Carte touristique de laCôte d'Émeraude figurant Saint-Malo située au débouché de l'estuaire de la Rance, dans la baie de Saint-Malo, en rive Est[Note 1].
Saint-Malo estlimitrophe deDinard, mais en est séparée par l'estuaire de la Rance.
L'actuelle commune de Saint-Malo résulte de la fusion du 26 octobre 1967 de l’ancienne commune de Saint-Malo (la vieille villeintra-muros et les quartiers de Rocabey, de la gare, de Marville, de Courtoisville et de la Découverte) avec celles deParamé etSaint-Servan[2],[3].
Carte de Saint-Malo et des deux communes annexées en 1967, Paramé et Saint-Servan.
C'est sur celui-ci, entouré des îlots duGrand Bé, duPetit Bé et duFort National accessibles à marée basse, doublés de ceux d'Harbour, deCézembre et de laConchée dans la rade constellée de multiples rochers, que l’ermite Aaron accueillit un moine originaire de ce qui deviendra par la suite le Pays de Galles : Maclow, Malo ouMaclou (la graphie varie), le futur Saint-Malo. AuXIIe siècle, l’évêqueJean de Châtillon y transféra le siège épiscopal, dotant la ville de ses premiers remparts. Dénommée à l'époque « Saint-Malo-de-l'Île », la cité connut son premier essor.
Le littoral, long d'une dizaine de kilomètres, est formé d'ensembles rocheux entrecoupés de plages à l'est de la pointe de la Varde (secteurs du Pont, de Minihic, deRothéneuf et de la Guimorais) et d'une longue plage entre la base de la pointe de la Varde et la Cité historique (plage longée par la digue de Rochebonne).
Le premier franchissement de la Rance est assuré par le barrage de l'usine marémotrice de la Rance entre Saint-Malo (quartier de la Briantais) etDinard.
Le site du centre-ville, avec la Cité historique (le vieux Saint-Malo), la Cité (ancien Alet) et le port, est formé par un littoral complexe, avec de nombreux récifs et brisants immergés à marée haute, destombolos sous-marins, visibles aux marées basses de vives eaux, par des îles ou îlots dont beaucoup ont été fortifiés auxXVIIe et XVIIIe siècles (Cézembre,Fort Harbour, le fort dela Conchée, leGrand Bé et lePetit Bé, l'île duFort National).
Ces migmatites sont bien visibles le long de la Promenade du Clair-de-Lune deDinard[13]. Les diverses variétés demigmatites de la région malouine ont été largement exploitées. Du fait de la difficulté de taille due aux ondulations du feuilletage, elles fournissaient surtout desmoellons, les faciès plus homogènes pouvant livrer despierres de taille[14].
La Cité historique a d'abord été construite sur une île rocheuse située entre la pointe du Naye enSaint-Servan et lesprairies de Cézembre, devenue une presqu'île - légende le présentant comme la conséquence du raz-de-marée de 709[15], le rocher sert donc de fondation. Les murs de construction enmoellon et enpierre de taille en suivront par la suite le tracé[16]. Les matériaux de provenance variée (pierresproximales etdistales),« mis en œuvre pendant des siècles, confèrent à la cité maritime unpolylithisme exacerbé, gage de beauté et de pérennité[17] ».
Lesmarées de la baie de Saint-Malo sont parmi les plus importantes enEurope. Elles sont provoquées par la concentration des eaux au cœur d'une baie triangulaire entreBretagne etCotentin.
La prudence est de rigueur en bord de mer. Avant de s'aventurer sur les bancs de sable ou sur les rochers à marée basse, il convient de se renseigner sur les horaires des marées, au risque de se retrouver piégé par la mer. Les jours où se conjuguent grandes marées et des vents importants imposent un surcroît de précautions. Les risques d'être emporté par la mer et de mourir noyé sont réels. Une signalisation spécifique et des bouées de sauvetage ont été installées tout au long de la chaussée du Sillon.
Il est possible de trouver les horaires des marées de différentes façons : à l'Office de tourisme, dans des grandes surfaces ici où là dans la ville et même dans des petites commerces, comme intramuros au Comptoir de la mer.
Selon un index global correspondant à l'agrégation de 5 critères[Note 10] effectué en 2011 par l'Observatoire National des Risques Naturels[Note 11], Saint-Malo est la commune de Bretagne qui a le plus d'habitants exposés au risque desubmersion marine (18 709 personnes concernées) et aussi celle qui a le plus de bâti exposé au risque de submersion (117,51 ha)[21].
L'augmentation actuelle du niveau marin à Saint-Malo est de l'ordre de 4 mm par an depuis 1850 et risque de s'amplifier dans les prochaines décennies (entre 13 et 30 cm entre 2023 et 2050, prévoitMétéo-France. Le dernier plan de prévention du risque de submersion marine de Saint-Malo, qui date de 2017 et devait être révisé en 2027 va l'être de manière anticipée dès 2024 « à cause de l'élévation anticipée du niveau de la mer » déclaré le maire Gilles Lurton[22].
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique franc, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[23]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique et est dans la région climatiqueBretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[24]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral doux », exposée à un climat venté avec des étés cléments[25].
Statistiques 1991-2020 et records DINARD (35) - alt : 65m, lat : 48°35'05"N, lon : 2°04'34"O Records établis sur la période du 01-01-1950 au 02-10-2024
Du point de vue de la richesse de laflore, Saint-Malo est à la cinquième place des communes du département possédant dans leurs différentsbiotopes le plus detaxons, sa voisineSaint-Coulomb étant en tête, soit 618 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1 373 taxons (118 familles). On compte notamment 81 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 60 taxons protégés et 30 appartenant à laliste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237)[30].
De nombreux parcs et jardins disséminés aux quatre coins de la ville accueillent des espèces riches et variées comme à la roseraie Sainte Anne qui accueille un rosier datant de 1797 (la cuisse de nymphe)[31].
Quatre anciennes communes ont été absorbées par Saint-Malo et restent présentes dans la toponymie locale :Saint-Servan (souvent dit Saint-Servan-sur-Mer),Paramé,Rothéneuf,Saint-Ideuc[32].
Au, Saint-Malo est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[33].Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Malo[Note 12], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[34],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Malo, dont elle est la commune-centre[Note 13],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[35],[36].
La commune, bordée par laManche, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[37]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[38].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (50,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (46,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (33,5 %),terres arables (32,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (16,2 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %), prairies (1,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,9 %), zones humides côtières (0,4 %), eaux maritimes (0,2 %)[39].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[40].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Malo en 2018 en comparaison avec celle d'Ille-et-Vilaine et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (26,2 %) supérieure à celle du département (7,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 50,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (51,4 % en 2013), contre 59,8 % pour l'Ille-et-Vilaine et 57,5 pour la France entière[I 4].
