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Ploéven

48° 09′ 21″ nord, 4° 13′ 58″ ouest
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Ploéven
Ploéven
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionBretagne
DépartementFinistère
ArrondissementChâteaulin
IntercommunalitéCommunauté de communes Pleyben-Châteaulin-Porzay
Maire
Mandat
Didier Planté
2020-2026
Code postal29550
Code commune29166
Démographie
GentiléPloévinois
Population
municipale
534 hab.(2022en évolution de +2,3 % par rapport à 2016)
Densité41 hab./km2
Géographie
Coordonnées48° 09′ 21″ nord, 4° 13′ 58″ ouest
Altitude60 m
Min. 0 
m
Max. 96 
m
Superficie13 km2
TypeCommune rurale à habitat dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionQuimper
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Crozon
LégislativesSixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
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Ploéven
Géolocalisation sur la carte :France
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Ploéven
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Ploéven
Géolocalisation sur la carte :Bretagne (région administrative)
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Ploéven
Liens
Site webhttp://www.ploeven.bzh
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Ploéven[ploevɛ̃] (enbreton :Ploeven) est unecommune française, située dans ledépartement duFinistère enrégionBretagne. Ploéven fait partie de laCommunauté de communes Pleyben-Châteaulin-Porzay.

En 1992, la commune a obtenu le Label « Communes du patrimoine rural de Bretagne » pour la richesse de son patrimoine architectural et paysager[1].

Géographie

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Description

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Carte de la commune de Ploéven.
Communes limitrophes dePloéven
Plomodiern
Baie de DouarnenezPloévenCast
Plonévez-Porzay

La commune fait partie traditionnellement duPays Glazik. Sonfinage forme un rectangle étiré en longueur dans le sens ouest-est, et peu large dans le sens nord-sud, surtout à l'ouest, raison pour laquelle la commune ne dispose que d'une courte façade littorale d'environ un kilomètre donnant sur laBaie de Douarnenez (Anse de Kervijen, pointe du Marrouz, plage de Ty Anquer [Ty an Quer]) ; la façade littorale offre deux plages de sable fin séparées par une pointe aux falaises atteignant plusieurs dizaines de mètres d'altitude. La commune est limitée par deux petitsfleuves côtiers : le ruisseau de Kerharo au nord, sépare Ploéven dePlomodiern (un de sesaffluents sert aussi partiellement de limite communale avecCast côté est) et le ruisseau de Ty Anquer limite la commune au sud, la séparant dePlonévez-Porzay.

Mariage de la mer et de la campagne, Ploéven est une petite commune de bord de mer, au fond de labaie de Douarnenez et au centre de la riche plaine duPorzay. Les roches affleurantes sont principalement desschistes etgrèssiluriens.

Article détaillé :Porzay.

Son paysage se présente sous la forme d'amples vallonnements, alternance de collines et vallons, s'étageant d'est en ouest, par paliers, vers la mer ; les points les plus élevés se situent donc vers l'est de la commune, atteignant jusqu'à 97 mètres à Barvédel où unoppidum a existé, non loin de la chapelle Sainte-Barbe.

L'aspect visuel du paysage actuel est la conséquence de transformations relativement récentes. Latrame bocagère serrée que constituait le parcellaire d'autrefois a fait place, à la suite duremembrement réalisé en 1965, à un domaine agricole qui dégage désormais de vastes perspectives faisant apparaître le bâti des villages, jadis protégés par la végétation, les collines des communes voisines et l'océan. Le bourg, légèrement excentré vers le sud-ouest, est vers 60 mètres d'altitude.

La commune a échappé à larurbanisation et à lapériurbanisation (peu de lotissements, y compris aux alentours du bourg), ainsi qu'à l'urbanisation littorale, parvenant à conserver un littoral totalement naturel.

L'anciennepalue de l'anse de Kervigen, alimentée par le fleuve côtier Kerharo, décrite en 1951 comme « en voie d'assèchement total »[2], a été réhabilitée. C'est désormais un site naturel de22 hectares, à cheval sur les communes de Plomodiern et Ploéven, désormais depuis 2015 propriété du département du Finistère et géré par l'EPAB (Établissement public de gestion et d'aménagement de la baie de Douarnenez), composé principalement d'une roselière principalement occupée par leroseau commun (Phragmite australis)[3] ; un système de vannes détourne une partie de l'eau du Kerharo vers le marais, ces vannes étant fermées du début du printemps à la fin juillet afin de lutter contre la prolifération desalgues vertes dans la baie de Douarnenez car les eaux du Kerharo sont chargées ennitrates ; les roseaux avec leur système racinaire et les micro-organismes associés jouent un rôle d'épuration et l'eau sortant du marais est dépourvue de nitrates[4].

