Pour les articles homonymes, voirBenoist.
Saint-Benoist-sur-Mer | |||||
L’église Saint-Benoît. | |||||
![]() Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Vendée | ||||
Arrondissement | Les Sables-d'Olonne | ||||
Intercommunalité | Vendée-Grand-Littoral | ||||
Maire Mandat | Daniel Neau 2020-2026 | ||||
Code postal | 85540 | ||||
Code commune | 85201 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bénédictins | ||||
Population municipale | 511 hab.(2022![]() | ||||
Densité | 33 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 25′ 28″ nord, 1° 21′ 11″ ouest | ||||
Altitude | 9 m Min. 1 m Max. 26 m | ||||
Superficie | 15,56 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Mareuil-sur-Lay-Dissais | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Vendée Géolocalisation sur la carte :Pays de la Loire | |||||
Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
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Saint-Benoist-sur-Mer est unecommune du Centre-Ouest de laFrance, située dans ledépartement de laVendée enrégionPays de la Loire.
Ses habitants sont lesBénédictins et lesBénédictines.
Le territoire municipal de Saint-Benoist-sur-Mer s’étend sur1 556 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 9 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 1 et 26 mètres[1],[2].
Avant leXe siècle, Saint-Benoist-sur-Mer est un petit port bordé par legolfe des Pictons (océan Atlantique). Après, la mer n'occupe plus legolfe puisqu'il est asséché : leport bénédictin devient une enclave au cœur dumarais.
Saint-Benoist-sur-Mer ne possède plus aujourd'hui qu'un petit bout duMarais poitevin grâce, en grande partie, à son maraiscommunal. Le village fait partie du marais desséché.
Dans le cadre de lacommunauté de communes, lePays-Moutierrois développe lecommunal de Saint-Benoist. Ainsi, l'été, des activités decanoës et depaddle, des promenades sont organisées pour les touristes. Des panneaux explicatifs et des jumelles, permettant de mieux percevoir le communal, sont aussi mis à la disposition du public toute l'année.
En2011, le Pays-Moutierrois crée une base à proximité du communal alors que la commune met en œuvre un projet de réhabilitation, la Grenouillère à côté du camping municipal.
Saint-Benoist-sur-Mer paradoxalement ne se situe pas à proximité de la mer, comme on pourrait le croire. Ainsi, de nombreuses communes sont limitrophes de la commune. Parmi ces communes, trois appartiennent àSud-Vendée-Littoral (Lairoux,Grues etSaint-Denis-du-Payré), quatre àVendée-Grand-Littoral (Angles,La Jonchère,Saint-Cyr-en-Talmondais etCurzon) dont la commune de Saint-Benoist-sur-Mer fait elle-même partie.
La Jonchère | La Jonchère Saint-Cyr-en-Talmondais | Saint-Cyr-en-Talmondais |
Angles | ![]() | Curzon |
Angles Grues | Grues | Lairoux Saint-Denis-du-Payré |
Pour des articles plus généraux, voirClimat des Pays de la Loire etClimat de la Vendée.
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat méditerranéen altéré, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[3]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de12,5 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de13,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 758 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune d'Angles à 4 km àvol d'oiseau[5], est de13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 869,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Au, Saint-Benoist-sur-Mer est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (96,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (51,8 %), prairies (42,9 %), zones urbanisées (4,9 %), zones agricoles hétérogènes (0,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Période de changement de noms | Noms successifs de la commune | Notes |
---|---|---|
1265 | Sanctus Benedictus Angli | Aussi appelé « Saint-Benoît-d’Angles » par traduction littérale |
XIVe siècle | Sancti Benedicti | |
1444 | Saint-Benoist | Le nomBenoist est une forme ancienne du prénomBenoît, |
Révolution française | « Bon-Marais » | Ce nom ne fut jamais pris en compte par l'état civil car ce sont lesrévolutionnaires qui avait appelé le bourg ainsi. |
Depuis1811 | Saint-Benoist-sur-Mer | Les Anciens[Qui ?] disent quesur-Merauraient été ajoutés[Combien ?] à cause du dessèchement duMarais poitevin. |
Les Romains envahissent laVendée[Quoi ?] entre 58 et 51 av. J.-C., puis l'occupent jusqu'auIIIe siècle. Ils diffusent la langue et la culture latine qui sont rapidement assimilées. Au contact deRome, la Gaule se couvre d'un réseau routier et fluvial lui permettant de connaître une réelle prospérité. À cette époque, une baie baptiséegolfe desPictons (Sinus pictonum) existait en lieu et place duMarais poitevin dans lequel les rivières environnantes se jetaient. Les Romains aménagent le vaste estuaire de l'une d'entre elles, leLay et y créent des ports. Celui de Saint-Benoist est vraisemblablement l'un d'entre eux, car à l'arrivée des Vikings, entre 856 et 862, le port était déjà constitué et la population jugée assez importante.
