifère de Saint-Perdoux a pour origine unsynclinal généré par l'orogenèse varisque lors dupaléozoïque. Dessédiments et des dépôtsvolcaniques, datés duStéphanien ou de l'Autunien, se sont ensuite accumulés dans ce pli en creux. Lessédiments ont formé desroches sédimentaires :grès,poudingues,conglomérats avec quelques couches dehouilles. Les matériaux émis par lesvolcans sont eux destrachytes, desandésites, desbasaltes et deslaves plus ou moins altérées[3]. Le dépôt du stéphanien à Saint-Perdoux qui contient la houille est considéré comme insignifiant[4].
Les eaux du territoire de la commune sont collectées du Nord-Ouest vers le Sud-Est par trois cours d'eau qui coulent de l'est vers l'ouest.
Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Occitanie etClimat du Lot.
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[5]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatiqueOuest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de12,1 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 030 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune deMaurs à 13 km àvol d'oiseau[7], est de12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 157,8 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.Deux ZNIEFF detype 1[Note 1] sont recensées sur la commune[11] :les « zones humides de St Perdoux » (33 ha), couvrant 2 communes du département[12] et les « zones humides du ruisseau de Douzet » (8 ha)[13]et une ZNIEFF detype 2[Note 2],[11] : le « Ségala lotois : bassin versant du Célé » (12 535 ha), couvrant 28 communes dont six dans leCantal et 22 dans leLot[14].
Au, Saint-Perdoux est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Figeac, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (75,1 %), prairies (23 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Perdoux est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations,feux de forêts, mouvements de terrains etséisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque deradon[16]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment laBurlande et leruisseau de Saint-Perdoux. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre duXIeContrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de laDREAL Occitanie[18]. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982 et 1999[19],[16].
Saint-Perdoux est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en naturede bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de typeméchouis etbarbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[20].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des glissements de terrain[21].
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 0 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 146 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 0 sont en aléa moyen ou fort, soit 0 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[22],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[16].
Dans plusieurs parties du territoire national, leradon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population auxrayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Perdoux est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[24].
LetoponymeSaint-Perdoux est basé sur l'hagiotoponymechrétienPardulphe (Pardwulf en allemand)abbé deGuéret[25].
Au début duXVIIIe lesmines dehouille fournissent encombustibles les maîtresverriers et lesfours à chaux[26].Louis Cordier,ingénieur des mines écrit cependant en 1807 que« les mines de l'arrondissement deFigeac ne sauraient donner de grandes quantités à cause du petit nombre et du peu d'épaisseur des couches. »[27].En 1809 les premiersmineurs professionnels de Saint-Perdoux sont mentionnés dans lesregistres d'État civil. Les conditions d'extraction sont difficiles et la houille sert auchauffage, auxforgerons et aufours à chaux[28].
De 1860 à 1910, 4 concessions sont instituées par décret : Le Soulié, Saint-Perdoux, Cardaillac, Bel-Air[29].
le, unarmateur deBordeaux, Pierre-Rodolphe Pozzi, acquiert laconcession sud de Saint-Perdoux. Il investit 15 millions de francs dans la construction de l’usine de Buzac, à proximité de laligne de chemin de fer d’Aurillac àFigeac et unevoie ferrée de 2,8 km entre Buzac et les mines de Brethonel. Il faitfaillite en 1877[30].
En 1868, l'ingénieur Vaïsse démarre les travaux de prolongation de lavoie ferrée sur environ 7 kilomètres, du Moulin de Cadiergues jusqu’au bas desplans inclinés des mines de Ténouzies. Ces travaux difficiles dureront jusqu'aux environ de 1885 et permettront collecter, plus au nord, le charbon des mines de laconcession du Soulié. De 1910 à 1913, le tunnel-travers-banc de Mazet au Mas del Bos est creusė sur 640 mètres au nord. Il permet de faire franchir la colline auminerai. Il se situait sous l'actuelle route D89 et a permis d'exploiter les bancs de houille de cet endroit et une hausse immédiate de la production. Le minerai est acheminé à l'usine de Buzac par desplans inclinés, destreuils et deslignes de transport par câble aérien sur une distance d'environ 11 km dont 5 en site propre et 6 en accotement sur laroute de Saint-Perdoux. Au départ, deux convois par jour de quatre à cinqwagonnets sont tirés par deschevaux ou desmulets. Un cinquième cheval fait deux voyages de nuit. Les 3 et deuxlocomotive à vapeur de fabricationDecauville sont mises en service et tractent des convois de 20 à 25 berlines de 2,5 tonnes de charbon chacune. Ce sont 120 berlines par jour qui sont transportées des mines du Soulié à l'usine de Buzac. En 1907, untrommel permet de cribler le minerai dans cette usine où une vingtaine de femmes était chargées d’examiner et trier les plus gros morceaux[30].
