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Expédition d'Alger (1830)

36° 46′ 35″ nord, 3° 03′ 31″ est
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Pour les articles homonymes, voirExpédition d'Alger.

Expédition d'Alger (1830)
Description de cette image, également commentée ci-après
Attaque d'Alger par mer, le 29 juin 1830 parThéodore Gudin, 1831.
Informations générales
Date-
LieuSidi-Ferruch
Staoueli
Alger
Issue

Victoire française décisive

Changements territoriauxPrise d'Alger par la France.
Belligérants
Drapeau du Royaume de France Royaume de FranceDrapeau de la régence d'AlgerRégence d'Alger
Soutien :Beylik de l'Est (dontTribus kabyles)
Commandants
Louis de Bourmont
Guy-Victor Duperré
Hussein Dey
Ahmed Bey
Hassan Agha
Ibrahim Agha
Ben Zamoun
Forces en présence
64 612 hommes
  • 37 612 soldats
  • 27 000 marins
83 canons
103 navires de guerre
50 000 hommes[1],[2],[3]
Pertes
415 morts[4]
2 160 blessés
Inconnues (estimée entre 600 et 1 500 morts)

Conquête de l'Algérie

Batailles

Campagne contre la Régence d'Alger (1830-1837)
Campagne contre Abd-el-Kader (1832-1834)
Campagne contre Abd-el-Kader (1835-1837)
Campagne contre Abd-el-Kader (1839-1847)
Campagne de la Grande Kabylie (1854-1857)
Campagne de pacification (1830-1871)
Campagne du Sahara (1881-1902)
Campagne contre le Maroc (1897-1903)
Données clés
Coordonnées36° 46′ 35″ nord, 3° 03′ 31″ est

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L’expédition d'Alger[5],[6] est unecampagne militaire, livrée de à par laFrance contre laRégence d'Alger, menée par uncorps expéditionnaire de 30 000 à 40 000 hommes commandé par le généralde Bourmont.

En plus du général de Bourmont, futur maréchal, cinq autres futurs maréchaux de France sont également présents dans le corps expéditionnaire :Baraguey d'Hilliers,Mac Mahon,Magnan,Pélissier,Vaillant ainsi que trois futurs grands « Africains » :Duvivier,Lamoricière etChangarnier[7].

Causes et genèse de l'expédition

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Raisons de l'expédition

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Durant laRévolution française, deux négociants juifs algériens, Bacri et Busnach[8], arrivent à nouer une relation privilégiée avec le dey d’Alger, devenant ses conseillers financiers, et bénéficient de privilèges et monopoles commerciaux qui font leur fortune. Ils fournissent en blé les armées duDirectoire vers 1795-1796, sans parvenir à s’en faire régler le prix, sauf de façon partielle sous la Restauration. Ce conflit commercial connaît de multiples rebondissements plus ou moins dramatiques et empoisonne les relations entre la France et la Régence pendant une trentaine d’années.

En 1801,Napoléon Ier fait la paix avec ledey Mustapha[9].

La piraterie des bateaux barbaresques, surtout le long des côtes de France, Espagne et Italie, quoique déclinante, demeurait un problème en mer Méditerranée et incita Napoléon à préparer, en 1808 une expédition à Alger, au moyen de la mission secrète du colonel du génieVincent-Yves Boutin.

Les États-Unis ont menédeux guerres contre lesBarbaresques de 1801 à 1805, puis en 1815, pour y mettre fin.

Alger avait été aussibombardée par une flotte britannico-néerlandaise en 1816, puis soumise à un blocus par laRoyal Navy en 1824.

David Bacri, nommé par Napoléonconsul général à Alger, est décapité en 1811 par ordre duDey d'Alger[10]. Cet événement est une première étape du conflit entre les Algériens et les Français.

Ledey Hussein, ne pouvant prélever sa part majoritaire sur le produit de la transaction commerciale non réglée, convoque le consul françaisPierre Deval pour essayer d'obtenir le règlement des dettes de la France. C’est à la suite de ce conflit commercial que surviennent l’affaire du « coup d'éventail », le 30 avril 1827, la rupture des relations diplomatiques entre leDey et la France, le blocus maritime duport d'Alger depuis le 15 juin 1827 jusqu'en 1830, puis la prise d'Alger et laconquête de l’Algérie[11].