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2010) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Saint-Malo a pour projet de faire un renouvellement car son parc social est vieillissant. Il vise notamment à reconnecter les quartiers de la ville entre eux et de les rendre plus attractifs. Les projets fleurissent sur toute la commune et dans tous les quartiers. Chaque chantier va contribuer à modifier la physionomie globale de la ville. Le point, chantier par chantier :
Le quartier de la Gare : le projet le plus important. Après l'inauguration de la nouvelle gare accueillantTER etTGV, du parvis et de la nouvelle gare routière en 2005, place à la construction de 355 logements, avec une identité commune : lignes architecturales modernes, même hauteur defaîtage, mêmes matériaux de construction, etc. Le projet inclut aussi un hôtel trois étoiles de 60 chambres, une supérette, une médiathèque, un cinéma (3 salles), des bureaux, et des commerces dont l'offre devrait compléter celle déjà apportée dans le quartier[41].
L'esplanade Saint-Vincent : le projet consiste à réaliser sur le parking souterrain aux pieds des remparts de Saint-Malointra muros une esplanade, afin de rendre l'espace accessible aux circulations douces. L'esplanade accueillera une petite gare routière pour les bus et les cars et à terme unTCSP[42]. Les travaux commencent en automne 2012[43].
ANRU (Agence nationale pour la rénovation urbaine) : La Découverte : Un grand projet de renouvellement social et urbain au cœur desquartiers prioritaires de la Découverte et de L'Espérance, portant sur la restructuration de l'ensemble de la voirie au niveau de l'avenue du Général de Gaulle, mais aussi sur la résidentialisation des quartiers, a été réalisé[44].
Le multiplexe : construction d'un cinéma de 7 salles, courant 2014, dans le quartier de la Découverte à l'emplacement des entrepôts logistique du groupe Beaumanoir (anciens locaux de la Seifel)[47].
Réhabilitation du quartier Bellevue : le site de Bellevue, au milieu du boulevard Léonce-Demalvillain, doit être complètement rénové. 131 nouveaux logements et des commerces vont y être reconstruits. Le début de ce vaste chantier, commencé en 2009, se poursuit en 2021[48]. Le nouvel ensemble sera composé de quatre îlots distincts qui abriteront 112 logements destinés à l’accession libre. L’ensemble bénéficiera d’une architecture très contemporaine, avec des toitures en zinc, des balcons équipés de vitres pare-soleil et des couleurs vives… Au pied de chaque immeuble, des commerces prendront place[49].
En 2022, les religieuses de la congrégation desSœurs des Saints-Cœurs de Jésus et de Marie qui vivent àParamé, ne sont plus qu'une vingtaine avec une moyenne d'âge de 84 ans. Elles décident de se séparer de leur patrimoine de sept hectares. Les acquéreurs doivent présenter des projets« à taille humaine, et porter les valeurs de l’intergénérationnel, la mixité sociale, la protection de l’environnement et celle des personnes les plus vulnérables »[50].
Saint-Malo accueille 5 lycées : Jacques Cartier, lycée général et technologique, La Providence, lycée technologique, le lycée Maritime, Les Rimains et L'institution la providence. Le lycée l'Institution est connu car il est situé au beau milieu de Intra- Muros, avec un cadre splendide pour les élèves qui y étudient. La mer les accompagne dans leurs pauses du midi.
Saint-Malo est relié au réseau ferroviaire depuis 1864. Il disposait de deux réseaux de tramways, lesTramways bretons et leTramway de Rothéneuf, qui circulèrent jusqu'en 1947, et qui sont les ancêtres de l'actuel réseau d'autobus urbain.[réf. souhaitée]
De nombreux lycéens deDol et deCombourg utilisent le train pour se rendre aux lycées de Saint-Malo qui offrent un large choix de formations dans les métiers du tourisme ou du commerce et dans l'enseignement général et technologique.
À l'inverse, les Rennais viennent parfois l'été ou les dimanches profiter de la mer à Saint-Malo.
Cette section doit êtreactualisée. Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en. Raison : Cette section vise une délégation de service public expirée depuis 2012. Qui est l'exploitant actuel ? La navette gratuite a-t-elle évoluée ?
En saison, lors des grands week-ends et des grands événements, une navette gratuite est mise en place entre le parking Paul Féval, situé à l'entrée de la ville, et l'Intra Muros (avec parking et services camping-cars à proximité immédiate). Dans quelques années, la mairie prévoit de remplacer cette navette par unTransport en Commun en Site Propre (TCSP)[51],[52].
Le service de transport de Saint Malo Agglomération est maintenant leréseau MAT qui dessert tout Saint Malo. Ce réseau est composé de 8 lignes urbaines et 7 lignes périurbaines. Tout le monde peut y avoir accès soit en achetant un ou plusieurs tickets soit en achetant une carte de bus à l’année.
Il est géré par la CCI de Rennes, la CCI de Saint-Malo et le groupe Vinci Airports[53].En 2007, environ 180 000 passagers[54] ont été transportés par les deux compagniesRyanair et Aurigny Air Service. L'aéroport propose des liaisons avecLondres Stansted,Nottingham,Bristol,Birmingham etGuernesey.
Le nom de la localité est attesté sous la forme latiniséeMacloviensem en 1162[56], puisSaent Mallou en 1282,Saint Malou en 1287 et en 1294,Saint Malo en 1304[57], etc.
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale enSaint-, dont le second élément-Malo se réfère à un saint connu autrement sous le nom deMaclovius[56],[58].
Durant laRévolution, la commune est rebaptiséePort-Malo, puisCommune-de-la-Victoire, puisMont-Mamet[3].
Engallo, la langue régionale locale, la localité se nommeSaint-Mâlo[59]. À l'instar de quelques autres grandes villes de Haute-Bretagne, la ville de Saint-Malo est traditionnellement connue enbreton sous le nom deSant-Maloù[60]. Néanmoins, Saint-Malo ne se trouve pas dans la zone bretonnante actuelle, même si les variations historiques de lafrontière linguistique bretonne montrent que le breton était parlé à Saint-Malo auMoyen Âge[61],[62].
L'histoire de Saint-Malo remonte à l'époque gauloise : lesCoriosolites occupent en premier les lieux. Sous l'influence romaine, la ville deCorseul (dans les terres) se développe aux dépens de lacité d'Alet mais Alet demeure un port important au point qu'à la fin duIIIe siècle les Romains choisissent de le fortifier. À cette époque, face à Alet, l'île de la future Saint-Malo est encore inhabitée.
Lors du retrait de l'armée romaine (le 16 janvier 423), Alet subit de nombreuses attaques venues du Nord. C'est ensuite quesaint Malo, venant de l'actuelPays de Galles, s'installe sur le rocher qui prendra le nom de rocher de Saint-Malo en 541[63].
Alet continue de se développer jusqu'à la fin du premier millénaire où, après plusieurs attaques des Normands, la ville est durablement affaiblie. Au milieu deXIIe siècle, lesiège épiscopal d'Alet est déplacé sur le rocher de Saint-Malo, mais on ne sait si l'arrivée de l'évêque précède ou suit la première urbanisation de Saint-Malo. Cet événement marque néanmoins la fin de la grandeur d'Alet. Désormais, la position stratégique du port est l'objet de conflits entre lesducs de Bretagne et lesrois de France.[réf. souhaitée] Saint-Malo sera ainsi rattachée provisoirement au domaine royal de 1395 à 1415, reprise par le duc de Bretagne en 1415 au retour de l'armée ducale de la bataille d'Azincourt, puis à nouveau intégrée au domaine royal en 1488[64].
