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Plouha

48° 41′ nord, 2° 56′ ouest
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Plouha
Plouha
Le Port de Gwin Zegal.
Blason de Plouha
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionBretagne
DépartementCôtes-d'Armor
ArrondissementGuingamp
IntercommunalitéCommunauté de communes Leff Armor Communauté
Maire
Mandat
Xavier Compain
2021-2026
Code postal22580
Code commune22222
Démographie
GentiléPlouhatins
Population
municipale
4 677 hab.(2022en évolution de +4,3 % par rapport à 2016)
Densité117 hab./km2
Géographie
Coordonnées48° 41′ nord, 2° 56′ ouest
Altitude108 m
Min. 0 
m
Max. 109 
m
Superficie39,97 km2
TypeCommune rurale à habitat dispersé
Unité urbainePlouha
(ville isolée)
Aire d'attractionHors attraction des villes
Élections
DépartementalesCanton de Plouha
(bureau centralisateur)
LégislativesCinquième circonscription
Localisation
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Plouha
Géolocalisation sur la carte :France
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Plouha
Géolocalisation sur la carte :Côtes-d'Armor
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Plouha
Géolocalisation sur la carte :Bretagne (région administrative)
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Plouha
Liens
Site webwww.plouha.fr
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Plouha[plua] est unecommune duGoëlo dans l'ancien Pays deSaint-Brieuc, un des neuf Pays de Bretagne, dans ledépartement desCôtes-d'Armor, dans larégionBretagne, enFrance.

Géographie

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Situation

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La commune se situe sur l'ancienne route nationaleD 786 deSaint-Malo (102 km à l'est) etSaint-Brieuc (26 km au sud-est) àPaimpol (18 km au nord-ouest),Lannion etMorlaix.Saint-Quay-Portrieux est à 9 km au sud-est,Guingamp à 23 km au sud-ouest,Rennes à 128 km au sud-est.

Le bourg de Plouha est à trois km de la mer. Lesfalaises, situées sur la façade ouest de la baie de Saint-Brieuc, culminent à la pointe de Plouha à 104 m du niveau de la mer, ce qui en fait les plus hautes des côtes bretonnes[1]. Les falaises sont bordées par lesentier des douaniers.

Plusieurs plages permettent desactivités balnéaires : la plage de Bréhec, la plage diteBonaparte (Anse Cochat), l'anse de Porz Moguer.

  • Rocher du Pommier depuis la pointe de Plouha.
    Rocher du Pommier depuis la pointe de Plouha.
  • Plage du Palus depuis la pointe de Plouha.
    Plage du Palus depuis la pointe de Plouha.
  • Plage de Bréhec vue du nord (Plouézec).
    Plage de Bréhec vue du nord (Plouézec).

Communes limitrophes

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Communes limitrophes dePlouha
Plouézec (9 km)
Lanloup (5 km)
(Manche)(Manche)
Pléhédel (6 km)PlouhaTréveneuc (4 km)
Pludual (4 km)Pléguien (6 km)Plourhan (4 km)

Cadre géologique

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Carte géologique duMassif armoricain, avec au nord-est lebatholite mancellien et ses nombreuxplutons de granitecadomien (Trégor, Lanhélin, Louvigné, Vire, Avranches…). Ce batholite dessine une ellipse de 150 km (d'Alençon à la Rance) sur 90 km (de Vitré à Vire)[2].
Articles connexes : géologie du Massif armoricain etglossaire de géologie.

Située à l'extrémité orientale du plateau duTrégor, Plouha est localisée dans la partie médiane dudomaine nord armoricain, unité géologique duMassif armoricain qui est le résultat de troischaînes de montagnes successives. Le site géologique de Plouha appartient plus précisément à l'unité deSaint-Brieuc constituée d'un ensemble magmatique composite à affinité juvénile et déformations volcano-sédimentaires, affectés par une déformation et un métamorphisme dont l'intensité croît globalement du Nord vers le Sud[3]. Cette unité est limitée au nord par lebatholite du Trégor,pluton de granitoïdescalco-alcalins — diorites àgranites — mis en place au sein des gneissicartiens et qui fait partie d'un ensemble plus vaste, le batholite mancellien[Note 1].

