La commune fait partie traditionnellement duPays Glazik. Sonfinage forme un rectangle étiré en longueur dans le sens ouest-est, et peu large dans le sens nord-sud, surtout à l'ouest, raison pour laquelle la commune ne dispose que d'une courte façade littorale d'environ un kilomètre donnant sur laBaie de Douarnenez (Anse de Kervijen, pointe du Marrouz, plage de Ty Anquer [Ty an Quer]) ; la façade littorale offre deux plages de sable fin séparées par une pointe aux falaises atteignant plusieurs dizaines de mètres d'altitude. La commune est limitée par deux petitsfleuves côtiers : le ruisseau de Kerharo au nord, sépare Ploéven dePlomodiern (un de sesaffluents sert aussi partiellement de limite communale avecCast côté est) et le ruisseau de Ty Anquer limite la commune au sud, la séparant dePlonévez-Porzay.
Mariage de la mer et de la campagne, Ploéven est une petite commune de bord de mer, au fond de labaie de Douarnenez et au centre de la riche plaine duPorzay. Les roches affleurantes sont principalement desschistes etgrèssiluriens.
Son paysage se présente sous la forme d'amples vallonnements, alternance de collines et vallons, s'étageant d'est en ouest, par paliers, vers la mer ; les points les plus élevés se situent donc vers l'est de la commune, atteignant jusqu'à 97 mètres à Barvédel où unoppidum a existé, non loin de la chapelle Sainte-Barbe.
L'aspect visuel du paysage actuel est la conséquence de transformations relativement récentes. Latrame bocagère serrée que constituait le parcellaire d'autrefois a fait place, à la suite duremembrement réalisé en 1965, à un domaine agricole qui dégage désormais de vastes perspectives faisant apparaître le bâti des villages, jadis protégés par la végétation, les collines des communes voisines et l'océan. Le bourg, légèrement excentré vers le sud-ouest, est vers 60 mètres d'altitude.
La commune a échappé à larurbanisation et à lapériurbanisation (peu de lotissements, y compris aux alentours du bourg), ainsi qu'à l'urbanisation littorale, parvenant à conserver un littoral totalement naturel.
L'anciennepalue de l'anse de Kervigen, alimentée par le fleuve côtier Kerharo, décrite en 1951 comme « en voie d'assèchement total »[2], a été réhabilitée. C'est désormais un site naturel de22 hectares, à cheval sur les communes de Plomodiern et Ploéven, désormais depuis 2015 propriété du département du Finistère et géré par l'EPAB (Établissement public de gestion et d'aménagement de la baie de Douarnenez), composé principalement d'une roselière principalement occupée par leroseau commun (Phragmite australis)[3] ; un système de vannes détourne une partie de l'eau du Kerharo vers le marais, ces vannes étant fermées du début du printemps à la fin juillet afin de lutter contre la prolifération desalgues vertes dans la baie de Douarnenez car les eaux du Kerharo sont chargées ennitrates ; les roseaux avec leur système racinaire et les micro-organismes associés jouent un rôle d'épuration et l'eau sortant du marais est dépourvue de nitrates[4].
L'anse et le marais de Kervijen
Ploéven : l'anse de Kervijen vue depuis la pointe du Marrouz située à son sud.
Ploéven : le marais de Kervijen, espace naturel protégé.
Ploéven : le marais de Kervijen.
L'anse de Kervijen vue du nord et à l'arrière-plan la pointe du Marrouz.
Le fleuve côtier Kerharo dans sa traversée des roselières du marais de Kervijen.
Plage de Kervijen : épave émergeant du sable à marée basse un jour d'amaigrissement de la plage.
La plage et les falaises de Ty Anquer
Ploéven : les falaises entre la pointe du Marrouz et la plage de Ty Anquer ; à l'arrière-plan l'île Salgren et la plage deSainte-Anne-la-Palud (enPlonévez-Porzay).
Les falaises au nord de la plage de Ty Anquer vues de la plage à marée basse.
Les falaises au nord de la plage de Ty Anquer vues de la plage à marée basse 3 (synclinal et plis redressés à la verticale).