Le, Saint-Malo proclame, d'après une légende tenace, son indépendance du royaume de France et devient larépublique de Saint-Malo. Dans les faits, les édiles malouins refusent l'hommage à un roi protestant, jusqu'à ce que leur commerce en patisse tant qu'ils finissent par se soumettre. Cet épisode de quatre ans s’acheva le avec la conversion au catholicisme du roi Henri IV, la ville revenant à l'issue de cette période dans le giron des rois de France[65].
C'est avec la découverte des Amériques et le développement des échanges commerciaux avec les Indes (premier navire négrier armé à Saint-Malo en 1669) que Saint-Malo prend son envol économique et s'enhardit considérablement. Lesarmateurs deviennent plus nombreux. on peut citer l'exemple de lafamille Robert. Des personnages de cette époque font la renommée de la ville, renommée dont le pic coincide avec le commerce de la Mer du Sud qui permet de ramener en Europe l'argent des mines péruviennes.Jacques Cartier découvre et explore leCanada, lescorsaires harcèlent les marines marchandes et militaires ennemies, telsDuguay-Trouin, puis un peu plus tardSurcouf.
C’est la ville natale de Guy Le Gentil de la Barbinais, premier navigateur Français présumé à avoir fait un tour du monde de 1714 à 1717, et à avoir raconté ses aventures dans sonNouveau voyage autour du monde[66], publiée en 1728.
D'autres s'illustrent dans les sciences, telMaupertuis, ou dans les lettres et la politique commeChateaubriand. Modification du style de vie, les armateurs se font construire de belles demeures particulières appeléesmalouinières[67].
L'essor de Saint-Malo est affecté par laRévolution française qui ne l'épargne pas. L'épisode le plus dramatique fut la fusillade dans les dunes du Talard de 60« contre-révolutionnaires » de l'armée vendéenne en décembre 1793. Le plus jeune avait 16 ans, le plus âgé 19.[réf. souhaitée]
En 1925, la ville de Saint-Malo se dote de l'éclairage électrique[71].
Piscine d'eau de mer de Bon-Secours à Saint-Malo
En 1936, la piscine d'eau de mer de la plage de Bon-Secours à Saint-Malo est construite sur les plans deYves Hémar, l'architecte de la ville[72],[73],[Note 14].
Durant laSeconde Guerre mondiale, Saint-Malo et ses alentours sont fortifiés par les Allemands comme plusieurs ports de la façade Atlantique. LaFestung (forteresse) Saint-Malo devient même comme toute la zone côtière d'accès restreint. Lors de la libération de la ville enaoût 1944, les points de résistance allemands sont bombardés par les Américains dont la citéintra-muros où, malgré des renseignements communiqués par des officiers de laMarine nationale française encore présents à Saint-Malo, ils pensent à tort que se trouve une importante garnison. Cette garnison allemande se trouve en réalité sur lacité d'Aleth. Ces bombardements et les incendies qu'ils déclenchent détruisent 80 % de la vieille ville. Les Allemands sur l'île deCézembre résisteront encore pendant près d'un mois, ne se rendant qu'après un pilonnage terrestre, maritime et aérien intensif dont l'utilisation de bombes aunapalm[74].
La reconstruction de la vieille ville se fait dans un style « historicisant » mais non « à l'identique » : les remparts n’ayant pas été détruits, la ville est reconstruite au sein de cet espace. Volonté étant de conserver autant que possible à la cité historique sa silhouette traditionnelle, les nouveaux édifices doivent adopter le style ancien. Quelques constructions en nombre limité, mais indispensables, font l’objet d’une reconstruction « à l’identique » grâce aux vieilles pierres récupérées, numérotées et réemployées (par le chanoineJulien Descottes notamment), ainsi qu'aux dessins de l'artiste lithographeDaniel Derveaux, réalisés avant 1944, qui furent mis à la disposition des architectes[75].
Saint-Malo est aujourd'hui un important centre touristique estival, également port de commerce, de pêche et de plaisance[76].
Toutefois ce projet ne se réalisera qu'en 1967 avec pour élément déclencheur la volonté de jeunes entrepreneurs malouins de créer des zones industrielles communes aux trois villes (INDUSMA). L'ensemble des trois communes ainsi réunies, prend le nom de « Saint-Malo »[77].
La partie de la commune incluse dans lecanton de Saint-Malo-2 est celle située au sud d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : plage des Bas-Sablons, rue de l'Amiral-Magon, place Bouvet, rue Ville-Pépin, place de la Roulais, rue de la Nation, rue de la Pie, rue de la Marne, boulevard des Talards, rue Pierre-de-Coubertin, rue des Antilles, rue Michel-de-la-Bardelière, avenue du Général-de-Gaulle, rue de la Guymauvière, rue du Grand-Jardin, rue du Mottais, rue des Bregeons, rue de la Ville-es-Cours, route départementale 2, ligne de chemin de fer de Rennes à Saint-Malo, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Saint-Jouan-des-Guérets. Le surplus fait partie ducanton de Saint-Malo-1.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2010) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
1967 va connaître un essor significatif en raison de la fusion des communes de Saint-Malo,Saint-Servan (14 963 habitants en 1962) etParamé (8 811 habitants en 1962), fusion intervenue le. Publié au Journal Officiel de la République Française le, le décret précisera que les anciens cantons de Saint-Malo et de Saint-Servan-sur-Mer prennent respectivement les noms de Saint-Malo-Nord et Saint-Malo-Sud. Quant au siège de la nouvelle commune, il est fixé à l'hôtel de ville de Saint-Malo[96].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1968. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[97],[Note 15].
En 2022, la commune comptait 47 255 habitants[Note 16], en évolution de +2,72 % par rapport à 2016 (Ille-et-Vilaine : +5,46 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Saint Malo compte en 2021 dix-neuf écoles primaires (onze publiques[99] et huit privées[100]), six collèges et cinq lycées, dont un lycée professionnel.
L'enseignement à Saint-Malo est représentatif de l'activité économique régionale, mettant notamment l'accent sur les métiers en relation avec lamer, letourisme et l'agriculture.
Ainsi, on peut citer dans le domaine maritime l'école de la Marine marchande, un lycée professionnel maritime proposant des formations demarine marchande et d'aquaculture, depuis les années 1960 et jusqu'à sa fermeture en 2021, une classe préparatoire au concours de la marine marchande au lycée Les Rimains[101].
Le tourisme est lui représenté par un lycée hôtelier dans la ville voisine deDinard, mais aussi par lelycée Institution Saint-Malo La Providence (intra-muros) qui propose de nombreuses formations dans le domaine de la vente, du commerce ainsi que du service et de l'accueil. On trouve aussi une École nationale de police.
