Revue de Paris | |
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Pays | ![]() |
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Langue | Français |
Périodicité | d'abord hebdomadaire, puis bimensuelle |
Genre | Beaux-arts,littérature |
Date de fondation | 1829 |
Date du dernier numéro | 1970 |
Ville d’édition | Paris |
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LaRevue de Paris est unerevue littérairefrançaise fondée parLouis-Désiré Véron en1829 et qui parut jusqu’en1970. Créée pour faireconcurrence à laRevue des deux Mondes, elle accueillit de grandes plumes.
Honoré de Balzac y livraL'Élixir de longue vie etSarrasine en1830, puis la deuxième partie deLa Femme de trente ans en1831, avant de donner à sa rivale, laRevue des deux Mondes, la nouvelle qui constituait la première partie du même roman intituléeLe Rendez-vous.
Il y publia également :L’Auberge rouge en1831,La Grenadière sous le titreLes Orphelins en1832,La Femme abandonnée en1832, une partie de l'Histoire des Treize etFerragus en1833, le début duPère Goriot en1834, un extrait deLa Peau de chagrin sous le titreLe Suicide d’un poète etLes Employés ou la Femme supérieure en1837.
Rachetée en1834 parFrançois Buloz avec lequel Balzac fut en procès dès la troisième livraison duLys dans la vallée, la revue déclina et sa publication fut interrompue en1845. Elle fut alors reprise parArsène Houssaye au sein deL'Artiste, avec, entre autres,Théophile Gautier, etLouis Marie de Lahaye Cormenin, accueillant les écrivains rejetés par laRevue des deux Mondes, notammentGustave Flaubert, qui y fit paraîtreMadame Bovary. À ce moment, laRevue de Paris avait supprimé plusieurs passages du livre, car elle craignait, non sans raison, un procès. Flaubert, qui avait publié dans cette revue, car son amiMaxime Du Camp en était membre, le regretta. Il exprima son opposition à la suppression d'extraits de son roman et ne fit plus jamais paraître ses œuvres dans les journaux.
Supprimée par le gouvernement en1858 et se dissociant deL'Artiste, la revue reparut en1864-1865 sous le titreLa Nouvelle Revue de Paris avant d'être absorbée parla Revue française.
En1894, une nouvelleRevue de Paris fut lancée parEdmond de Fels (1858-1951). Il la transmit à son filsAndré, et à sa fille la duchesseEdmée de La Rochefoucauld, qui en confièrent la direction à la baronneSolange de La Baume.
LaRevue de Paris fut suspendue en1940, elle reparut en mai1945 et disparut définitivement en1970[1],[2].
Pour la période 1829-1854, il existe des contrefaçons belges de cette revue qui rééditent des versions pirates des textes littéraires et articles parus dans laRevue de Paris, mais aussi dans d’autres revues de la presse parisienne :La Revue des deux mondes, Revue nouvelle, etc., parfois avec des variantes[3].
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