L'anse et le marais de Kervijen
  • Ploéven : l'anse de Kervijen vue depuis la pointe du Marrouz située à son sud.
    Ploéven : l'anse de Kervijen vue depuis la pointe du Marrouz située à son sud.
  • Ploéven : le marais de Kervijen, espace naturel protégé.
    Ploéven : le marais de Kervijen, espace naturel protégé.
  • Ploéven : le marais de Kervijen.
    Ploéven : le marais de Kervijen.
  • L'anse de Kervijen vue du nord et à l'arrière-plan la pointe du Marrouz.
    L'anse de Kervijen vue du nord et à l'arrière-plan la pointe du Marrouz.
  • Le fleuve côtier Kerharo dans sa traversée des roselières du marais de Kervijen.
    Le fleuve côtier Kerharo dans sa traversée des roselières du marais de Kervijen.
  • Plage de Kervijen : épave émergeant du sable à marée basse un jour d'amaigrissement de la plage.
    Plage de Kervijen : épave émergeant du sable à marée basse un jour d'amaigrissement de la plage.
La plage et les falaises de Ty Anquer
  • Ploéven : les falaises entre la pointe du Marrouz et la plage de Ty Anquer ; à l'arrière-plan l'île Salgren et la plage de Sainte-Anne-la-Palud (en Plonévez-Porzay).
    Ploéven : les falaises entre la pointe du Marrouz et la plage de Ty Anquer ; à l'arrière-plan l'île Salgren et la plage deSainte-Anne-la-Palud (enPlonévez-Porzay).
  • Les falaises au nord de la plage de Ty Anquer vues de la plage à marée basse.
    Les falaises au nord de la plage de Ty Anquer vues de la plage à marée basse.
  • Les falaises au nord de la plage de Ty Anquer vues de la plage à marée basse 3 (synclinal et plis redressés à la verticale).
    Les falaises au nord de la plage de Ty Anquer vues de la plage à marée basse 3 (synclinal et plis redressés à la verticale).
  • Les falaises et les grottes au nord de la plage de Ty Anquer vues de la plage à marée basse.
    Les falaises et les grottes au nord de la plage de Ty Anquer vues de la plage à marée basse.
  • Falaise au nord de la plage de Ty Anquer (avec des plis nettement visibles).
    Falaise au nord de la plage de Ty Anquer (avec des plis nettement visibles).
  • Brèches affleurant au pied des falaises sur la plage de Ty Anquer un jour d'amaigrissement de la plage.
    Brèches affleurant au pied des falaises sur la plage de Ty Anquer un jour d'amaigrissement de la plage.

Lieux-dits et écarts

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À l'est : Kerdern, Cosquer, Pen ar Hoat, Kerveldréach, Kerlaouéret, le Rest, Gorzit, Douarinou, Ty Harn, Barvédel, Kerhant, Kermanach, Coatmeur, Kerguilou, Ty Bleis, Kergréac'h, Goloper, la Garenne, Kervenou, Pont Menn, Keramporchet, Kerlaziou, Kernevez, Pen ar Chlun, Kergoulouarn, Pen ar Menez, le Varc'h, Moulin du Varc'h, Kerchouren (Créachouren).

À l'ouest : Kergonnec, Kerforc'h, Kerherven, Rozalen, Kermerien, Kergonan, Penhoat, Ty Anquer.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont :Plonévez-Porzay,Cast,Plomodiern.

Les communes proches :Douarnenez,Kerlaz,Locronan,Saint-Nic.

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Bretagne etClimat du Finistère.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique franc, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[5]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Finistère nord » et « Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée »[6]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral », exposée à un climat venté, avec des étés frais mais doux en hiver et des pluies moyennes[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11,6 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de10,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 021 mm, avec 16,2 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune deSaint-Ségal à 15 km àvol d'oiseau[8], est de11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 126,1 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Ploéven est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12].Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[13]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].

La commune, bordée par lamer d'Iroise, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[16]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[17].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (54,5 %), zones agricoles hétérogènes (40,2 %), zones urbanisées (2,6 %), prairies (2 %), zones humides côtières (0,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,1 %)[18].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formesPloemeuguen vers 1330,Plemeguen en 1368[20],Ploeguen en 1402[21],Ploemeguen en 1405 et 1468[22],Poeven en 1410 et 1411,Ploeguen-Porzay en 1535,Ploeveguin en 1574[23].

Ploéven vient du bretonploe (paroisse) et d’Even, qui serait un prêtre martyr duVe siècle ; ce patron primitif de Ploéven se serait vu substituer par la suitesaint Méen, probablement car il n'était plus connu[24].

Histoire

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Origines

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Ploéven (étymologiquement en bretonploue d'Even, « paroisse d'Even » en français) est une paroisse de l'Armorique primitive qui fut scindée, avant leVIIIe siècle, en plusieurs paroisses nouvelles dontPlonévez-Porzay (Plonévez signifiantploue nouvelle enbreton,paroisse nouvelle en français),Kerlaz,Locronan,Quéménéven,Cast et peut-êtreSaint-Coulitz[25]. Maissaint Ouen, qui n'a historiquement rien à voir avec laBasse-Bretagne a peut-être été confondu avecsaint Owein, qui fut roi du royaume deRheged dans le nord de l'île de Bretagne (Grande-Bretagne actuelle).

Préhistoire et Antiquité

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Letumulus de Kerlaouéret est situé à proximité de la chapelle Sainte-Barbe ; datant de l'âge du bronze, ce serait une sépulture de chef.

Destombes à coffre (surnommées "tombes des korrigans") datant de l'âge du bronze ancien, d'une longueur de 1,20 m sur 0,70 m de large, émergent du sable en avant de l’île Salgren, côté Ty Anquer, par marée très basse (4 dalles verticales recouvertes d'une autre). Il s'agit de sépultures individuelles renfermant un corps en position recroquevillée[26].