Parmi les enseignements moins liés à l'activité régionale :
une formation d'infirmiers avec l'IFSI (Institut de formation en soins infirmiers), qui se situe juste à côté du centre hospitalier Broussais ;
unIUT proposant quatre départements: réseaux et télécommunications (Formation initiale classique et formation initiale par alternance, sur un cursus orienté opérateurs de réseaux), carrières juridiques, génie industriel et maintenance ainsi que gestion des entreprises et des administrations[102] ;
le lycée Maupertuis, spécialisé dans le développement des énergies et du matériel technologique.
L'enseignement secondaire général est réparti dans quatre lycées : deux publics, lelycée Jacques-Cartier, le lycée Maupertuis et deux privés : l'Institution-La Providence et le lycée les Rimains.
À la rentrée 2016, 27 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue publique (soit 0,8 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[103].Saint-Malo est l'une des rares grandes villes de Bretagne à ne pas avoir signé la charteYa d'ar brezhoneg (Oui à la langue bretonne)[104]. Celle-ci vise à développer l'usage de la langue bretonne dans la vie quotidienne. Les lieux publics ne portent donc pas de signalétique bilingue ou en breton[105].
La ville regroupe[Quand ?] plus d'une soixantaine demédecins généralistes, plus d'une centaine de médecins spécialisés, une trentaine depharmacies. Elle possède deux hôpitaux dont l'un est un centre hospitalier, une clinique, alliée de dix maisons de retraite (publiques et privées confondues) et de quatre laboratoires d'analyses médicales[106].
La plus grande salle de concerts est laNouvelle vague (anciennement nommée Omnibus). C'est une structure originale composée d'une salle de spectacle de 920 places qui présente toute l'année de nombreux concerts (rock, électro, reggae, musique bretonne, jazz…) ainsi que de salles de répétitions et d'enregistrements.En octobre 2012, c'est l'association Rock Tympans, organisatrice du festivalLa Route du Rock, qui obtient pour 5 ans la gestion de l'Omnibus, à la suite d'un appel d'offres lancé par la municipalité[107].
Deuxthéâtres sont présents dans la ville de Saint-Malo. L'un se situe intra-muros (Chateaubriand) et l'autre à Saint-Servan (place Bouvet). Chacun accueille des spectacles pour adultes ou enfants avec des programmations variées et orientées vers tous les publics.
Il existe en 2013 un seul complexe decinéma,Le Vauban, à Rocabey près du quartier de la gare. Cependant, deux autres devraient voir le jour[108]. L'un au cœur de la futuremédiathèque (3 salles), et l'autre à côté du centre commercial de la Découverte, sur l'ancien site de la Seiffel (7 salles)[109].
Le sport à Saint-Malo est diversifié avec une tendance importante pour les sports nautiques. Étape duTour de France 2008[110], événements nautiques et médiatiques, grands rassemblements, compétitions nationales et internationales.
Saint-Servan : Salle de la Jeanne d'Arc : UnDojo, une salle debillard, une salle de musculation, deux terrains desquash, une salle de gymnastique et deux salles omnisports ;
Rocabey : un plateau omnisports (handball + football) ;
Trianon : une salle de gymnastique et d'escrime 400 m2 ;
Dans le domaine musical, Saint-Malo présente chaque année le festival deLa Route du Rock (été et hiver), en association avec la proche commune deSaint-Père. La ville organise également le festival de musique Classique au large[114], au printemps.
La ville de Saint-Malo, le conseil général d'Ille-et-Vilaine et le conseil régional de Bretagne soutiennent financièrement l'organisation du Festival de musique sacrée[115] qui se tient à lacathédrale Saint-Vincent pendant la période estivale.
Depuis 2009, tous les jeudis de l'été, le festivalRenc'arts, permet à des artistes (de rues, de cabarets et de scènes) d'envahir les rues pour proposer gratuitement leurs prestations[117]. Sont également proposés au public en été : les Mardis zicos (2 concerts au pied du château), les Mercredis des Douves (animations ludiques également au pied du Château) et les Vendredis de la Hoguette (animations sportives sur la plage).
À partir de 2017, la ville accueille le festival Regards croisés « Métiers et handicap », fondé (en 2009 àNîmes) par l'associationL'Hippocampe pour favoriser l'inclusion des personnes en situation de handicap[118].
Un festival de bière artisanale le "Saint Malo craft beer Festival" a lieu tous les ans au mois de mars[119].
Les événements ayant pour cadre la ville de Saint-Malo les plus connus sont associés aux courses nautiques : le départ de laRoute du Rhum, course de voiliers transatlantique en solitaire, a lieu tous les quatre ans, et l'arrivée de laTransat Québec-Saint-Malo en équipage qui a également lieu tous les quatre ans. Saint-Malo accueille également des évènements nautiques occasionnels comme un départ de laCourse des Grands Voiliers (anciennement laCutty Sark) en 2012 ou d'envergure plus modestes comme leRaid des Corsaires dans la baie de Saint-Malo. Dans le domaine, on notera également un salon du nautisme d'occasion,Saint-Malo à la Hune.
Enfin se tient l'été le festivalFolklores du monde en remplacement de la Fête des œillets de Paramé créée après la Seconde Guerre mondiale. Ce festival fut, dans un premier temps, exclusivement orienté vers la culture bretonne. Depuis, il s'est élargi aux cinq continents en accueillant chaque année de nombreux groupes de musique et danse venus des quatre coins du monde. La cité malouine est, lors de cet événement, représentée par les Corsaires Malouins (groupe dechant de marins), l'association folklorique Gwik Alet ainsi que le groupeQuic-en-Groigne, ensemble traditionnel breton, composé d'unbagad classé en première catégorie de la fédérationBodadeg ar Sonerion et d'uncercle celtique, champion de Bretagne 2004, 2005, 2006, 2008, 2009, 2010 et 2011 de la fédération de danse bretonneWar'l Leur.
Durant chaque hiver, la fête foraine de la Saint Ouine, qui prendrait son origine dans la Sainte Dwynwen ou Santez Twina ar Mor en breton[120], dure pendant environ un mois sur les quais du port de la ville au pied des remparts. Elle se déroulait dans ses débuts sur l'îlot du Grand-Bé près d'une chapelle (Notre-Dame-du-Laurier) dans laquelle était vénérée une statue de saint Ouen d'où son nom. Avec le temps, la fête se transféra sur les quais coïncidant, de 1926 à 1966 avec lePardon des Terre-Neuvas - ce qui contribua d'ailleurs à lui redonner de l'importance.
Le cultecatholique est principalement représenté par la cathédrale, monument historique de style roman et gothique. Elle a été l'ancien siège de l'évêché de Saint-Malo jusqu'en 1801.
Les premiers protestants s'installent à Saint Malo auXVIe : ce sont descalvinistes. En 1560, le gouverneur de Saint-Malo décide de les chasser de la ville car il les juge dangereux. La communauté se développe néanmoins parmi la noblesse[124] ; elle se disperse après labataille de Jarnac en 1569 où meurent deux barons bretons qui protégeaient les protestants[125].