L'histoire géologique du plateau duTrégor est marquée par lecycle icartien (de ca. -2 200 Ma à -1 800 Ma) dont la géodynamique est mal connue, et lecycle cadomien (entre 750 et 540Ma) qui se traduit par la surrection de lachaîne cadomienne qui devait culminer à environ 4 000 m[4] et regroupait à cette époque (avant l'ouverture de l'océan Atlantique) des terrains du Canada oriental, d'Angleterre, d'Irlande, d'Espagne et de Bohême[5]. Cette ceinture cadomienne se suit à travers le Nord du Massif armoricain depuis leTrégor (baie de Morlaix) jusqu'au Cotentin. À une collision continentale succède une période desubduction de l'océan celtique[6] vers le sud-est, sous lamicroplaqueArmorica appartenant alors ausupercontinentGondwana. Des failles de direction N40°-N50°enregistrent un raccourcissement oblique, orienté environ NNE-SSW[7]. Cette tectonique régionale entraîne unmétamorphisme à haute température et basse pression. À la fin duPrécambrien supérieur, lessédimentsbriovériens issus de l’érosion rapide de la chaîne cadomienne sont ainsi fortement déformés, plissés, formant essentiellement desschistes et desgneiss[8]. Les massifs granitiques du Mancellien (notamment le massif côtier nord-trégorrois, le granite de Plouha, les diorites et gabbros de Saint-Quay-Portrieux), dont la mise en place est liée au cisaillement nord-armoricain[9] scellent la fin de la déformationductile de l'orogenèse cadomienne[10]. À leur tour, ces massifs granitiques sont arasés, leurs débris se sédimentant dans de nouvelles mers, formant les « Séries rouges » qui se déposent dans le bassinordovicien dePlouézec-Plourivo,hémi-graben limité au nord par la faille deTrégorrois. Les grands traits de l’évolution géologique du Trégor sont alors fixés. L'altération a également transformé les roches métasédimentaires en formations argilo-sableuses. Enfin, auPlio-quaternaire, les roches dusubstratum sont localement recouvertes par des dépôts récents issus de l'action du vent (lœss,limons sur les coteaux)[11].

La région de Bréhat est ainsi formée d'un plateau granitique de 80 à 100 m de hauteur. Elle correspond à lasubduction d'un domaine océanique vers le sud-est sous lamarge nord duGondwana, entraînant unmétamorphisme à haute température et basse pression (subduction engendrant unbassin intra-arc ou une zone de chevauchement, les deux hypothèses restant débattues)[12].

Pétrographiquement, lagranodiorite de Plouha est unetonalite àbiotite datée à 570Ma. Roche à grain moyen, parfois grossier (quartz, plagioclase et biotite sont les minéraux visibles à l'œil nu), elle peut montrer une texture écrasée (zonesmylonitiques). Selon les points, la teinte va du gris-bleuté (présence locale de quartz bleuté, opalescent), au rose rougeâtre[13].

Économiquement, le principal atout de cette roche, tout au moins dans ses affleurements orientaux (pointement de Plouha) repose sur sa situation au sein d'un terroir dépourvu par ailleurs de granitoïdes. Par suite de sa bonne résistance à l'altération météorique, la pierre de Plouha a été largement employée pour l'habitat local et plusieurs chapelles (chapelle de Kermaria an Iskuit, Saint-Samson, Sainte-Eugénie, Saint-Laurent et Saint-Riom enPlouézec, Saint-Michel enPléhédel)[14].

Touristiquement, les principaux aspects de la géologie dans cette région peuvent être abordés au cours de balades naturalistes et géologiques qui permettent d'observer sur un espace réduit du territoire, des roches d'âge et de nature différents, témoins de phénomènes géologiques d'ampleur (magmatisme,tectogenèse,métamorphisme,érosion…)[15].

Voies de communication et transports

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Routes

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Ancienne borne de laroute nationale 786.

La route principale est l'anciennenationale maintenant déclassée enD 786, deSaint-Malo (102 km à l'est) etSaint-Brieuc (26 km au sud-est) àPaimpol (18 km au nord-ouest),Tréguier,Lannion etMorlaix (86 km, ou 78 km de Plouha à Morlaix en passant par Guingamp).

Outre ce grand axe régional, quatre routes secondaires desservent le bourg : laD 21 versPléhédel,Pontrieux,Lannion ouBinic etPlourhan, laD 32 versGuingamp ouBégard, laD 84 versPléguien etChâtelaudren et laD 94 versLanloup ouPludual.

Autocars

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Le réseau interurbainBreizhGo dessert Plouha pars laligne 1 allant deSaint-Brieuc àPaimpol mais également laligne 22 ayant pour terminusGuingamp.

Trains

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Leviaduc de Bréhec sur la voie ferréeSaint-Brieuc-Paimpolvers 1925.

Pendant la première moitié duXXe siècle, Plouha bénéficiait d'une desserte ferroviaire grâce à la Compagnie desChemins de fer des Côtes-du-Nord. La voie ferréeSaint-Brieuc-Guingamp par Plouha fut ouverte en 1905. DesservantPlérin,Pordic,Binic,Etables-sur-Mer, Portrieux,Saint-Quay,Tréveneuc,Pléguien ou encoreLanvollon, elle marquait trois arrêts à Plouha. À la halte deKérégal, à la gare dePlouha-Embranchement, à la halte deLizandré. En 1922, la ligne de Plouha àPaimpol puisTréguier etPleubian parPlouézec,Kérity etLézardrieux fut créée. À Plouha, elle partait de la gare Embranchement, d'où son nom, rejoignait celle dePlouha-Ville avant de poursuivre vers les haltes deKerlerot et duDernier Sou. Elle s'arrêtait ensuite à la gare deLanloup puis à celle deBréhec qui précédait un viaduc surplombant cette petite station balnéaire. Longeant en maints endroits le littoral, la dernière section, de Saint-Brieuc à Paimpol fut fermée à la fin de l'année 1956.