AuxXVIe et XVIIe siècles, le port de Saint-Benoist entretenait d'actifs rapports avec laHanse, groupement de marchands de cités d'Allemagne du Nord, laHollande et l'Angleterre. Les navires venaient faire de grands chargements de sel des marais salants deCurzon, de blé et de vin.
Maintenant, de nos jours Saint-Benoist-sur-Merne possède[Quoi ?] qu'un petit bout du Marais poitevin.
![]() | Blasonnement : D'azur à la croix haussée d'or, enhendée en chef et aux flancs, perronnée d'un degré en pointe, cantonnée au premier d'un buste desaint Benoît issant de la traverse, au deuxième d'une poignée de quatretrèfles tigés, au troisième d'un lapin contourné assis sur une terrasse isolée fumant la pipe, au quatrième d'un bateau à voile contourné voguant vent debout, le tout d'or. |
Plusieurs légendes concernent le cheval Mallet, une maxime locale dit que « Voyageur fatigué laisse passer le cheval Mallet car il aurait tôt fait une fois enfourché de t'entrainer pour l'éternité ». Lorsque la nuit tombait sur le village, un cheval extraordinaire au pelage blanc et rutilant, sellé et bridé, apparaissait pour tenter les voyageurs nocturnes. Quiconque le montait se faisait aussitôt emporter au royaume des morts. La seule manière de s’en protéger consistait à porter une « médaille de Saint-Benoist » autour du cou, qui portait aussi le nom de « croix des Sorciers » et était réputée efficace contre lesdémons, tout particulièrement contre le cheval Mallet puisqu'elle permettait à certains malins de dominer la bête[14] pendant une nuit[15]. Les habitants de Saint-Benoist-sur-Mer venaient au printemps frotter une poignée detrèfles sur une pierre couchée dite « Palet de Gargantua », pour se protéger du péril du cheval Mallet.
On raconte qu'un coureur de cabaret et de veillée rencontra unpalefroi très amical, un soir. L'animal plia les genoux pour permettre à son cavalier de bien se placer en selle, mais à peine celui-ci avait-il saisi les rênes qu'il se sentit emporté à une vitesse vertigineuse, à travers le marais, les plaines, les collines, les broussailles et les ruisseaux. On ne le revit plus jamais.Dans la même région, l'expression « c'est un vrai cheval Mallet » désignerait une personne intrépide et ardente[16].
Dans le même village, un homme qui croisa un cheval Mallet parvint à soumettre l'animal en faisant un grandsigne de croix et en tenant lamédaille de saint Benoît qu'il portait, avec l'incantation suivante :
« Cheval Mallet, au nom du grandSaint Benoît, maintenant tu vas m'obéir. Y'a bé longtemps qu vu aller à Paris, te m'y conduis, pi après te me ramènes près de ma bourgeoise »
— Consigné par Henri Dontenville[17]
Sur le toit de l'église, une sculpture représentant unlapin fumant une pipe est installée. Chose unique enFrance et même enEurope, l'histoire duLapin qui fume reste mystérieuse : de nombreuses légendes ont repris ce « mythebas-poitevin. » Néanmoins, parmi ces légendes, quelques-unes semblent être les plus vraisemblables.
AuMoyen Âge, dans leport de Saint-Benoist-sur-Mer, un curé qui fumait la pipe s'occupait des âmes bénédictines. Durant cette époque médiévale, l'évêché interdisait la consommation detabac. L'évêque vint un jour dans le petit bourg de Saint-Benoist. Lorsque leprêtre apprit la nouvelle par quelques habitants du village, alors qu'il nourrissait les lapins, il jeta sapipe dans leclapier près de l'église. L'évêque, qui lui rendit visite, ne remarqua rien.
À la suite de cela, les Anciens racontent que le Lapin qui fume aurait été ainsi mis sur le toit de l'église Saint-Benoît.
Mais comme chacun le sait, auMoyen Âge, en tout cas jusqu'à1492, letabac n'était pas encore arrivé enFrance. C'est seulement à l'époque des colonies enAmérique qu'on ramena le tabac enEurope.
Dans lesannées 1860, l'église de Saint-Benoist aurait été restaurée. Son grand-père étant l'un descharpentiers de l'équipe des artisans qui ont rénové le monument, un vieux monsieur est à l'origine du récit.
