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État de conservation | démoli ou détruit(d) ![]() |
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Laporte Sauvetout était une porte de l'enceinte médiévale de la ville deNantes, enFrance. Il n'en reste que des vestiges, situés au sud de laplace de Bretagne, dans l'axe des ruesdu Pont-Sauvetout etde la Boucherie, à proximité immédiate de l'ancienmarché de Feltre et à deux pas de labasilique Saint-Nicolas.
L'ensemble fortifié était composé de deux tours baptisées respectivement « tour Haut-le-Pied » (à l'ouest) et « tour de l'Erdre » (à l'est), ainsi que d'unpont-levis, qui menait au faubourg du Marchix. L'ouvrage primitif, édifié à la sortie nord du faubourg Saint-Nicolas parPierre Mauclerc auXIIIe siècle, est plusieurs fois remanié. Dès le début duXIVe siècle, la porte Sauvetout est pourvue d’une douve creusée dans le coteau et renforcée par la construction d’unchâtelet portant le même nom. Cette petite forteresse était renforcée à ses angles par deux autres tours : celle dite « duBourreau » (à l'ouest) et, celle dite « du Haut-Pas » (à l'est)[1]. La « tour du Bourreau » était censée, comme son nom l'indique, abriter les appartements de l'exécuteur de la ville, même s'il semble qu'il résidait en réalité dans la « tour Haut-le-Pied ».
L'apparition de l’artillerie et l’état déplorable des remparts vont susciter un siècle et demi plus tard, entre1456 et1465, de grands travaux : réédification du pont de Sauvetout situé devant la porte et fortification de la porte elle-même.
De cet ensemble défensif, seule la base de la « tour Haut-le-Pied », en lits de granit et de schiste, est visible aujourd'hui[2]. Les fondations de la « tour de l'Erdre » ayant été recouvertes dans sa grande partie lors de la construction du magasinHabitat situé à proximité[1],[3].
Cependant, au début duXXIe siècle, la destruction de l'immeuble à l'enseigne duTisserand Breton et des bâtiments voisins permet la réapparition de la « tour du Haut-Pas », dont les vestiges seront remis au jour pour le public[4],[5]. Le projet entamé en 2014 sur ce site est conçu pour permettre la préservation des vestiges de l'enceinte, qui seront visibles depuis les escaliers de larue Beaurepaire[6].
On y exhibe, fichée sur un pieu, la tête d'Olivier IV de Clisson, décapité auxHalles à Paris, le, sur ordre du roiPhilippe VI de Valois.
Le, le chapitre de lacathédrale vient y accueillir, en grand cortège, la duchesseAnne de Bretagne qui fait route versson château pour y épouser le roiLouis XII.
SelonHenri de Berranger, l'une des deux tours de la porte« fut coiffée en 1839 par l’industriel Mollière d’unetour à plomb qui subsista jusqu'à la fin du siècle »[7].
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