Lastèleprotohistorique de Ploéven fut probablement utilisée à des fins de cérémonies funéraires ou cultuelles par lesCeltes. AuXIXe siècle encore, lors des veillées au coin du feu, on racontait (à tort) que cette pierre aurait servi degibet. Elle est aussi connue sous le nom de "quenouille de Sainte-Barbe"[4].

Des pieux plantés dans latourbe, distants d'une trentaine de centimètres, ont été identifiés dans le marais de Kervijen ; ce seraient des vestiges d'une ancienne pêcherie datant de l'époque romaine[27].

Moyen Âge

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Le fief de Kéménet [Quéménet] comprenait alors les paroisses deSaint-Nic,Plomodiern, Ploéven,Plounevez et une partie deLocronan, ainsi quePenhars[28].

La paroisse de Ploéven était représentée lors de laréformation de 1536 par Jean Le Gentil, seigneur de Barvédel (et aussi de Pontlez en Cast) ; Jean Le Dourguen, seigneur de Keredern ; Laurent Penhoat, seigneur des Salles et d'Anvorach ; le nommé Guengat, seigneur de Kerac'han ; le vicomte du Faou, seigneur de Kermanac'h ; Guillaume Tréanna, seigneur de Kermerrien. La famille Le Gentil, qui habitait le manoir de Barvédel, situé sur le bord de la route de Ploéven à Cast, est la plus connue des familles nobles de Ploéven (Hervé Le Gentil est cité en 1334 ; son petit-fils Jan Le Gentil participa aux campagnes deBertrand Du Guesclin ; le manoir de Barvédel resta dans cette famille jusqu'en 1571[29], passant ensuite par héritages successifs aux mains de la famille Hirgarz (en raison du mariage de Jean Hirgarz avec Marguerite Le Gentil), puis de celle du Chastel[25] : Alain du Chastel, chevalier, seigneur du Rusquec, de Pontlez, de Barvédel, etc., en fournitaveu au Roi le.

Époque moderne

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Un arrêt duConseil du roi en date du, « portant règlement pour les Toiles à voiles qui se fabriquent àLokornan,Poulan,Plonevez, Porzay,Mahalon, Melard,Plomodiern, Ploveren[Ploeven],Saint-Nie,Cast,Quemeneven,Guengat et autres lieux des environs en Bretagne » ordonne « que les dites Toiles feront marquées aux deux bouts des noms et demeures des fabriquans, ou de ceux qui font fabriquer» et « marquées comme deffus de la marque du bureau [des toiles] »[30]. Vers le milieu duXVIIIe siècle on dénombrait 150 métiers à tisser à Locronan, 55 à Plonevez-Porzay, 36 à Quéménéven, 30 à Cast, 24 à Guengat, 20 à Ploéven, etc[31]..

La « maladie de Brest » (letyphus) gagna en lapresqu'île de Crozon et dans les premiers jours de mars se répandit dans lasubdélégation duFaou. « Le il a déjà envahiPloumodiern, Ploéven,Plounévez-Porzay,Locronan,Saint-Nic,Dinéaud. Le chirurgien envoyé dans cette région compte déjà 73 morts et 100 malades à Plounévez-Porzay, 117 morts et 127 malades à Ploumodiern, 35 morts à Ploéven. Ploéven est une paroisse petite et pauvre, ajoute-t-il ; ce ne sont en grande partie que des journaliers ; il y a actuellement 40 malades, non compris les convalescents »[32].

En1759, une ordonnance deLouis XV ordonne à la paroisse de Ploëvin [Ploéven] de fournir 10 hommes et de payer 65livres pour « la dépense annuelle de lagarde-côte de Bretagne »[33].

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Ploéven en 1778 :

« Ploeven-Porzay ; à 5lieues au nord-ouest deQuimper, sonévêché ; à 42 lieues deRennes ; et à 3 lieues et demie duFaou, sasubdélégation. Cette paroisseressortit àChâteaulin et compte 750 communiants[Note 2] ; lacure est à l'alternative. Son territoire est borné au nord et à l'est par les montagnes de Meneham[Menez-Hom ] et à l'ouest par la mer, à l'endroit où se trouve la lieue de grève[en fait plages de Lestrevet enPlomodiern et de Pentrez, enSaint-Nic, Jean-Baptiste Ogée fait une confusion], traversée par le grand chemin allant de Quimper àBrest. Une partie de ce terrein [terrain] est entièrement stérile, tant par les rochers que par les sables de la mer qui couvrent sa surface ; de manière qu'on en voit qu'une petite portion en rapport[34]. »

Révolution française

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Par décret de l'Assemblée constituante en date du « Plomodiern, auquel seront réunies les paroisses de Ploëven et Saint-Nic, commesuccursales avec leurs anciens territoires, sauf les parties qui en sont distraites pour être réunies à Châteaulin et Cast, réunissant au territoire actuel de la succursale de Ploëven tous les villages de Plomodiern situés à l'ouest du grand chemin de Locronan à Laubrac[Lanfrank probablement] jusqu'à la Lieue de Grève » forme une paroisse unique. Par ailleurs les villages nommés Donarinon, Kerdern et Les Cosques sont distraits de la paroisse de Ploeven pour être réunis à celle de Cast[35].

