Richmond Barthé est né àBay St. Louis[1] est le fils de Richmond Barthe, Sr. et de Marie Clementine (Robateau) Barthe[2]. Il perd son père alors qu'il n'a que quelques mois. Il passe ensuite son enfance avec sa mère àLa Nouvelle-Orléans. Pendant son école primaire, à la St. Rose de Lima Parochial School, ses instituteurs remarquent ses aptitudes pour le dessin et la peinture, tout comme le curé de sa paroisse et ses professeurs lors de ses études secondaires à la Valena Jones High School, mais les lois ségrégatives lui barrent la route à l'accès à un enseignement académique[3]. À14 ans, il est employé comme domestique chez les Pond[2], une famille « blanche », des amis de cette famille notent la qualité de ses oeuvres notamment un certain Lyle Saxon, ce dernier avec d'autresWASP font pression sur les écoles d'art de laLouisiane, mais en vain, finalement ils trouveront une solution, ils réussissent à le faire admettre, en 1924, à l'Art Institute of Chicago[4]. Il y reste jusqu'en 1928[5], en plus du dessin, il y étudie la sculpture en dernière année[6]
Ses œuvres attirèrent l'attention deCharles Maceo Thompson, un mécène pour les jeunes artistes afro-américains. Il exposa deux bustes à l'exposition annuelle de la Chicago Art League en 1928. L'année suivante, il s'installa àNew York et ouvrit son premier atelier dans le quartier deHarlem et gagna progressivement une certaine notoriété. En1946, Barthé devint membre de la National Sculpture Society. Avec la crise sociale qui s'installa à Harlem après laSeconde Guerre mondiale, il décida d'aller en Jamaïque, puis en Europe et enfin en Californie. Sans un sou, c'est l'acteurJames Garner, qui va le prendre en charge financièrement et qui lui trouve un appartement àPasadena[7].
Richmond Barthé eut de nombreux amants aussi bien dans la communauté noire que blanche, plusieurs de ses sculptures sont marquées par son homo-érotisme[8],[9].
Le, il décède dans son appartement dePasadena[10].