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Rickettsia conorii

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Rickettsia conorii
Description de l'image Rickettsia conorii in Vero.gif.
Classification
DomaineBacteria
EmbranchementProteobacteria
ClasseAlpha Proteobacteria
OrdreRickettsiales
FamilleRickettsiaceae
GenreRickettsia

Espèce

Rickettsia conorii
Brumpt,1932

Rickettsia conorii est une bactérie Gram-négative intracellulaire obligatoire.

N'entraînant chez le chien qu'une affection inapparente,Rickettsia conorii est transmise à l'homme par la piqûre de la tique du chien,Rhipicephalus sanguineus, hôte intermédiaire et vecteur, déterminant chez lui une fièvreexanthématique du groupe des « fièvres boutonneuses  » : lafièvre boutonneuse méditerranéenne.

Distribution géographique et importance

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La bactérieRickettsia conorii est présente sur le pourtour du bassinméditerranéen et en particulier dans le Sud de la France où elle provoquait en été le « typhus des vendanges ». Elle existe aussi enAsie Mineure, enAfrique, du bassin congolais au Kenya (« typhus du Kenya ») , en Inde et au Pakistan[1],[2].

Rickettsia conorii est absent aux Amériques, en Australie et dans le Pacifique, mais des cas importés par retour de voyage de pays endémiques sont possibles[1],[2],[3].

Bien que pénible pour le malade, la maladie provoquée était considérée historiquement comme relativement bénigne (mortalité inférieure à 2 %), mais les formes graves sont en augmentation depuis les années 1990 (mortalité pouvant dépasser les 3 %, jusqu'à 6% et plus)[1].

Comme pourRickettsia rickettsii, l'antibiothérapie amoindrit les symptômes et raccourcit l'évolution et la convalescence.

Clinique

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Après uneincubation muette d'une semaine en moyenne, l'invasion peut être progressive, de type pseudo-grippal, ou brutale, avec frissons, fatigue, maux de tête, courbatures et fièvre à 39 - 39,5 °C en quelques heures.

A lapériode d'état, on retrouve la triade symptomatique : fièvre, exanthème et « tache noire » (escarre d'inoculation).

De plus, le malade souffre de violentsmaux de tête, sanuque est raide, il a de laphotophobie, desinsomnies et des boufféesdélirantes.

Après 10 à 12 jours, la fièvre tombe, une crise urinaire importante se déclenche, l'exanthème et la croûtelle de la « tache noire » disparaissent en laissant des taches pigmentées.

Le malade guérit, mais au prix d'une convalescence pénible avecasthénie prolongée.

Diagnostic

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Le diagnostic clinique est facile en zone d'endémie mais, ailleurs, la confusion avec la grippe est courante.

Le laboratoire, du fait de l'immunité croisée, ne peut que dire « fièvre du groupe boutonneux », après agglutination de proteus X2.

Le diagnostic moléculaire est possible sur le sérum ou la biopsie cutanée avec des sondes spécifiques pour laRT-PCR voire le séquençage avec les gènes cibles suivants :

  • ompA : gène codant l'« outer membrane protein A » - protéine membranaire spécifique des rickettsies du groupe boutonneux.
  • ompB: gène codant l'« outer membrane protein B » - protéine membranaire existant chez toutes les espèces de rickettsie.
  • gltA : gène codant la citrate synthétase.

Les techniques génomiques distinguent plusieurs sous-espèces deR. conorii, dont les principales sont[2]:

  • R. conorii conorii, agent de la fièvre boutonneuse méditerranéenne (pourtour de la méditerranée, Europe centrale et du sud, Afrique du Nord et sub-saharienne) ;
  • R. conorii israelensis, agent de la fièvre boutonneuse israélienne (méditerranée orientale).
  • R. conorii caspia, agent de la fièvre d'Astrakhan (région de lamer caspienne).
  • R. conorii indica, agent du typhus indien à tiques (Inde et Pakistan).

Traitement

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Lechloramphénicol était le traitement de choix en 1980 mais actuellement ladoxycycline est le traitement de référence pour une durée conditionnée par l'évolution clinique.

Notes et références

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  1. ab etcClarisseRovery, PhilippeBrouqui et DidierRaoult, « Questions on Mediterranean Spotted Fever a Century after Its Discovery »,Emerging Infectious Diseases,vol. 14,no 9,‎,p. 1360–1367(ISSN 1080-6040,PMID 18760001,PMCID 2603122,DOI 10.3201/eid1409.071133,lire en ligne, consulté le)
  2. ab etcPhilippeParola, Christopher D.Paddock, CristinaSocolovschi et Marcelo B.Labruna, « Update on Tick-Borne Rickettsioses around the World: a Geographic Approach »,Clinical Microbiology Reviews,vol. 26,no 4,‎,p. 657–702(ISSN 0893-8512,PMID 24092850,PMCID 3811236,DOI 10.1128/CMR.00032-13,lire en ligne, consulté le)
  3. MonaDehhaghi, HamedKazemi Shariat Panahi, Edward C.Holmes et Bernard J.Hudson, « Human Tick-Borne Diseases in Australia »,Frontiers in Cellular and Infection Microbiology,vol. 9,‎(ISSN 2235-2988,PMID 30746341,PMCID 6360175,DOI 10.3389/fcimb.2019.00003,lire en ligne, consulté le)

Articles connexes

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