La solution de ce conflit, en partie créé sous le Directoire et prolongé depuis de nombreuses années, offre également au roiCharles X, couronné en 1824, la possibilité de redorer son blason et de tenter de sauver la monarchie fragilisée[12], en s’illustrant par une conquête aux forts accents patriotiques.

Genèse de l'expédition

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Reconnaissance d'Alger par l'espion Boutin (1808)

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L'État-major français bénéficie d'un plan de débarquement,Reconnaissance des forts et batteries d'Alger, dressé par un officier du génie,Vincent-Yves Boutin, sous lePremier Empire. Le commandant Boutin avait été envoyé en 1808 en mission comme espion dans la Régence sur ordre deNapoléon[13] ; celui-ci préparait alors l'aprèscampagne d'Égypte (1798-1801) avec un débarquement à Alger et une colonisation de l'Afrique du Nord[14]. Afin de ne point éveiller les soupçons des Ottomans, Boutin avait été envoyé auprès du consul général français à Alger, Charles-François Dubois-Thainville (frère dugénéral)[13], en se faisant passer pour son cousin, amateur de voyage.

Boutin accomplit avec succès sa mission d'espionnage du au. Ses relevés lui permettent non seulement d'établirSidi-Ferruch comme lieu propice à un débarquement mais également d'élaborer un plan de contournement d'Alger dont l'itinéraire emprunteStaoueli,Sidi Khalef et leBordj Moulay Hassan (futur "Fort l'Empereur")[13]. Son rapport suggère l'emploi d'une force d'environ 35 000 à 40 000 hommes. Il contient même des recommandations à l'adresse de la future armée d'occupation[13]. Quinze ans après l'assassinat de Boutin lors d'une mission en Syrie, le commandant en chef ducorps expéditionnaire contre la régence d'AlgerLouis de Bourmont (ministre de la Guerre), assisté du commandant de la flotteDuperré mettent en application son travail de 1808 ; travail qui sert de base au géographeCharles Picquet pour sonAperçu historique, statistique et topographique sur l'état d'Alger : à l'usage de l'armée expéditionnaire d'Afrique publié par le dépôt de la guerre en 1830[15]. À l'occasion du centenaire du débarquement français, les autorités d'Alger rendent hommage à Boutin avec l'inauguration d'unetable d'orientation à son nom[13].

Préparatifs à partir de 1827

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Dès le mois d'août 1827, le capitaine Collet, commandant la station navale du blocus devant Alger, est chargé par lemarquis de Clermont Tonnerre, alors ministre de la guerre, de concevoir une offensive militaire. Les relevés topographiques précis effectués de mai à juillet 1808 par le colonel Boutin, alors que l'Empereur Napoléon Ier envisageait déjà cette opération pour mettre fin aux exactions des navires de la Régence d'Alger, sont activement exploités.

Un projet d'offensive prévoyant un débarquement à l'écart d'Alger est présenté en conseil des ministres le 14 octobre 1827, mais ajourné à cause de l'accroissement des tensions avec l'empire ottoman.

Labataille de Navarin, survient quelques jours plus tard, le 20 octobre 1827, suivie par l'expédition de Morée, lancée en Grèce en août 1828[16].

Les tergiversations politiques font durer le blocus d'Alger pendant plus de deux ans, malgré son coût, et l'offensive s'organise finalement à partir de l'automne 1829 pour être entreprise à la belle saison, au printemps suivant[17].

LeRoi de France,CharlesX, et leprésident du Conseil, leprince de Polignac, prennent en octobre 1829, après débats en conseil des ministres et au Parlement, la décision de lancer une expédition militaire dans le Nord de l'Afrique au printemps 1830, au plus tard le, date de l'ordonnance nommant le ministre de la Guerre lui même, legénéral de Bourmont, commandant en chef du corps expéditionnaire[18]. Le commandement de la flotte est confié, quant à lui, auvice-amiral Duperré.

Les préparatifs sont menés activement sous la direction du général de Bourmont, et du ministre de la marine, lebaron d'Haussez.

Sur un plan diplomatique, l'expédition est soutenue par l'Espagne, leroyaume de Sardaigne, la Russie, l'Autriche, les Etats-Unis. Plusieurs de ces puissances délèguent des officiers de leurs armées pour participer à l'expédition. Cette dernière suscite l'hostilité de la Grande-Bretagne, qui la perçoit comme une menace pour son hégémonie maritime en Méditerranée, où elle est basée àGibraltar et àMalte, et celle de l'Empire ottoman, auquel est affilié leDey d'Alger, mais cette hostilité ne prend pas une tournure militaire[19].