LeXIXe siècle

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A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Ploeven en 1845 :

« Ploeven : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom, aujourd'huisuccursale. (...) Principaux villages : Ty-Anquer, Kergonnec, Pennamenez, Kergréac'h,Pennarc'hoat, le Cosquer.Superficie totale :1 301 hectares dont (...) terres labourables 461 ha, prés et pâturages 80 ha, bois 40 ha, vergers 4 ha, landes et incultes 650 ha (...). Moulins : 3. Outre l'église paroissiale, cette commune a deux chapelles desservies : ce sont Saint-Nicodème et Sainte-Barbe. Ploeven, nous dit M. de Blois, est formé des deux motsploe (paroisse) etEven, nom d'uncomte de Léon qui posséda, ainsi que ses successeurs, le pays dePortzai (jadisPortzold), dans lequel cette paroisse est située. (...) La route deQuimper àLanvéoc traverse cette commune du sud-est au nord-ouest. On parle lebreton[36]. »

En 1852, J.-M.-P.-A. Limon indique que les habitants de Ploéven coupent tous les ans, conformément aux décisions du conseil municipal les « herbes marines » (goémon)[37].

Le le journalLa Presse écrit que ladysenterie s'est déclarée, il y a environ quinze jours, dans les communes deQuéménéven,Cast,Dinéault et Ploéven. « Il y a eu malheureusement déjà une quarantaine de décès; et soixante-dix ou quatre-vingts personnes sont encore malades »[38].

Benjamin Girard décrit ainsi Ploéven en 1889 :

« La petite commune de [Ploéven] est enclavée entre celles de Plomodiern et Plonévez-Porzay ; la route départementale n°1[actuelle D 63] la traverse ; elle ne possède pas encore d'école et est réunie à Plomodiern pour l'enseignement. Le bourg, sans importance, a 89 habitants[39]. »

LeXXe siècle

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Protestation de 12 maires de l'arrondissement de Châteaulin (dont le maire de Ploéven) qui déclarent refuser d'indiquer sur les certificats de résidence des curés s'ils utilisent la langue bretonne lors de l'instruction religieuse (catéchisme, sermons).

La Belle Époque

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L'hebdomadaireLa Calotte, connu pour ses opinions anticléricales, écrit en 1900 que les paysans de Ploéven « offrent des poulets et des crins qui, vendus au pied de la croix (toujours !) rapportent de 500 à1 000 francs au curé. (...) De ces volailles, de ces grains, de ces crins de cheval, de ces queues de vache, le clergé garde le nécessaire pour les besoins du presbytère. Le surplus est vendu soit aux enchères publiques, soit directement aux marchands de gros »[40].

Le, Maurice Bienaimé, parti de la région parisienne à bord de sonballon dirigeable, qui participait au Grand Prix de l'Aéro-Club de France, dût atterrir au bord de laBaie de Douarnenez en Ploéven, se trouvant face à la mer[41] ; ayant parcouru 490 kilomètres, il termina quatrième de cette compétition[42].

La Première Guerre mondiale

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Ploéven : le monument aux morts.

Lemonument aux morts de Ploéven porte les noms de 47 soldats et marinsmorts pour la France pendant laPremière Guerre mondiale; parmi eux 3 au moins sont morts sur le front belge (Jacques Curunet et Corentin Fertil dès le àMaissin et Hervé Mahé le àZonnebeke) et 1 au moins (Joseph Gouezec le) enSerbie ; deux sont morts alors qu'ils étaient prisonniers en Allemagne (Alain Perfezou en 1916 et Jean Kersalé, décédé le, donc après l'armistice) ; la plupart des autres sont morts sur le sol français[43].

L'Entre-deux-guerres

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En 1922 le conseil départemental d'hygiène donne un avis favorable à la translation du cimetière, situé jusque-là autour de l'église, à son emplacement actuel au sud-est du bourg[44].

Le tronçon àvoie métrique allant deChâteaulin àCrozon de laligne ferroviaire de Carhaix à Camaret-sur-Mer ouvre le ; des gares ou haltes ferroviaires existaient à Kerhillec, Plomodiern-Ploéven,Saint-Nic,Argol,Telgruc, Tal-ar-Groas et Crozon-Morgat ; la ligne est prolongée en 1925 jusqu'àCamaret ; elle ferma le[45].

Article détaillé :Ligne de Carhaix à Camaret-sur-Mer.

Madame Pierre Le Carré, décédée en, avait eu 18 enfants[46].

Un décret daté du attribue à la commune de Ploéven, « à défaut debureau de bienfaisance, les biens ayant appartenu à lafabrique de l'église de Ploéven, et actuellement placés sousséquestre ». Un décret daté du crée à Ploéven un bureau de bienfaisance[47].

Le pont sur le ruisseau de Kerharo, sur l'actuelle route départementaleno 34, entre Ploéven et Plomodiern, fut emporté par une crue en, rendant les communications pratiquement impossibles entre les deux communes jusqu'à sa reconstruction[48].

L'abbé Le Beux, recteur dePluguffan, décrit ainsi Ploéven vers 1936 : « Son territoire forme un plateau légèrement incliné vers la mer. Il est très fertile, excellent pour la production dufroment, de l'avoine, des légumes, de la pomme de terre, etc.., mais d'une terre trop lourde pour donner duseigle, de l'orge, dusarrasin. Comme engrais, les cultivateurs y emploient, en plus du fumier ordinaire de leurs fermes, legoémon, le sable de la grève de Kerigilan [Kervijen] et des engrais chimiques. De grands arbres, chênes, châtaigniers, ormes, poussent sur les talus élevés et protègent ainsi les nombreux vergers qui fournissent à la population un excellent cidre. (...) La population de Ploéven portait lecostume glazik. Depuis laGrande Guerre, hélas ! le velours a pris la place des broderies en fils de soie de quatre couleurs, et les hommes ont délaissé lechupen pour porter un patelot quelconque (...) »[49].