Les falaises et les grottes au nord de la plage de Ty Anquer vues de la plage à marée basse.
Falaise au nord de la plage de Ty Anquer (avec des plis nettement visibles).
Brèches affleurant au pied des falaises sur la plage de Ty Anquer un jour d'amaigrissement de la plage.
À l'est : Kerdern, Cosquer, Pen ar Hoat, Kerveldréach, Kerlaouéret, le Rest, Gorzit, Douarinou, Ty Harn, Barvédel, Kerhant, Kermanach, Coatmeur, Kerguilou, Ty Bleis, Kergréac'h, Goloper, la Garenne, Kervenou, Pont Menn, Keramporchet, Kerlaziou, Kernevez, Pen ar Chlun, Kergoulouarn, Pen ar Menez, le Varc'h, Moulin du Varc'h, Kerchouren (Créachouren).
À l'ouest : Kergonnec, Kerforc'h, Kerherven, Rozalen, Kermerien, Kergonan, Penhoat, Ty Anquer.
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique franc, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[5]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Finistère nord » et « Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée »[6]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral », exposée à un climat venté, avec des étés frais mais doux en hiver et des pluies moyennes[7].
Au, Ploéven est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12].Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[13]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].
La commune, bordée par lamer d'Iroise, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[16]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[17].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (54,5 %), zones agricoles hétérogènes (40,2 %), zones urbanisées (2,6 %), prairies (2 %), zones humides côtières (0,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,1 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].
Le nom de la localité est attesté sous les formesPloemeuguen vers 1330,Plemeguen en 1368[20],Ploeguen en 1402[21],Ploemeguen en 1405 et 1468[22],Poeven en 1410 et 1411,Ploeguen-Porzay en 1535,Ploeveguin en 1574[23].
Des pieux plantés dans latourbe, distants d'une trentaine de centimètres, ont été identifiés dans le marais de Kervijen ; ce seraient des vestiges d'une ancienne pêcherie datant de l'époque romaine[27].
La paroisse de Ploéven était représentée lors de laréformation de 1536 par Jean Le Gentil, seigneur de Barvédel (et aussi de Pontlez en Cast) ; Jean Le Dourguen, seigneur de Keredern ; Laurent Penhoat, seigneur des Salles et d'Anvorach ; le nommé Guengat, seigneur de Kerac'han ; le vicomte du Faou, seigneur de Kermanac'h ; Guillaume Tréanna, seigneur de Kermerrien. La famille Le Gentil, qui habitait le manoir de Barvédel, situé sur le bord de la route de Ploéven à Cast, est la plus connue des familles nobles de Ploéven (Hervé Le Gentil est cité en 1334 ; son petit-fils Jan Le Gentil participa aux campagnes deBertrand Du Guesclin ; le manoir de Barvédel resta dans cette famille jusqu'en 1571[29], passant ensuite par héritages successifs aux mains de la famille Hirgarz (en raison du mariage de Jean Hirgarz avec Marguerite Le Gentil), puis de celle du Chastel[25] : Alain du Chastel, chevalier, seigneur du Rusquec, de Pontlez, de Barvédel, etc., en fournitaveu au Roi le.
La « maladie de Brest » (letyphus) gagna en lapresqu'île de Crozon et dans les premiers jours de mars se répandit dans lasubdélégation duFaou. « Le il a déjà envahiPloumodiern, Ploéven,Plounévez-Porzay,Locronan,Saint-Nic,Dinéaud. Le chirurgien envoyé dans cette région compte déjà 73 morts et 100 malades à Plounévez-Porzay, 117 morts et 127 malades à Ploumodiern, 35 morts à Ploéven. Ploéven est une paroisse petite et pauvre, ajoute-t-il ; ce ne sont en grande partie que des journaliers ; il y a actuellement 40 malades, non compris les convalescents »[32].
En1759, une ordonnance deLouis XV ordonne à la paroisse de Ploëvin [Ploéven] de fournir 10 hommes et de payer 65livres pour « la dépense annuelle de lagarde-côte de Bretagne »[33].