Après une revue militaire effectuée dans une atmosphère de liesse populaire par leduc d'Angoulême, dans leport de Toulon, puis dans leport de Marseille, le 5 mai 1830[20], les troupes, 37.000 hommes accompagnés par 4000 chevaux, embarquent le 11 mai 1830 sur une flotte montant au total à 675 navires civils et militaires[21]. L'expédition est lancée par l'appareillage des navires, le 25 mai, après que le vent a tourné.

Le 1830[22], lecorps expéditionnaire françaisdébarque sur lapresqu'île deSidi-Ferruch. C'est Frédéric Sion, qui étant marin à bord de la Thélis planta le premier le drapeau français sur la terre algérienne

Elle prend fin21 jours plus tard, le[22], date à laquelle, après plusieurs batailles, ledey d'Alger,Hussein, signe àEl Biar unacte de reddition, lacapitulation d'Alger. Puis les troupes françaises entrent dans la ville le : Alger est prise[23],[5].

Elle constitue le premier épisode de laconquête de l'Algérie par la France.

L’armée de la régence d’Alger s'est particulièrement mal préparée à l'expédition française. En effet, le dey, surestimant sa propre puissance, ne fit appel qu'à la moitié des troupes dont il disposait.

Déroulement

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Résumé chronologique (1830)

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Coup de vent au camp de Sidi Ferruch, le.

Les principaux évènements de la campagne sont les suivants :

Débarquement de Sidi-Ferruch ()

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Articles détaillés :Débarquement de Sidi-Ferruch etComposition de l'armée d'Afrique pour l'expédition de 1830.
Bombardement de la ville d'Alger par l'amiral Duperré le.

De son côté, Hussein Dey avait rassemblé une armée hétéroclite s'appuyant sur la milicejanissaire et renforcée par les contingents fournis par les beys d'Oran, deConstantine et duTitteri. Son commandement a été confié à l'agha Ibrahim.

Selon les sources, les estimations concernant l'effectif total de cette armée varient de 30 000 à 50 000 hommes[24]. Cependant, cette armée s'était particulièrement mal préparée à l'expédition française. Le dey, surestimant sa propre puissance, ne fit appel qu'à la moitié des troupes dont il disposait[25].

Bataille de Staoueli ()

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Article détaillé :Bataille de Staoueli.

Une seconde bataille a lieu le. Les troupes françaises sont restées dans l'immobilisme sur leur tête de pont, dans l'attente du matériel de siège, qui tarde à arriver[26], et pendant ce temps, les troupes de la Régence se renforcent, s'établissent au campement deStaoueli et consolident leurs lignes face aux Français de quelques batteries au centre de leurs positions[27].

L'attaque qu'ils déclenchent le au point du jour est repoussée au bout de quelques heures par les Français, qui s'emparent de l'artillerie turque et du campement de Staoueli, où ils s'établissent[28].

Bataille de Sidi Khalef ()

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Article détaillé :Bataille de Sidi Khalef.
Bataille de Sidi Khalef.

Bombardements d'Alger ( et)

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La flotte française entreprend de bombarder la ville d'Alger en soutien des troupes débarquées, le, et à nouveau le. La flotte échange avec les batteries côtières de vives canonnades, mais à peu près hors de portée. Quelques jours plus tard, le généralValazé, commandant le génie, qui visitait les forts, ironisait, disant« qu'il se chargeait de réparer, pour 7 francs 50 centimes, toutes les avaries causées par la marine aux fortifications »[29].

Siège du fort l'Empereur ()

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Débarquement de l'armée française à Sidi Ferruch,.

Le 29 juin, les troupes françaises arrivent en vue dufort l'Empereur, une forteresse ottomane qui couvre Alger au sud[30].

Le creusement des tranchées pour le siège du fort est commencé dès le, et le dans la journée, toutes les batteries de l'artillerie de siège sont mises en place[31].

