Statistiques 1991-2020 et records ETOILE (26) - alt : 145m, lat : 44°49'08"N, lon : 4°53'22"E Records établis sur la période du 01-01-1987 au 04-01-2024
La commune de Portes-lès-Valence se trouve à 20 kilomètres au sud de lagare de Valence-TGV et à 8 kilomètres de celle deValence-Ville.
L'autoroute A7 (péage de Valence Sud) permet de joindre Lyon (100 kilomètres au nord) et Marseille (220 kilomètres au sud). L'autoroute A49, via lepériphérique valentinois, permet de joindre Grenoble (100 kilomètres au nord-est).
Au, Portes-lès-Valence est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8].Elle appartient à l'unité urbaine deValence, une agglomération inter-départementale dont elle est une commune de labanlieue[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (47,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (35 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (39,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (29,8 %), zones urbanisées (17,5 %), eaux continentales[Note 2] (4,1 %), cultures permanentes (4 %), forêts (3,5 %), zones agricoles hétérogènes (2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Unevilla gallo-romaine, ditede Saint Gervais a été retrouvée et partiellement fouillée dans les quartiers du Colombier et des Chaux (Valette, 1935, 1952 et 1962 – Club Archéologique Crouzet, 1979 – Tarpin, 1997 à 2000)[17].
En 1790, Fiancey (dont Portes) devient une municipalité du canton d'Etoile. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une commune du canton de Valence[14].
Pendant la deuxième guerre mondiale, la commune est bombardée à plusieurs reprises peu avant la Libération.
La gare de triage est le théâtre d'une action de la résistance le qui détruit plusieurs locomotives et fait sauter un local administratif (quinze personnes sont tuées, dont trois français). En représailles, les Allemands amènent deux jours plus tard trente prisonniers de la prison de Montluc (Lyon) et les fusillent sur les lieux de l'explosion[19].
Le, Yves Farge, ancien Commissaire de la République à Lyon, et Claude Alphandéry, ancien Président du Comité Départemental de Libération, remettent à la commune de Portes-lès-Valence la Croix de Guerre 1939-1945[20] qui vient de lui être décernée[21].
Depuis 1908, la commune a été dirigée par des maires classés à gauche jusqu'à la seconde guerre mondiale. À la Libération, la ville cheminote passe dans le giron communiste avec l'élection en 1946 de Gabriel Coullaud, puis de Jean-Guy Pinède. En 1989, Jean-Guy Pinède qui a annoncé, l'année précédente, son soutien à un candidat communiste rénovateur lors de la présidentielle, est exclu du PCF. C'est donc sous l'étiquetteà gauche autrement qu'il est réélu. En 2001, à la faveur d'une triangulaire, la ville passe à droite et Geneviève Girard devient maire. Le PCF reprend la mairie en 2008 mais la perd en 2014 avec la réélection de Geneviève Girard, cette fois dans le cadre d'un duel classique[réf. nécessaire].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[24],[Note 3].
En 2022, la commune comptait 10 369 habitants[Note 4], en évolution de −0,73 % par rapport à 2016 (Drôme : +2,64 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Le Dauphiné libéré, quotidien régional qui consacre, chaque jour, y compris ledimanche, dans son édition de « Romans et Drôme des collines » un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
L'Agriculture Drômoise, journal d'informations agricoles et rurales, couvre l'ensemble du département de la Drôme.
La commune est située sur l'aire de diffusion deIci Drôme Ardèche, une radio publique également diffusée sur tout le territoire du département de la Drome et de l'Ardèche.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)