Saint-Laurent-des-Arbres est une commune urbaine qui compte 2 984 habitants en 2022, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962 (camp de Harkis). Elle est ville-centre de l'unité urbaine de Saint-Laurent-des-Arbres et fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon. Ses habitantssont appelés les Saint-Laurentais et les Saint-Laurentaises.
À un kilomètre au sud-est de la commune, s'étendant sur trois kilomètres versLirac etPujaut, se trouventles Sables, une zone vallonnée et montueuse désignée localement sous ce nom. Le terrain de cette zone est composé presque exclusivement de sable, parsemé de quelques galets. La pousse de pins maritimes ou pins parasols, y est abondante. Il a été découvert dans ces sables des troncs d'arbres fossilisés, des dents de requins, des os de mastodontes, coquilles de fossiles marins, etc. Les géologues affirment que ces sables sont les vestiges d'une ancienne grève dont l'origine remonterait aupliocène. Le premier fémur demastodonte, trouvé à Saint-Laurent-des-Arbres, avait fait penser qu'il s'agissait d'une partie du squelette d'un éléphant d'Hannibal, mort en cours de route au moment où le général carthaginois s'apprêtait à traverser le Rhône. Les savants ont démontré depuis qu'il n'en était rien. Ce fémur est déposé aumusée Calvet enAvignon.
Carte de la ZNIEFF detype 1 localisée sur la commune.
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.Une ZNIEFF detype 1[Note 1] est recensée sur la commune[7] :la « plaine viticole de Laudun » (634ha), couvrant 3 communes du département[8].
Au, Saint-Laurent-des-Arbres est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Laurent-des-Arbres[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle estville-centre[Note 3],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 4],[I 5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (64,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (50,4 %), forêts (27,6 %), zones urbanisées (13 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[9]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment le Nizon. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 2002, 2004 et 2008[12],[10].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Laurent-des-Arbres.
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 93,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 133 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1133 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[13],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[14].
La commune étant située dans le périmètre de sûreté autour dusite nucléaire de Marcoule, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, lors du déclenchement du signal d’alerte, les habitants concernés doivent se confiner (obstruer toutes les entrées d’air - portes, fenêtres, aérations, cheminées -, arrêter la ventilation), se mettre à l’écoute de la radio, s’éloigner des portes et fenêtres, ne pas fumer, ne pas téléphoner, ne pas chercher à rejoindre les membres de sa famille (ils sont eux aussi protégés), ne sortir qu’en fin d’alerte ou sur ordre d’évacuation[16].
Dans plusieurs parties du territoire national, leradon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population auxrayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Laurent-des-Arbres est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[17].
Château Saint-Maurice : Grand dolium, nécropole antique. Coffres funéraires en tegulae ou en dalles calcaires. Mobiliers d'accompagnements : amphores, céramiques non tournées.
Tesan, Maussan, gragnon : y ont été découverts de nombreux vestiges romains.
Quartier des Aires (cimetière gallo-romain)[18] : le souvenir historique le plus important que la mémoire de l'homme ait conservé dans notre région est celui de la traversée du Rhône par Hannibal en 219-218 avant notre ère. Son armée, forte de cent mille hommes, cavaliers, fantassins, et plus de trente-sept éléphants était partie d'Espagne, avait traversé les Pyrénées et se préparait à traverser les Alpes pour conquérir Rome. (2e guerre punique)
D'après les historiens, il semble vraisemblable que l'armée carthaginoise ait traversé le Rhône à l'extrémité du territoire de Saint-Laurent-des-Arbres, entre l'Ardoise et Roquemaure.
Les Grecs de Marseille, lassés des incursions et des sévices que leur faisaient subir leurs voisins, les Saliens et les Voconces, demandèrent aux Romains, leurs alliés de les secourir. Ces derniers intervinrent à plusieurs reprises, en 143, 125 et 124 avant l'ère commune. Le proconsul romainDomitius Ahenobarbus acheva la conquête. Il vainquit d'abord les Gaulois sur laSorgue en 121 avant l'ère chrétienne, puis lesAllobroges et lesArvernes, enfin lesRutènes qui lui abandonnèrent l'Albigeois. Désormais, Arbor, le village de l'arbre, fut inclus dans le pays conquis, la civilisation romaine s'étendit.
À l'époque romaine, le plateau qui sépare Saint-Laurent-des-Arbres de Laudun fut consacré àJupiter et porte aujourd'hui encore le nom de plateau de Jupiter. Un siècle après Hannibal,Domitien utilisait les éléphants dans ses armées. Ces animaux épouvantèrent les Gaulois et furent pour beaucoup dans les victoires remportées par le proconsul. Le versant du plateau de Jupiter, connu sous le nom de camp Saint-Maurice, a livré quantité de tessons, de poteries, d'amphores, le tuiles romaines, de monnaies, des lampes à huile, un tombeau gallo-romain, etc. On trouve des structures devillae dans divers quartiers.