La Seconde Guerre mondiale

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Le monument aux morts de Ploéven porte les noms de cinq personnes mortes pour la France pendant laDeuxième Guerre mondiale ; parmi elles Jean Ferrant,quartier-maître fusilier à bord ducontre-torpilleurChacal, coulé par les Allemands le au large duCap d'Alprech[43].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Maires avant 1945
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
     
17891793Joseph Fertil[Note 3] Cultivateur.
17931794Louis Gourlaouen  
17941801Jean Bodiou  
18011816François D'Hervé[Note 4] Cultivateur.
18161825Pierre Piclet  
18251832Corentin Marzin[Note 5] Cultivateur.
18321843Jean Piclet[Note 6]  
18431846Guillaume Louboutin[Note 7] Cultivateur. Frère de Sébastien Louboutin, qui fut maire de Plonévez-Porzay entre 1851 et 1856.
18461851Jean Philippot[Note 8]  
18511874Corentin Gourlan[Note 9] Cultivateur.
18761879Jacques Euzen[Note 10]  
18791881Sébastien Billon[Note 11]  
18811904Corentin Marzin  
19041908Yves Billon  
19081910Jérôme Daniélou[Note 12] Cultivateur à Kergréac'h.
19101925Guillaume Boussard[Note 13] Cultivateur à Kernévez.
19251933François Richard[Note 14] Cultivateur à Keramporchet.
19351944Corentin Marzin[Note 15]  
19441945Corentin Lautrou[Note 16]  
 
19451947Alain Fertil[Note 17]  
19471956Corentin Lautrou Déjà maire en 1944-1945.
19561959Mathieu Cornic[Note 18] Cultivateur.
19591980Guillaume Boussard  
mars 1983mars 1989Jean Marzin  
mars 1989mars 2001Jean Forey  
mars 2008En coursDidier PlantéDVDRéélu pour un quatrième mandat en 2020[50].
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[52].

En 2022, la commune comptait 534 habitants[Note 19], en évolution de +2,3 % par rapport à 2016 (Finistère : +2,16 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
446369544668583652654687702
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
700680690636647684716749733
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
772784786708666612606583480
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620072012
515445423438450436474480514
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20172022-------
518534-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puisInsee à partir de 2006[54].)
Histogramme de l'évolution démographique

Patrimoine

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Ploéven offre un patrimoine, d'une variété et d'une richesse peu commune, avec des vestiges préhistoriques et gallo-romains, une stèle de l'Âge de Fer, deux zones fortifiées médiévales, des édifices religieux, un habitat rural traditionnel et des maisons typiques.

Son patrimoine naturel présente un heureux mariage entre la mer et la campagne. La possession d'un habitat de qualité associée à des opérations de valorisation ont permis à Ploéven d'obtenir, en 1992, le label Commune du patrimoine rural de Bretagne.

Pour garantir cet héritage du passé, la commune vient de mettre en place une zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysagers (ZPPAUP). Indépendamment des monuments, les Circuits du Patrimoine Rural permettent de découvrir un habitat du domaine privé particulièrement intéressant.

Patrimoine religieux

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Église paroissiale Saint-Méen

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L'église paroissiale Saint-Méen : vue extérieure d'ensemble.

Dédiée àsaint Méen, cette construction basse, irrégulière, engranit etschiste, date en grande partie duXVIe siècle (un des piliers de la nef porte la date de 1574). Elle a été restaurée en 1634 et satour-clocher, de conception classique enCornouaille, foudroyée en 1735, fut reconstruite en 1737 et à nouveau en 1893[25].

Sous l'Ancien Régime, lesprééminences de fondateurs de l'église paroissiale appartenaient aux seigneurs de Barvédel, de la famille Le Gentil.

De plan rectangulaire, elle possède unenef de quatretravées, avecbas-côtés, séparées par des colonnes rondes et octogonales sans chapiteau. S'ajoutent, en façade sud, unesacristie (1680), une chapelle latérale et unporche d'entrée qui s'ouvre par unearcade enplein cintre, supportée par deux colonnettes engagées.

Lavoûtelambrissée duporche est agrémentée de peintures de1660 représentant les quatreDocteurs de l'Église :saint Ambroise,saint Augustin,saint Grégoire etsaint Jérôme (peintures classées). La voûte lambrissée duchœur est recouverte d'une peinture duXVIIe siècle représentant en huit panneaux laPassion du Christ : Notre-Seigneur devantPilate,Couronnement d'épines,Flagellation,Montée au Calvaire,Crucifixion,Descente de Croix,Mise au tombeau,Résurrection de Jésus. Le lambris de la nef est orné d'un semis de têtes d'anges, soleils deLouis XIV, étoiles etfleurs de lys[55].

L'église paroissiale Saint-Méen : vues générales
  • L'église paroissiale Saint-Méen et le calvaire.
    L'église paroissiale Saint-Méen et le calvaire.
  • L'église paroissiale Saint-Méen : vue intérieure d'ensemble.
    L'église paroissiale Saint-Méen : vue intérieure d'ensemble.
  • L'église paroissiale Saint-Méen : le chœur.
    L'église paroissiale Saint-Méen : lechœur.
La voûte lambrissée du porche de l'église Saint-Méen
  • Peintures du porche méridional : saint Augustin.
    Peintures du porche méridional : saint Augustin.
  • Peintures du porche méridional : Grégoire le Grand (Grégoire Ier).
    Peintures du porche méridional : Grégoire le Grand (Grégoire Ier).
  • Peintures du porche méridional : saint Ambroise.
    Peintures du porche méridional : saint Ambroise.
  • Peintures du porche méridional : saint Jérôme.
    Peintures du porche méridional : saint Jérôme.
La voûte lambrissée du chœur de l'église Saint-Méen
  • Église paroissiale Saint-Méen : peintures de la voûte du chœur : scènes de la Passion et Résurrection du Christ.
    Église paroissiale Saint-Méen : peintures de la voûte du chœur : scènes de la Passion et Résurrection du Christ.
  • Église paroissiale Saint-Méen : peintures de la voûte du chœur : Christ aux outrages et Comparution devant Ponce Pilate.
    Église paroissiale Saint-Méen : peintures de la voûte du chœur : Christ aux outrages et Comparution devant Ponce Pilate.
  • Église paroissiale Saint-Méen : peintures de la voûte du chœur : Portement de Croix et Flagellation.
    Église paroissiale Saint-Méen : peintures de la voûte du chœur : Portement de Croix et Flagellation.
  • Église paroissiale Saint-Méen : peintures de la voûte du chœur : Résurrection et Mise au Tombeau du Christ.
    Église paroissiale Saint-Méen : peintures de la voûte du chœur : Résurrection et Mise au Tombeau du Christ.
  • Église paroissiale Saint-Méen : peintures de la voûte du chœur : Déploration sur le corps du Christ et Golgotha.
    Église paroissiale Saint-Méen : peintures de la voûte du chœur : Déploration sur le corps du Christ et Golgotha.

Le mobilier comprend, notamment, en pierrespolychrome, une remarquablepietà de1747, des statues duXVIe siècle desaint Méen et desaint Corentin ; en bois polychrome unChrist en croix.

Le mobilier de l'église Saint-Méen
  • Église paroissiale Saint-Méen : groupe sculpté de la Vierge de Pitié (piétà).
    Église paroissiale Saint-Méen : groupe sculpté de la Vierge de Pitié (piétà).
  • Église paroissiale Saint-Méen : statue du Christ aux liens .
    Église paroissiale Saint-Méen : statue duChrist aux liens .
  • Église paroissiale Saint-Méen : statue de saint Méen.
    Église paroissiale Saint-Méen : statue de saint Méen.
  • Église paroissiale Saint-Méen : statue de saint Corentin.
    Église paroissiale Saint-Méen : statue desaint Corentin.
  • Église paroissiale Saint-Méen : porche méridional : piétà.
    Église paroissiale Saint-Méen : porche méridional :piétà.

Cette église paroissiale a été restaurée. Les travaux, commencés au mois de, viennent de voir leur achèvement en. L'enclos a été redessiné ; l'aménagement paysager valorise cet espace consacré.

Chapelle Saint-Nicodème

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Dédiée àsaint Nicodème, en forme de largecroix latine, avec chevet à pans coupés, elle présente au Nord une façade en schiste et granite.

Datant duXVIe siècle, elle a fait l'objet de plusieurs extensions et restaurations. Une porte en anse de panier donne accès au transept sud sur lequel deux inscriptions se remarquent : « H QUEMENER FR : 1593 » et « DAVOL FA 1607 ».

Sur le mur sud de lanef, s'ouvre une porte semblable portant la date de 1592, avec despieds-droits prismatiques.

Lepignon ouest est surmonté d'un clocher àdôme etlanternon. L'un des rampants présente un escalier extérieur.

Lasacristie, de plan hexagonal date de 1712. Cet édifice renferme un très beau mobilier dont des statues duXVIe siècle, desautels en bois polychrome et une clôture dechœur en bois peint duXVIIIe siècle.

Cette chapelle fut restaurée après les importants dégâts causés par l'ouragan de 1987.

  • Chapelle Saint-Nicodème : vue extérieure d'ensemble.
    Chapelle Saint-Nicodème : vue extérieure d'ensemble.
  • Chapelle Saint-Nicodème : détail d'une sculpture (crossette) en toiture.
    Chapelle Saint-Nicodème : détail d'une sculpture (crossette) en toiture.
  • Chapelle Saint-Nicodème : détail de la croix extérieure.
    Chapelle Saint-Nicodème : détail de la croix extérieure.
  • La fontaine Saint-Nicodème.
    La fontaine Saint-Nicodème.

Chapelle Sainte-Barbe

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Cette jolie chapelle, dédiée àsainte Barbe, émergeant d'un vallonnement arboré, date duXVIe siècle à l'exception de la sacristie qui porte l'inscription de 1736. Selon la tradition, une chapelle plus ancienne aurait été construite sur ce site par des moins venus d'Outre-Manche. Dédiée àsainte Barbe, elle était invoquée contre la foudre et les incendies.

Elle a été fondée par les seigneurs de Barvédel, de la famille Le Gentil, qui possédaient lesprééminences dans l'église paroissiale.

