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Titre québécois | Le Facteur |
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Titre original | The Postman |
Réalisation | Kevin Costner |
Scénario | Eric Roth Brian Helgeland |
Acteurs principaux | |
Pays de production | ![]() |
Genre | Science-fiction post-apocalyptique Aventure |
Durée | 180 min. |
Sortie | 1997 |
Pour plus de détails, voirFiche technique etDistribution.
Postman (The Postman), ouLe Facteur auQuébec, est unfilm américain de et avecKevin Costner, sorti en1997. Il est adapté duroman éponyme deDavid Brin, publié en1985.
En2013, le monde est dévasté à la suite de laTroisième Guerre mondiale de 1997, qui a vu l'émergence d'un mouvement totalitaire mené par Nathan Holn, le Mouvement Holniste, les rares survivants vivent comme ils peuvent sur les restes de la civilisation disparue. Le général auto-proclamé Bethlehem à la tête de l'Armée Holniste a imposé son pouvoir tyrannique par la violence. C'est alors qu'un voyageur solitaire — qui a endossé un uniforme duUnited States Postal Service à l'origine pour pouvoir manger en se faisant passer pour un facteur des États-Unis Restaurés — va initier un mouvement d'espoir au travers des « Courriers », membres du nouveau service postal, qui vont finalement s'opposer à la tyrannie holniste.
Site | Note |
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Metacritic | 29/100[1] |
Rotten Tomatoes | 8 %[2] |
Périodique | Note |
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The Postman a reçu des critiques très négatives avec 8 % de critiques positives surRotten Tomatoes basé sur 36 critiques[2]. SurMetacritic, il obtient une note moyenne de29⁄100 pour14 critiques[1].
Télé Loisirs lui a accordé 1 étoile sur 4 avec comme critique « des séquences spectaculaires hélas noyées dans des longueurs », leNew York Times parlant par exemple de « sentimentalisme contrefait » (bogus sentimentality) et dejingoïsme excessivement sensible (mawkish jingoism)[3].Sur sa page web de critiques cinématographiques,Roger Ebert a décritThe Postman comme « bienveillant » (« good-hearted ») et « absurde… et prétentieux » (« goofy… and pretentious »). Toutefois, il a également déclaré que le film est uneparabole ratée, pour laquelle il dit que « le spectateur ne doit pas leur reprocher d'avoir essayé[4]. »Lors de leur show téléviséAt the Movies,Gene Siskel et Roger Ebert donnent tous deux au film « deux pouces vers le bas » (« Two Thumbs Down »), Siskel l'appelant même « Danse avecmoi-même » (« Dances withMyself »), en référence àDanse avec les loups (Dances With Wolves) qui est le titre du film oscarisé de Kevin Costner) au sujet de la scène avec la statue de bronze[5].
C'est à l'occasion de ce film que Costner a obtenu le surnom de « TheBoomer » :Will Patton, coacteur sur The Postman et qui avait déjà partagé la vedette avec lui en 1987 dansSens unique, a inventé le terme en déclarant que Costner, plus que n'importe qui d'autre, a personnifié « le charme de gamin toujours souriant, d'âge mûr de la génération des baby-boomers. » Le nom est resté.[réf. nécessaire]
Le film est un desplus gros échecs au box-office : produit sur un budget estimé à80 millions de dollars, il n'en a rapporté que 18[6].
Le film a reçu cinqRazzie Awards dans les catégories « Pire film », « Pire acteur » (pour Kevin Costner), « Pire réalisateur », « Pire scénario » et « Pire bande originale », c'est-à-dire un prix pour chacune des catégories où il était nommé, ce qui représente un record puisque c'est la seule et unique fois que cela est arrivé dans l'histoire des Razzie.
Le film fait référence à l’histoire américaine, en particulier à laguerre de Sécession. Les « méchants », dirigés par le général Bethlehem, veulent faire disparaître jusqu'au souvenir de l'Union. En découvrant un drapeau américain hissé par le Postman, le général Bethlehem s'exclame : « Faites-moi brûler cette abomination ». Les « bons », derrière le Postman, veulent restaurer l'Union et l'État fédéral, en commençant par son service postal (service public le plus populaire aux États-Unis) puis la reconstitution d'une armée. À sa tête, le Postman galope en brandissant un drapeau américain, dont les bandes blanches portent l'inscription « États-Unis restaurés d'Amérique ».