Le culteanglican s'installe à Saint Malo au début duXIXe siècle (dès 1802, plusieurs Anglais s'installent à Saint-Malo). Après plusieurs demandes pour avoir un lieu de culte, rejetées par la préfecture, le culte anglican est exercé à Saint-Servan à partir de 1822 rue Duperré[126] et est régularisé en 1838 avec l'ouverture officielle d'une chapelle à Saint-Malo rue de la Vicairie et d'une autre à Saint-Servan,rue Ville-Pépin. Ces deux dernières ont une existence éphémère : seule la chapelle rue Duperré se maintient dans le temps. À certaines occasions, on compte plus d'une centaine de personnes attendant le culte[126]. Une nouvelle chapelle anglicane est construite rue du chapitre en 1875 par la communauté britannique[127]. À l'époque, Les protestants sont enterrés aucimetière Jeanne-Jugan dans un carré qui leur est réservé[127].
En 1879, une communautéméthodiste se constitue avec des protestants francophones venus deJersey etGuernesey, suscitant la réprobation immédiate du clergé catholique. Un temple méthodiste ouvre cependant à Saint-Servan place du Naye, mais l'acceptation des protestants est difficile[128].
Après laSeconde Guerre mondiale, la communauté anglicane est réduite et les Britanniques se réunissent plutôt àDinard dans la paroisse Saint Batholomew. En 1950, la chapelle rue du chapitre est vendue à un promoteur immobilier qui la transforme en appartements[127].
Ouest-France : le quotidien régional diffuse une édition Saint-Malo. La rédaction se situe au 15 avenue Jean-Jaurès.
Le Pays malouin : hebdomadaire propriété du groupe Ouest-France et que l'on trouve seulement dans le pays de Saint-Malo, présent dans les bars-tabacs, les maisons de la presse, les supermarchés et boulangeries. Il relate des faits d'actualité qui se produisent sur la ville de Saint-Malo et dans les localités voisines.
Saint-Malo Magazine[130] : c'est unbimestriel produit et distribué par la mairie de Saint-Malo. Tous les deux mois, la totalité des habitants de Saint-Malo ont accès à ce magazine qui permet de se mettre au courant de tous les projets en cours sur la commune.
Le Télégramme : depuis le, le quotidien régional breton consacre une page sur Saint-Malo dans son édition locale de Dinan-Dinard-Saint-Malo. Fort de ses 19 éditions locales, il est diffusé à plus de 220 000 exemplaires.
Le Journal des Remparts, mensuel gratuit traitant de l'actualité économique et culturelle sur les Pays de Saint-Malo, Dinard et Dinan. Il est diffusé à 15 000 exemplaires principalement dans les commerces et les collectivités[131].
Média audiovisuel
Saint-Malo TV : des reportages mis en ligne régulièrement, en complément du Saint-Malo Magazine, sur le site Internet de la Mairie :www.saint-malo.fr.
Le développement économique de Saint-Malo relève de la compétence deSaint-Malo Agglomération qui a aménagé un parc technopolitain « Atalante Saint-Malo ». Ce parc est destiné à accueillir des entreprises de recherche, de production et de services dans deux filières[132] :
les biotechnologies marines (cosmétique, nutrition, santé, pharmaceutique, agrofourniture…) ;
la filière numérique appliquée au tourisme, aux loisirs, à la culture et au bien-être.
Timac (du groupe Roullier), engrais et amendements, 660 salariés, chiffre d'affaires de 166 M€.
Groupe Beaumanoir, commerce de prêt-à-porter, contrôle 850 magasins en France et 1 660 dans le monde (enseignes Cache-Cache, Bonobo, Patrice Bréal),chiffre d'affaires de 858 M€ en 2009.
Saint-Malo est un port de commerce actif, deuxième port de commerce de Bretagne[133]. Il est composé de quatre bassins, le bassin Vauban, le bassin Duguay-Trouin, le bassin Jacques-Cartier ainsi que le bassin Bouvet[135].Les engrais et le bois forment une part importante des exportations[136] du port de Saint-Malo, mais de nombreux autres produits y transitent. Le port de Saint-Malo est un des premiers ports français d'importation degranit[136]. Les produits agro-alimentaires sont également très exportés en raison de l'importance de la production alimentaire et agricole en Bretagne.
Chaque année, c'est plus d'un million de passagers qui transitent par le port de Saint-Malo à destination ou en provenance de Grande-Bretagne, d'Irlande, deJersey ou deGuernesey. L'avant-port de Saint-Malo est doté de deux terminaux ferries récents et performants, le terminal Ferry du Naye puis le terminal de La Bourse. Le nombre de passagers à travers laManche s'est nettement développé depuis quelques années grâce en particulier aux liaisons régulières avec l'Angleterre :Portsmouth etPoole. Le port de Saint-Malo réalise un trafic important avec les îles de Jersey et Guernesey, autant en passagers qu'en marchandises. C'est l'activité touristique de ces îles qui est très développée et donc qui procure un flux continu. Le port de Saint-Malo, grâce à deux rampes RO/RO bien adaptées, est le principal site français d'acheminement de produits, de groupage et de conteneurisation vers Jersey et Guernesey[137].
Cependant l'accès au port est aussi rendu difficile par l'amplitude des marées et les fonds rocheux. Quatre phares balisent les différents chenaux d'accès : leGrand Jardin, laBalue, lesBas-Sablons etRochebonne.
Le port
Caboteur quittant le bassin Duguay-Trouin.
Terminal du Naye avec un ferry de Condor Ferries.
L'avant port protégé par le mole, puis l'écluse et les bassins à flot. Côté gauche Saint Malo intra-muros
Saint-Malo abrite 83monuments historiques et 169 bâtiments inventoriés[138]. Les plus connus ou les plus emblématiques, sont situés dans la cité historique,intra-muros :
Le cimetièreJeanne-Jugan, vieux cimetière de Saint-Servan. Carré anglais — Saint-Malo (France)
Saint-Malo compte huit cimetières[144] : quatre à Saint-Servan et quatre dans le secteur de Paramé. En 2013, il n'est plus possible de réserver une concession à l'avance ni d'acheter une concession perpétuelle[144].
Carré militaire de 1939-1945, Indochine, Afrique du Nord; 20 croix identiques, à l'exception de celle d'un membre de commando anglais, envoyé pour saboter les écluses ;
Colombarium de 1914-1918 avec en bas neuf Africains, deux Annamites, trois Russes et en haut, un Américain, 141 Français ;
On trouve également la piscine naturelle de bon secours, plus grande piscine naturelle d’Europe (largeur 65m; longueur 100m), accessible à marée descendante pour le plus grand bonheur des touristes et malouins[réf. nécessaire].
Le tour des remparts est sans doute la première attraction touristique de Saint-Malo. LesRemparts de Saint-Malo ceignent entièrement la ville et on peut en faire le tour virtuellement sur le site de l'office du tourisme malouin.