« Ploeven-Porzay ; à 5lieues au nord-ouest deQuimper, sonévêché ; à 42 lieues deRennes ; et à 3 lieues et demie duFaou, sasubdélégation. Cette paroisseressortit àChâteaulin et compte 750 communiants[Note 2] ; lacure est à l'alternative. Son territoire est borné au nord et à l'est par les montagnes de Meneham[Menez-Hom ] et à l'ouest par la mer, à l'endroit où se trouve la lieue de grève[en fait plages de Lestrevet enPlomodiern et de Pentrez, enSaint-Nic, Jean-Baptiste Ogée fait une confusion], traversée par le grand chemin allant de Quimper àBrest. Une partie de ce terrein [terrain] est entièrement stérile, tant par les rochers que par les sables de la mer qui couvrent sa surface ; de manière qu'on en voit qu'une petite portion en rapport[34]. »
Par décret de l'Assemblée constituante en date du « Plomodiern, auquel seront réunies les paroisses de Ploëven et Saint-Nic, commesuccursales avec leurs anciens territoires, sauf les parties qui en sont distraites pour être réunies à Châteaulin et Cast, réunissant au territoire actuel de la succursale de Ploëven tous les villages de Plomodiern situés à l'ouest du grand chemin de Locronan à Laubrac[Lanfrank probablement] jusqu'à la Lieue de Grève » forme une paroisse unique. Par ailleurs les villages nommés Donarinon, Kerdern et Les Cosques sont distraits de la paroisse de Ploeven pour être réunis à celle de Cast[35].
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Ploeven en 1845 :
« Ploeven : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom, aujourd'huisuccursale. (...) Principaux villages : Ty-Anquer, Kergonnec, Pennamenez, Kergréac'h,Pennarc'hoat, le Cosquer.Superficie totale :1 301 hectares dont (...) terres labourables 461 ha, prés et pâturages 80 ha, bois 40 ha, vergers 4 ha, landes et incultes 650 ha (...). Moulins : 3. Outre l'église paroissiale, cette commune a deux chapelles desservies : ce sont Saint-Nicodème et Sainte-Barbe. Ploeven, nous dit M. de Blois, est formé des deux motsploe (paroisse) etEven, nom d'uncomte de Léon qui posséda, ainsi que ses successeurs, le pays dePortzai (jadisPortzold), dans lequel cette paroisse est située. (...) La route deQuimper àLanvéoc traverse cette commune du sud-est au nord-ouest. On parle lebreton[36]. »
En 1852, J.-M.-P.-A. Limon indique que les habitants de Ploéven coupent tous les ans, conformément aux décisions du conseil municipal les « herbes marines » (goémon)[37].
Le le journalLa Presse écrit que ladysenterie s'est déclarée, il y a environ quinze jours, dans les communes deQuéménéven,Cast,Dinéault et Ploéven. « Il y a eu malheureusement déjà une quarantaine de décès; et soixante-dix ou quatre-vingts personnes sont encore malades »[38].
Benjamin Girard décrit ainsi Ploéven en 1889 :
« La petite commune de [Ploéven] est enclavée entre celles de Plomodiern et Plonévez-Porzay ; la route départementale n°1[actuelle D 63] la traverse ; elle ne possède pas encore d'école et est réunie à Plomodiern pour l'enseignement. Le bourg, sans importance, a 89 habitants[39]. »
Protestation de 12 maires de l'arrondissement de Châteaulin (dont le maire de Ploéven) qui déclarent refuser d'indiquer sur les certificats de résidence des curés s'ils utilisent la langue bretonne lors de l'instruction religieuse (catéchisme, sermons).
L'hebdomadaireLa Calotte, connu pour ses opinions anticléricales, écrit en 1900 que les paysans de Ploéven « offrent des poulets et des crins qui, vendus au pied de la croix (toujours !) rapportent de 500 à1 000 francs au curé. (...) De ces volailles, de ces grains, de ces crins de cheval, de ces queues de vache, le clergé garde le nécessaire pour les besoins du presbytère. Le surplus est vendu soit aux enchères publiques, soit directement aux marchands de gros »[40].
