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En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?Cet article est uneébauche concernant unfilm britannique.
Réalisation | Ben Wheatley |
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Scénario | Jane Goldman Joe Shrapnel Anna Waterhouse |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Netflix Working Title Films |
Pays de production | ![]() |
Genre | thriller |
Sortie | 2020 |
Pour plus de détails, voirFiche technique etDistribution.
Rebecca est unthrillerdramatiquebritannique réalisé parBen Wheatley et sorti en2020 surNetflix. Il s'agit d'une nouvelleadaptation duroman du même nom deDaphné du Maurier, déjà porté à l'écran dans lefilm homonyme d'Alfred Hitchcock sorti en 1940.
La jeune héroïne — dont on ignorera toujours le nom — est la dame de compagnie deMrs Van Hopper, en villégiature dans un palace de Monte-Carlo. Elle y rencontre Maxim de Winter, un aristocrate plus âgé qu’elle et veuf depuis peu. LorsqueMrs Van Hopper tombe malade, Maxim se montre assidu et l’emmène passer des journées d’excursion dans sa Bentley. Rétablie et jalouse,Mrs Van Hopper décide de quitter Monte-Carlo dès le lendemain, mais Maxim propose à l’héroïne de l’épouser et de vivre avec lui dans son luxueux manoir de Manderley, en Cornouailles.
La jeuneMrs de Winter y découvre une maison où plane partout le fantôme de Rebecca, la première épouse de Maxim, fantôme dont la gouvernante,Mrs Danvers, se charge en permanence de rappeler la présence, non sans constamment montrer à la nouvelleMrs de Winter qu’elle ne saurait soutenir la comparaison avec sa devancière.
Or le comportement de Maxim, qui ne supporte pas l’évocation de Rebecca, devient de plus en plus dur et froid vis-à-vis de son épouse. Celle-ci, atterrée, est convaincue de n’être qu’un substitut ne pouvant lui faire oublier son véritable amour.
Voulant renouer avec la tradition des bals costumés de Manderley, elle tombe dans un piège tendu parMrs Danvers, en se faisant faire le costume d’un des tableaux du château, ignorant que ce déguisement avait été utilisé lors d’un bal antérieur par Rebecca. Maxim est pétrifié et l'humilie devant tous les convives en exigeant qu'elle aille l'enlever sur-le-champ.
Après qu’un bateau de plaisance se soit échoué devant Manderley, le renflouement dégage également l’épave du bateau de Rebecca, dont on découvre avec stupeur qu’il contient toujours son corps. De plus, la coque a manifestement été percée par un harpon, ce qui exclut la possibilité d’un accident. Maxim, qui avait identifié à tort le corps, se retrouve en position d’accusé. Il raconte alors àMrs de Winter ce qui s’est passé : derrière le mythe entretenu, Rebecca s’était révélée peu après le mariage perverse et débauchée, et s’il ne supporte pas qu’on parle d’elle, c’est parce qu’il s’est pris pour elle d’une haine féroce.
Jack Favell le fait chanter : Rebecca était allée à Londres voir un gynécologue, elle était enceinte et sa vie ne permettait pas de savoir de qui. C’était le mobile de Maxim pour la tuer.
Sauf indication contraire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données cinématographiquesIMDb, présente dans la section« Liens externes ».
Version française dirigée parJean-Philippe Puymartin chezDubbing Brothers[réf. nécessaire]
Letournage a débuté le, àNice dans Le PalaceExcelsior Régina et sur laPromenade des Anglais pour y tourner une course à vélo et des scènes en extérieur[réf. nécessaire].
LeJardin Exotique de Monaco sert également de décor à une escapade entre Maxim de Winter et sa future épouse[1].
Le manoir de Cranborne dans le Dorset sert de lieu de tournage pour les scènes montrant le domaine de Manderley.
La scène où Madame Danvers accueille Madame de Winter à Manderley est tournée dans la salle de marbre deHartfield House, une maison construite en 1611 parRobert Cecil, 1er comte de Salisbury et Ministre du roi Jacques 1er.
En France, le siteAllociné recense une moyenne des critiques presse de2,7⁄5, sur un total de 6 critiques presse[2].
Les critiques sont toutes moyennes, aucune ne voyant dans le film ni un chef d’œuvre ni un navet. Elles relèvent que son « esthétique est particulièrement léchée », mais que « le récit est lancinant, manque d'ardeur et de dynamique »[3]. Le défi d'une adaptation suivant celle d'Hitchcock était certes impossible : « Le réalisateur Ben Wheatley s'en sort plutôt honorablement, et sa version 2020, si elle n'égalera jamais l'originale, offre son lot d'émotions et quelques frissons »[4]. Elles ne saluent pas forcément « l’interprétation fiévreuse » de Lily James[4], mais celle de Kristin Scott Thomas[3].
Réalisateur |
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