En forme detau, elle est construite engranite, blocs deschiste et degrès armoricain. La chambre des cloches, sans balustrade, est surmontée d'uneflèche àpinacles etgables aveugles de type léonard.

La baie est duchevet, àréseau flamboyant, comporte un superbevitrail duXVIe siècle aux tons bleu, jaune, argent et gris qui traite du thème de la Crucifixion.

L'intérieur possède un riche mobilier en bois polychrome, dont unmaître-autel duXVIIe siècle, des statues desXVIe etXVIIe ainsi qu'une table de communion desXVIIIe et XIXe siècles.

À l'extérieur, un beaucalvaire (1585) avec unécusson presque effacé par le temps mais où l'on reconnaît cependant un dragon volant, blason de la famille le Gentil, seigneurs de Barvédel et de Pontlez[56].

  • La chapelle Sainte-Barbe et son calvaire : vue extérieure d'ensemble.
    La chapelle Sainte-Barbe et son calvaire : vue extérieure d'ensemble.
  • Chapelle Sainte-Barbe : porte occidentale.
    Chapelle Sainte-Barbe : porte occidentale.
  • Chapelle Sainte-Barbe : crossette d'un pignon.
    Chapelle Sainte-Barbe :crossette d'unpignon.
  • Chapelle Sainte-Barbe : détail des dédicaces de la sacristie.
    Chapelle Sainte-Barbe : détail des dédicaces de lasacristie.
  • Calvaire de la chapelle Sainte-Barbe : Ange portant les instruments de la Passion entre saint Jean et saint Méen.
    Calvaire de la chapelle Sainte-Barbe : Ange portant les instruments de laPassion entresaint Jean etsaint Méen.
  • Calvaire de la chapelle Sainte-Barbe : Vierge de Pitié.
    Calvaire de la chapelle Sainte-Barbe :Vierge de Pitié.

Patrimoine civil

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La quenouille de Sainte-Barbe (stèleprotohistorique).

Économie

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Personnalités liées à la commune

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  • Louise le Gentil de Barvédel, dame d'honneur de la duchesseAnne de Bretagne, reine de France, fille de Yvon le Gentil, seigneur de Barvédel et de Pontlez, et de Louise de Tréanna. Louise le Gentil de Barvédel épousa au château deBlois en en présence de la famille royale, Charles d'O, seigneur d'O, de Fresne et de Maillebois, premier écuyer de la reine Anne de France, duchesse de Bretagne, fils de Jean d'O, seigneur d'O, de Fresne et de Maillebois et de Jeanne de Montfaucon. La famille le Gentil, seigneurs de Barvédel, Pontlez, Coëtninon, Pencran, Rosmorduc, etc., remonte son origine au chevalier Jehan le Gentil (1371) qui fut un des compagnons d'arme du connétabledu Guesclin. Elle a donné plusieurs branches dont sont issus en ligne cadette Jean-Philippe-Guy le Gentil, marquis deParoy qui fut l'un des précepteurs du dauphin, fils du roiLouis XVI et de la reineMarie-Antoinette et Emmanuel-Marie-Jean-L'Evangéliste le Gentil, baron de Quélern, maréchal de camp, qui accompagna comme jeune officier du Génie le généralBonaparte dans son expédition d'Égypte et contribua comme membre de la Commission d'Égypte à la rédaction de l'ouvrageLa Description de l'Égypte conservé à la Bibliothèque du Sénat à Paris.
  • Léopold-Léon Chavignaud (1861-1930), écrivain né à Châteaulin, mais domicilié principalement à Paris, a habité par moments le manoir de Pen-Hoat en Ploéven[58].
  • René Trellu (1889-1973) : né à Ploeven, instituteur principalement à Commana (Finistère), auteur deContes et récits des Monts d'Arrée et de Montagnes Noires (1956) et dePilhou ha Bolennou (1971) : voirCommana pour sa notice détaillée.

Littérature

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Événements

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  • [néant]

Jumelages

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Drapeau de la France La Chapelle-d'Abondance (France)

Notes

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Personnes en âge de communier.
  3. Probablement Joseph Fertil, né le à Ploéven, décédé le à Ploéven.
  4. François D'Hervé, baptisé le à Guernévez en Ploéven, décédé le à Guernévez en Ploéven.
  5. Corentin Marzin, né le à Plomodiern, décédé le à Ploéven.
  6. Jean Piclet, né le à Ploéven, décédé le à Kerdoutous en Plonévez-Porzay.
  7. Guillaume Louboutin, né le à Ploéven, décédé le à Plonévez-Porzay.
  8. Jean Philippot, né le à Ploéven, décédé le à Ploéven.
  9. Corentin Gourlan, né le à Plomodiern, décédé le à Ploéven.
  10. Jacques Euzen, né le à Plomodiern, décédé le à Lescobet en Ploéven.
  11. Sébastien Billon, né le à Kerhant en Ploéven.
  12. Jérôme Daniélou, né le à Kergreac'h en Ploéven, décédé le à Ploéven.
  13. Guillaume Boussard, né le à Ploéven, décédé le à Ploéven.
  14. François Richard, né le, décédé le à Ploéven.
  15. Corentin Marzin, né le au bourg de Ploéven, décédé le à Ploéven.
  16. Corentin Lautrou, né le à Ploéven, décédé le.
  17. Alain Fertil, né le à Plonévez-Porzay, décédé le.
  18. Mathieu Cornic, né le à Ty Anquer en Ploéven, décédé le à Ploéven.
  19. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Références

