Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Roswell Rudd

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirRudd.

Roswell Rudd
Description de cette image, également commentée ci-après
Roswell Rudd en 2006.
Informations générales
Nom de naissanceRoswell Hopkins Rudd
Naissance
Sharon (Connecticut)
Décès (à 82 ans)
Kerhonskon (New York)
Genre musicalJazz,dixieland,free jazz,avant-garde jazz
InstrumentsTrombone,
Années actives1957 - 2017
LabelsColumbia,Sunnyside,Universal,DIW,Verve,Clean Feed,Knitting Records

modifier

Roswell Hopkins Rudd, Jr., né àSharon (Connecticut) le, et mort le[1] àKerhonskon (New York), est untromboniste et uncompositeuraméricain dejazz.

Bien qu’ayant commencé par du jazz classique (dont dudixieland), il est surtout connu pour être un des musiciens majeurs dufree jazz et de l’avant-garde jazz. Il a joué notamment avecSteve Lacy ou encoreArchie Shepp.

Biographie

[modifier |modifier le code]

Roswell Rudd est diplômé de l’université Yale. Il y a joué avec un groupedixieland, leEli's Chosen Six, au milieu des années 50. Lesextet a joué du jazz traditionnel, duragtime, dupiano stride, au goût du jour, et enregistré deux albums, dont un pourColumbia.

Roswell Rudd enseigne ensuite l'ethnomusicologie auBard College et à l'Université du Maine[2]. Durant une trentaine d'années, Roswell Rudd collabore notamment avecAlan Lomax[3]. Il participe à la mise en place d'une plateforme multimédia, appeléeThe Global Judebox, sur la musique et la chanson dans différentes cultures[4].

À partir desannées 1960, Roswell Rudd participe au mouvement musical appeléfree jazz. Les enregistrements majeurs incluent le travail avec leNew York Art Quartet, l'enregistrement d'une partie de la bande sonore du film de 1964 deMichael Snow,New York Eye and Ear Control, la participation à l'enregistrement du disqueLiberation Music Orchestra en 1968 avecCharlie Haden,Michael Mantler etCarla Bley, ainsi que les collaborations avecCecil Taylor,Don Cherry,Pharoah Sanders,Larry Coryell etGato Barbieri. Mais aussi, bien entendu, ses enregistrements avecArchie Shepp[5] ouSteve Lacy[6].

Dans lesannées 2000, Roswell Rudd se passionne pour la culture et lamusique africaine, et particulièrement duMali. Il enregistre avec des musiciens de ce pays. SonCD de 2001 Malicool, est une collaboration interculturelle avec le joueur dekoraToumani Diabaté et d'autres musiciens maliens[7]. Roswell Rudd introduit letrombone dans des enregistrements demusique traditionnelle malienne[8]. En 2004, il se produit, avec sa formationTrombone Shout Band à effectuer lors de la4eFestival au Désert, àEssakane, à deux heures de piste de la ville deTombouctou, au Mali.

En 2005, il s'intéresse à une musique d'une contrée encore plus lointaine, en enregistrant un CD, intitulé Blue Mongol, avec le groupeMongolian Buryat, un groupe de musique traditionnelle deMongolie et deBouriatie[9]. Il enregistre également avec des musicienslatinos deNew York.

En parallèle, il effectue desmaster classes et anime des ateliers musicaux auxÉtats-Unis et partout dans le monde[10]. Il codirige un ensemble avecArchie Shepp, ainsi que des tournées avecMalicool, et avec le groupeMongolian Buryat.

Influences

[modifier |modifier le code]

Sa proximité et son amitié pour les saxophonistesArchie Shepp etSteve Lacy ont joué un rôle important dans l'évolution musicale de Roswell Rudd, ainsi que ses nombreux enregistrements de la musique deThelonious Monk avec ce même Steve Lacy[6],[11].

Deux compositeurs et pianistes l'ont marqué, en effet, avant d'aborder le free jazz: Thelonious Monk, déjà cité, et qu'il a longuement joué ensuite en compagnie de Steve Lacy, etHerbie Nichols.« Herbie était poète autant qu'il était musicien », a-t-il déclaré,« Lorsque j'ai eu affaire à lui, j'ai réalisé que tout ce que j'avais pu apprendre auparavant ne pesait pas lourd à côté de ce qu'il était à même de m'apporter. Mais, à part le fait qu'il ait réalisé l'importance de Monk au point de le défendre en toute circonstance, il n'existait aucune corrélation entre les musiques de ces deux-là. »[12].