Parmi lesmaçons et lescouvreurs, un se trouvait être un « joyeux luron », connu pour faire la cour aux jeunes filles des bourgs alentour : on le nommait le « Chaud lapin. » Une fois le travail accompli, ses camarades décidèrent de sculpter un lapin en plâtre et de le poser sur le toit de l'église. L'un d'eux lui dit alors : « Tu ne pourras plus faire la cour aux filles, nous t'avons monté sur l'église ! »
S'amusant de la plaisanterie, il alla placer lui-même unepipe à lasculpture puisqu'il fumait. C'est donc ainsi qu'un Lapin fut érigé en haut de l'église.
De cette légende, une autre en découle. Celle-ci interdit aux demoiselles pas encore mariées de regarder la sculpture, sous peine de ne jamais trouver l'amour.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
An I | An III | Joseph Porcheron | ||
An III | An V | Joseph Roy | ||
An V | An VII | Charles-Joseph Savy L'Ainé | ||
An VII | An IX | René-Sébastien Baudry | ||
An XI | 1822 | Louis-Damien Pillenière | ||
1822 | 1829 | Jacques Brunier | ||
1829 | 1932 | Jean-Pierre Misière | ||
1832 | 1846 | Jean Chadéneau | ||
1846 | 1871 | Jean-Aimé Violain[Note 1] | ||
1871 | 1892 | Jean Levieux[Note 2] | ||
1892 | mai 1900 | Benjamin Herbert[Note 3] | ||
mai 1900 | mai 1912 | Barthélémy Barbière[Note 4] | ||
mai 1912 | Clorin Lebœuf | début de laPremière Guerre mondiale au cours du mandat (1914) | ||
décembre 1919 | Jacques Bardreau | |||
décembre 1919 | mai 1929 | Pierre Canteteau[Note 5] | ||
mai 1929 | mai 1935 | |||
mai 1935 | novembre 1940 | début de laSeconde Guerre mondiale au cours du mandat (1939) régime de Vichy à partir dejuillet 1940 | ||
novembre 1940 | mai 1945 | Pierre Canteteau[Note 6] | ||
mai 1945 | octobre 1947 | |||
octobre 1947 | mai 1953 | |||
mai 1953 | mars 1959 | Onésime Chadéneau | ||
mars 1959 | mars 1965 | |||
mars 1965 | mars 1971 | HALLOT Gustave | ||
mars 1971 | mars 1977 | HALLOT Gustave | ||
mars 1977 | mars 1983 | HALLOT Gustave | ||
mars 1983 | mars 1989 | Cécile Masson | ||
mars 1989 | (démissionnaire) | Georges Spangenberg | ||
Yves Robert | ||||
[18] | En cours | Daniel Neau[18],[19] | Professeur de tourisme[18] | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Local actuellement prêté par la mairie, on y trouve toutes sortes de prospectus sur le tourisme départemental et régional ainsi que des expositions de tableaux. Il n'est ouvert que trois mois par an (pendant l'été). Le fut inauguré le nouveau syndicat d'initiative et la nouvelle bibliothèque.
Prêté également par la mairie, ce local est rempli de livres qui se prêtent gratuitement.
CampingLe Marais, situé en plein cœur dumarais, des toilettes sont disponibles ainsi qu'une carte de laVendée sur le terrain.
Saint-Benoist-sur-Mer possède deux médias d'échelle communale :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2022, la commune comptait 511 habitants[Note 7], en évolution de +10,61 % par rapport à 2016 (Vendée : +5,33 %,France horsMayotte : +2,11 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
610 | 229 | 444 | 366 | 490 | 538 | 558 | 588 | 594 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
639 | 663 | 652 | 680 | 665 | 683 | 664 | 699 | 658 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
637 | 612 | 606 | 571 | 525 | 485 | 481 | 458 | 435 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
399 | 350 | 303 | 314 | 283 | 319 | 338 | 343 | 428 |
2018 | 2022 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
487 | 511 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 22,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 44,6 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait239 hommes pour248 femmes, soit un taux de 50,92 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,16 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 1,2 |
12,6 | 75-89 ans | 16,1 |
31,0 | 60-74 ans | 28,2 |
18,0 | 45-59 ans | 21,0 |
13,4 | 30-44 ans | 14,1 |
9,2 | 15-29 ans | 9,7 |
15,9 | 0-14 ans | 9,7 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,2 |
8,7 | 75-89 ans | 11,1 |
20,3 | 60-74 ans | 21,3 |
20 | 45-59 ans | 19,4 |
17,5 | 30-44 ans | 16,8 |
15 | 15-29 ans | 13,2 |
17,7 | 0-14 ans | 16,1 |
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