La gare la plus proche est àGuingamp. Lagare de Saint-Brieuc, guère plus loin, est nettement mieux desservie.

Aéroports

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L'aéroport le plus proche estcelui de Saint-Brieuc Armor à 18 km. À 50 km à l'ouest se trouve l'aéroport de Lannion. L'aéroport de Dinard (95 km à l'est) est aussi fréquenté tout comme ceux deRennes et deBrest.

Ports

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  • le port de Bréhec ;
  • le port de Gwin Zégal, un des derniers ports à pieux d'Europe ;
  • la grève du Palus ;
  • l'anse de Porz Moguer.

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Bretagne etClimat des Côtes-d'Armor.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique franc, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[16]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique et est dans la région climatiqueFinistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (°C), fraîches en été et des vents forts[17]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral », exposée à un climat venté, avec des étés frais mais doux en hiver et des pluies moyennes[18].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11,1 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de10,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 743 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune deLanleff à 9 km àvol d'oiseau[19], est de11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 845,9 mm[20],[21]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[22].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Plouha est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[23].Elle appartient à l'unité urbaine de Plouha, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[24],[25]. La commune est en outre hors attraction des villes[26],[27].

La commune, bordée par laManche, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[28]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[29].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (75,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :zones agricoles hétérogènes (42,6 %),terres arables (29,7 %), forêts (11,7 %), zones urbanisées (11,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,7 %), zones humides côtières (0,6 %), eaux maritimes (0,1 %)[30]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formesPloeaza en 1198[31],Ecclesia de Ploaha en 1202 et en 1206,Ecclesia de Ploehaà partir de 1212[32],Parochia de Ploahaen 1230,Ploaza en 1259 et en 1267,Ploaha vers 1330,Ploeza en 1362,Ploehaha en 1364,Ploeha etPloaha en 1428[33],Ploeaza en 1453,Ploaha en 1454 et en 1480,Plouayaen 1486,Ploha en 1513,Plouaha en 1536 et en 1553[34],Plohac en 1569 etPlouha dès 1579[35],[36].

Plouha vient du breton Plouev ouPlou (communauté ou paroisse) et deAza ouAdda (forme galloise, homonyme, du nom biblique Adam). Ce nom aurait été porté par le chef ayant donné son nom à la paroisse auVIe siècle ouVIIe siècle[36],[37].Ses habitantssont appelés les Plouhatins et les Plouhatines.

Histoire

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Préhistoire

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L'occupation du site de Plouha est ancienne. La découverte en 1879 de douzehaches enbronze en atteste. Ces haches se trouvent actuellement aumusée de Bretagne àRennes. Des vestiges de l'âge du fer sont également visibles aujourd'hui, telle une pierre taillée que l'on peut voir devant la chapelle de la Trinité et dont la finalité est imprécise.

Temps modernes

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Sous l'Ancien Régime, Plouha était uneparoisse appartenant à l'évêché de Saint-Brieuc et au comté duGoëlo.

Unaveu de1690[38] indique qu'à Plouha se trouvait une « caquinerie », un hôpital où l'on traitait lalèpre[39].

Article détaillé :Caquins de Bretagne.

DuXVe auXVIIIe siècle, les seigneurs de Plouha furent successivement les Kerimel,Rohan, Guéméné et Montbazon. Les autres nobles faisaient partie d'une noblesse très pauvre.

Charles Colbert de Croissy écrit en 1665 que « pour la garde de la pointe et coste(côte) de Plouha (...) la parroisse(paroisse) de Plouha, fournit quatre gardes de cent hommes chacune, les parroisses de Lanlesse(Lanleff) et Saint-Loup(Lanloup) une garde de cent hommes, Lanvollon(Lanvollon une autre de cent hommes, la parroisse de Peudual(Pludual) idem et les paroisses de Lambert(Lannebert) et Tremesan(Tréméven) une de cent hommes »[40].

Révolution française

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La période de laRévolution fut marquée par lachouannerie qui connut une importante activité. Ainsi, en, quelques centaines de chouans attendirent en vain un ravitaillement maritime britannique sur la plage du Palus. Par contre, ils y rencontrèrent une troupe armée de révolutionnaires qui les extermina presque. Plus tard, le 19 pluviôse an VIII (), un groupe de chouans pillèrent les maisons des citoyens et assassinèrent certains d'entre eux. Quelqu'un fut mêmeenterré vif[réf. nécessaire].

Article détaillé :Bataille de la Ville-Mario.

LeXXe siècle

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Les guerres duXXe siècle

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Le monument aux morts porte les noms de 244 soldats morts pour la Patrie[41] :

Le réseau Shelburn et la plage Bonaparte
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Entrée de la plage Bonaparte.

En, les Québécois ou « Canadiens français »Lucien Dumais deMontréal et Raymond Labrosse, engagés dans leMI9 des services secrets britanniques, viennent organiser et diriger leréseauShelburn qui a pour but de récupérer les pilotes des avions alliés abattus et de les rapatrier vers leRoyaume-Uni. Ils étaient recueillis un peu partout en France et hébergés dans des familles plouhatines ou des environs, ceci, bien sûr, à l'insu de l'occupant nazi. Avant l'embarquement, 20 à 25 aviateurs étaient regroupés dans la maison (nom de code :Maison d'Alphonse) où habitaient Marie et Jean Gicquel puis acheminés de nuit, par la lande, par des passeurs plouhatins. Ils arrivaient à l'anse Cochat (renommée depuisplage Bonaparte du nom du code utilisé pour ces opérations) où les attendaient des embarcations légères chargées de les acheminer sur une corvette britannique qui était mouillée au large. Cent trente-cinq personnes, aviateurs américains, canadiens et agents secrets furent ainsi évacués vers le Royaume-Uni.

En,Le Parisien relève qu'Éric Duval, élu à Plouha, est le seul maire à porter encore l'uniforme officiel des maires lors des cérémonies publiques[42].

Robert Houston Sweatt, mitrailleur, était à bord du bombardier américainTrouble qui s'écrasa le àBouville (Eure-et-Loir) ; grièvement blessé, il fut le seul survivant des dix aviateurs à bord. Il fut exfiltré via la plage Bonaparte dans la nuit du 23 au. Reconnaissant, il est resté toute sa vie en contact avec Plouha. Il est décédé le[43]. Il a publié son "journal de guerre" qui raconte son passage à Plouha , en exclusivité, dans le livre"L'incroyable histoire du réseau SHELBURN". Editions Coop-Breizh.

Politique et administration

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Plouha est un chef-lieu decanton et fait partie de laLeff Armor Communauté.

Tendances politiques et résultats

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Articles connexes :Élections municipales de 2014 dans les Côtes-d'Armor etÉlections municipales de 2020 dans les Côtes-d'Armor.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Liste des maires avant 1944
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
17901791Mathieu Leff Président de l'administration municipale ducanton de Plouha
17911795Jean Lesné Président de l'administration municipale ducanton de Plouha
17951798Yves-Marie Marcos Président de l'administration municipale ducanton de Plouha
17981799Mathieu Lariveu Président de l'administration municipale ducanton de Plouha
17991800Yves-Marie Marcos Président de l'administration municipale ducanton de Plouha
18001802Guillaume Le CornecNommé par l'État 
18021808André VidementNommé par l'État 
18081816Mathurin Le BigotNommé par l'État 
18161830Bonaventure de KerguenechNommé par l'État 
18301837Charles ChaumontNommé par l'État 
18371837Jean OllivierNommé par l'État 
18371851François-Marie AllainNommé par l'ÉtatGreffier de Paix
Conseiller d'arrondissement ducanton de Plouha(1848-1852 ; 1861-1871)
18511852Louis-Nelti Curatteau de CoursonNommé par l'ÉtatCapitaine de la Garde nationale
Intendant de la Marine
Conseiller d'arrondissement ducanton de Plouha(1833-1848)
18521852Claude RopersNommé par l'État 
18521854Yves GuézouNommé par l'ÉtatNotaire
18541859Louis Le BigotNommé par l'ÉtatPropriétaire marchand
18591862Eugène HouardNommé par l'État 
18621870Jean MordeletNommé par l'ÉtatNotaire
18701873Léopold-Yves HouardNommé par l'ÉtatNotaire Conseiller d'arrondissement ducanton de Plouha
18731879Pierre JouvelinNommé par l'ÉtatFacteur d'orgues
Notaire
Conseiller d'arrondissement ducanton de Plouha
18791882Pierre Le BigotNommé par l'ÉtatPropriétaire
18821906Alfred BessardGauche RépublicainNotaire
Conseiller général ducanton de Plouha(1879-1903)
19061908Joseph Le MarchandGaucheMédecin
19081908Vte Armand Garnier de la VillesbretDroiteCapitaine au4e Régiment de Zouaves
19081919Pierre JouvelinDroiteNotaire
Conseiller général ducanton de Plouha(1903-1934)
19191925François RobinGauche RépublicainNotaire
19251929Pierre JouvelinDroiteNotaire
Conseiller général ducanton de Plouha(1903-1934)
19291931François RobinGauche Républicain radicalNotaire
décembre 19311935Désiré DroumaguetGauche Union des gauchesGreffier de Paix
19351944Émile Le GuenDroite Union des RépublicainsMarchand
Conseiller d'arrondissement ducanton de Plouha (1928-1934)
Conseiller général ducanton de Plouha (1934-1940)
 
1944mars 1959Francois Le Puluard
(1884-1968)
Ind.GMarin,maire honoraire
mars 1959mai 1964Louis Droumaguet[44]
(1907-1964)
SFIONotaire
Conseiller général de Plouha(1945-1964)
Vice-président duconseil général(1951-1955 et 1957-1964)
Décédé en fonction
1964mars 1971Roger Le Puluard
(1913-2000)
GaucheMarin
mars 1971mars 1977Alain Le GuenCDUniversitaire
Député des Côtes-du-Nord(1958-1967)
Conseiller général de Plouha(1964-1979)maire honoraire(2008)
mars 1977septembre 1989[45]Jean Lanno[46]
(1920-1990)
PSClerc de notaire retraité(1990)
Conseiller général de Plouha(1979-1985)
Démissionnaire pour raisons de santé
septembre 1989mars 2001Jean Derrien[47]
(1937-2012)
PSProfesseur de collège, maire honoraire(2005)
Conseiller général de Plouha(1985-2004)
mars 2001mars 2008Jean-Claude Le Guen[48]
(1935-2021)
UDFpuisUDIDirecteur de recherche en écologie marine, universitaire
maire honoraire(2014)
mars 2008avril 2014Philippe Delsol
(1956- )
PSEnseignant
Conseiller général de Plouha(2004- 2015)
avril 2014novembre 2016Éric Duval
(1982- )
DVD-UDIMagistrat,maire honoraire(2019)
novembre 2016décembre 2021Philippe Delsol
(1956- )
PSEnseignant,
Démissionnaire pour raisons de santé
décembre 2021[49]En cours
(au 2 mai 2022)
Xavier Compain
(1966- )
PCFExpert conseil, ancien premier adjoint

Jumelages

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[51].

En 2022, la commune comptait 4 677 habitants[Note 2], en évolution de +4,3 % par rapport à 2016 (Côtes-d'Armor : +1,78 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
3 5514 1453 9674 7325 0414 9584 8184 9335 052
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
5 2155 1125 5314 9515 2294 9654 8024 7804 862
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
4 4594 7464 7644 4724 3104 4124 4274 4894 251
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200420062009
4 3654 2964 1954 2484 1974 3974 4254 5114 582
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201420192022------
4 4644 5414 677------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puisInsee à partir de 2006[53].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges en 2004

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Structure de la population(INSEE, 2004)
SexePlouhaMoyenne nationale
Hommes45,9 %48,6 %
Femmes54,1 %51,4 %
Pyramide des âge(INSEE, 2004)
Tranches d'âgesPlouhaMoyenne nationale
Plus de75 ans16,5 %7,7 %
60 -74 ans26,8 %13,6 %
40 -59 ans22,6 %26 %
20 -39 ans17,1 %28,1 %
0 -19 ans16,9 %24,6 %

Langue bretonne

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L’adhésion à la charteYa d’ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le. Le a été remis à la commune le labelYa d’ar brezhoneg deniveau 2.

À la rentrée 2017,69 élèves étaient scolarisés dans les filières bilingues publiques (soit 16,4 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[54].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Chapelle de Kermaria an Iskuit
  • Chapelle de Kermaria, extérieur.
    Chapelle de Kermaria, extérieur.
  • Le clocher, le calvaire et le porche.
    Le clocher, le calvaire et le porche.
  • La nef du XIIIe siècle.
  • Fresque représentant une danse macabre.
    Fresque représentant une danse macabre.
L'église Saint-Pierre.
Croix la Sauraie.
  • L'église de Plouha, ou l'église Saint-Pierre (1857-1872), édifiée sur les plans d'Alphonse Guépin à l'emplacement de l'ancienne église[56].
  • La chapelle de Sainte Eugénie dédiée à Sainte Twina, invoquée pour les grossesses et éponyme de la sainte galloise Twynen.
  • La chapelle Saint-Jean.
  • La chapelle Saint-Samson.
  • La chapelle Saint-Laurent des sept chemins.
  • La chapelle Notre-Dame de Kérégal.
  • La chapelle de la Trinité Jean.
  • La chapelle du Lizandré.
  • La chapelle du Kerdreux.
  • Plusieurs croix et calvaires, dont, sur la route de Kermaria :
  • Lechâteau de Lysandré,XVIIIe siècle, extérieur visitable toute l'année sur rendez-vous. La chapelle, l'orangerie et le parc ont été créés auXVIIIe siècle. Les façades et toitures de la chapelle et de l'orangerie sont inscrits depuis 1952 au titre desMonuments historiques[59].
Anse de Porz Moguer.
La plage Bonaparte.
  • Ledomaine de Keravel, qui appartint un temps au peintrePaul Chardin.
  • Le port de Gwin Zegal et son îlot, où les bouées de mouillage habituelles sont remplacées par des troncs d'arbres plantés dans le sol marin. « Une petite trentaine de troncs d'arbres de huit à dix mètres de hauteur est plantée dans le sable marin, avec leurs racines, au creux d'une petite anse protégée par une pointe rocheuse. Des pierres consolident la base de chaque arbre et l'ensemble constitué une petite forêt de mâts qui traverse les siècles »[60].
  • Le Palus, station balnéaire avec sa plage, sa grève, ses marais, ses falaises et son cordon littoral.
  • Bréhec, la station balnéaire des paimpolais.
  • Lesblockhaus et abris à munition de Bréhec.
  • Lacasemate ou batterie de Beg Hastel.
  • La plage de Porz Moguer, sa demi lune et son quai en granit rose.
  • La plage Bonaparte : haut-lieu de la résistance durant laSeconde Guerre mondiale, leréseau Shelburn[61] l'a utilisée pour permettre à de nombreux pilotes de la RAF de regagner la Grande-Bretagne.Le commodore de la vedette rapide de récupération de laRoyal Navy était le père de l'artisteJane Birkin[réf. souhaitée].
  • La maison d'Alphonse incendiée lors de la seconde guerre mondiale.. Une plaque explicative sur l'organisation du réseau, réalisée par Claude BENECH (Livre "L'incroyable histoire du réseau Shelburn") et financée par la mairie de PLOUHA est visible sur le lieu de ce qui fut la "maison d'Alphonse".
  • Le sentier Shelburn utilisé lors des évasions.
  • La Vallée Verte.
  • Les restes des nombreux moulins à vent et à eau de la commune.
  • Les lavoirs, pressoirs et rouoirs.
  • L'Usine, ancienne manufacture de pinceaux.
  • Lesentier de grande randonnéeGR 34A longe la limite nord-ouest de la commune.

Patrimoine naturel

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L'inventaire national du patrimoine naturel comprend plusieurs sites de la commune, sous des classifications diverses[62].

Plouha est concerné par troisZNIEFF.

Espace protégé et géré

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L'espace protégé et géré des « Falaises du Goëlo »[66] est un ensemble de terrains acquis par leConservatoire du Littoral, d'une surface totale de148 287 hectares soumis à unarrêté préfectoral de protection de biotope passé le. Il s'agit de petits terrains isolés et disséminés le long des falaises et des cours d'eau de la région. C'est sur Plouha que leur densité est la plus importante. Sur la commune la plus grande surface couvre presque entièrement le vallon qui débouche à Port Moguer ; d'autres ensembles importants de terrains se trouvent entre le Palus et Port Logot pour l'un, au Pommier pour un autre et enfin à la Pointe de Plouha.

Zone de protection spéciale (ZPS,directive Oiseaux)

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Toute la côte de la commune est incluse dans lazone de protection spéciale (ZPS) de « Tregor Goëlo »[67], un siteNatura 2000 selon ladirective Oiseaux qui couvre91 228 hectares répartis sur27 communes desCôtes-d'Armor[67].

Tourisme

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Trois terrains de camping se trouvent sur la commune : au domaine de Kéravel,les Tamaris (à Bréhec) etle Varquez (à Bréhec).

Plages : le Palus, Moguer, plage Bonaparte (vers Trévos), anse de Bréhec.

Les ports (Bréhec, Gwin Zégal, grève du Palus, anse de Porz Moguer) sont surtout des ports de plaisance.

Une école de voile se trouve au Bréhec.

  • Plage de Bréhec. La côte à gauche est sur Plouézec.
    Plage de Bréhec. La côte à gauche est sur Plouézec.

Personnalités liées à la commune

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Divers

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Dans le cimetière de Plouha repose le sergent Georges Le Calvez (né à Plouha), pilote d'unBristol Blenheim duGroupe « Lorraine » qui, à court de carburant, disparut dans le désert le, au retour d'une mission effectuée sur l'oasis deKoufra. L'appareil, intact, ne fut retrouvé – avec ses trois membres d'équipage décédés – qu'en 1959. Georges Le CALVEZ était le frère de Marie Thérèse Le CALVEZ qui, avec sa Mère Léonie Le CALVEZ furent des membres efficaces du réseau SHELBURN.

LIEUX DE MEMOIRE :La maison d'Alphonse était la propriété de Marie et Jean Gicquel en 44. Cette demeure fut le lieu ultime derassemblement des aviateurs avant la LIBERTE. Elle est située à Kersauzon, à 100m de la chapelle de Saint Samson. Une plaque, réalisée par Claude BENECH, explique brièvement cette organisation d'évasion. Sur la même initiative, Chaque résistant hébergeur/convoyeur à un chemin ou une place dédiés . Plaque, places et chemins dédiés sont un hommage à ces résistants qui prirent tant de risques en 1944[69].

Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes des Côtes-d'Armor.
BlasonBlasonnement :
Au premier de gueules aux sept mâcles d'or ordonnées 3, 3 et 1, au second d'azur aux sept besants aussi d'or ordonnés 3, 3 et 1 et surmontés d'un chef du même.[réf. nécessaire]

D'aprèsRégis de Saint-Jouan dans sonDictionnaire des communes (Département desCôtes-d'Armor,1990), Plouha avait été représenté en1882 dans la décoration de la salle duConseil général de l'anciennepréfecture par les armes suivantes :

BlasonBlasonnement :

« En effet lafamille de Rohan (les macles), puis à partir de la fin duXVIIe siècle,celle de Melun (les besants et le chef) ont possédé le seigneurie de Plouha sous l'Ancien Régime. »

Voir aussi

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Bibliographie

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Faits d'armes du réseau Shelburn :

  • Colonel Rémy, « La Maison d'Alphonse » et « Autour de la plage Bonaparte »
  • Claude Bénech : Le livre :"L'incroyable histoire du réseau SHELBURN" éditions Coop-Breizh
  • Dominique-Martin Le Trividic,Une héroïne de la Résistance (Marie-Thérèse Le Calvez), éditions Ouest-France
  • Tim Spicer, "A dangerous enterprise, secret war at sea" éditions Barbreck publishers
  • Réanne Hémingway-Douglas " The Shelburn escape line" éditions Cave ar press
  • Keith Janes " Express delivery" éditions Troubadour publishing Ltd
  • Roger Huguen, "Par les nuits les plus longues", éditions Coop-Breizh
  • Alain Lozac'h 'Passeurs de l'ombre", éditions Coop-Breizh
  • La chapelle Sainte-Eugénie en Plouha – Les Carnets du Goëlono 7 (1991- par Francine et Jean Maillard) etno 10 (1994 - par Louis Dagorn), bulletin de laSociété d'études historiques et archéologiques du Goëlo

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  • Notes sur la démographie
  1. DeMancellia, nom latin de la région du Maine, domaine structural de la partie nord-est du Massif armoricain dénommé en 1949 par le géologuePierre Pruvost. Il est caractérisé par unPrécambrien récent au sein duquel se sont mis en place desgranitoïdesintrusifs antérieurement au dépôt des terrainspaléozoïques ; ce domaine surélevé a été épargné par les transgressions marines du Cambrien.
  2. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  3. Lacartographie de l'INPN montre une zone qui inclut aussi une petite partie de la commune deLanloup, vers Kerjolis.

