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Saint-Jean-Saint-Nicolas

44° 40′ 06″ nord, 6° 13′ 46″ est
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Pour les articles homonymes, voirSaint-Jean etSaint-Nicolas.

Saint-Jean-Saint-Nicolas
Saint-Jean-Saint-Nicolas
Pont-du-Fossé vu de la colline de Frustelle
Blason de Saint-Jean-Saint-Nicolas
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionProvence-Alpes-Côte d’Azur
DépartementHautes-Alpes
ArrondissementGap
IntercommunalitéCommunauté de communes Champsaur-Valgaudemar
Maire
Mandat
Rodolphe Papet
2020-2026
Code postal05260
Code commune05145
Démographie
GentiléFossipontais, Fossipontaises[1]
Population
municipale
1 090 hab.(2022en évolution de +6,97 % par rapport à 2016)
Densité29 hab./km2
Géographie
Coordonnées44° 40′ 06″ nord, 6° 13′ 46″ est
AltitudeMin. 1 077 m
Max. 2 614 
m
Superficie37,17 km2
TypeCommune rurale à habitat dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionGap
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Saint-Bonnet-en-Champsaur
LégislativesDeuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Jean-Saint-Nicolas
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Jean-Saint-Nicolas
Géolocalisation sur la carte :Hautes-Alpes
Voir sur la carte topographique des Hautes-Alpes
Saint-Jean-Saint-Nicolas
Géolocalisation sur la carte :Provence-Alpes-Côte d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Saint-Jean-Saint-Nicolas
Liens
Site webhttp://st-jean-st-nicolas.fr/
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Saint-Jean-Saint-Nicolas est unecommune française située dans ledépartement desHautes-Alpes enrégionProvence-Alpes-Côte d'Azur.

Géographie

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Localisation

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La commune est située dans la haute vallée duChampsaur, entre le confluent duDrac noir et du Drac blanc en amont, et la plaine deChabottes en aval. Le centre de la commune est le pont sur le Drac (dit « Pont du Fossé »), situé à la hauteur d'un resserrement de la vallée.

D'après des calculs de l'IGN publiés en 2016, lecentre géographique du département desHautes-Alpes est situé dans la commune, aux coordonnées44° 39′ 49″ N, 6° 15′ 47″ E[2] dans le sud-est de la commune.

Géologie et relief

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Le territoire de la commune culmine au nord-ouest à la Pointe sud de la Vénasque (2 620 m). Les autres sommets remarquables sont la Petite Autane au sud (2 519 m), le Soleil-Bœuf au nord-ouest (2 595 m), et lePalastre (2 276 m) au nord, sommet depuis lequel la vue embrasse toute la haute vallée du Champsaur.

La commune s'étend sur les deux versants de la vallée (qui est orientée est-ouest) : l'adret (le versant au nord), bien ensoleillé, est le lieu du peuplement historique et des cultures et pâturages, l'ubac (le versant au sud) reste couvert de forêts, essentiellement de résineux.

Habitat

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La commune est constituée de plusieurs hameaux :

  • Pont-du-Fossé est le principal hameau de Saint-Jean-Saint-Nicolas. Il se situe sur la route d’Orcières (D 944), à la jonction de la D 43 et de la D 13. C'est un des seuls villages duChampsaur où il y a toutes sortes de commerces et services (boulangerie, buraliste, épicerie, magasins de sports et vêtements, coiffeur, bars, cabinet médical, kiné, pharmacie, salle de spectacle, etc.) On y trouve aussi une Maison duparc national des Écrins, une gendarmerie, une école primaire, une patinoire (en hiver), une médiathèque, un musée (musée du moulin) et une chapelle. Deux campings et une aire de camping car.

De nombreuses randonnées partent de Pont-du-Fossé vers le Frustel (1 304,6 mètres), vers lecanal de Gap et vers les Autanes. Des circuits pédestres sont proposés près de la maison de la vallée.