La vallée du Rhône a toujours été une zone de grands passages et de confrontations, imposant de solides défenses. Il n'est que de voir le nombre de forteresses encore figées au garde-à-vous sur les deux rives du Rhône. Dans un rayon de 10 kilomètres à vol d'oiseau de Saint-Laurent-des-Arbres, on dénombre trois puissants châteaux :Roquemaure,L'Hers etChâteauneuf-du-Pape.
En 919, sous le règne deLouis l'Aveugle, Laudoin et son épouse Eigenracle cèdent à Foulques,évêque d'Avignon un domaine comprenant Lirac, avec son église Saint-Pierre, la villa de l'Arbre ainsi que son église Saint-Laurent. Dans cet acte, passé publiquement devant l'église, nous trouvons la première mention de l'église de Saint-Laurent.
Une bulle du papeAdrien IV, datée de d'année 1155, confirme les droits de Geoffroy, évêque d'Avignon et de ses successeurs, et cite parmi les biens temporels de l'évêque la villa de Saint-Laurent-des-Arbres dont les seigneurs étaient des membres de la famille Sabran.
Le 12 avril 1232, Guillaume de Sabran d'Aiguèse et Rostaing de Sabran vendent le château et la villa de Saint-Laurent-des-Arbres à Bertrand, évêque d'Avignon. C'est ainsi que les évêques, qui possédaient déjà depuis 919 l'église deviennent également les propriétaires du château dont ils n'étaient alors que les suzerains.
En 1255, Decanesse, fille de Guillaume de Sabran, vend une tour située à Saint-Laurent-des-Arbres et qui pourrait être la tour Ribas.
Laguerre de Cent Ans : le déferlement des grandes compagnies entraîna l'installation d'une garnison dans la petite ville. En 1360, Avignon dépêcha vingt-cinq hommes pour la défense de la ville, mais deux ans après la garnison ne comptait plus que sept soldats.
Arrivés près de lavallée du Rhône, au début de1382, lesTuchins campèrent dans les gorges de laCèze où ils furent rejoints par des nobles dont Régis deSaint-Michel-d'Euzet, Étienne Augier, dit Ferragut du Pin, Vachon dePont-Saint-Esprit et Verchère deVénéjan qui prirent leur tête. Ils s’emparèrent alors deCavillargues,Chusclan etTresques, avant de piller les châteaux deSabran,La Roque-sur-Cèze, Saint-Laurent-des-Arbres etCornillon. Dans ce dernier château se trouvait le trésor deClément VI. Son neveu,Guillaume III Roger de Beaufort, alors Lieutenant des armes duSénéchal de Beaucaire, organisa la répression. Enseptembre1382, il recruta des mercenaires et fit venir une compagnie d’arbelètiers d’Avignon. Ses troupes cantonnées àBagnols-sur-Cèze attaquèrent alors Cornillon. Dirigées parGantonnet d'Abzac,Commandant du Saint-Père pour le Païs de Saint-Esprit, elles semèrent la terreur. Guillaume III fit ensuite intervenir son capitaine des gardes de Bagnols, Jean Coq. Ce dernier réussit à pacifier le pays en expulsant les chefs du Tuchinat. Ce qui permit de signer la paix en février1383[19].
D’azur à l’arbre d’or et à SaintLaurent du même posé de front et brochant sur le tout, tenant de sa main dextre un gril d’argent e de sa senestre une palme aussi d’or.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].
En 2022, la commune comptait 2 984 habitants[Note 5], en évolution de −0,43 % par rapport à 2016 (Gard : +2,97 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 876 personnes, parmi lesquelles on compte 80,2 % d'actifs (74,6 % ayant un emploi et 5,6 % de chômeurs) et 19,8 % d'inactifs[Note 8],[I 8]. En 2018, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Avignon, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 548 emplois en 2018, contre 472 en 2013 et 369 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 425, soit unindicateur de concentration d'emploi de 38,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 64,2 %[I 12].
Sur ces 1 425 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 236 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 91,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % lestransports en commun, 3,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
278 établissements[Note 9] sont implantés à Saint-Laurent-des-Arbres au. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 15].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
278
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
27
9,7 %
(7,9 %)
Construction
30
10,8 %
(15,5 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
91
32,7 %
(30 %)
Information et communication
5
1,8 %
(2,2 %)
Activités financières et d'assurance
10
3,6 %
(3 %)
Activités immobilières
14
5 %
(4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
31
11,2 %
(14,9 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
39
14 %
(13,5 %)
Autres activités de services
31
11,2 %
(8,8 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,7 % du nombre total d'établissements de la commune (91 sur les 278 entreprises implantées à Saint-Laurent-des-Arbres), contre 30 % au niveau départemental[I 16].