On pénètre aujourd'hui à l'intérieur de la ville close par huit portes et trois poternes. AuXIIe siècle, il n'existe que
La Grand PorteLa Grande Porte, dite aussi : Porte de la Mer, car à l'origine, les bateaux venaient s'y amarrer. Elle se compose de deux tours avec une plate-forme de tir avec mâchicoulis à quadruple ressaut. C'est la plus ancienne porte. On pouvait y accéder à pied par marée basse. La cale, perpendiculaire aux remparts en facilitait l'accès. La porte ouvrait au-dessus du niveau d'eau des grandes marées, soit à environ 10 mètres.
La statue de Notre-Dame de Bon-Secours, placée dans une niche en haut de la porte date d'après les experts du début duXVe siècle et semble être déjà en place en1439. Le corps de garde placé en haut, détruit par un incendie en1661, lui fit quelques dégâts nécessitant sa restauration et elle fut reposée et bénite en1663. Elle est en calcaire blanc, et était polychrome. Elle subit les outrages du temps et des gens, jetée bas et brûlée à la Révolution, elle fut finalement restaurée et remise en place. L'originale se trouve aujourd'hui à l'abri et est remplacée par une copie. On lui prêta de nombreux miracles.
En 1564, pour se défendre contre les bandes huguenotes venant de Normandie, d'Anjou et de Tourain, on installa à la porte uneherse et unhérisson[156]. Les deux grosses tours qui l'encadrent datent de1582 et furent armées de canons. Le corps de garde au-dessus de la porte, fut supprimé en1590, et remplacé par un beffroi avec une horloge àDeux visages, on y logea également une cloche répondant au nom deNoguette sonnant tous les soirs à 22 h le couvre-feu et le lâcher des 24dogues qui montaient la garde[Note 17]. Ceschiens du guet furent supprimés en 1770, après plus de 600 ans de bons et loyaux services.Noguette fut placée en 1804 dans le clocher de la cathédrale, la ville gardant depuis la tradition de lui faire sonner les dix coups. Pour protéger encore plus cette porte, on construisit un ravelin en1644 qui sera supprimé lors de la reconstruction du quai Saint-Louis en1839. En ce temps-là existaient également trois poternes :
La poterne de la Croix du Fief, disparue lors du premier accroissement (1708-1742), fut remplacée par la porte Saint-Vincent lors de l’accroissement de 1709
La poterne Brevet, détruite lors du second accroissement (1714-1770), remplacée par la porte de Dinan, dans l'axe de celle-ci qui se trouvait être à l'angle des actuelles rues d'Estrées, des vieux remparts, et Dinan, donnant accès à la grève.
La poterne de Bon-Secours (1751-1871). En cas de danger, les poternes étaient murées.
Entre ces deux portes :
La Porte Saint-Vincent.
La porte Saint-Vincent, elle fut construite entre1708 et1710 et fait partie du premier accroissement de la cité dit du Fief. Ses parapets sont surmontés de 19 embrasures, armées de pièces de 6,8, et de 12, et une meurtrière, 7 enfilent le sillon, 12 battent la petite Grève qui n'existe plus, et les Talards. Deux écussons ornent sa façade l'un à gauche représente les armories de la ville de Saint-Malo : (herse surmontée de l'hermine) et à droite celles du duché de Bretagne. La chaussée de granit actuelle date de1733[157]. Les cheminées des 32 casemates sont toujours existantes. Ces casemates furent successivement des appartements, puis de nos jours des commerces, avec un étage. Elle fut doublée en1890.
Puis revenant en arrière le long du quai Saint-Louis :
La porte Saint-Louis, percée dans la courtine, en1721, lors du troisième accroissement, elle ne fut ouverte qu'en1874. Elle fait face au bassin Vauban, sur le quai Saint-Louis, et à l'intérieur de la cité, à la rue de Toulouse et la rue de Chartres. Elle jouxte le flanc nord du bastion Saint-Louis (1716-1721), qui est couronné de 18 embrasures, et renferme deux magasins voûtés. On dut faire usage de la dynamite tellement le granit était dur[158]. Les passagers anglais débarquaient sur ce quai et l'ouverture de cette porte leur facilitait l’accès aux bureaux des banques situés rue de Toulouse.
La porte de Dinan, auXVIIIe siècle, appelée porte de la Marine, ou porte de l'Évêque, car c'est par celle-ci qu'il faisait sa première entrée dans la ville. Elle fut construite en1714, parSiméon Garangeau, lors des travaux du second accroissement, et remplaça l'anciennepoterne de Brevet qui servait jadis de sortie du côté sud de l'enceinte primitive de la ville, dans l'axe de celle-ci, à hauteur des actuelles rues de Dinan, d'Estrées et des vieux remparts. Elle fut dénomméeporte de la Marine, car les bureaux de la Marine se trouvaient au rez-de-chaussée de l'immeuble situé à gauche de la porte en entrant (1 rue Saint-Philippe). Surcouf habita après son mariage en 1801 cet ancien hôtel dont les façades ont été reconstruites à l'identique après 1944.
Elle est encastrée de deux pilastres à bossages, et était ornée, avant la Révolution, des armes du roi, posées en1721. Des inscriptions en latin, rappellent que le territoire de la ville s'est agrandi et que l'évêque et la chapitre de Saint-Malo ont concédé le terrain. Elle est encadrée du côté ville de deux salles voûtées, aménagées dans l'épaisseur du rempart. Elle était précédée d'un pont-levis.Le passage très fréquent des bateaux qui descendaient la Rance, depuis Dinan pour ravitailler Saint-Malo, a donné le nom de cette première ville à la porte et au quai, ainsi qu'à la rue en face. Elle est classée au titre des monuments historiques depuis 1886.
La poterne d'Estrées, ouverte en1933, entre le bastion de Hollande et celui de Saint-Philippe, elle ouvre sur la plage du Môle, et fait face à la rue d'Estrées. Par vent de noroît et les jours de tempête, l'eau passe par là aussi.
La porte Saint-Pierre, ouvre sur la plage de Bon-Secours
La porte des Bés, elle donne sur la plage de Bon-Secours, et fut ouverte en1884 pour faciliter l'accès au Petit-Bé au pied duquel arrivaient les vedettes à vapeur en provenance de Dinard. Elle fut réalisée dans latour Notre-Dame, dite aussi deLa Découvrance. C'est depuis ce lieu que le guet vit le,la flotte anglaise mouiller sous La Conchée, prête à assaillir la Cité.
La porte des Champs Vauverts, ouverte en1879, elle donne sur les rochers qui encerclent latour Bidouane, et permettant d'accéder à la grève de Malo et de Bon-Secours. Accès facile pour leGrand Bé et lePetit Bé
La poterne aux Normands, son nom vient probablement des rochers se trouvant en face dits Les Pierres aux Normands. Elle fut reconstruite après les bombardements et l'incendie de1944
La poterne Jean de Chatillon, ouverte en1757, condamnée en1871, lors de l'ouverture de la porte Saint-Pierre, elle fut rouverte en1958. Elle s'appela poterne de Bon-Secours, jusqu’en 1971 et poterne de la Surveillance, pendant la Révolution. Elle donne rue de la Crosse et permet l'accès à la grève de Bon-Secours.