  • Pont-du-Fossé vu de la route des Bonnets
    Pont-du-Fossé vu de la route des Bonnets
  • Le Drac au pont de Pont-du-Fossé
    Le Drac au pont de Pont-du-Fossé
  • La maison du Parc des Écrins
    La maison du Parc des Écrins
  • La chapelle de Pont-du-Fossé
    La chapelle de Pont-du-Fossé
  • La médiathèque, inaugurée en 2018, située à côté de la mairie
    La médiathèque, inaugurée en 2018, située à côté de la mairie
L'église paroissiale de Saint-Jean-Saint-Nicolas, à Saint-Jean.
  • Saint-Jean est l'une des deux anciennesparoisses dont la fusion a créé la commune. L'église et son cimetière y sont toujours présents, et le hameau reste le second en importance de la commune. On y trouve unlycée professionnel spécialisé dans le bois, la plomberie et l'électronique, un musée (école d'autrefois), un gîte d'étape, unoratoire.
  • Saint-Nicolas est l'autre ancienne paroisse fondatrice de la commune, l'église primitive était établie sur le coteau aujourd'hui nomméFrustelle, aux côtés du château du seigneur de Montorcier.
  • Montorcier : ce petit groupe de maisons au bord du torrent de Brudour a hérité du nom de l'ancienne propriété seigneuriale.
  • Chabottonnes est uneancienne commune, proche deChabottes, rattachée à Saint-Jean-Saint-Nicolas en 1963. Le hameau est surtout résidentiel.
La chapelle des Ranguis.
  • les Bonnets
  • les Roranches
  • les Richards
  • Les Ricous
  • les Ranguis.

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de Provence-Alpes-Côte d'Azur etClimat des Hautes-Alpes.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat de montagne, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[3]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatiqueAlpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de8,1 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 033 mm, avec 8 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de8,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 943,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de34,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de−19,7 °C, atteinte le[Note 1],[5],[6].

Statistiques 1991-2020 et records ST JEAN-ST-NICOLAS (05) - alt : 1210m, lat : 44°40'14"N, lon : 6°12'35"E
Records établis sur la période du 01-08-2003 au 04-01-2024
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)−3,9−4−1,12,75,5911,211,184,90,5−33,4
Température moyenne (°C)0,40,94,38,311,315,317,917,61410,14,91,28,8
Température maximale moyenne (°C)4,85,89,8141721,624,52419,915,29,35,414,3
Record de froid (°C)
date du record
−14,6
28.01.05
−19,7
05.02.12
−13,8
01.03.05
−7,3
07.04.21
−5,1
06.05.19
−2,2
01.06.06
2
10.07.07
1,6
31.08.10
−2,2
27.09.20
−6,8
29.10.12
−12,6
27.11.10
−16,7
20.12.09
−19,7
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
17,5
13.01.07
19,7
27.02.19
20,4
17.03.04
24,7
09.04.11
28,7
22.05.22
34,1
28.06.19
32,3
06.07.15
34
23.08.23
29,2
04.09.23
25,8
09.10.23
20,6
07.11.15
16,1
03.12.15
34,1
2019
Précipitations (mm)68,252,562,670,897,181,862,370,262,4113,1104,697,6943,2
Source :« Fiche 5145002 », surdonneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
4,8
−3,9
68,2
 
 
 
5,8
−4
52,5
 
 
 
9,8
−1,1
62,6
 
 
 
14
2,7
70,8
 
 
 
17
5,5
97,1
 
 
 
21,6
9
81,8
 
 
 
24,5
11,2
62,3
 
 
 
24
11,1
70,2
 
 
 
19,9
8
62,4
 
 
 
15,2
4,9
113,1
 
 
 
9,3
0,5
104,6
 
 
 
5,4
−3
97,6
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié parMétéo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Saint-Jean-Saint-Nicolas est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9].Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gap, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (83,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (33,3 %), forêts (29,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (12,5 %), zones agricoles hétérogènes (10,9 %), prairies (9,9 %),terres arables (2,5 %), zones urbanisées (1,4 %)[13].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Saint Jean est attesté sous la forme latineEcclesia Sancti Joannis etEcclesia de Moterosirio en 1179 , sous la formeSancti Johannis de Monteroserio en 1397 dans lecartulaire de Saint Chaffre,Parochia Sainctus Johannes de Monteorserio auXVe siècle, et enfinSaint Jean de Montorcier auXVIIe[14].