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  1. « Patrimoine. Un label à soutenir », surletelegramme.fr,Le Télégramme,(consulté le).
  2. Robert Corillon,Les progrès de l'assèchement de quelques lagunes et étangs de la région maritime finistérienne. Conséquences sur l'appauvrissement de la flore, "Bulletin de la Société scientifique de Bretagne : Sciences mathématiques, physiques et naturelles", 1951, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6581492j/f84.image.r=Plo%C3%A9ven?rk=493564;4
  3. « Marais de Kervigen »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sursagebaiededouarnenez.org(consulté le).
  4. a etbPanneau d'information touristique situé sur place.
  5. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le)
  7. « Les zones climatiques en Bretagne. », surbretagne-environnement.fr,(consulté le)
  8. « Orthodromie entre Ploéven et Saint-Ségal », surfr.distance.to(consulté le).
  9. « Station Météo-France « Saint-Segal S A » (commune de Saint-Ségal) - fiche climatologique - période 1991-2020 », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le)
  10. « Station Météo-France « Saint-Segal S A » (commune de Saint-Ségal) - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le)
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surmeteofrance.fr,(consulté le)
  12. « La grille communale de densité », surle site de l’Insee,(consulté le).
  13. a etbInsee, « Métadonnées de la commune ».
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Quimper », surinsee.fr(consulté le).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surinsee.fr,(consulté le).
  16. « Les communes soumises à la loi littoral. », surwww.observatoire-des-territoires.gouv.fr,(consulté le).
  17. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », surwww.cohesion-territoires.gouv.fr(consulté le).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  19. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », surremonterletemps.ign.fr(consulté le). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  20. voir Peyron, Cartulaire de l’église de Quimper,p. 14.
  21. voir Peyron, Cartulaire de l’église de Quimper,p. 500.
  22. voir Peyron, Cartulaire de l’église de Quimper,p. 19 ; Actes du Saint-Siège,p. 153 ; Loth, Les Noms des Saints Bretons,p. 93.
  23. voir Peyron, Cartulaire de l’église de Quimper,p. 11.
  24. René Kerviler, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne. Livre premier, Les bretons..", 1886-1908, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58167704/f162.image.r=Ploeven?rk=42918;4
  25. ab etchttp://www.infobretagne.com/ploeven.htm
  26. Pierre-Roland Giot,Informations archéologiques, revue "Gallia préhistoire", consultablehttps://www.persee.fr/doc/galip_0016-4127_1962_num_5_1_1210
  27. « Curiosités et monuments »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surPloéven(consulté le).
  28. Paul Aveneau de La Grançière, "Notes historiques sur la paroisse de Pluguffan, avec notices généalogiques sur la plupart des familles de la Basse-Bretagne", 1896, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5474912f/f83.image.r=Crozon?rk=6566556;0
  29. jean-yves cordier, « Vierges allaitantes III : Quillidoaré, la légende du Marquis de Pontlez et l'histoire. », suraile.com,Le blog de jean-yves cordier,(consulté le).
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  31. Jacques Arvor,Locronan, Ouest-France éditions,
  32. A. Dupouy,Les épidémies en Bretagne auXVIIIe siècle, revue "Annales de Bretagne", n° de novembre 1886, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k214900h/f37.image.r=Ploeven?rk=1802584;0
  33. "Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f7.image.r=Plovan?rk=21459;2
  34. Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 3, 1778, consultablehttps://archive.org/details/dictionnairehist03og/page/398/mode/2up
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  36. A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 2, 1845, consultablehttps://books.google.fr/books?id=9o8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj12d-NnMboAhWL3oUKHZGoAbEQ6wEIKjAA#v=onepage&q=Ploeven&f=false
  37. J.-M.-P.-A. Limon, "Usages et règlements locaux en vigueur dans le département du Finistère", 1852, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5688569v/f379.image.r=Porzay?rk=4742512;4
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  39. Benjamin Girard, "La Bretagne maritime", 1889, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5744832r/f302.image.r=Plomodiern?rk=2553660;4
  40. JournalLa Calotte, n° du 11 novembre 1900, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6363612s/f2.image.r=Plo%C3%A9ven?rk=278971;2
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  43. a etbhttp://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=47282
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  49. Cité parhttp://www.infobretagne.com/ploeven.htm
  50. https://www.ouest-france.fr/bretagne/ploeven-29550/ploeven-didier-plante-entame-son-quatrieme-mandat-de-maire-6845393
  51. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  52. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  53. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  54. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  55. Jean-Marie Abgrall,Peintures dans l'église de Ploéven, "Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1886, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2075933/f176.image.r=Plo%C3%A9ven
  56. jean-yves cordier, « La chapelle Sainte-Barbe de Ploéven. Son calvaire, son vitrail, sa statuaire, son Pardon. », suraile.com,Le blog de jean-yves cordier,(consulté le).
  57. Noticeno PA00090176, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  58. Jean Azaïs, "Annuaire international des lettres et des arts de langue ou de culture française", 1922, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6572821w/f74.image.r=Plo%C3%A9ven?rk=2145933;2
  59. « L'As de coeur, par Fortuné Du Boisgobey. Tome 2 », surGallica,(consulté le).

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