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Rapport Valech

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Photo d'une manifestation au Chili en 1985

Lerapport Valech (officiellementRapport de la commission nationale sur l'emprisonnement et la torture) est un documentchilien, rendu public le, qui détaille les violations desdroits de l'homme commis sous ledictature militaire de Pinochet entre 1973 et 1990.

La Commission Valech de 2004-05

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Le rapport Valech est le fruit de six mois d'investigation. Une seconde partie a été rendue publique en juin2005. Les témoignages recueillis sont gardés secrets pour les cinquante ans à venir. Contrairement aux « archives de la terreur » découvertes auParaguay en 1992 à propos de l'opération Condor, ils ne pourront pas être utilisés dans le cadre de poursuites judiciaires, ce qui est vivement contesté par les associations d'ex-prisonniers politiques.

Le rapport de 2004 a été préparé à la demande du présidentRicardo Lagos par les huit membres de laCommission nationale sur l'emprisonnement politique et la torture, dirigée par l'évêqueSergio Valech, dernier responsable duVicaría de la Solidaridad, et a été rendu public viainternet. La commission était composée de María Luisa Sepúlveda, vice-présidente exécutive, des avocats Miguel Luis Amunátegui, Luciano Fouillioux, José Antonio Gómez (président du PRSD), Lucas Sierra, Álvaro Varela et de la psychologue Elizabeth Lira. Elle n'incluait aucun représentant des victimes des associations d'ex-prisonniers politiques.

Le rapport Valech est fondé sur les témoignages de 35 868 personnes, parmi lesquels 28 459 ont été considérés légitimes. De plus, 8 000 cas ont été examinés dans les six mois suivants. Sur ces 28 459 personnes, 1 244 étaientmineurs, dont 176 âgés de moins de treize ans. 12,72 % des victimes (soit 3 621 personnes) étaient des femmes.

Le second rapport, publié le, incluait 1 201 nouveaux cas, dont celui de 86 enfants âgés de moins de douze ans à l'époque des faits (dont des enfants non encore nés), ce qui fait un total de 29 000 personnes (une estimation qui suit la définitiononusienne de latorture aboutit au décompte total de 400 000 victimes de la torture au Chili[réf. nécessaire]). La plupart de ces nouveaux cas n'avaient pas été inclus dans le premier rapport, souvent parce que leurs parents faisaient partie des prisonniers politiques exécutés ou « disparus » et qu'il n'y avait donc aucun témoin pour appuyer les revendications des victimes. 67,4 % des cas de violations des droits de l'homme pris en compte par la Commission Valech concernait la seule année1973.

L'État chilien s'est engagé à verser une compensation financière à vie aux victimes, d'un montant d'environ 215 dollars (inférieur au salaire moyen), de même que quelques avantages en termes d'accès aux services desanté publique (comparables à ceux accordés à unsans-domicile fixe). Les familles des victimes (dont 3 000 membres sont déjà décédés) n'ont droit à aucune compensation, morale ou financière.

Réouverture de la Commission

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La Commission, composée des mêmes membres, devait se réunir à nouveau defévrier àaoût 2010 pour recueillir des témoignages non présentés ou écartés lors des premiers travaux[1].

Notes et références

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  1. DDHH: Comisión Valech inicia hoy recepción de casos,La Nación, 17 février 2010

Articles connexes

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Lien externe

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