Borne de nivellement sur le mur de l'église- Altitude 7m.
Située dans le département de laGironde (région deNouvelle-Aquitaine), Queyrac est une commune duMédoc en plein cœur des vignes. La commune s'étend sur 30,7 km2, dont environ 180 hectares de vignes[1], et compte 1379 habitants en 2009. Queyrac est situé à 30 km au sud-est deRoyan, la plus grande ville des environs. Situé à 10 mètres d'altitude, le ruisseau des Douze Pieds est le principal cours d'eau qui traverse la commune.
Les sols présentent vers l'Est et le Nord un plateau élevé sablo-graveleux et une plaine basse très fertile composée de marais desséchés ; vers l'Ouest, des terrains sablonneux, noirâtres assez fertiles. Le sous-sol est varié : sable, graves, alios et argile vers le Nord ; calcaire au Sud du côté de Lescapon[1].
Au, Queyrac est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lesparre-Médoc, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (61,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :forêts (36,8 %), prairies (31 %), zones agricoles hétérogènes (13,4 %), cultures permanentes (7,6 %), zones urbanisées (6,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4 %), zones humides côtières (1,9 %), mines, décharges et chantiers (0,7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement decours d'eau, notamment le Petit chenal de Guy. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[16],[14].
Queyrac est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le, les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[17]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[18],[19].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Queyrac.
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 858 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 858 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[20],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005, 2010 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[14].
Le nom de la localité remonte à un type toponymique*CARIACU, issu du gaulois*Cariacon, nom de domaine en-acon, suffixe précédé du nom du propriétaireCarios (ouCarius), anthroponyme gaulois[22].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].
En 2022, la commune comptait 1 357 habitants[Note 2], en évolution de −0,88 % par rapport à 2016 (Gironde : +6,91 %,France horsMayotte : +2,11 %).
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)