Et dans la façon de jouer du trombone, Roswell Rudd n'a oublié ni les sessions endiablées des étudiants du Eli's Chosen Six, à l'université Yale, ni les trombonistes qui ont précédé le free jazz et le be-bop, notammentKid Ory etJack Teagarden[13].

Récompenses et distinctions honorifiques

[modifier |modifier le code]
  • En 2000, Roswell Rudd se voit attribuer laBourse Guggenheim en composition musicale[14].
  • En 2003, 2004, 2005, 2009 et 2010, il est élu tromboniste de l'année par The Jazz Journalists Association[15],(en)[16],[17],[18],[19].
  • Son album de 1999,Monk's Dream, est nommé pour lesGrammy Awards pour la meilleure performance vocale et pour le meilleur album instrumental de jazz.
  • En 2010, le magazine américain consacré au jazz,Down Beat, le sacre « Tromboniste No. 1 »[20]

Discographie

[modifier |modifier le code]

Comme leader

[modifier |modifier le code]
  • 2008:El Encuentro (Mojito Records)
  • 2007:Keep Your Heart Right (Sunnyside)
  • 2006:El Espiritu Jibaro (Sunnyside)
  • 2005:Blue Mongol (Sunnyside)
  • 2002:Malicool (Universal/Sunnyside)
  • 2001:Roswell Rudd and Archie Shepp Live in New York (Universal South Records)
  • 2001: The Charlie Kohlhase Quintet joue la musique de Roswell Rudd:Eventuality (NADA)
  • 2000:Broad Strokes (Knitting Media)
  • 1999:Monk's DreamSteve Lacy/Roswell Rudd (Universal/Verve Records)
  • 1999:New York Art Quartet: 35 Reunion (DIW Records)
  • 1996:The Unheard Herbie Nichols-VOL 1 & 2 avecJohn Bacon, Jr et Greg Miller (CIMP)
  • 1982:Regeneration avec Steve Lacy,Misha Mengelberg, Kent Carter,Han Bennink (Soul Note)
  • 1979:Blown Bone avec Steve Lacy etSheila Jordan (Philips, réédité en 2006 par Emanem Records)
  • 1978:The Definitive Roswell Rudd (Horo Records)
  • 1976:Inside Job avecEnrico Rava, Dave Burrell, Stafford James, Harold White (Arista/Freedom)
  • 1974:Flexible Flyer (Freedom Records)
  • 1973:Numatik Swing Band
  • 1965:Roswell Rudd (America)
  • 1966:Everywhere

Comme accompagnateur

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes

[modifier |modifier le code]

Références

[modifier |modifier le code]
  1. (en) « RIP, Roswell Rudd », surThe Ottawa Citizen,(consulté le)
  2. (en)Site du Bard College.
  3. (en)Cantometrics: an approach to the anthropology of music,Université de Californie à Berkeley, Extension Media Center, 1976.
  4. (en)The Global Jukebox, site de l'associationCultural Equity.
  5. Libération 3 mars 2001
  6. a etb(en)Peter Stone, « Roswell Rudd », AssociationCultural Equity.
  7. (en)The New York Times 18 février 2004
  8. (en)« Roswell Rudd & Trombone Shout Band at 4th Festival in the Desert» , site allaboutjazz.com.
  9. (en)Blue Mongol, Sunnyside Records.
  10. (en)"mitteleuropean jazz academy 2011 (Master Class anoimée par Roswell Rudd)", YouTube.
  11. Libération 7 juin 2004
  12. Libération 29 juin 1999
  13. (en)Jazz Times janvier/février 2006
  14. (en)John Simon Guggenheim Memorial Foundation Fellows.
  15. (en)Jazz Journalists Association, Jazz Awards 2003.
  16. (en)Jazz Journalists Association Eighth Annual Jazz Awards - Gagnants.
  17. (en)Jazz Journalists Association Jazz Awards 2005.
  18. (en)TheJazzmandel.
  19. (en)JJA Jazz Awards: 2010 Winners, Jazzhouse Diaries.
  20. (en)« Roswell Rudd’s Trombone Tribe 75th Birthday Party, JazzCorner. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Filmographie

[modifier |modifier le code]

Articles

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Roswell_Rudd&oldid=217101472 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp