Unsiège est, dans le domaine militaire, l’ensemble des actions menées en vue de s’emparer d’une place fortifiée ou d’une position ennemie.
Ces actions comprennent souvent unblocus, qui permet d’affaiblir la place en la coupant de tout soutien. L’objectif est d’obtenir sa reddition ou de réussir à briser ou percer ses défenses pour l'investir.
Ce qui est relatif aux sièges, ou aux villes assiégées, est ditobsidional[1].
La technique du siège se nomme lapoliorcétique (dugrecpoliorketikos) et désigne l’art de mener un siège, ou de le contrer. Le terme s’applique donc à l'attaquant ou au défenseur du siège.
Un siège a lieu lorsqu’un assaillant rencontre une place fortifiée qui refuse la reddition, et qu’il ne peut la prendre facilement par un assaut direct. On effectue alors son encerclement, avec pour effet la coupure la plus complète des lignes d’approvisionnement de celle-ci puis la mise en œuvre de différentes techniques qui sont : l'échelade, la brèche avec l'aide desmachines de siège, lasape, le creusement d'une mine.
Les sièges apparaissent probablement avec l’émergence des cités comme grands centres de population. Les cités antiques duMoyen-Orient montrent quelques restes archéologiques de fortifications.
Censé avoir duré 10 ans, le siège de la ville grecque deTroie, raconté parHomère dans l'Iliade, est souvent considéré, à tort, comme le plus long siège de l'Histoire. Lesiège de Candie par les Ottomans de 1648 à 1669 serait toutefois le plus long.
Un siège peut s’achever de quatre manières :
les assiégés résistent sans aide extérieure, et poussent l’assaillant à abandonner ;
les assiégés sont secourus et le siège est levé ;
les attaquants prennent le contrôle de la position, et les défenseurs peuvent partir (on dit que la ville a été évacuée) ;
les assaillants investissent la ville et tuent ou capturent les défenseurs, on dit alors que la ville est prise.
Sommairement, un siège consiste à cerner totalement une place fortifiée afin d'empêcher toute entrée et toute sortie de cette dernière par des lignes decirconvallation, tranchées avec palissades etbastilles. On espère ainsi s'emparer du lieu par le temps plutôt que par la force, un assaut frontal contre unchâteau fort étant extrêmement difficile et coûteux en vies humaines.
Mais le temps requis pour faire tomber une place manque souvent aux agresseurs. En effet, immobilisés par le siège, ils ne peuvent plus manœuvrer contre d'autres armées qui peuvent alors prendre l'initiative de forcer la levée du siège (en se concentrant) ou alors la liberté d'aller ravager les terres et villes ennemies. Donc pour retrouver sa disponibilité opérationnelle, il faut réduire la durée du siège :
soit en limitant les possibilités de résistance interne :
En coupant tous ravitaillements possibles, comme la digue dans la rade deLa Rochelle en 1625,
En limitant les conditions d'hygiène (charognes infestées de germes), en empoisonnant le cours d'eau qui alimente la place forte ou en y faisant entrer des provisions empoisonnées (quelques rares cas de fausses offensives alliées pour y introduire de la nourriture empoisonnée),
Par trahison, en payant des agents pour ouvrir la place, l'empoisonner ou l'espionner ou par la négociation afin d'obtenir la reddition de la place ;
soit en évitant les fortifications adverses en vue de pouvoir monter un assaut :
En perçant une brèche dans les défenses (par mines ou sapes, par bélier, par l'artillerie à jet),
En passant par les fenêtres[3] et par-dessus les défenses et en contrôlant directement le cœur de la forteresse (par échelade ou plus récemment par les airs —attaque du Fort d'Ében-Émael).
Lescirconvallation et contrevallation romaines sont des enceintes élevées autour d'une place fortifiée, pour empêcher toute sortie des assiégés et toute offensive d'une armée de secours venant de l'extérieur. Cette technique fut mise en œuvre dès52 av. J.-C. à labataille d'Alésia parJules César.
Les mines et les sapes. La mine[4] est une technique qui se pratique, à l'abri et généralement imprévue, pour venir à bout d'une tour ou d'une muraille afin de saper sa base : on perçait sous-terre une galerie qui arrivait sous l'ouvrage. On bourrait alors l'espace de paille, de bois, puis on y mettait le feu. La chaleur faisait éclater pierres et mortier, provoquant l'effondrement des murs situés au-dessus. La sape a pour objet de détruire la base d'une courtine par des sapeurs ou un bélier protégés par une structure de bois et de peaux humides. Une fois lapoudre noire importée en Europe, elle fut aussi utilisée à cette fin.
Lebélier ou mouton : longue pièce de bois soulevée à bras d'homme ou suspendue sous une charpente mobile ou encore montée sur roues ; on vient frapper une porte ou un mur de façon à l'enfoncer. L'extrémité peut être protégée par une pièce de métal.
Lebeffroi : tour carrée de plusieurs étages construite en bois et roulant sur des madriers. Elle est protégée des traits enflammés par des peaux fraîches ou des mottes de terre garnies d'herbes.
Bien qu’il y ait énormément de relations de mises à sac de villes durant l’Antiquité, très peu donnent des précisions sur ce qui a précédé la prise de la cité. Le siège le plus célèbre de l'Antiquité est celui deTroie, transmis notamment parHomère dans sonIliade. Pendant dix ans les Grecs se heurtent aux célèbres murs inexpugnables de la ville dressés par le roiLaomédon, qui déjà, s'était protégé contre unpremier siège conduit alors par le fameuxHéraclès[7]. À cette époque reculée, vers leXIIIe ou leXIIe siècle av. J.-C., la poliorcétique paraît ne pas exister : Homère décrit les combats devant les murs de la cité, mais les Grecs ne semblent pas s'attaquer à ceux-ci. Lemythe veut que la ville n'ait été vaincue que grâce à laruse d'Ulysse, lecheval de Troie. Une histoire similaire raconte comment la citécananéenne deJaffa fut prise par les Égyptiens auXVe siècle av. J.-C. (La prise de Joppa).
Lelivre de Josué, dans la Bible, raconte le siège miraculeux de la ville deJéricho. Un récit historique plus détaillé, duVIIIe siècle av. J.-C., appelé l’étoile dePiankhi, raconte comment lesNubiens assiégèrent de nombreuses villes égyptiennes, en employant desbéliers, des archers, et en construisant des ponts rudimentaires de terre pour franchir les fossés.
Personnages antiques dont le nom est resté attaché à la poliorcétique :
Énée le Tacticien est l'auteur d'unePoliorcétique (vers-356), premier traité technique sur le sujet[8] ;
toute une tradition de traités militaires a suivi, décrivant notamment de nombreuses armes de siège. L'ingénieur Philon d'Athènes par exemple publie lui aussi unePoliorcétique (aujourd'hui perdue) vers la fin duIVe siècle av. J.-C.[8] ;
DémétriosIer de Macédoine (-336 --283) : son surnomle Poliorcète lui a été attribué ironiquement par les habitants deRhodes après l'échec du siège qu'il a mené contre leur cité ;
Les murailles de cité et les fortifications étaient essentielles à la défense des premières cités du Moyen-Orient. Les murailles étaient construites en briques, ou en pierre, renforcées de poutres, selon l’abondance des deux derniers matériaux. Elles servaient à la fois à défendre la ville et à montrer la puissance du roi à d’éventuels ennemis possibles. Ainsi, les murailles de la cité desumérienne d’Uruk étaient célèbres : elles atteignaient une longueur totale de 9,5 km, pour une hauteur de douze mètres, ce qui avait valu son nom à la ville (uruk signifiel'enclose). Les murailles deBabylone, renforcées de tours et de fossés, eurent une réputation similaire.
EnAnatolie, lesHittites ont construit d’impressionnantes murailles de pierre tout autour de leurs villes, s’appuyant sur le relief. D’autres villes, comme celles de lacivilisation de la vallée de l'Indus, ou de lacivilisation minoenne enCrète, étaient moins élaborées : leur défense devaient être plus basée sur la protection des frontières ou des côtes que sur celle des villes.
Dès cette époque, la pratique la plus commune du siège consiste simplement à mettre le siège et attendre la reddition des ennemis encerclés. Le siège égyptien deMeggido auXVe siècle av. J.-C. dure sept mois avant que les habitants ne se rendent. Un siège des Hittites, auXIVe siècle av. J.-C., contre une cité rebelle d’Anatolie, s’achève quand la reine mère sort de la ville et implore la clémence pour son peuple.
Si la finalité des campagnes militaires n’était pas la conquête d’une ville en particulier, le siège pouvait simplement être négligé. Les Hittites, en guerre contre leMitanni auXIVe siècle av. J.-C., ignorent la place forte deKarkemish et, une fois l’objectif atteint, reviennent à la ville et la prennent en huit jours. Le siègeassyrien deJérusalem, mieux connu, auVIIIe siècle av. J.-C., prend fin quand lesHébreux proposent de payer une rançon et untribut, selon les sources assyriennes, ou lorsqu’une épidémie frappe le camp assyrien, selon laBible.
Dans l'Europemédiévale, plusieurs dispositifs défensifs ont été mis au point afin de ralentir l'assaut des forteresses. Par exemple, unha-ha était constitué par un ensemble successif de marches et de traverses en bois escamotables. Placées à la base d'un escalier ou au niveau des paliers, elles pouvaient être retirées rapidement et gêner la progression des assaillants. Des ha-has sont encore visibles aux châteaux forts d'Ainay-le-Vieil dans l'Allier et deJoux enFranche-Comté.
Les créneaux et meurtrières favorisent les tirs des défenseurs, leur permettant de s'abriter, et permettant aux défenseurs de viser sans courir de risques.
Il était aussi courant de creuser des souterrains pendant la construction de la place forte pour pouvoir soit fuir, soit ravitailler malgré le blocus (technique utilisée au Moyen Âge).
La poliorcétique médiévale reprend en grande partie les techniques antiques : les tours mobiles, lechat et lebélier étaient déjà utilisés par les Grecs.
Différentes techniques de siège (1100-1400) étaient utilisées conjointement :
Les assiégeants construisaient des lignes concentriques autour du château, constituées de palissades de bois de tours et defossés. En 1203, le roi de FrancePhilippeII fait aménager deux lignes decirconvallation autour deChâteau-Gaillard.
L'opération la plus délicate était le franchissement des fossés ; il fallait les combler sous le tir ennemi.
Chat : engin d'approche sur roue pour saper les bases de la muraille. On les appelait truie, taupe ou renard.
Bélier : utilisé dans le monde grec antique, il devait ébranler les murailles. Composé d'une tête de métal et d'une poutre en bois. Il était actionné par balancement grâce à des chaînes et des cordes. Le choc était peu efficace sur un mur de pierre. Des brèches ouvertes pouvaient ensuite être enflammées.
Escalade : technique très répandue au Moyen Âge, elle se faisait par des échelles. Les assaillants se protégeait sous despavois. L'escalade était efficace à la suite d'une trahison, d'une attaque-surprise et d'un rapport numérique favorable.
Sape etmine : mine ou sape souterraine (rare) par creusement d'une galerie. Des poteaux de bois enduits depoix, desoufre, debitume ou decochon (souvent vivant) étaient introduits dans les brèches pour faire s'écrouler lacourtine.
Contrairement à ce que l'on voit dans de nombreuses reconstitutions, lacatapulte n'est plus utilisée au Moyen Âge. Inutilisable par temps humide (le ressort se détend), elle est de plus moins efficace qu'un mangonneau ou trébuchet ce qui explique son abandon au haut Moyen Âge. AuXIXe siècle, l'architecteViollet-le-Duc, se fondant sur des ouvrages de la Renaissance représentant des catapultes antiques, croit qu'elle est encore utilisée au Moyen Âge. Depuis cette erreur se perpétue. Labaliste antique, destinée à projeter des pierres, est également abandonnée au haut Moyen Âge pour les mêmes raisons.
AuMoyen Âge, la campagne de conquête de l'Empire mongol mené parGengis Khan et sonarmée contre laChine fut extrêmement efficace, permettant auxmongols de conquérir de larges terres. Même s'ils ne pouvaient pénétrer les cités les plus fortifiées, ils usèrent detactiques innovatrices pour contrôler les terres et leurs habitants :
« En se concentrant sur les forces armées, les places fortes devaient attendre. Bien sûr, les forteresses plus petites, ou celles plus faciles à surprendre, étaient conquises quand l'occasion se présentait. Ceci avait deux effets. Premièrement, la cité principale était coupée de toute communication avec les cités secondaires qui auraient pu lui venir en aide. Deuxièmement, les réfugiés venant des cités plus petites se sauvaient vers la dernière place forte. Les récits venant de ces cités et les foules de réfugiés sapaient le moral des habitants et de la garnison de la cité principale et, de plus, pesait lourdement sur ses provisions. Les réserves de vivres et d'eau étaient mises à rude épreuve par l'arrivée de tous ces réfugiés. Ainsi, une entreprise difficile devenait facile. Les Mongols étaient libres d'assiéger la cité sans interférence de la part des forces armées détruites précédemment… Au siège d'Alep,Hulegu utilisa vingt catapultes contre le Bab al-Iraq (La Porte de l'Iraq). Dans Jûzjânî il y a plusieurs épisodes dans lesquels les mongols construisirent plusieurs centaines d'engins de siège pour surpasser le nombre d'engins que possédait la ville assiégée. Bien que le cas de Jûzjânî il s'agisse d'exagérations, le nombre élevé, voire improbable, d'engins de siège utilisés par les Mongols et les assiégés donne une idée du large nombre utilisé lors d'un siège. »
Une autre tactique mongole consistait à catapulter des cadavres de victimes de la peste dans les cités assiégées. Les poux porteurs de la maladie allaient ainsi infecter les habitants de la ville. La peste se propageait dans la ville et celle-ci pouvait être conquise, bien que le vecteur de la maladie ne fut pas connu à l'époque. Cela a été observé en 1346 lors dusiège de Caffa[10].
Les progrès de l'artillerie révolutionnent la guerre de siège : l'augmentation d'épaisseur des murailles ne suffit plus pour résister à l'impact cinétique d'un boulet métallique. Les succès deCharles VIII etFrançoisIer qui prennent place sur place grâce à leurs canons montrent bien cet état de fait. Les ingénieurs italiens commeFrancesco Paciotto d’Urbino ont donc inventé lesfortifications bastionnées : les murailles deviennent très basses, obliques et précédées d'un fossé[11]. L'assaillant qui ne peut plus attaquer frontalement au risque de se voir décimé par des tirs de mitraille approche les fortifications par des réseaux de tranchées[11].
En France,Jean Errard va améliorer les théories italiennes en y introduisant des considérations géométriques. En 1600, il formalise toutes ces nouvelles techniques dans un premier traité de fortification. Il y détermine les distances entre les ouvrages en fonction de la portée de l'arquebuse et préconise l'étagement des feux.
Antoine Deville etBlaise de Pagan poursuivent son œuvre, en particulier en introduisant l'usage de réduits, au sein des ouvrages, pour retarder leur chute en fournissant aux défenseurs une position de repli où ils peuvent se réfugier et bénéficier d'un avantage, au sein même de l'ouvrage. Le principe de l'échelonnement dans la profondeur est né, il va être perfectionné par leurs successeurs, dontVauban.
Codification des attaques des places fortes par Vauban. 3 tranchées parallèles reliées entre elles par des tranchées de communications en zigzag pour éviter les tirs en enfilade. La première parallèle est une place d'arme hors portée de tir des défenseurs permettant de résister à un assaut à revers, la deuxième contient l'artillerie, la troisième les sapeurs et les troupes d'assaut, enfin le cavaliers de tranchée situé à l'angle mort à la pointe du bastion ennemi est une élévation permettant de surplomber les défenseurs et de les déloger à la grenade.
AuXVIIe siècle,Vauban apporte trois innovations majeures décisives aux techniques d'attaque des places fortes :
il codifie la technique d'approche en faisant creuser trois tranchées parallèles très fortifiées reliées entre elles par des tranchées de communications en ligne brisée pour éviter les tirs défensifs en enfilade. La première creusée hors de portée de canon et très fortifiée sert de place d'arme et prévient une attaque à revers par une armée de secours. La deuxième, à portée de tir permet d'aligner l'artillerie que l'on positionne vers un point de faiblesse des fortifications. La troisième, à proximité immédiate des fortifications permet le creusement d'une mine ou l'assaut si l'artillerie a permis d'ouvrir une brèche dans la muraille. Le retranchement doit être suffisant pour interdire une sortie des défenseurs[11] ;
il a l'idée de disposer des levées de terre sur la tranchée immédiatement au contact des fortifications assiégées (très basses pour éviter les tirs d'artillerie), appelées «cavaliers de tranchées», permettant aux assaillants de dominer les positions de tir des assiégés afin de les refouler à la grenade vers le corps de place et de s'emparer du chemin couvert[12] ;
en 1688, il invente le «tir à ricochet» : en disposant les pièces de manière à prendre en enfilade la batterie adverse située sur le bastion attaqué et en employant de petites charges de poudre, un boulet peut avoir plusieurs impacts et en rebondissant balayer d'un seul coup toute une ligne de défense au sommet d'un rempart, canons et servants à la fois[12].
Fort de son expérience de la poliorcétique, il conçoit ou améliore les fortifications de nombreuses villes et ports français, entre1667 et1707, travaux gigantesques permis par la richesse du pays[13]. Il révolutionne aussi bien la défense desplaces fortes que leur capture. Il est l'artisan de la sanctuarisation des frontières de la France grâce à un réseau de places fortes pouvant se soutenir entre elles : Vauban a voulu faire de la France un « pré carré », selon son expression, protégé par une ceinture de citadelles[14]. Il dote la France d'un glacis (« la ceinture de fer ») que les progrès de l'artillerie ne démodent qu'à la fin duXVIIIe siècle. Une de ses réalisations les plus connues est lacitadelle de Besançon.
↑La présence de grilles en fer forgé au niveau des fenêtres des tours pour éviter l'échelade, atteste cependant de sa mise en œuvre. Cf.Jean Mesqui,Châteaux et enceintes de la France médiévale : de la défense à la résidence,t. 2, Picard,,p. 307.
↑La parade contre la mine est la contremine effectuée de l'intérieur de la place.
PhilippeContamine,« Observations sur le siège d'Orléans (1428-1429) », dans Gilles Blieck, Philippe Contamine, Nicolas Faucherre et Jean Mesqui (dir.),Les enceintes urbaines (XIIIe – XVIe siècle), Paris, Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques (CTHS),(lire en ligne),p. 331-343 Article repris dans : Philippe Contamine,Pages d'histoire militaire médiévale (XIVe – XVe siècle), Paris, Institut de France, « Mémoires de l'Académie des inscriptions et belles-lettres »,no 32, 2005,p. 197-212
AlainSalamagne, « À propos de l'adaptation de la fortification à l'artillerie vers les années 1400 : quelques remarques sur les problèmes de vocabulaire, de typologie et de méthode »,Revue du Nord,t. 75,no 303,,p. 809-846(lire en ligne).
Hervé Drévillon,Batailles : Scènes de guerre de la Table ronde aux tranchées, Seuil, 2007.
Isabelle Pimouguet-Pédarros,La cité à l'épreuve des rois - Le siège de Rhodes par Démétrios Poliorcète (305-304 av. J.-C.), Presses universitaires de Rennes, 2011.[présentation en ligne]