Cartes

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  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  1. « Falaises du Goelo »,Conservatoire du littoral.
  2. Carte géologique de la France au 1/50000 Fougères 13-17, éditions du BRGM, 1981,p. 5
  3. La chaîne panafricaine en Bretagne, France,E. Le Goff, M. Ballèvre, E. Egal, D. Thieblemont, C. Truffert, éditions du BRGM,,p. 5-6.
  4. « Une promenade, à la découverte des pierres… », surouest-france.fr,.
  5. E. ÉGAL et al., Carte géol. France (1/50 000), feuille Pontrieux-Etables-sur-Mer (204), éditions du BRGM, 1996,p. 5
  6. La position de cet océan est suggérée par une importanteanomalie magnétique orientée NE-W qui a été reconnue dans la partie médiane de la Manche actuelle et qui pourrait être un corpsophiolitique CF.Serge Elmi et Claude Babin,Histoire de la Terre,Dunod(lire en ligne),p. 64.
  7. (en) J.-P.Brun, P.Guennoc, C.Truffert, J. Vairon, « Cadomian tectonics in northern Brittany: a contribution of 3-D crustal-scale modelling »,Tectonophysics,vol. 331,nos 1–2,‎,p. 229-246(DOI 10.1016/S0040-1951(00)00244-4).
  8. François de Beaulieu,La Bretagne. La géologie, les milieux, la faune, la flore, les hommes,Delachaux et Niestlé,,p. 15.
  9. (en) Richard Simon D'Lemos,The Cadomian Orogeny, Geological Society Publishing House,,p. 128.
  10. Hubert Lardeux et Claude Audren,Bretagne, Masson,,p. 30.
  11. Jean Plaine, « Plouézec (22) », sursgmb.univ-rennes1.fr,.
  12. Michel Ballèvre, Valérie Bosse, Marie-Pierre Dabard, Céline Ducassou, Serge Fourcade, et al, « Histoire Géologique du massif Armoricain : Actualité de la recherche »,Bulletin de la Société Géologique et Minéralogique de Bretagne,nos 10-11,‎,p. 21.
  13. E. Égal, E. Le Goff, P. Guennoc, D. Thieblemont, B. Hallégouët, E. Houlgatte, M. Callier et A. Carna,Carte géologique à 1/50 000, feuille 204 « Pontrieux – Étables-sur-Mer », éditions du BRGM, 1996,p. 17-18
  14. Louis Chauris, « Le granite de Plouha et sa bordure (Côtes-d’Armor) »,Bulletin de la Société des sciences naturelles de l’Ouest de la Franc,vol. 16,no 2,‎,p. 50-54.
  15. Hubert Lardeux et Claude Audren,Bretagne, Masson,,p. 44.
  16. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  17. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  18. « Les zones climatiques en Bretagne. », surbretagne-environnement.fr,(consulté le).
  19. « Orthodromie entre Plouha et Lanleff », surfr.distance.to(consulté le).
  20. « Station Météo-France « Lanleff » (commune de Lanleff) - fiche climatologique - période 1991-2020 », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  21. « Station Météo-France « Lanleff » (commune de Lanleff) - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  22. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surmeteofrance.fr,(consulté le).
  23. « La grille communale de densité », surle site de l’Insee,(consulté le).
  24. « Unité urbaine 2020 de Plouha », surinsee.fr(consulté le).
  25. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  26. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », surinsee.fr,(consulté le).
  27. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surinsee.fr,(consulté le).
  28. « Les communes soumises à la loi littoral. », surobservatoire-des-territoires.gouv.fr,(consulté le).
  29. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », surcohesion-territoires.gouv.fr(consulté le).
  30. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  31. Dans une charte de l'abbaye de Saint-Rion et dans une bulle du papeInnocent III.
  32. Dans les chartes de l'abbaye de Beauport.
  33. Dans des lettres de Jean V,no 1824
  34. Archives des Côtes d'Armor, 1E 2554
  35. Archives des Côtes d'Armor, 1E 2556
  36. a etbinfobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Plouha ».
  37. Hervé Abalain, « Noms de lieux bretons », Éditions Jean-paul Gisserot(ISBN 2877474828),p. 96.
  38. « Caquins et caquineries dans l'ancien diocèse de Saint-Brieuc », sureric.havel.free.fr(consulté le).
  39. Gustave Geffroy,La Bretagne, Paris, Hachette,, page 174.
  40. Jean Kerhervé, François Roudaut et Jean Tanguy,La Bretagne en 1665 d'après le rapport de Colbert de Croissy, Brest, Centre de Recherche Bretonne et Celtique. Faculté des Lettres et des Sciences Sociales. Université de Brest,coll. « Cahiers de Bretagne occidentale n°2 »,, pages 128 et 129.
  41. « MémorialGenWeb Relevé », surmemorialgenweb.org(consulté le).
  42. Solenne Durox, « Côtes-d’Armor : l’habit fait le maire », surleparisien.fr,Le Parisien,(consulté le).
  43. « Robert H. Sweatt, dernier aviateur sauvé par le réseau Shelburn, est mort »Accès payant, surletelegramme.fr,Le Télégramme,(consulté le).
  44. Notice DROUMAGUET Louis par Christian Bougeard, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 25 octobre 2008
  45. maire honoraire« Le maire Jean Lanno démissionne »,Ouest-France (archives du journal),‎
  46. Notice LANNO Jean, Marc par François Prigent, version mise en ligne le 9 avril 2011, dernière modification le 20 mai 2011
  47. Notice DERRIEN Jean par François Prigent, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 25 octobre 2008
  48. « Plouha. Jean-Claude Le Guen, ancien maire, est décédé »,Ouest-France,‎(lire en ligne)
  49. « Nouveau maire de Plouha : Xavier Compain succède à Philippe Delsol », suractu.fr,.
  50. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  51. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  52. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  53. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  54. Office public de la langue bretonne.
  55. « Chapelle de Kermaria-an'Isquit », noticeno PA00089487, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  56. L'église de Plouha surinfobretagne.com.
  57. « Croix duXVIIe siècle dite Croix de la Sauraie », noticeno PA00089489, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  58. « Croix duXVIIIe siècle », noticeno PA00089490, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  59. « Château de Lysandré », noticeno PA00089488, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  60. Anne Lessard,Gwin-Zégal, port de poche de Plouha,Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du.
  61. Le réseau Shelburn de Plouha
  62. Plouha, fiche surinpn.mnhn.fr.
  63. « Falaises de Plouha » - 530014725. Fiche et cartographieZNIEFFNatura 2000.
  64. « Le pommier près de la Pointe de Plouha » - 530006449. Fiche et cartographieZNIEFFNatura 2000.
  65. « Bois de Lizandré » - 530015139. Fiche et cartographieZNIEFFNatura 2000.
  66. « Falaises du Goëlo » - FR1100710. Fiche et cartographieespace protégé et géréNatura 2000.
  67. a etb« Tregor Goëlo » - FR5310070. Fiche et cartographieZone de protection spéciale (ZPS) Natura 2000.
  68. Dominique-Martin Le Trividic, Une héroïne de la Résistance (Marie-Thérèse Le Calvez), éditions Ouest-France.
  69. « Graphique 1.16. Les taux de change ont été touchés par la tourmente », surdoi.org(consulté le)
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