Le, Maurice Bienaimé, parti de la région parisienne à bord de sonballon dirigeable, qui participait au Grand Prix de l'Aéro-Club de France, dût atterrir au bord de laBaie de Douarnenez en Ploéven, se trouvant face à la mer[41] ; ayant parcouru 490 kilomètres, il termina quatrième de cette compétition[42].
Lemonument aux morts de Ploéven porte les noms de 47 soldats et marinsmorts pour la France pendant laPremière Guerre mondiale; parmi eux 3 au moins sont morts sur le front belge (Jacques Curunet et Corentin Fertil dès le àMaissin et Hervé Mahé le àZonnebeke) et 1 au moins (Joseph Gouezec le) enSerbie ; deux sont morts alors qu'ils étaient prisonniers en Allemagne (Alain Perfezou en 1916 et Jean Kersalé, décédé le, donc après l'armistice) ; la plupart des autres sont morts sur le sol français[43].
En 1922 le conseil départemental d'hygiène donne un avis favorable à la translation du cimetière, situé jusque-là autour de l'église, à son emplacement actuel au sud-est du bourg[44].
Madame Pierre Le Carré, décédée en, avait eu 18 enfants[46].
Un décret daté du attribue à la commune de Ploéven, « à défaut debureau de bienfaisance, les biens ayant appartenu à lafabrique de l'église de Ploéven, et actuellement placés sousséquestre ». Un décret daté du crée à Ploéven un bureau de bienfaisance[47].
L'abbé Le Beux, recteur dePluguffan, décrit ainsi Ploéven vers 1936 : « Son territoire forme un plateau légèrement incliné vers la mer. Il est très fertile, excellent pour la production dufroment, de l'avoine, des légumes, de la pomme de terre, etc.., mais d'une terre trop lourde pour donner duseigle, de l'orge, dusarrasin. Comme engrais, les cultivateurs y emploient, en plus du fumier ordinaire de leurs fermes, legoémon, le sable de la grève de Kerigilan [Kervijen] et des engrais chimiques. De grands arbres, chênes, châtaigniers, ormes, poussent sur les talus élevés et protègent ainsi les nombreux vergers qui fournissent à la population un excellent cidre. (...) La population de Ploéven portait lecostume glazik. Depuis laGrande Guerre, hélas ! le velours a pris la place des broderies en fils de soie de quatre couleurs, et les hommes ont délaissé lechupen pour porter un patelot quelconque (...) »[49].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[52].
En 2022, la commune comptait 534 habitants[Note 19], en évolution de +2,3 % par rapport à 2016 (Finistère : +2,16 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Ploéven offre un patrimoine, d'une variété et d'une richesse peu commune, avec des vestiges préhistoriques et gallo-romains, une stèle de l'Âge de Fer, deux zones fortifiées médiévales, des édifices religieux, un habitat rural traditionnel et des maisons typiques.
Son patrimoine naturel présente un heureux mariage entre la mer et la campagne. La possession d'un habitat de qualité associée à des opérations de valorisation ont permis à Ploéven d'obtenir, en 1992, le label Commune du patrimoine rural de Bretagne.
Pour garantir cet héritage du passé, la commune vient de mettre en place une zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysagers (ZPPAUP). Indépendamment des monuments, les Circuits du Patrimoine Rural permettent de découvrir un habitat du domaine privé particulièrement intéressant.
Sous l'Ancien Régime, lesprééminences de fondateurs de l'église paroissiale appartenaient aux seigneurs de Barvédel, de la famille Le Gentil.
De plan rectangulaire, elle possède unenef de quatretravées, avecbas-côtés, séparées par des colonnes rondes et octogonales sans chapiteau. S'ajoutent, en façade sud, unesacristie (1680), une chapelle latérale et unporche d'entrée qui s'ouvre par unearcade enplein cintre, supportée par deux colonnettes engagées.
Cette église paroissiale a été restaurée. Les travaux, commencés au mois de, viennent de voir leur achèvement en. L'enclos a été redessiné ; l'aménagement paysager valorise cet espace consacré.
