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Rue Basse-du-Rempart

48° 52′ 15″ N, 2° 20′ 00″ E
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Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avecRue du Rempart (Paris).

Image illustrative de l’article Rue Basse-du-Rempart
La rue est indiquée par la flèche parallèle au boulevard sur leplan de Turgot, quelques années après sa création.
Situation
Arrondissement9e
QuartierMadeleine
Chaussée-d'Antin
DébutRue de la Chaussée-d'Antin
FinPlace de la Madeleine
Historique
CréationXVIIe siècle
Géolocalisation sur la carte :Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Basse-du-Rempart (disparue)
Rue Basse-du-Rempart
(disparue)
Géolocalisation sur la carte :9e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 9e arrondissement de Paris)
Rue Basse-du-Rempart (disparue)
Rue Basse-du-Rempart
(disparue)
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Larue Basse-du-Rempart est unerue aujourd'hui disparue du9e arrondissement de Paris.

Odonymie

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La rue tient son nom de ce qu'elle longeait le tracé de l'enceinte de Louis XIII, en contrebas.

Situation

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Tableau d'Alexandre Pau de Saint-Martin.

La rue était située en bordure nord, « côté campagne » desboulevards de la Madeleine etdes Capucines.

Histoire

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La rue fait partie des rues basses tracées en contrebas desboulevards ouverts après 1670 lors de la démolition de l'enceinte de Louis XIII à l'emplacement des anciennes fortifications : rue Basse de la porte Saint-Denis au nord duboulevard de Bonne-Nouvelle supprimée en 1836 par comblement du fossé et concession des terrains aux propriétaires riverains, rue Neuve d'Orléans au nord duboulevard Saint-Denis également supprimée en 1836 dans les mêmes conditions, rue des Fossés-Saint-Martin, actuellerue René-Boulanger au nord du boulevard Saint-Martin,rue Amelot à l'est desboulevards du Temple,des Filles-du-Calvaire et Saint-Antoine (actuelboulevard Beaumarchais). Ces rues étaient séparées du boulevard par un muret ou par un talus.

À l'origine, il était interdit de construire au bord de ces rues à moins de 60 mètres côté faubourg. Cette prescription fut inégalement respectée avec de nombreuses dérogations et le recul imposé par la Ville fut limité à 9 mètres dès la deuxième moitié duXVIIIe siècle.

La rue fut supprimée en 1858 lors de l'aménagement du quartier de l'Opéra. Son emplacement est visible boulevard de la Madeleine par l'élargissement du trottoir entre larue de Sèze et la place de la Madeleine, qui comporte une double rangée d'arbres[1],[2].

L'hôtel Radix de Sainte-Foix.

Littérature

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Barbey d'Aurevilly, dansLes Diaboliques, La vengeance d’une femme, fait cette description :

« Vers la fin du règne deLouis-Philippe, […] la rue Basse-du-Rempart qui dans ce temps-là, méritait bien son nom de rue Basse car elle était moins élevée que le sol du boulevard et formait une excavation toujours mal éclairée et noire dans laquelle on descendait du boulevard par deux escaliers qui se tournaient le dos, si on peut dire cela de deux escaliers. Cette excavation, qui n’existe plus et qui se prolongeait de larue de la Chaussée-d'Antin à larue Caumartin, devant laquelle le terrain reprenait son niveau ; cette espèce de ravin sombre, où l’on se risquait à peine le jour, était fort mal hanté quand venait la nuit. Le Diable est le Prince des Ténèbres. Il avait là une de ses principautés. Au centre, à peu près, de cette excavation, bordée d’un côté par le boulevard formant terrasse, et, de l’autre, par de grandes maisons silencieuses à portes cochères et quelques magasins de bric-à-brac, il y avait un passage étroit et non couvert où le vent, pour peu qu’il fît du vent, jouait comme dans une flûte et qui conduisait, le long d’un mur et des maisons et construction, jusqu’à larue Neuve-des-Mathurins […]. »

Notes et références

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  1. Anne-Marie Châtelet, Michaël Darin et Claire Monod,Les grands boulevards : un parcours d'innovation et de modernité, Paris, Action artistique de la Ville de Paris,, 240 p.(ISBN 2-913246-07-9),p. 43-50
  2. Jacques Hillairet,Connaissance du Vieux Paris,t. I, Paris, Éditions Princesse,, 377 p.(ISBN 2-85961-019-7),p. 265.
  3. Jean-Yves Mollier,Martine Reid et Jean-Claude Yon (dir.),Repenser la Restauration, Nouveau Monde éditions, 2005,375 p.(ISBN 9782847361063).Lire en ligne.
  4. Stanislas (1762-1827 ; comte de)Girardin, « Promenade ou itinéraire des jardins d'Ermenonville, auquel on a joint vingt-cinq de leurs principales vues, dessinées & gravées par Mérigot fils », surGallica,(consulté le).
  5. La Lumière, 24 février, 30 juin, 13 octobre 1855, cité par Laure Boyer dans « Robert Jefferson Bingham, photographe du monde de l'art sous le Second Empire »,Études photographiques,no 12, novembre 2002,p. 20-24, noteno 10. Texte en ligne.
  6. Cette adresse est celle indiquée par la plupart des sources, par exemplecet article rédigé pour l'Association of Small Collectors of Antique Silver ; cependant, d'autres sources plus anciennes signalent le 26 de la même rue, commecet annuaire du Cercle des Arts.

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Liens externes

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