Le versh du matin, legénéral de La Hitte, commandant l'artillerie, donne l’ordre d'ouvrir le feu à toutes les batteries la fois ; la riposte turque dure aussi vivement que l'attaque pendantheures, mais à 10 h, les feux du château s'éteignent, tous ses merlons détruits n'offrant plus d'abri aux canonniers, presque toutes les pièces étant démontées, l'intérieur dévasté par les bombes et les obus.

Au moment où l'ordre est donné de battre la forteresse en brèche, une énorme explosion pulvérise la grosse tour au centre du fort de l'Empereur : lesTurcs, abandonnant le fort, avaient mis le feu aux poudres.

Devant lakasbah, les troupes françaises découvrent une pyramide de têtes de soldats coupées, conformément aux instructions du dey qui payait une somme à qui en rapportait une[32].

Les Français s'emparent du fort et tiennent désormais à leur merci la kasbah et la ville d'Alger[33].

Capitulation et prise d'Alger ()

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Combat aux portes d'Alger en 1830.
Attaque d'Alger. Explosion du fort de l'Empereur.

Le, labataille de Staoueli suivie de la prise dufort de l'Empereur livrait à une armée française,Alger, l'antique métropole des piratesbarbaresques.

Si la première pensée avait été uniquement d'infliger audey d'Alger un châtiment sévère, le succès vint en aide à la réflexion pour conseiller de garder, à titre définitif, une conquête dont l'Europe, et surtout l'Angleterre, souhaitait le délaissement.

La résolution prise, on crut que dans un pays à demi organisé comme l'était larégence d'Alger, on trouverait parmi les anciens tributaires du dey une partie des éléments nécessaires pour maintenir l'ordre dans la population indigène, et surtout pour faire rentrer les impôts dont le gouvernement français entendait hériter.

De cette pensée naquirent leszouaves, les successeurs, en quelque sorte, des troupes algériennes.

Acte de capitulation

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Texte de la capitulation
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Article détaillé :Convention franco-algérienne de 1830.
Signature de la capitulation
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Articles détaillés :El Biar etHamidou ben Ali.

La convention a été signée àEl Biar, dans la villa Djenane Raïs-Hamidou, aussi connue comme laVilla du Traité. Elle est située au 17, rue Ali Lamari (ex-rue du Traité). La Villa du Traité est une résidence d'été duXVIIIe siècle qui a appartenu aucorsaireRaïs Hamidou et qui servit dequartier général au comte de Bourmont. Elle est actuellement occupée par un centre de soins, annexe de l'hôpital Birtraria[34]. Djenane Raïs-Hamidou a été classémonument historique par un arrêté du[35], pris au terme d'une procédure de classement ouverte par un arrêté du[36].

Interprétation de la capitulation
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Articles détaillés :Indigénat etIndigénat en Algérie.

En l'absence de traité d'annexion, la déclaration d'annexion était trouvée, sinon dans l'ordonnance du[37], du moins[38] dans celle du suivant[39],[40].

Prolongement

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Présentée à l'époque comme une expédition punitive, l'expédition d'Alger, tentée sans succès par le roiCharles III d'Espagne un demi-siècle auparavant, avec l'expédition d'Alger de 1775, apparaît rétrospectivement comme l'acte initiateur d'une extension décisive de l'influence française sur la rive méridionale de laMéditerranée. Cette extension se poursuivra sous lamonarchie de Juillet par laconquête de l'Algérie par la France, jusqu'en 1847, puis au fil des régimes politiques successifs, durant plus d'un siècle, jusqu'à la constitution d'un importantempire colonial français.

Commémoration

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Larue d'Alger (Paris) rappelle le souvenir de la prise d'Alger.

Personnalités militaires ayant participé à l'expédition de 1830

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Cinq futurs maréchaux de France sont présents dans le corps expéditionnaire :Achille Baraguey d'Hilliers,Patrice de Mac Mahon,Bernard Pierre Magnan,Aimable Pélissier,Jean-Baptiste Philibert Vaillant et trois futurs grands « Africains » :Franciade Fleurus Duvivier,Louis Juchault de Lamoricière etNicolas Changarnier[7].