Sur le mur sud de lanef, s'ouvre une porte semblable portant la date de 1592, avec despieds-droits prismatiques.
Lepignon ouest est surmonté d'un clocher àdôme etlanternon. L'un des rampants présente un escalier extérieur.
Lasacristie, de plan hexagonal date de 1712. Cet édifice renferme un très beau mobilier dont des statues duXVIe siècle, desautels en bois polychrome et une clôture dechœur en bois peint duXVIIIe siècle.
Cette chapelle fut restaurée après les importants dégâts causés par l'ouragan de 1987.
Cette jolie chapelle, dédiée àsainte Barbe, émergeant d'un vallonnement arboré, date duXVIe siècle à l'exception de la sacristie qui porte l'inscription de 1736. Selon la tradition, une chapelle plus ancienne aurait été construite sur ce site par des moins venus d'Outre-Manche. Dédiée àsainte Barbe, elle était invoquée contre la foudre et les incendies.
Elle a été fondée par les seigneurs de Barvédel, de la famille Le Gentil, qui possédaient lesprééminences dans l'église paroissiale.
À l'extérieur, un beaucalvaire (1585) avec unécusson presque effacé par le temps mais où l'on reconnaît cependant un dragon volant, blason de la famille le Gentil, seigneurs de Barvédel et de Pontlez[56].
La chapelle Sainte-Barbe et son calvaire : vue extérieure d'ensemble.
Louise le Gentil de Barvédel, dame d'honneur de la duchesseAnne de Bretagne, reine de France, fille de Yvon le Gentil, seigneur de Barvédel et de Pontlez, et de Louise de Tréanna. Louise le Gentil de Barvédel épousa au château deBlois en en présence de la famille royale, Charles d'O, seigneur d'O, de Fresne et de Maillebois, premier écuyer de la reine Anne de France, duchesse de Bretagne, fils de Jean d'O, seigneur d'O, de Fresne et de Maillebois et de Jeanne de Montfaucon. La famille le Gentil, seigneurs de Barvédel, Pontlez, Coëtninon, Pencran, Rosmorduc, etc., remonte son origine au chevalier Jehan le Gentil (1371) qui fut un des compagnons d'arme du connétabledu Guesclin. Elle a donné plusieurs branches dont sont issus en ligne cadette Jean-Philippe-Guy le Gentil, marquis deParoy qui fut l'un des précepteurs du dauphin, fils du roiLouis XVI et de la reineMarie-Antoinette et Emmanuel-Marie-Jean-L'Evangéliste le Gentil, baron de Quélern, maréchal de camp, qui accompagna comme jeune officier du Génie le généralBonaparte dans son expédition d'Égypte et contribua comme membre de la Commission d'Égypte à la rédaction de l'ouvrageLa Description de l'Égypte conservé à la Bibliothèque du Sénat à Paris.
Léopold-Léon Chavignaud (1861-1930), écrivain né à Châteaulin, mais domicilié principalement à Paris, a habité par moments le manoir de Pen-Hoat en Ploéven[58].
René Trellu (1889-1973) : né à Ploeven, instituteur principalement à Commana (Finistère), auteur deContes et récits des Monts d'Arrée et de Montagnes Noires (1956) et dePilhou ha Bolennou (1971) : voirCommana pour sa notice détaillée.
↑Alain Fertil, né le à Plonévez-Porzay, décédé le.
↑Mathieu Cornic, né le à Ty Anquer en Ploéven, décédé le à Ploéven.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Robert Corillon,Les progrès de l'assèchement de quelques lagunes et étangs de la région maritime finistérienne. Conséquences sur l'appauvrissement de la flore, "Bulletin de la Société scientifique de Bretagne : Sciences mathématiques, physiques et naturelles", 1951, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6581492j/f84.image.r=Plo%C3%A9ven?rk=493564;4
↑a etbPanneau d'information touristique situé sur place.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑France. Arrêt du 13 mars 1742., « Arrêt du 13 mars 1742. »,Recueil abrégé des règlements concernant les fermes royales unies.., 1737-1750(lire en ligne, consulté le).