Saint Nicolas est attesté sous la formeEcclesia de Monteorsiero dans lecartulaire de Saint Chaffre, puisSanctus Nicolaus de Monteorsiero auXVIe siècle, et enfinSaint Nicolas de Montorcier auXVIIIe[15]

Sant Joan - Sant Nicolau enoccitan.

Ce toponyme est issu de l’apôtreSaint Jean et deSaint Nicolas.

De 1792 à 1796, la commune de Saint-Jean-Saint-Nicolas est rebaptiséeMontorcier.

Histoire

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L'occupation humaine du site de Saint-Jean-Saint-Nicolas à l'époque préhistorique n'est attestée que par quelques rares pièces en pierre polie, et un dolmen aux Roranches, aujourd'hui détruit. Dans le Haut-Champsaur, on n'a pas trouvé de traces laissées par lesRomains pourtant présents dans toute la région. Après les invasions barbares desVe et VIe siècles, la région se développe. Au début duVIIIe siècle, les paroisses du Haut-Champsaur étaient sous l'autorité du patriceAbbon, gouverneur deSuse, enPiémont. Au début duXe siècle, desSarrasins vécurent dans la haute vallée du Drac ; en témoignent par exemple une « grotte des Sarrasins » au-dessus du confluent du Drac noir et du Drac blanc, une « tour sarrasine » emportée par le Drac en 1856, peut-être aussi le hameau voisin des Tourengs.

La vallée du Haut-Drac était un des passages utilisés pour joindre la région deBriançon, par lecol de Freissinières. La tradition rapporte qu'Hannibal y serait passé pour se rendre en Italie[16].Arey, évêque de Gap auVIIe siècle, y aurait subi l'attaque par un ours que rapportesa légende. Le contrôle de l'accès à la haute vallée était donc important. Le resserrement de la vallée au pied duMons Orcierus (mont des ours) constituait un point stratégique. C'est là que s'établit la seigneurie deMontorcier. AuXIe siècle, le seigneur de Montorcier étendait sa souveraineté largement au-delà du Champsaur. Les paroisses de Saint-Jean et de Saint-Nicolas sont référencées auXIIe siècle par lecartulaire de Saint-Chaffre[17].

Clocher-mur (« pannelle ») de l'ancienne église de Saint-Nicolas.
  • Saint-Nicolas est l'autre ancienne paroisse fondatrice de la commune. Connue au cartulaire de Saint-Chaffre commeEcclesia de Monteorsiero, puis auXVIe siècleSanctus Nicolaus de Monteorsiero, et enfinSaint Nicolas de Montorcier auXVIIIe[15], l'église primitive était établie sur le coteau aujourd'hui nomméFrustelle, aux côtés du château du seigneur de Montorcier. Dépendaient de la paroisse de nombreux lieux d'habitation répartis sur le flanc est de la colline, depuis le sommet jusqu'à ses pieds. Détruite, comme le château, lors des guerres de religion, elle ne fut jamais reconstruite. Ce n'est qu'en 1750 qu'une nouvelle église fut enfin construite auprès des habitations, au lieu-ditles Reynauds. Il n'en reste que lapannelle ; le presbytère, initialement aux Ranguis, fut reconstruit auprès de la nouvelle église.
Articles détaillés :Champsaur#Antiquité et Moyen Âge etMontorcier.

Humbert II, le dernierdauphin de Viennois, fit du château deMontorcier, acquis par un de ses ancêtres, une résidence somptueuse[20]. Le dauphin Louis II, fils deCharles VII, faisait régulièrement étape àMontorcier sur la route d'Embrun. Il était proche des populations, et parlait leur langue. Devenu roi de France sous le nom deLouis XI, il donna des armoiries à plusieurs familles du Champsaur. En 1442, il autorisa le creusement d'un canal de Pont-du-Fossé àSaint-Laurent[21].

AuXVIe siècle,Montorcier était le siège d'unmandement couvrant tout le haut-Champsaur[22]. Il le restera jusqu'à la Révolution.

Lors desguerres de religion,François de Bonne, natif deSaint-Bonnet, entraîna leChampsaur dans le camp desRéformés. Mais lorsqu'il se convertit au catholicisme et devint duc etpair de France en 1611, il ramena « son » Champsaur au royaume de France et le pacifia. Il en devint le bienfaiteur, construisant des ponts et des hôpitaux. En 1692, les troupes du ducVictor-Amédée II de Savoie ravagèrent la région, mais n'en prirent pas possession. Les archives desparoisses de Saint-Jean et Saint-Nicolas sont brûlées[23]. Par rachats successifs, de 1686 à 1730, lesjésuites du collège d'Embrun devinrent « seigneurs d'Orcières » et propriétaires d'une grande partie du haut-Champsaur.

LaRévolution n'a pas laissé de traces importantes. En 1790, le Champsaur est intégré au département desHautes-Alpes, dans l'arrondissement de Gap, sauf les communes d'Orcières,Champoléon et Saint-Jean-Saint-Nicolas, qui sont rattachées à l'arrondissement d'Embrun. De 1792 à 1796, la commune de Saint-Jean-Saint-Nicolas est brièvement rebaptiséeMontorcier[24]. En 1926, la suppression de l'arrondissement d'Embrun ramènera la commune dans celui de Gap.

Politique et administration

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Élections municipales de mars 2020

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La commune comptant officiellement (un peu) plus de 1000 habitants, les électeurs doivent élire 15 conseillers municipaux, au scrutin de liste proportionnel.

Une seule liste a été proposée aux suffrages : « Une équipe renouvelée pour un avenir dynamique et partagé », conduite par M. Rodolphe Papet. Madame Josiane Arnoux, maire sortante, figurait en seconde position sur cette liste.

Résultats :

  • inscrits : 791
  • votants : 376, soit 47,5% des inscrits
  • blancs ou nuls : 104
  • exprimés : 272, soit 72,3% des votants

Ont obtenu :

  • liste R. Papet : 272 voix, soit 100% des exprimés

Sont élus : les 15 candidats de la liste R. Papet.

Il n'y a pas lieu à un deuxième tour[25]

Le confinement lié à la pandémie de Covid-19 n'ayant pas permis la réunion du conseil municipal dès le mois de mars, Madame Arnoux a conservé sa place de maire jusqu'à la tenue de cette réunion, le 2020. Monsieur Rodolphe Papet a été élu maire et a pris ses fonctions le[26].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1981?Jean-Paul ReynierPS 
mars 2001mars 2008Jean Pierre EyraudPS 
mars 2008mai 2020Josiane Arnoux Retraitée de l'enseignement
mai 2020En coursRodolphe Papet Technicien

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].

En 2022, la commune comptait 1 090 habitants[Note 3], en évolution de +6,97 % par rapport à 2016 (Hautes-Alpes : +0,4 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
843771663775761781783873879
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
819863876879947923916860814
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
769739703673642638628700664
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620082013
672695746823865781909941980
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20182022-------
1 0631 090-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puisInsee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église Saint-Benoît de Chabottonnes. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[31].
  • Église Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[32].
  • Chapelle de laSainte-Vierge des Ranguis. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[33].
  • Chapelle Saint-Nicolas de Saint-Nicolas. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[34].
  • Chapelle Notre-Dame de Pont-du-Fossé. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[35].
  • Église Saint-Nicolas de Saint-Nicolas. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[36].
  • Chapelle Saint-Pancrace des Roranches. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[37].
  • Chapelle Saint-Grégoire-et-Saint-Pancrace des Ricous. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[38].
  • Chapelle du Frêne. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[39].
  • Chapelle Saint-Pierre-et-Saint-Paul des Estachys. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[40].

Le Dolmen de Roranches, seul mégalithe identifié à ce jour sur la commune, a été détruit par son propriétaire. Il est néanmoins la preuve de l'occupation du territoire dès la Préhistoire.

Le village est classé deux fleurs auconcours des villes et villages fleuris.

Mémoire de Montorcier au sommet de Frustelle.

Frustelle

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Article détaillé :Montorcier.

C'est sur la colline de Frustelle, qui domine la vallée, qu'étaient auXIIe siècle le château fort deMontorcier, qui fut construit là pour surveiller le passage, et l'église primitive de Saint-Nicolas. Ravagés par lesguerres de Religion, il n'en est resté longtemps que le clocher. Le lieu est aujourd'hui abandonné, et enclos dans une propriété privée.

Prégentil

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Un château existe à Prégentil au tout début duXIVe siècle. En 1339, le dauphin, qui en est le propriétaire, en fait don à Étienne Roux, son maître d'hôtel, en remerciement de ses services.

En 1541, Prégentil appartient à Noble Arnaud, qui fait sculpter au-dessus de la porte d'entrée un écu avec rose et fleur de lys. En 1552, c'est un notaire, Honoré de Serres, qui l'achète. Puis en 1593, leduc de Lesdiguières achète les terres du domaine. Nicolas de Gril, seigneur deSaint-Michel-de-Chaillol, en devient propriétaire en 1674. La famille le conserve pendant deux siècles, avant de le perdre au profit des Baille deChampoléon, dont les descendants sont encore aujourd'hui les propriétaires[41].

La demeure de Prégentil, état actuel.

Les tours crénelées du château d'origine ont disparu et divers remaniements ont été opérés auXVIe siècle. Mais pour l'essentiel le bâtiment a échappé aux destructions et notamment aux ravages des guerres de Religion, qui ont fait disparaître tant de bâtiments, dont le château voisin de Montorcier. Aujourd'hui, la demeure de Prégentil est la plus ancienne bâtisse de tout leChampsaur. Elle est inscrite auxMonuments historiques[41].

Château du Rival

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Le château du Rival, ou du Rivail, date duXIVe siècle, comme le suggère la date de 1539 gravée au-dessus de la porte principale. Il a été profondément modifié à plusieurs reprises, notamment après son acquisition par la famille du Serre en 1590. La chapelle, aménagée au 1er étage, fut consacrée sous le vocable de sainte Marie en 1597 en présence de Noble Charles du Serre. Le bâtiment fut vendu par Charles-Balthazar du Serre à Henry Moncheny-Bonnabel en 1750[42].

Le Château du Rival, état actuel.

La façade, orientée sud-ouest, a été partiellement repercée auXIXe siècle. Elle est flanquée de deux tours d'angle, qui comportent un étage de plus que les corps de bâtiment. La tour ouest est circulaire, coiffée d'un toit conique recouvert d'ardoises et couronné par un épi de faîtage en métal, alors que la tour sud est polygonale et coiffée d'une flèche. La façade donne sur une terrasse soutenue par un mur en pierres grossièrement assemblées.

Le château est inscrit au titre desmonuments historiques[42]. C'est aujourd'hui une propriété privée. Seul est habité un bâtiment annexe récemment apposé au nord du château proprement dit.

Patrimoine naturel

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La commune a intégré leparc national des Écrins en 2013[43]. Une maison du Parc se trouve à Pont-du-Fossé.

Activités culturelles

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Chaque année, Pont-du-Fossé accueille des festivals :

  • en juin, le festivalRetours du Monde, consacré aux films de voyage et d'aventure vécue ;
  • En juin, juilletPartir en Livre, autour du livre jeunesse, un festival inter bibliothèques
  • en août, le festivalL'Écho des Mots, festival autour des mots et de l'art vivant, accueille conteurs et comédiens venus des quatre coins de la France.