Au total, 195 000 tonnes de minerai sont extraites des concessions.
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Valeurs en tonnes (t) |
En 1922, la société des charbonnages deFigeac faitfaillite, labanque Figeacoise Certes-Marty dépose le bilan à son tour. Le, la mine du Farnay, dernière en activité, cessa d'être exploitée[28].
Pendant laSeconde Guerre mondiale une courte réouverture des mines permit de parer au manque decombustible et de cacher certains jeunes réfractaires auSTO[26].
Unsentier d'interprétationbalisé, d'une longueur de 3 km, fait découvrir les ruines des installations minières et du matériel d'époque : treuils, ventilateur, wagonnet. Il a été aménagé en 2015 et restauré 2020[26].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1794 | 1798 | Jean Delort | ||
1798 | 1828 | François Laperge | ||
1828 | 1833 | Mathurin Gouget | ||
1834 | 1843 | Jean Baptiste Poujade | ||
1843 | 1847 | François Lacarriere | ||
1847 | 1855 | François Destal | ||
1855 | 1865 | Guillaume Cadrieu | ||
1870 | 1871 | Orlhiac | ||
05.1871 | 09.1871 | Jean Pierre Laplaize | ||
1871 | 1886 | Lacombrade | ||
06.1886 | 10.1886 | L. Cadrieu | ||
1886 | 1892 | L. Cadrieu | ||
1892 | 1896 | Orlhiac | ||
1896 | 1903 | Lacarriere | ||
2001 | 2014 | Raymond Gibrat | ||
2014 | 2020 | Louis Jean Sirieys | ||
26 mai 2020 | En cours | Benjamin Fraysse | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].
En 2022, la commune comptait 202 habitants[Note 4], en évolution de −1,46 % par rapport à 2016 (Lot : +1,31 %,France horsMayotte : +2,11 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
580 | 475 | 505 | 448 | 600 | 596 | 648 | 662 | 633 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
683 | 636 | 614 | 600 | 615 | 577 | 571 | 513 | 537 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
510 | 434 | 481 | 446 | 416 | 297 | 303 | 266 | 251 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
254 | 235 | 217 | 206 | 206 | 204 | 202 | 202 | 192 |
2017 | 2022 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
211 | 202 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, la commune compte 92 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 203 personnes. Lamédiane durevenu disponible parunité de consommation est de 20 170 €[I 5] (20 740 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 5,1 % | 5,1 % | 8,3 % |
Département[I 8] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 132 personnes, parmi lesquelles on compte 78,8 % d'actifs (70,5 % ayant un emploi et 8,3 % de chômeurs) et 21,2 % d'inactifs[Note 6],[I 7]. Depuis 2008, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Figeac, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 23 emplois en 2018, contre 20 en 2013 et 18 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 94, soit unindicateur de concentration d'emploi de 24,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57 %[I 11].
Sur ces 94 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 21 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 79,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,1 % lestransports en commun, 6,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
12 établissements[Note 7] sont implantés à Saint-Perdoux au[I 14].Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 12 entreprises implantées à Saint-Perdoux), contre 13,5 % au niveau départemental[I 15].
La commune est dans leSegala », unepetite région agricole occupant la frange est du département du Lot[36]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est lapolyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 29 | 24 | 13 | 10 |
SAU[Note 9] (ha) | 278 | 279 | 369 | 317 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 29 lors du recensement agricole de 1988[Note 10] à 24 en 2000 puis à 13 en 2010[38] et enfin à 10 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 66 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[39],[Carte 6]. Lasurface agricole utilisée sur la commune est restée relativement stable, passant de278 ha en 1988 à317 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 10 à32 ha[38].
La commune compte unmonument historique et des lieux qui rappellent son passé minier :
FrançoisTayrac et RémyBouyssié,Histoire du Quercy minier : bassin de Saint-Perdoux-Viazac, Association des Collectionneurs de Figeac et ses Environs,, 268 p.(ISBN 9782950265241,lire en ligne)
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