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Roger Dévigne

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Pour les articles homonymes, voirDévigne.

Roger Dévigne
Fonction
Directeur
Phonothèque nationale de France(d)
-
Roger Décollogne(d)
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Jean Marie Gustave Roger DévigneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinctions
Tombe de Roger Devigne aucimetière du Montparnasse (division 4).

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Roger Dévigne (Jean-Marie, Gustave) est un écrivain et homme de lettres français, né le àAngoulême et mort le, 22 quai de Béthune,Paris4e, dans l'île Saint-Louis qui lui était chère. Il futjournaliste,poète, folkloriste, créateur de revues d'arts, premier directeur de laPhonothèque nationale[1] de 1938 à 1953.

Biographie

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Il fait imprimer ses premiers poèmes à 8 ans.

Après des études à Angoulême, puis deux ans d'Hypokhâgne àPoitiers, il entre en Khâgne àLouis-le-Grand, à Paris, l'année 1905-1906 (où il fait connaissance d'André de Székély et deVincent Muselli), et rate le concours d'entrée à l'École normale supérieure en fin d'année scolaire. Il entre en faculté et obtient sa licence de lettres à la Sorbonne.

En même temps que la revueLa Foire aux chimères, le groupe d'Action d'artles Visionnaires est créé, en 1907, avec les poètesLucien Banville d'Hostel,Gabriel-Tristan Franconi,Bernard Marcotte,André Colomer,Fernand Locsen, un sculpteurCélestin Manalt, un peintreAndré de Székély, entre autres ; l'acteurLouis Jouvet y participe à partir de l'été 1908. Roger Dévigne habite alors au5e étage du 22 rue Daubenton (Paris5e), où habitera Louis Jouvet après lui.En, Louis Jouvet joue au Château du Peuple sa pièceLes Maîtres de la vie (que Roger Dévigne signe sous son pseudonymeGeorges-Hector Mai), ainsi queLe Moulin des Chimères, de Bernard Marcotte à l'Université Populaire du Faubourg Saint-Antoine[2], avec le Théâtre d'Action d'Art (émanation du groupe d'Action d'Art les Visionnaires).

En 1909, il participe aux réunions mensuelles (lesHurle-aux-loups) du groupe d'Action d'ArtLes Loups, avecPascal Bonetti, Charles Dormier,Marcel Paÿs, Jean Raÿter,Hélène Seguin,André Tudesq,Robert Vallery-Radot, Gabriel Villard, Camille Gandelhom Gens-d'Armes,René Christian-Frogé, Henri Galloy, Edouard d'Hooge, Pierre Poclet.Anatole Belval-Delahaye anime ces réunions bruyantes.

Ses premiers poèmes publiés en 1910 retiennent l'attention d'Émile Verhaeren et d'Élémir Bourges.

Il travaille en 1911 auxNouvelles deMarguerite Durand (comme chroniqueur littéraire et courriériste théâtral), puis auRadical jusqu'à laguerre de 14-18 ; en 1919 àl'Avenir, en 1920 à l'Ère nouvelle, en 1922 auxNouvelles Littéraires et àla Dépêche de Toulouse (où il reste jusqu'en 1944 comme rédacteur en chef), vers 1928 àLa Voix, vers 1929 àL'Impartial français, en 1931 et 32 il écrit dansles Enfants de France, et vers 1933 dansLa République (sous le pseudonyme Nicolas Le Rouge).

En 1919, il crée au 29quai d'Anjou, dans l'Île Saint-Louis, la Boutique de l'Encrier, une coopérative d'artistes, où il imprime sur unepresse à bras, et organise des expositions d'artistes (dont les peintresMaurice Loutreuil,Pétérelle, ou le sculpteurGeorges Mathey).

Il donne des conférences àla Sorbonne, en particulier sur l'Atlantide et sur le folklore.

En 1932, il entre au Musée de la Parole et du Geste de l'Institut de phonétique de l'Université de Paris, au 19 rue des Bernardins, Paris5e, comme sous-directeur, puis à sa création par le décret du (en application de la loi sur le dépôt légal du), il devient le directeur de laPhonothèque nationale jusqu'en[3].

En 1936, son livreMénilmontant est porté au cinéma parRené Guissart. Le film sort dans les salles à Paris le.

En 1950, sous l'impulsion d'Henri Dontenville, il participe à la création de laSociété de mythologie française, avecAndré Breton,Tristan Tzara etJoseph Delteil.

Il est de nombreuses années président de l'association des Charentais à Paris.

L'Académie française lui décerne le Prix Alfred Née pour l'ensemble de son œuvre.

En 1960, il lance le manifeste du Féérisme.

En 1961, parait sur France 2, à l'ORTF, son conte radiophoniqueSouvenirs de l'Ile Saint-Louis, d'après son manuscritL'Ile amoureuse et galante, et cette année-là, il obtient le Grand Prix de Poésie des Poètes Français.

Décorations :

Il était très lié avecLouis Jouvet[4],Jean-Jacques Brousson, et bien d'autres.Il a fait partie de nombreux mouvements d'artistes, dontLes Amis de 14.

Un de ses poèmes les plus connus estJ'ai dans l'âme une odeur marine. (extrait)[5] (intégral)[6]

Revues créées

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Œuvres

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Poèmes

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  • Les Bâtisseurs de Villes (Georges-Hector Mai), en 1910 (Gastein-Serge éditeur), enrichi de 8 dessins par André de Székély et d'un portrait de l'auteur
  • Le Cheval magique, en 1924 (L'Encrier), dont les bandeaux ont été gravés pour le texte parMaximilien Vox-Monod, et les culs-de-lampe parBernard Bécan
  • Amicus, amicis, 5/8/1928, sur les presses de L'Encrier pour les éditions de l'Araignée Noire
  • Maisons sur la mer, en 1935 (l'Encrier), pour lequel il reçoit le prix Jean Moréas en 1937
  • Peint sur cellophane, en 1956
  • Poèmes, en 1956 (l'Encrier)
  • Poèmes d'amour, en 1960 (l'Encrier).

Romans

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  • Janot, le jeune homme aux ailes d'or, orné de 8 bois coloriés parGeorges Gimel, en 1921 (L'Encrier) et 1925
  • Ménilmontant, en 1924 (Librairie Ollendorf), puis en 1937 avec des compositions de Jules Adler gravées à l'eau-forte par Raymon Haasen (Les Bibliophiles du Faubourg), ainsi qu'une édition en anglais en 1927, sous le titreThe Gay Dreamers, an Idyl in Paris (Frederick A. Stokes Company, New York)
  • Jeune Chef (dans une imprimerie), illustré par Huguette Godin, 1933 (Les Œuvres Représentatives, Paris)

Fables, Contes et légendes

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Divers

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Notes et références

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  1. Roger Décollogne, « La Phonothèque nationale », dansBulletin des bibliothèques de France (BBF), 1967,no 2,p. 35-60[lire en ligne (page consultée le 28 juillet 2019)].
  2. Les Actes des poètes,no 1, décembre 1909
  3. Roger Dévigne, « Avec Roger Dévigne, premier directeur de la «Bibliothèque Nationale du Disque» »,L'Intransigeant,‎(lire en ligne)
  4. Les lettres de Roger Dévigne à Louis Jouvet peuvent être consultées dans le Fonds Louis Jouvet du Département des Arts du spectacle de la Bibliothèque nationale de France.
  5. http://oceania55.canalblog.com/archives/devigne_roger/index.html
  6. « Roger Dévigne - Voyage dans les mots, Odeur marine. », suroceania55.canalblog.com,(consulté le)

Sources

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Liens externes

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