Pour l’article homonyme, voirSaint-Lubin.
Saint-Lubin-des-Joncherets est unecommune française située dans ledépartement d'Eure-et-Loir enrégionCentre-Val de Loire.
La commune de Saint-Lubin-des-Joncherets se trouve à 50 kilomètres-route au nord de la préfecture deChartres, 41.8 km à vol d'oiseau[3] et à 15 km à l'ouest de la sous-préfecture deDreux.
Saint-Lubin-des-Joncherets est situé au nord-ouest du département d'Eure-et-Loir, aux confins de laBeauce et de laNormandie, dans une vallée riche et verdoyante où serpente l'Avre.
La commune est limitrophe du département de l'Eure, en régionNormandie.
Les six communes limitrophes sontNonancourt au nord (commune du département de l'Eure),Saint-Rémy-sur-Avre à l'est,Escorpain au sud-est,Laons au sud,Prudemanche au sud-ouest etDampierre-sur-Avre à l'ouest.
Nonancourt(Eure) | ||
Dampierre-sur-Avre | ![]() | Saint-Rémy-sur-Avre |
Prudemanche | Laons | Escorpain |
Saint-Lubin-des-Joncherets est une commune de 14,46 km2 dans une vaste cuvette au sol calcaire, marécageux à l'origine du fait de la présence de limon argileux. La cuvette proprement dite est située entre 97 et 171 m d'altitude.
Saint-Lubin-des-Joncherets est traversée par un seul cours d'eau, l'Avre, marquant au nord la limite avecNonancourt. Larivière l'Avre est un affluent en rive gauche de l'Eure, et donc sous-affluent dufleuve laSeine.
Pour des articles plus généraux, voirClimat du Centre-Val de Loire etClimat d'Eure-et-Loir.
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[4]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre leclimat océanique et leclimat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,6 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 606 mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deLaons à 7 km àvol d'oiseau[6], est de11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 561,4 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
L'accès à la ville de Saint-Lubin-des-Joncherets est assuré par un ensemble de voies routières :
La commune n'est pas desservie en transport ferroviaire.Lagare de Nonancourt de laligne Paris-Granville est la plus proche de la mairie de Saint-Lubin (1.5 km).
Deux lignes d'autocars desservent la commune de Saint-Lubin-des-Joncherets en six arrêts:6 (Dreux -Vert-en-Drouais -Saint-Germain-sur-Avre -Saint-Rémy-sur-Avre -Nonancourt - Saint-Lubin[10], 6A (Dreux - Dampierre)[11].
N° | Arrêt | Localisation | Géolocalisation | Correspondances |
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1 | La Poste | 10 rue de la Baronnie | 48° 45′ 59″ nord, 1° 11′ 54″ est | 6, 6A |
2 | Mairie de Saint-Lubin | 181 rue du Clos-d'Amour | 48° 46′ 02″ nord, 1° 11′ 41″ est | 6, 6A |
3 | Haut-Vrissieul | 2 rue Charles-Renard | 48° 45′ 54″ nord, 1° 11′ 21″ est | 6, 6A |
4 | Les Landes | 32 rue des Landes | 48° 45′ 42″ nord, 1° 11′ 36″ est | 6, 6A |
5 | Le Chapeau des Rose | 2 rue des Ajoncs | 48° 45′ 33″ nord, 1° 11′ 41″ est | 6, 6A |
6 | Les Grandes-Vignes | 3 rue de la Grande Vigne | 48° 45′ 48″ nord, 1° 12′ 04″ est | 6 |
Au, Saint-Lubin-des-Joncherets est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12].Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Lubin-des-Joncherets-Nonancourt, une agglomération inter-régionale dont elle estville-centre[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nonancourt - Saint-Lubin-des-Joncherets, dont elle est la commune-centre[Note 1],[14]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (68,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (59,7 %), forêts (16,6 %), zones urbanisées (16,4 %), prairies (3,7 %), eaux continentales[Note 2] (1,9 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Lubin-des-Joncherets est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations, mouvements de terrains etséisme (sismicité très faible). Il est également exposé à unrisque technologique, letransport de matières dangereuses[18]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Avre et l'Aqueduc de l'Avre. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1986, 1993, 1995, 1999, 2001, 2018 et 2021[20],[18].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines[21]. L'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 78,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 518 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1292 sont en aléa moyen ou fort, soit 85 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[23],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[18].
Le risque detransport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[24].
Le nom de la localité est attesté sous la formeSanctus Leobinus vers 1102[25],Sanctus Leobinus de Juncherez, puisSanctus leobinus de Juncheriis vers 1626.
Saint-Lubin est unhagiotoponyme faisant référence au moine ermiteLubin de Chartres.
Joncherets-sur-Avre à laRévolution française.