La médiathèque, gratuite pour tous, propose des animations et ateliers toute l'année.

Personnalités liées à la commune

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  • Louis Poutrain (1897-1983), prêtre dans le Haut-Drac de 1937 à 1971 ; fonde en 1941 avec son frère Pierre un centre de formation aux métiers du bois (aujourd'hui lycée d'enseignement professionnel privé Pierre-et-Louis-Poutrain) ;résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, déporté à Auschwitz et Flossenburg ; publie en 1982La Déportation Au Cœur d'Une Vie (Éditions du Cerf).
  • Pierre Poutrain (1908-1944), frère de Louis, cofondateur du centre de formation de Saint-Jean, résistant, prisonnier, évadé, fusillé à Gap le.
  • Robert Faure, né à Prégentil en 1930, écrivain, auteur de nombreux ouvrages sur le Champsaur.

Héraldique

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Blason de Saint-Jean-Saint-NicolasBlason
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Abbé J. Ranguis,Histoire de mandement de Montorcier, 1905, réédition par Vollaire, à Gap, 1978.
  • Robert Faure, dit Faure de Prégentil,Encyclopédie historique, authentique, distractive, humoristique, gastronomique, touristique, linguistique du Champsaur, imp. Louisjean, Gap, 2005,(ISBN 2-909956-49-0).
  • Joseph Roman,Dictionnaire topographique des Hautes-Alpes, 1886, rééd. C.Lacour, Nîmes, 2000,(ISBN 2-84406-757-3).

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  1. d'après le sitehttps://www.habitants.fr/hautes-alpes-05
  2. Jean-François Hangouët,« Quels sont les centres des 96 départements métropolitains ? »,IGN Magazineno 82, avril-mai-juin 2016,p. 15.
  3. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  5. « Station Météo-France « St Jean-St-Nicolas » - fiche climatologique - période 1991-2020. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  6. « Station Météo-France « St Jean-St-Nicolas » - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », surdrias-climat.fr(consulté le).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surmeteofrance.com,(consulté le).
  9. « La grille communale de densité », surle site de l’Insee,(consulté le).
  10. a etbInsee, « Métadonnées de la commune ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Gap », surinsee.fr(consulté le).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surinsee.fr,(consulté le).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  14. a etbJ.Roman, Dictionnaire…,p. 142
  15. a etbJ.Roman, Dictionnaire…,p. 145
  16. Faure de Prégentil,Encyclopédie du Champsaur, pages 21 & suiv.
  17. J.Roman,Dictionnaire topographique des Hautes-Alpes, pages 142 et 145.
  18. J.Ranguis, Histoire…,p. 53-54
  19. J.Ranguis, Histoire…,p. 55-56
  20. Encyclopédie du Champsaur, pages 47-48.
  21. id., pages 49-50.
  22. J.Roman, page 98
  23. Encyclopédie du Champsaur, page 58.
  24. id., page 63.
  25. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », surinterieur.gouv.fr(consulté le).
  26. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », surle portail des données publiques de l'État(consulté le).
  27. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  31. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00049653
  32. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00049683
  33. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00049668
  34. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00049688
  35. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00049648
  36. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00049687
  37. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00049678
  38. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00049671
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  40. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00049663
  41. a etbNoticeno PA00080611, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture
  42. a etbNoticeno IA05001066, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture
  43. « Trois nouvelles adhésions à la charte dans les Hautes-Alpes », surle site du parc national des Écrins,(consulté le).
  44. « Orcières », survexil.prov.free.fr(consulté le).
v ·m
CA Gap-Tallard-Durance
CC du Briançonnais
CC de Serre-Ponçon
CC Champsaur-Valgaudemar
CC Buëch Dévoluy
CC Serre-Ponçon Val d'Avance
CC du Pays des Écrins
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CC Sisteronais Buëch
v ·m
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Chorges
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Gap-3Gap(fraction)
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Veynes
v ·m
v ·m
communes desHautes-Alpes
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