1944.Rome est déclarée « ville ouverte » ; le chef d'un réseau de résistance communiste, l'ingénieur Manfredi, traqué par laGestapo, se cache chez un imprimeur, Francesco, qui doit se marier à Pina (Anna Magnani) et qui le fait rentrer en contact avec Don Pietro, le curé de la paroisse, résistant lui aussi. Le petit Marcello, le fils de Pina et de son premier mari décédé, participe, avec les gamins de son âge à des actions de résistance spontanées. Pietro fournit desfaux-papiers à Manfredi.
LaGestapo organise une grande rafle dans l'immeuble où habitent Francesco et Pina. Pina est témoin de l'arrestation de Francesco, elle hurle et court vers le camion où lui et d'autres hommes ont été emmenés, et est abattue par les soldats allemands. Le camion sera ensuite attaqué par despartisans italiens, ce qui permet à Francesco de s'évader. Manfredi et Francesco se réfugient chez Marina Mari, la maîtresse de Manfredi. Mais Marina, manipulée par Ingrid, sa pourvoyeuse de drogue et agent auprès duMajor Bergmann, officier de la Gestapo, les trahit. Manfredi et Pietro sont arrêtés avec un déserteur autrichien alors qu'ils partent de Rome, Francesco s'échappe.Manfredi est torturé à mort par la Gestapo, le déserteur se pend et Don Pietro, qui a assisté à la mort de Manfredi, est fusillé devant Marcello et d'autres enfants de la paroisse.
Ce film raconte l'histoire d'un groupe d'Italiens vivant l'occupation nazie de 1944. Les résistants sont incarnés par une mère et son fils, un typographe, un militant communiste et un prêtre catholique[source secondaire souhaitée]. La dénonciation et la pauvreté sont deux thèmes importants de celong métrage qui marque les débuts du mouvement dunéoréalisme italien d'après-guerre. Malgré une représentation de la résistance qui intègre différentes classes de la société, le film est censuré à la télévision italienne en 1954[2][source insuffisante].
le personnage de don Pietro Pellegrini (Aldo Fabrizi) est inspiré de donGiuseppe Morosini, prêtre fusillé en 1944 pour son activité en faveur de la Résistance ;
Cette œuvre de Rossellini pourrait être considérée comme un document historique en raison de son réalisme[réf. nécessaire].Film réalisé avec de très petits moyens (Rossellini s'est servi de pellicules de photographie mises bout à bout en chambre noire), il est considéré par beaucoup de cinéphiles comme le premier film néoréaliste de l'histoire du cinéma italien[réf. nécessaire].