Dès laPréhistoire, auPaléolithique, la vallée semble avoir attiré les premiers hommes. Quelques traces l'attestent, comme des objets et outils en pierre taillée trouvés dans les sablières de La Leu et aux Caves.
Plus récemment, il y a près de cinq mille ans, durant leNéolithique, les hommes de la pierre polie ont élevé desdolmens tels celui de la prairie du Ménillet près deDampierre-sur-Avre. Cette table de pierre, la Pierre-au-bout, reposant sur trois supports, est légèrement déversée dans le sens de la longueur ; elle mesure environ 4,40 m sur 2,50 m et près d'1 m d'épaisseur.
AuVIe siècle, selon la légende, un moine ermite aurait vécu dans un pauvre réclusoir situé à Saint-Lubin. En 544,Lubin de Chartres, saint religieux de la commune, fut éluévêque de Chartres au suffrage presque unanime de tout le clergé, avec l'agrément du roiChildebert Ier. Jusqu'à sa mort en 557, Saint-Lubin se consacrera à son église et viendra se reposer dans la ville. Ses reliques se trouvent actuellement dans l'église Saint-Nicolas, àBlois. Saint-Lubin ayant fait de grands miracles, on construisit sur les lieux qu'il affectionnait, une chapelle (dont il ne reste aucun vestige, malheureusement) qui devint un lieu de pèlerinage très fréquenté. Des constructions s'y groupèrent en agglomération "Sanctus Leobinus juxta Nonnencuriam".
La vieille chapelle (dite chapelle de l'Ermitage) ayant été détruite, on éleva sur ses ruines uneéglise gothique dont il reste quelques éléments (fondations, statues de bois, fonts baptismaux).
Après le règne deCharlemagne, lesVikings, venus deScandinavie, apparaissent dans la région et une grande période de troubles s'ouvre alors. Letraité de Saint-Clair-sur-Epte, en 911, mit fin à ces invasions successives en accordant aux "Northmen" deRollon une partie de laNeustrie. LaNormandie était née et l'Avre devint frontière, cette fois-ci, entre leduché de Normandie et leRoyaume de France. Durant cette période de luttes incessantes entre Français et Normands.Nonancourt est anglaise et Saint-Lubin reste française.
En 1418,Nonancourt et Saint-Lubin sont entièrement détruites et brûlées. Les habitants qui avaient échappé à la mort s'enfuirent dans des villages plus éloignés. Les terres de Saint-Lubin tombent dans l'abandon et se couvrent de joncs. C'est à peu près à cette époque qu'au nom de Saint-Lubin fut ajouté celui de Joncherets "Sanctus Leobinus de Juncherez", puis "Sanctus leobinus de Juncheriis" en 1626. Saint-Lubin-des-Joncherets est alors composée d'un ensemble de hameaux et seigneuries plus ou moins épars : le bourg, la baronnerie (qui deviendra la Baronnie), les Caves, Cayenne, Clanchemeule, le Clos-d'amour, les Côtes, la Ferrette, la Fontaine-la-Butte, les Fourches, l'Alleu qu'on écrira à tort la Leup puis la Leu, Malengen, Malicorne, la Pacterie (Paqueterie actuelle), la Poterie et le Vrisseuil.
En 1568, Nonancourt fait creuser un large fossé pour interdire le passage aux gens d'armes. Ce fossé fut creusé par les habitants de Saint-Lubin. Les Lubinois, pour se distinguer des envahisseurs, devaient porter des chemises à carreaux, d'où le nom donné à la "rivière à carreaux" et à la ruelle y accédant. Le calme revient dans la vallée, on défriche, on reconstruit maisons et églises. Cette période de tranquillité et de prospérité s'étend de la fin de laguerre de Cent Ans jusqu'auxguerres de Religion.
L'année 1620 est marquée par la construction du château de Saint-Lubin en bordure de l'Avre et par un incendie qui ravagea les combles et la flèche du clocher de l'église. De 1658 à 1697, le fief de Saint-Lubin appartient à François Vedeau de Grammont, conseiller au parlement, qui était aussi seigneur de Laleu et du Vrisseuil. II fit construire le clocher, la tour actuelle et réparer les parties endommagées par le "grand" incendie. La dépense étant trop lourde, il ne put achever les travaux de restauration. Un gisant de marbre représentant le président de Grammont se trouve dans l'église dont la voûte resta inachevée. À la veille de larévolution, Charles-Laure Cochard de Châtenoye, seigneur de Saint-Lubin, revend le château.
Après larévolution française, le, Noël Jelin vend son moulin à papier à Henry Sykes, citoyen hollandais. Celui-ci transforme les lieux en une filature de coton, "L'ancienne". Ce nouvel industriel crée également une fonderie de fonte de fer et y adjoint des ateliers de construction de machines à filer.
En 1801, "une maladie, portant les symptômes de l’épidémie, s’est manifestée, dans les premiers jours de ce mois, à Saint-Lubin-des-Joncherets. D’après un arrêté du sous-préfet, deux officiers de santé se sont transportés dans la commune le 8 de ce mois. Ils ont reconnu que la maladie ne datait que de vingt à vingt-deux jours ; qu’elle pouvait faire des progrès, si le temps pluvieux continuait ; que néanmoins elle ne paraissait pas s’étendre, mais qu’elle avait des caractères plus alarmants à Nonancourt. Ils ont attribué cette maladie aux brouillards qui séjournent habituellement, cette vallée devenant très serrée dans la partie qui est environnée de côtes et garnie de bois et d’arbres qui empêchent la libre circulation ; à la malpropreté et à l’extrême pauvreté des habitants. Pour en prévenir les effets, ils ont ordonné que les rues fussent souvent lavées et nettoyées ; que l’on répandit du vinaigre dans l’appartement du pauvre ; qu’on brûla dans les cheminées des bois et plantes odoriférantes, tels la genièvre…"[26].
L’activité de la filature cesse en 1830. Mademoiselle Grace-Valentine Sykes, fille de l'industriel, épouse un Anglais, William Waddington, qui est naturalisé français en 1816 et continue l'œuvre de son beau-père décédé le. La société Waddington frères (MM. Thomas et Frédéric Waddington, fils de William) construit sa première usine à Saint-Lubin-des-Joncherets à la Paqueterie. D'autres entreprises vont s'installer dans la ville, notamment l'entreprise Vulliamy et celle des Tapis Renard, la famille Renard ayant fait construire le château du Haut-Venay vers 1880. Cette prospérité industrielle a fait de la vallée de l'Avre le premier centre industriel de la région, dépassantDreux.
Tous les sièges sont pourvus lors de ce premier tour par la liste unique de Pascal Artechea « Unis pour Saint-Lubin »[31].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1945 | 1950 | Henri Doucet | ||
1950 | 1959 | Louis Couturat | ||
1959 | 1992 (décès) | Claude Nespoulous | SFIO puisPSU puisPS puisMRG | Directeur deLa Dépêche d’Évreux Conseiller général ducanton de Brezolles (1962-1992) |
1992 | 1995 | Jean-Pierre Burtin | PS | |
1995 | ? | Gérard Sourisseau | DVD | Retraité de l'enseignement Conseiller général du canton de Brezolles (2001-2015) Conseiller départemental ducanton de Saint-Lubin-des-Joncherets depuis 2015 |
2016 | En cours | Didier Vuadelle | LREM | Directeur d'école primaire |
septembre 2016 | mai 2020 | Didier Vuadelle[32] | Enseignant du 1er degré | |
mai 2020 | En cours | Pascal Artechea[32],[33] | DVC | Ancien cadre |
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 410 | 1 484 | 1 459 | 1 506 | 1 532 | 1 539 | 1 521 | 1 558 | 1 525 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 726 | 1 672 | 1 806 | 1 618 | 1 828 | 1 827 | 1 848 | 1 879 | 1 818 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 643 | 1 549 | 1 577 | 1 464 | 1 382 | 1 239 | 1 133 | 1 203 | 1 327 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 287 | 1 882 | 2 304 | 3 586 | 4 403 | 4 355 | 4 072 | 4 033 | 4 193 |
2015 | 2020 | 2022 | - | - | - | - | - | - |
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4 042 | 4 041 | 4 129 | - | - | - | - | - | - |
La création de lotissements, l'installation d'entreprises et l'établissement d'une grande surface permettent à la commune un certain essor économique.
L'église fait l’objet d’un classement au titre desmonuments historiques depuis1913[1].
Ce château privé duXVIIe siècle fait l’objet d’une inscription au titre desmonuments historiques depuis le[2].
Le parc arbore desplatanes d'orient plantés aux environs de 1720 et labellisésArbres remarquables de France en 2020[37],[38].
La chapelle de l'Ermitage se situe rue de l'Hermitage, au bord d'un bras de l'Avre[39].
Sur les autres projets Wikimedia :
81 communes, dont 6 dans l'Eure - 114 862 habitants (2018) | ||
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Eure | ![]() | |
Eure-et-Loir |
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Communes ducanton de Saint-Lubin-des-Joncherets 47 communes au 8 novembre 2019 | |
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Cantons d'Eure-et-Loir(de 1790 à ce jour) PréfectureChartres - 365 communes au 8 novembre 2019 | |
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Découpage depuis 2015 (15 cantons) | |
Découpage de 1982 à 2015 (29 cantons) |
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Découpage de 1973 à 1982 (27 cantons) (4arrondissements) |
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Découpage de 1800 à 1973 (24 cantons) (4 arrondissements, sauf 1926-1943 : 3 arrond.) | |
Découpage de 1790 à 1800 (40 cantons) (6districts jusqu'en 1795) |
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