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Roger Vieillard

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Pour les articles homonymes, voirVieillard.

Roger Vieillard
Naissance
Décès
Nom de naissance
Georges Marie Roger Vieillard
Nationalité
française
Activités
Maîtres
Distinction
signature de Roger Vieillard
Signature

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Roger Vieillard (,Le Mans -[1],Paris) est ungraveurburiniste etillustrateur français, proche des artistes de la nouvelleÉcole de Paris.

Biographie

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Roger Vieillard naît au Mans où son père est en garnison. Son grand-père paternel exploite une fabrique defaïence àBordeaux et l'un de ses arrière-grands-pères, le peintreAlbert Magimel, avait été élève puis ami d'Ingres.

Vieillard se passionne pour le tennis et fait à Paris des études classiques, de lettres et de droit, fréquentant les cours à laSorbonne deHenri Focillon. En 1930, il effectue son service militaire dans lamétéorologie. Envoyé auMaroc, il commence à dessiner. Continuant de pratiquer l'entraînement sportif et la compétition, il exerce la profession de banquier pour assurer son indépendance financière, et effectuera une brillante carrière à laBanque nationale pour le commerce et l'industrie qui l'amènera à travailler avec labourse de New York.

Au début desannées 1930, il fait la connaissance du peintreJean Bazaine et du graveur britanniqueStanley William Hayter à l’Atelier 17. Il y découvre la technique duburin, dans laquelle il se spécialisera. À partir de 1935, il fréquente assidûment pendant deux ans cet atelier et se perfectionne auprès de Hayter et de son amiJoseph Hecht. En 1939, il installe une presse dans son premier atelier. La même année, il épouse l'artiste peintre américaineAnita de Caro, originaire de New York, arrivée en France en 1936, qu'il a rencontrée à l’Atelier 17.

Extrait du catalogue du premierSalon de mai àParis en 1945.

À la déclaration de la guerre, ils mettent à l'abri une partie de l'œuvre de Joseph Hetch en utilisant le vélo comme moyen de transport. Roger Vieillard, mobilisé, commence son romanLes Rives du Scamandre, qui sera tardivement édité. En 1943, la galeristeJeanne Bucher organise sa première exposition personnelle et publie son recueilPaysages de France. Roger Vieillard entretient une correspondance avec Hayter qui réside à New York et ils collaborent surLes Noces de la sirène.

Les années 1947 à 1958 sont marquées par de nombreuses expositions à Rotterdam avecJacques Houplain etMichel Ciry, à la galerie Billiet-Caputo, à laBiennale de Venise en 1948 et 1950, et à celle deSão Paulo en 1953-1954. Ses planches sont inspirées par le monde industriel et son travail à la banque. Le couple voyage et fréquenteJenny Bradley,Dora Maar,Marc et Vava Chagall, ainsi qu'Aimé etYoyo Maeght. Vers 1957,« le style du buriniste essentiellement graphique et linéaire, évolue vers des recherches de clair obscur, des formes abstraites et des espaces plus ambigus (La nuit danse, les planches de retour du Pays d'ombres). »[2]

À partir de 1960, Roger Vieillard perfectionne un procédé de bas-relief qui combine des moulages en stuc et ses matrices de métal encrées. Imprimant sa plaque sur stuc, il désire donner à l'œuvre moulée, une matière, un volume un poids, une présence, une force qui échappe au papier. Le tirage sur plâtre, appelé par l'artiste « relief gravé », se limite à rarement plus de deux épreuves. En 1967, il organise une exposition des œuvres de son amiJacques Villon àLisbonne. Il prend sa retraite et peut se consacrer uniquement à la gravure. Il s'essaie à de nouvelles techniques, en réalisant un bas-relief en pierre de cinq mètres carrés pour l'École normale deTroyes. Il découpe plusieurs petits cuivres qu'il imprime sur une plaque de zinc elle-même détourée, obtenant ainsi des effets degaufrage entre les plaques ou par des perforations du métal. Entre 1971 et 1972, il crée plusieurs formes et décors pour des pièces en porcelaine à lamanufacture nationale de Sèvres. Issue de ces collaborations, laCoupe Omnisports est encore remise chaque année, au nom duprésident de la République, au vainqueur duTour de France.

Distinctions et décorations

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Nommé chevalier de laLégion d'honneur en 1955, sociétaire de la Jeune gravure contemporaine, cofondateur duSalon de mai en 1943, Roger Vieillard est aussi vice-président duComité national du livre illustré français et président de laSociété des peintres-graveurs français[3]. Il est élu en1989 membre de l'Académie des beaux-arts dans la section de gravure, au fauteuil d'Albert Decaris. Il meurt peu après sa réception[4].

L'œuvre

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L’œuvre de Roger Vieillard, qui compte 662 estampes, est très personnel, il grave d’un trait précis, incisif, juste et d’une grande habileté. Son style, entre modernité et tradition, est parfaitement identifiable. Il est considéré comme« le plus pur de nos burinistes »[5]. L'art du burin est exigeant, peu d'artistes s'y engagent. Auprès de ceux deGeorge Ball, d'Henri-Georges Adam,Pierre Courtin,Albert Flocon,Ferdinand Springer,Raoul Ubac,Marcel Fiorini, avec qui il a souvent exposé[6], son œuvre est considéré comme l'un des plus importants dans la gravure duXXe siècle. Il a pratiqué aussi occasionnellement laxylographie pour les lettrines de ses livres illustrés.

En 1981, Roger Vieillard écrit :

« La ligne du burin est ainsi capable d’interprétations impossibles à la peinture et au dessin. Sa sensibilité est plus vive. Quant au cuivre, le travail terminé, il n’est plus une surface. Il devient un espace et prend trois dimensions. La gravure est plus proche du bas-relief et donc de la sculpture que la peinture ou le dessin. Comme la sculpture elle poursuit dans une matière monochrome les parcours de la ligne dans l’espace. »

— Janine Bailly-Herzberg,Le Dictionnaire de l’estampe en France 1830-1950, Arts et métiers graphiques

« La gravure cet art secret », c’est ainsi qu’il définit lui-même cette pratique à laquelle il consacrera toute sa vie de créateur[réf. souhaitée].

Livres illustrés

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Signature de Roger Vieillard.

L'illustration de livres, une trentaine, représente la moitié de son œuvre gravé.

Collections publiques

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Notes et références

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  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. Anne Guérin,Roger Vieillard Anita de Caro, le trait et la couleur, 2008.
  3. Les Peintres graveurs français.80e anniversaire, Paris (6e), 1969.
  4. Jean-Marie Granier (1922-2007) lui succède en 1992.
  5. Jean Bersier,La Gravure, les procédés, l’histoire, La table ronde, Paris.
  6. Techniques traditionnelles et contemporaines de la gravure en creux,musée d'Art moderne de la ville de Paris, 1967.
  7. « Roger Vieillard | Collection Musée national des beaux-arts du Québec », surcollections.mnbaq.org(consulté le)

Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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Membres de la section degravure et dedessin de l'Académie des beaux-arts
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  • Vacant (2022)
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