AOC Lirac sur le terroir de Saint-Laurent-des-Arbres.Huile d'olive de Provence AOC.
Après la crise duphylloxéra, Henri de Régis, propriétaire du château de Ségriès, pour mettre en valeur ses terres, décida, en1925, de replanter un vignoble. Dans la décennie suivante, il entreprit de suivre l'exemple du combat que menait sur la rive gauche duRhône le baronPierre Le Roy de Boiseaumarié. Avec quelques amis convaincus, il décida de faire classer le terroir de Lirac enappellation d’origine contrôlée (A.O.C.). La demande en fut faite auprès d'un tribunal.
Le projet se concrétisa après laSeconde Guerre mondiale. Le, l’appellation fit l’objet d’une reconnaissance judiciaire par le Tribunal d’Uzès. Après deux années d’enquêtes complémentaires sur le terrain (terroir, types de vins, etc.), les experts de l’INAO achevèrent la délimitation de l’aire d’appellation sur les communes deLirac,Roquemaure, Saint-Laurent-des-Arbres etSaint-Geniès-de-Comolas. Ce qui aboutit à la reconnaissance de l’AOC Lirac définie par le décret du. La nouvelle appellation devenait le premier cru descôtes-du-rhône à produire des vins de trois couleurs :rouge,rosé,blanc.
L'huile d'olive de Provence est protégée par uneappellation d'origine contrôlée (AOC) à la suite d'une enquête diligentée par l'INAO, dont les conclusions ont été déposées auprès de la commission le, réunie àArles. La signature du décret parut au Journal officiel le[32] La commune de Saint-Laurent-des-Arbres, bien que située dans le Gard, fait partie de l'AOC "Huile d'olive de Provence", de par sa proximité avec lesBouches-du-Rhône.
Pour pouvoir postuler à l'AOC, l'huile d'olive de Provence doit être élaborée à base des variétés aglandau, bouteillan, cayon, salonenque ainsi que celles dénommées localement brun, cayet, petit ribier et belgentiéroise. Il faut au moins deux de ces variétés principales présentes au sein de l'oliveraie[32],[33].
Entre Provence et Cévennes, Saint-Laurent-des-Arbres est un village typique par son patrimoine médiéval.
Église Saint-Laurent de Saint-Laurent-des-Arbres. Sonéglise romane fortifiée, son donjon (féodal), la tour Ribas et les vestiges des remparts témoignent de la richesse historique des siècles passés. L'édifice a été classé au titre desmonuments historiques en 1892[35].
La tour Ribas, siège de l’office de tourisme, abrite une maquette réalisée à partir d’archives, qui représente la cité telle qu’elle pouvait apparaître auMoyen Âge et jusqu’aux environs de 1750.
Le labyrinthe de ruelles, venelles et placettes offre aux hôtes de passage de multiples attraits touristiques. Découvertes historiques, archéologiques, géologiques ; pour les amateurs de vieilles pierres et de campagne superbe.
Au sud du village s’étendent de remarquables pinèdes : dans cette forêt, les sentes ombragées, aires de pique-nique,parcours de santé, sentiers pédestres et équestres conduisent au plateau de Lirac qui récompense les amoureux de la nature par une magnifique vue du mont Ventoux.
Au nord, le mont Cau domine les tours du village et son vignoble réputé depuis l’antiquité jusqu’à nos jours (quatre villages pour trois couleurs, rouge, rosé, blanc, selon l’appellation Lirac).
Salon du livre de Saint-Laurent-des-Arbres, la seconde édition a eu lieu les 12 et 13 avril 2014, organisé avec l'associationdes crayons et des plumes.
↑Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Saint-Laurent-des-Arbres, il y a une ville-centre et une commune de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement desfoyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à lataxe d’habitation.
↑La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[31].
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Décret du 15 décembre 1976, JO du 22 décembre 1976
↑« Des retrouvailles autour d'un repas à Saint-Laurent-des-Arbres »,Midi Libre,(lire en ligne) « Au village, les plus anciens se souviennent d’Armand Di Mascio, qui a effectué un mandat de maire de 1977 à 1983. ».
AlbertDurand,« Études historiques sur Saint-Laurent-des-Arbres en Languedoc : La seigneurie temporelle des évêques d'Avignon », dansMémoires de l'Académie de Vaucluse,t. 11, Avignon,(lire en ligne),p. 77-140
AlbertDurand,« Études historiques sur Saint-Laurent-des-Arbres en Languedoc : La paroisse », dansMémoires de l'Académie de Vaucluse,t. 15, Avignon,(lire en ligne),p. 95-125,
AlbertDurand,« Études historiques sur Saint-Laurent-des-Arbres en Languedoc : La communauté », dansMémoires de l'Académie de Vaucluse,t. 15, Avignon,(lire en ligne),p. 330-382