Lechâteau de Saint-Malo, qui héberge aujourd'hui la mairie, a été construit par les ducs de Bretagne puis aménagé et modernisé parSiméon Garangeau, disciple deVauban. Par ailleurs, son donjon abrite actuellement lemusée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin. Intégré à la partie nord de l’enceinte par la porte Saint-Thomas, il s'en sépare − au sud-est de la porte Saint-Vincent − par une interruption, cette dernière correspondant à l’ancienne douve qui l'isolait du reste de la ville.
Comme autres points d'attraction permanents aux abords des remparts, leFort National, au nord de la Cité historique, est accessible à marée basse, tout comme lefort du Petit Bé, et la tombe deChateaubriand sur l'île duGrand Bé.
Les remparts de Saint-Malo doivent accueillir en 2028 un musée maritime municipal, au sein de l'École nationale supérieure maritime, sur le site de l'école d'hydrographie voulue parColbert[160]. Dévoilé en novembre 2023, le projet prévoit l'accueil de 13 000 objets et a pour objectif d'accueillir plus 120 000 visiteurs chaque année.
La base allemande de la Cité qui abrite lemémorial 39/45, lieu de mémoire consacré aux fortifications dressées par l'armée allemande et à la libération de la ville ;
Le fort de la Cité et son ancien corps de douaniers donnant sur le chemin de la Corderie, face à la tour Solidor et à l’estuaire de la Rance ;
Legrand aquarium Saint-Malo, avec son anneau à requins, situé aux abords de la ville. C'est le second établissement touristique privé le plus visité de Bretagne[162].
SaintBili (840-915), diacre d'Aleth puis évêque deVannes, auteur de la Vie de saint Malo et responsable du retour des reliques desaint Malo dans la ville.
Josselin de Rohan (vers1320-1388), évêque de Saint-Malo, en rivalité avec le ducJean IV de Bretagne à propos de la juridiction temporelle sur la ville, il confie le sort de la ville au pape Urbain VI qui la confie au roi Charles VI.
Guillaume de Montfort (finXIVe siècle-1432), évêque de Saint-Malo, en rivalité avec le ducJean V pour la juridiction temporelle de Saint-Malo, il est fait cardinal en janvier 1432.
Guillaume Couillard (1588-1663), sieur de l'Espinay, Premier colon de la Nouvelle-France (Canada) à être anobli par le roi de France.
Alexandre-Olivier Exquemelin (vers.1645- après 1707),chirurgien etflibustier, Il se marie le à Saint-Malo avec une femme issue de la bourgeoisie nommée Julienne Legrand, ce qui permet de savoir qu'il n'est pas resté protestant toute sa vie[166]. il a laissé une histoire de la flibuste en partie autobiographique.
Pierre Louis Moreau de Maupertuis (1698-1759), mathématicien et astronome, inventeur du principe de moindre action, à la base de la mécanique quantique et de la relativité.
Éclats d'Emeraude deCarole Lavoie, roman historique qui relate les débuts du tourisme sur la Côte d'Emeraude, prix Jackie-Bouquin « la Femme dans l'histoire ». Éditions Prologue,2007.
Saint-Malo d'antan - A travers la carte postale ancienne de Françoise Surcouf, éditions Herve chopin,2011.
Le pavillon des Indes de Saint-Malo est un ancien pavillon construit pour l'Exposition universelle de 1878 à Paris et transferé à Paramé (Saint-Malo)[154].
Ce pavillon commandé par le prince de Galles, futur Edouard VII, pour l’Expo universelle de Paris fut détruit par une violente tempête vers 1905.
Lesdevises sont traditionnellement associées aux armoiries.
« Cave canem » (« Prends garde au chien », enlatin), en référence auxchiens du guet, des dogues lâchés la nuit dans la ville et sur la grève - est très incertaine.
« Ni Français, ni Breton, Malouin suis » n’est pas une devise mais un simple dicton - lequel ne correspond à aucune arme connue et est issu de la devise « Malouin suis » utilisée pendant la période autonomiste (1590-94).
« Semper fidelis » est la seule devise officielle qui vaille - symbolisée sur ses armoiries par la présence de l'hermine (que l'on retrouve également sur ledrapeau breton sous forme de mouchetures d’hermine). Elle parle de la fidélité réciproque de la ville envers soi et ses habitants.
De gueules à la herse d'or mouvant de la pointe, sommé d'une hermine passante d'argent, lampassée de sable, accolée, bouclée d'or et cravatée d'hermine. * Il y a là non-respect de larègle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (sable sur gueules).
Détails
L'hermine, symbole des remparts, marche sur la herse, symbole de la ville.Quant à la présence du dogue dans les armoiries, ces chiens qu'on lâchait le soir sur la grève, pour préserver la ville des pillages de navires, et ce jusqu'en 1770 : Seul Guy Le Borgne indique en 1667 dans sonArmorial breton« d’argent à un dogue de gueules », mais dès sa période autonomiste de 1590-1594, la ville de Saint-Malo a fait usage d’un blason avec une hermine. Ce dernier fut confirmé en 1615 par le roi Louis XIII et, en 1696, dans l’Armorial général d’Hozier. On peut donc douter que le blason à dogue ait été celui de Saint-Malo. Blason de la ville de Saint-Malo, redessiné en1949 parRobert Louis.
↑DeMancellia, nom latin de la région du Maine, domaine structural de la partie nord-est du Massif armoricain dénommé en 1949 par le géologuePierre Pruvost. Il est caractérisé par unPrécambrien récent au sein duquel se sont mis en place desgranitoïdesintrusifs antérieurement au dépôt des terrainspaléozoïques ; ce domaine surélevé a été épargné par les transgressions marines du Cambrien.
↑Le complexe migmatitique de Saint-Malo« coïncide avec la zone la plus profonde d'un dôme métamorphique, formé selon toute probabilité aux dépens degreywackes alumineuses briovériennes, lors de l'orogenèse cadomienne : métatexites (avec paléosome à biotite, sillimanite, cordiérite et néosome quartzo-felspathique) ; diatexites (avec paléosome réduit) et enfin, granites d'anatexie (homogénéisés à texture subisotrope) ». CfLouis Chauris et Max Jonin, « Esquisse géologique de l’île de Cézembre (Ille et Vilaine) »,Bulletin de la Société géologique et minéralogique de Bretagne,no 8,,p. 46(lire en ligne)
↑Les murailles de la forteresse médiévale« sont édifiées en gneiss migmatitique, en granite d’anatexie, en granite de La Rance (avec enclaves de quartz et de roches métamorphiques), très localement avec desdolérites. Les parements vus des murs de l’escalier intérieur sont en migmatites façonnées en pierres de taille à contour curviligne. Les marches monolithes de l’escalier sont en granite fin de Languédias dont on doit souligner ici l’utilisation tant précoce que distale. À l’intérieur de la tour, les migmatites sont localement très érodées, probablement par suite de l’humidité. L’appui des meurtrières du chemin de ronde a recherché les platins de Saint-Cast. Le pavage d’accès à la tour a utilisé des galets de dolérite, de quartz et même de silex… ». Cf Louis Chauris,op. cit.,p. 18.
↑La reconstruction voit la remise en activité des carrières exploitant le granite insulaire de Chausey qui a été supplanté par les granites continentaux du massif deDinan, avec un aspect en pierre éclatée ou sciée : granite deLanguédias (rues Saint-Vincent, Sainte-Barbe…), deBrusvily (rues des Forgeurs, place Jean Moulin…), « Roux » deMégrit (hôtel le Vauban), granite duHinglé (rues Saint-Philippe, Guy Louvel, Maupertuis, Vieux Remparts…). Cf Louis Chauris,op. cit.,p. 27 .
↑Les migmatites locales sont recoupées par des filons de dolérite de teinte vert-noirâtre, brunâtre par altération. Son façonnement difficile explique que cette pierre a généralement été employée tel quel. Les galets de silex proviennent, selon toute probabilité, dulest de navires en provenance de Normandie (Cf Louis Chauris,op. cit.,p. 29). Lesnavires à voile dont les marchandises étaient insuffisantes en quantité ou en densité avaient en effet besoin d'être lestés pour ne pas trop gîter sous le vent. Des lesteurs chargeaient la cale avec des pierres trouvées à proximité du port de départ. En arrivant à destination, les ports étant peu profonds, les délesteurs allégeaient le navire en jetant les pierres de lest dans un avant-port, ce qui permettait au navire d'être chargé avec une lourde marchandise. La naturepétrographique variée des lests rejetés par les navires à proximité des lieux de chargement (pouvant s'interpréter par desescales dans divers ports) témoigne de l'importance du transport des pierres par mer dans le passé. Cf Emmanuel Nantet, « L'identification des lests de navires dans la Méditerranée antique », Mémoire de maîtrise , Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 2004, 262 p.
↑Population concernée, pourcentage de la population totale concernée, superficie du bâti exposé, bâti de plain-pied exposé, et part des entreprises situées en zone inondable.
↑L'Observatoire National des Risques Naturels a été créé en France en 2012, à la suite des conséquences catastrophiques de latempête Xynthia de 2010.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Noguette vient du latinnox quieta (« nuit paisible ») ou du sobriquet local noguet désignant les noceurs noctambules. CfGeorges Seigneur, Henri-Georges Gaignard,Connaître Saint-Malo, F. Lanore,,p. 269
↑BRUN J.-P., MARTIN H. (1978) – Relations métamorphisme-déformation au cours de l’évolution géodynamique d’un dôme migmatitique : le massif de Saint-Malo (France).Bull. Soc. Géol. France, 7, XX,p. 91-101.
↑Hubert Lardeux et Claude Audren,Bretagne, Masson,,p. 30.
↑Hubert Lardeux et Claude Audren,Bretagne, Masson,,p. 35.
↑Louis Chauris, « Saint-Malo : la pierre et la mer »,Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne,vol. 89,,p. 7.
↑Cette légende correspondrait à une montée des eaux continue sur un laps de temps très important
↑Louis Chauris, « Pierres naguère mises en œuvre dans les ouvrages défensifs (châteaux et remparts) : conservatoires des matériaux oubliés. Exemples en Ille-et-Vilaine »,Les Cahiers Nantais,no 1,,p. 15-18(lire en ligne).
↑« Energie : l’usine marémotrice de la Rance se refait une jeunesse »,Les Échos,(lire en ligne, consulté le).
↑Blandine Le Cain, « Submersion marine : notre classement des communes bretonnes les plus exposées »,JournalLe Télégramme,(lire en ligne, consulté le).
↑« À Saint-Malo la mer monte plus tôt que prévu »,JournalLe Télégramme,, page 4.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(ISSN1278-3366,DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Loïc Langouet, Guy Souille - Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest (Reginca et la baie de Saint-Malo dans l'Antiquité), Année 1974; Volume 81; Numéro 4;p. 653-679.
↑Brigitte Hug, « Il y a 50 ans naissait le grand Saint-Malo : C'était il y a 50 ans. Le 26 octobre 1967, le gouvernement signait le décret de fusion de Saint-Malo, Saint-Servan et Paramé. Les trois villes n'en ont fait plus qu'une. Cette union était un mariage de raison »,France Bleu Armorique,(lire en ligne, consulté le).
↑a etbChristian Bouzols, « L’ancien maire de Saint-Malo Marcel Planchet est décédé : C’est une grande figure de la récente histoire de Saint-Malo qui vient s’éteindre. Marcel Planchet, maire pendant 15 ans de la cité corsaire, avant d’être battu en 1989 par son premier adjoint de l’époque, René Couanau, est décédé à l’âge de 95 ans. Marcel Planchet a été le premier maire, en 1967, à présider au destin des trois villes réunies – Saint-Malo, Paramé et Saint-Servan, cette dernière commune étant restée chère à son cœur »,Le Pays Malouin,(lire en ligne, consulté le).
↑Benjamin Fontaine, « Municipales 2014 : zoom sur Saint-Malo : La cité corsaire est dirigée depuis 1989 par René Couanau, homme de droite. À 77 ans, le maire repart pour un cinquième mandat. Face à lui, le maire sortant affronte quatre candidats dont l'un de ses anciens adjoints et un ex-directeur des services techniques de l'agglomératio »,France Bleu Armorique,(lire en ligne, consulté le).
↑Jules Haize,Au pays d'Aleth : Étude sur Aleth et la Rance et histoire de Saint-Servan (Ille-et-Vilaine) jusqu'à la Révolution, Saint-Servan, J. Haize,, 286 p.(lire en ligne),p. 142-144.
↑GillesFoucqueron,Saint-Malo : histoire et géographie contemporaine, Palantines,(lire en ligne),p. 79.
↑Toutes aujourd'hui recouvertes de toile de verre à la fin duXXe siècle. Après des démarches de l'Association les Amis du peintre Geoffroy Dauvergne, la municipalité a lancé en décembre 2012 une offre de marché public pour la restauration de l'ensemble de ces fresques. Démarrage du premier chantier le.
Scaevola-Charles Girard de Caudemberg,Projet d'établissement d'un bassin à flot commun aux deux villes de Saint-Malo et de Saint-Servan dressé le 21 octobre 1834(voir)
Scaevola-Charles Girard de Caudemberg,Note sur la construction du môle des Noires, abritant l'avant-port et l'entrée de l'écluse de Saint-Malo, dansAnnales des ponts et chaussées. Mémoires et documents relatifs à l'art des constructions et au service de l'ingénieur,1er semestre 1840,p. 271-284(lire en ligne) et planche CXXXVII(voir)
S. et J. Beaulieu,Saint-Malo et l'histoire, éditions Marc-Aurèle,, 119 p.
Étienne Maignen, « La Terreur à Port-Malo »,Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine,,p. 141 à 152(ISSN1635-8279)