Annexes

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Bibliographie

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  • M. Fernel,Campagne d'Afrique en 1830, 1831, Paris, Théophile Barrois, XIV+189 pages,lire en ligne ;
  • Alfred Nettement,Histoire de la conquête d'Alger, écrite sur des documents inédits et authentiques, suivie du tableau de la conquête de l'Algérie, Paris, Librairie Jacques Lecoffre,, XV+608, un volumein-8o(lire en ligne)
  • Edouard d'Ault-Dumesnil,Relation de l'expédition d'Afrique en 1830 et de la conquête d'Alger, 1868, Paris, Victor Palmé, XV+522 pages,lire en ligne  ;
  • Camille Rousset,La Conquête d'Alger, 1879, Paris, E. Plon, 291 pages,lire en ligne ; tome second,l'Algérie de 1830 à 1840, 1887, Paris, Plon, 495 pages,lire en ligne ;
  • Gabriel Esquer,Les Commencements d'un Empire, la Prise d'Alger (1830), Paris, Librairie Édouard Champion, 1923 ; Alger, aux Éditions de l'Afrique latine, 477 p. (réédition revue et augmentée en 1929, Paris, Librairie Larose, 570 pages)[41] ;
  • Chef de bataillon Boutin,Reconnaissance des ville, fort et batterie d'Alger par le chef de bataillon Boutin (1808), suivie desMémoires sur Alger par les consuls de Kercy (1791) et Dubois-Thainville (1809), publiés parGabriel Esquer, Paris, Librairie ancienne Honoré Champion, 1927, XXX-158 p.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. (en)James_McDougall (en),A History of Algeria, Cambridge University Press,(ISBN 9781108165747,lire en ligne),p. 52.
  2. (en)William E. Watson (en),Tricolor and Crescent: France and the Islamic World, Cambridge University Press,(ISBN 9780275974701,lire en ligne),p. 20.
  3. Théodore de Quatrebarbes,Souvenirs de la campagne d'Afrique,(lire en ligne),p. 35.
  4. (en) « Conquête d'Alger ou pièces sur la conquête d'Alger et sur l'Algérie », surGoogle Books,.
  5. a etbJean Garrigues et Philippe Lacombrade,La France auXIXe siècle : 1814-1914, Paris,Armand Colin,coll. « U / Histoire »,,3e éd. (1re éd. 2003), 264 p., 16 × 24 cm(ISBN 978-2-200-60003-7,OCLC 911056815,BNF 44372143,présentation en ligne,lire en ligne),p. 93.
  6. Jean-Claude Caron etMichel Vernus,L'Europe au19e siècle : Des nations aux nationalismes (1815-1914), Paris,Armand Colin,coll. « U / Histoire »,,3e éd. (1re éd. 1996), 495 p., 16 × 24 cm(ISBN 978-2-200-60006-8,OCLC 908338724,BNF 44337559,présentation en ligne,lire en ligne),p. 67.
  7. a etbHenry d'Estre,Les conquérants de l'Algérie (1830-1857), Berger-Levraud, 1930, p. 26.
  8. « L'affaire Bakri-Busnach : Un contentieux à l’origine de la colonisation de l’Algérie »,Akadem,‎(lire en ligne)
  9. A. Berthet,Les naufragés de la « Marie Élisabeth » (22 avril 1882.), G. Téqui, Paris, 1884,p. 208.
  10. Attal 1996,p. 24[réf. non conforme].
  11. Tous les ouvrages relatant la conquête d’Alger par les Français en 1830 traitent de ce conflit commercial. Cf. plus particulièrement, sur le rôle des familles Bacri et Busnach. Maurice Eisenbeth,Les Juifs en Algérie, esquisse historique depuis les origines jusqu’à nos jours, inEncyclopédie coloniale et maritime, Paris, 1937,p. 17-18, et Claude Martin,Les Israélites algériens de 1830 à 1902, Paris, 1936,p. 20-21.
  12. Sébastien Haule, « "… us et coutumes adoptées dans nos guerres d'orient" : L'expérience coloniale russe et l'expédition d'Alger »,Cahiers du monde russe,vol. 45,nos 1-2,‎(lire en ligne, consulté le).
  13. abcd etePetite histoire de l'Algérie (1830-1962) : comment formez-vous le futur ?, par André Micaleff, Éditions L'Harmattan, 1998, p. 29].
  14. Boutin : le Lawrence de Napoléon, espion à Alger et en Orient, pionnier de l'Algérie française, Jean Marchioni, Gandini, 2007, p. 63.
  15. Aperçu historique, statistique et topographique sur l'état d'Alger : à l'usage de l'armée expéditionnaire d'Afrique.
  16. Nettement 1867,p. 147-157.
  17. Nettement 1867,p. 152-228.
  18. Ordonnance du 11 avril 1830 qui nomme général en chef de l'armée d'expédition d'AfriqueM. le comte de Bourmont, ministre de la Guerre, dansBulletin des lois, Paris, Imprimerie royale, bulletinno 350, texteno 14036,p. 241.
  19. Nettement 1867,p. 267-296.
  20. Nettement 1867,p. 229-302.
  21. Nettement 1867,p. 253-255.
  22. a etbBNF 11934725 :Algérie – 1830 (Expédition française) (consulté le 20 octobre 2015).
  23. Sylvain Venayre, « Prise d'Alger (1830) », suruniversalis.fr,Encyclopædia Universalis(consulté le).
  24. « Sur la terre d’Afrique ! », suralgerie-ancienne.com(consulté le).
  25. Selon le témoignage deSidi Hamdan ben Othman Khodja, riche Kouloughli proche du pouvoir, le Dey,« trop confiant en sa puissance », ne fit appel qu'à la moitié des troupes sur lesquelles il aurait pu compter. cf.Xavier Yacono, « La régence d'Alger en 1830 d'après l'enquête des commissions de 1833-1834 »,Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée,No 1, 1966,p. 239, note 31[lire en ligne].
  26. Pellissier de Reynaud,Annales algériennes,, p.44.
  27. Pellissier de Reynaud 1854,p. 42.
  28. Pellissier de Reynaud 1854,p. 46.
  29. Nettement 1867,p. 454-455.
  30. Pellissier de Reynaud 1854,p. 62.
  31. Pellissier de Reynaud 1854,p. 63.
  32. Cyril Guinet, « 5 juillet 1830 : la colonisation de l'Algérie est lancée », surgeo.fr,(consulté le).
  33. Pellissier de Reynaud 1854,p. 65-67.
  34. « Villa du traité / Djenane Raïs-Hamidou »[html], surpetitfute.com,Petit Futé(consulté le).
  35. Arrêté du 25 Chaoual 1433 correspondant au 12 septembre 2012 portant classement de « Djenane Raïs Hamidou », dansJournal officiel de la République algérienne démocratique et populaire,no 36, (9 Ramadhan 1434),p. 18 (consulté le 19 octobre 2015).
  36. Arrêté du 9 Rajab 1428 correspondant au portant ouverture d’instance de classement de Djenane Raïs Hamidou[PDF], dansJournal officiel de la République algérienne démocratique et populaire,no 2, (30 Dhou El Hidja 1428),p. 14 (consulté le 19 octobre 2015).
  37. Ordonnance du 22 juillet 1834 relative au commandement et à la haute administration des possessions françaises dans le Nord de l'Afrique, dansBulletin des lois du royaume de France,IXe série,t. 9,2e partie, Paris,Imprimerie royale, bulletinno 324, texteno 5450,p. 121-122.
  38. C. Paris 2 février 1839,Nathan Bacri c. héritiers Bacri.
  39. Entrée« annexion », dansHippolyte-FerréolRivière (dir.),Pandectes françaises : nouveau répertoire de doctrine, de législation et de jurisprudence,t. 6 :Alignement - annexion, Paris, A. Chevalier-Marescq,, 812 p., in-4o(OCLC 494330433,BNF 33524801,lire en ligne),p. 748-812.
  40. AlbertHugues,La nationalité française chez les musulmans de l'Algérie, Paris, A. Chevalier-Marescq,,IV-228 p., in-8o(OCLC 458177141,BNF 30626150,lire en ligne)
    Thèse dedoctorat en droit soutenue à laFaculté de droit de l'université de Paris en 1899.
    .
  41. « Commencements d'un Empire - La Prise d'Alger - 1830 », surcatalogue.bnf.fr(consulté le)
v ·m
Campagne contre laRégence d'Alger(1830-1837)
1re campagne contre Abd-el-Kader(1832-1834)
2e campagne contre Abd-el-Kader(1835-1838)
3e campagne contre Abd-el-Kader(1839-1847)
Campagne de la Grande Kabylie(1857)
Campagne de pacification(1830-1871)
Campagne du Sahara(1881-1902)
Campagne sud-Oranaise contre le Maroc(1897–1903)
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